Jeudi 16 mai, l’association Béarn Adour Pyrénées (BAP) tenait son assemblée générale annuelle. Une Assemblée après beaucoup d’autres pour la plupart des adhérents présents. Mais la première pour Pierre Saubot qui achevait son premier mandat de président.
BAP, c’est une suite d’actions pour notre territoire, le Piémont Pyrénéen : le tunnel du Somport, l’A65, des réalisations encore remises en cause par certains détracteurs qui en rabâchent les défauts sans jamais en reconnaître les mérites : le désenclavement du Piémont Pyrénéen et la sécurité des usagers !
Où va BAP ? Quelles seront ses orientations, ses combats pour les 12 mois à venir mais aussi à plus long terme ? Pour vous éclairer, nous reproduisons, ci-après, quelques extraits du discours de clôture de l’Assemblée Générale de Béarn Adour Pyrénées prononcé par Pierre Saubot, un discours plein de verve, le discours d’un homme convaincu du devoir qui est le sien : continuer.
« ….Vous l’avez entendu dans le rapport d’activité, nous avons continué, depuis 12 mois, à beaucoup travailler, avec les commissions existantes, avec la nouvelle commission « AIR ». Si le conseil d’administration et vous-même en êtes d’accord, nous allons lancer dans les prochains jours une nouvelle commission » économie numérique » qui intégrera les infrastructures fibre optique dans son action, et qui pourrait être placée sous la responsabilité de notre nouvel administrateur, Michel Le Gall. Nous allons, après un test en vraie grandeur , nous lancer dans l’aventure des réseaux sociaux. Bref, sans rien lâcher du côté de la route et du fer qui mobilisent toute notre énergie, nous voulons préparer l’avenir économique du Béarn et des territoires voisins au Sud, à l’Est, au Nord et à l’Ouest, en nous impliquant aussi dans ces thèmes nouveaux pour nous.
Mais pour être audibles et crédibles dans notre action, nous avons deux priorités :
1) être plus nombreux: notre objectif est d’atteindre le plus vite possible le plancher de 1000 adhérents. Il n’y a pas de plafond. Pour cela nous comptons sur les réseaux sociaux mais surtout sur votre prosélytisme: mobilisez autour de vous. Recrutez avec ardeur.
2) pérenniser notre budget: pour cela les cotisations (individuelles, entreprises, associations, collectivités,…) doivent représenter 67% de nos ressources, les 33% restant devant provenir du plus grand nombre possible de sources de subventions. Ce sera le gage de notre indépendance et de notre liberté d’action et de parole.
Car, vous l’avez compris, après douze ans de succès, nous sommes à la CROISEE DES CHEMINS.
Nous pourrions nous dire qu’avec le tunnel du Somport, la déviation de Bedous, l’autoroute A65, le lancement du contournement d’Oloron, l’étude des diffuseurs de Morlaàs et de Casaber, la prise en considération dans les études de RFF, du barreau LGV Mont de Marsan – Pau, nous avons obtenu tout ce qui était possible; que, de toutes façons, il n’y a plus d’argent (sauf pour le président du Sénat qui vient de trouver 37 millions d’€ pour l’Ariège), donc plus d’idées, plus de projets, plus d’avenir et que nous ne servons plus à rien.
Devant le tir de barrage que nous subissons depuis quelques jours, aussi nourri et désespéré que celui lancé depuis le mur de l’Atlantique contre les Alliés débarquant le 6 juin 1944 sur les plages de Normandie, j’ai même pensé un court instant à vous dire: « Arrêtons, baissons les bras, ils ont gagné la bataille de l’immobilisme et du déclin ».
Mais je ne suis pas un président normal et je viens d’entendre, comme vous, l’expression diplomatique mais claire et précise des attentes de l’Espagne par la bouche de Monsieur le consul d’Espagne à Pau.
Comme je suis un homme libre, entre la fin de mon premier mandat et juste avant de commencer, si vous le décidez, le second, je vais, à titre personnel, vous tenir des propos qui vous paraîtront peut-être excessifs, mais qui me tiennent à cœur.
Car enfin, qui est excessif ? De qui se moque-t-on ?
Je lis dans la presse d’hier que la suspension des sondages sur le tracé de la route Oloron -Lescar est un sursis. Sa réalisation signifierait-elle la mort d’Arbus? Serions-nous les bourreaux. Selon un scénario bien orchestré, quelqu’un en ajoute une deuxième couche aujourd’hui, disant, bien sûr, qu’il est urgent de ne rien faire.
Soyez assurés que la troisième couche, la quatrième et les autres sont prêtes.
Et pourtant, imitant Galilée devant le tribunal de l’inquisition, répétant inlassablement: » et pourtant elle tourne », nous continuerons à dire et à redire que c’est la réalisation de cette route qui va sauver des emplois, qui va sauver des vies humaines et qui va diminuer la consommation d’énergie fossile et la production de gaz à effet de serre.
Décidément, malgré la situation de notre pays, il y en a qui aiment le chômage et les accidents mortels. C’est à se demander si ce n’est pas leur fonds de commerce.
Un ancien ministre, aux ordres, vient même de laisser entendre qu’il faut arrêter la LGV à Bordeaux, préconisant donc implicitement la création d’un » no man’s land » de 250km de large entre Bordeaux et Huesca, et abandonnant en rase campagne, sous le feu de la concurrence ravie, tout notre sud-ouest et une grande partie du nord de l’Espagne. A qui profiterait ce crime contre le bon sens ? Tout cela est en train de devenir un cauchemar désespérant et contre nature.
Heureusement, grâce à l’amorce de désenclavement que nous avons pu obtenir par la force de nos convictions, je viens de vivre, dans notre Béarn, quatre expériences réconfortantes :
1) Un expert missionné par la communauté d’agglomération de Pau est venu rendre compte de son analyse des forces et faiblesses de notre territoire. J’en ai tiré la conclusion que dans un pays qui dispose de tant de chercheurs de très haut niveau et d’un outil analytique et statistique exceptionnel, le rapprochement du coût du chômage (100 milliards d’€ en 2012), du déficit de la balance commerciale ( 7 milliards d’€ en 2012) et de l’augmentation de l’épargne sur le livret A (30 milliards d’€ en 2012, malgré la baisse du pouvoir d’achat de 0,9%) peut se faire et doit permettre de trouver des marges de manœuvre pour bâtir une politique volontariste de résorption du chômage et d’aménagement du territoire, sans augmenter la dette et les déficits, bien au contraire.
2) Vendredi dernier, lors du tremplin des Polyphonies, pendant le festival des Transhumances à Laas, j’ai vu l’animateur-chanteur du groupe qui venait de gagner le premier prix réunir sur scène les 45 concurrents et réussir, en quelques minutes, à les faire chanter avec les 3000 spectateurs d’une seule voix et sans note discordante. Cela semble incroyable, mais c’est possible en Béarn.
3) Samedi dernier, au stade du Hameau à Pau, j’ai vu 13000 spectateurs unanimes, sans une voix discordante, pousser son équipe à la victoire. Cela semble incroyable, mais c’est possible en Béarn.
4) Hier soir à Lasseube, Yves Coppens, professeur au Collège de France, immense paléontologue de renommée mondiale, a donné une conférence devant des élus de toutes sensibilités et devant une salle comble et subjuguée. Son message d’optimisme sur l’avenir de l’humanité et sur sa capacité à maîtriser le progrès sans céder à la tentation de l’immobilisme a laissé sans voix les quelques passéistes peureux qui s’étaient glissés dans la salle.
Alors, aujourd’hui, revigoré par ces quatre exemples, j’ose donner mon point de vue qui, je le pense et malgré les apparences, reste dans le droit fil de la mission de BAP. (…)
… Je lance un appel solennel à tous les décideurs de notre région qui voudront bien m’entendre, car nous, Béarnais, pouvons jouer un rôle moteur, compte tenu de notre situation particulière :
– Définissons ensemble un territoire expérimental, limité mais naturel, par exemple la Bigorre et le Béarn.
– Décidons, sur ce territoire, de tout mettre en œuvre pour faire baisser la barre du chômage à 5%.
– Repoussons à une date ultérieure tous les autres objectifs. (…)
Faisons de l’ensemble Tarbes, Lourdes, Orthez, Oloron, Pau une conurbation, à terme, de 800.000 habitants qui sera au centre d’un carré dont les sommets seront Saragosse, Toulouse, Bordeaux, et l’ensemble Bayonne, Biarritz, San Sébastien, Bilbao. Réalisons avec ardeur et en prévoyant les réserves foncières, les infrastructures cohérentes avec cette vision et qui permettront aussi de connecter ensemble les cerveaux.
Comme nous réussirons, cela servira d’exemple et pourra être transposé. Et en même temps que nous atteindrons notre objectif unique de ramener le chômage à 5%, nous constaterons que la cohésion est revenue dans notre société et que nous avons obtenu des résultats dans le domaine de l’écologie vraie, celle qui est au service de l’être humain, toujours debout et toujours vivant.
Faisons en sorte, tous ensembles, que le cauchemar actuel se transforme, non pas en rêve, mais dans cette réalité que j’appelle de mes vœux. (…)
Pierre Saubot.
– par Hélène Lafon
Ils sont venus, ils sont tous là. Les pleurnicheurs; les rétropédaleurs, les marchands de rêves , les comptables et les poètes de tout poil et de toute obédience pourvu qu’elle soit bien pensante et donc universelle. Il ont en général fait leur vie et jouissent d’une retraite paisible qui leur permet d’avoir le recul nécessaire, le temps et la clarté de jugement qui sied à ceux qui après avoir beaucoup pollué, beaucoup sali, beaucoup abusé de la nature et de ses ressources, souhaitent vivement que la génération de chômeurs à qui nous avons laissé un pays en voie de déshérence, puisse trouver avec eux, dans la contemplation des cimes immaculées de nos montagnes et de nos pâturages envahis de ronces, des satisfactions à la hauteur de leur sagesse.
« Au regard, des nouvelles connaissances, scientifiques, médicales et économiques, actuelles », dont on attend avec impatience le détail, rien ne saurait être proposé qui puisse porter un projet d’avenir, ouvrir des voies nouvelles, développer des bassins d’emploi, supporter des projets ambitieux. Vous êtes là, coincés dans vos certitudes, vous le petit comptable ratiocineur répétitif comme un derviche tourneur, soucieux jusqu’ à l’obsession de l’utilisation de l’argent public et grand pourfendeur d’élus dispendieux et tous irresponsables à vos yeux , vous le grand architecte universel, donneur de leçons d’urbanisme, d’économie, de transports, de finances, d’écologie et de morale publique, vous qui ne savez que répéter avec une constance qui relève du délire , tout le mal que vous pensez de BAP , vous les donneurs de leçons qui vous êtes appropriés nos vallées dont vous souhaiteriez conserver l’usage bucolique contre les intérêts même de ceux qui ont pris le parti d’y vivre tout le temps et pas uniquement au gré de leurs balades de citadins marcheurs. Vous le poète qui vous en êtes pris d’une manière indigne de vous et avec des arguments qu’on n’attendait pas sous votre plume à ceux dont le souffle vital est encore assez puissant pour qu’au lieu d’une vision désespérée, ils proposent encore aux plus jeunes des raisons de croire et d’espérer.
A vous tous, je dis, au nom des entrepreneurs petits ou grands qui n’ont pas le temps de venir vous dire ici ce qu’ils pensent de vos avis, mais aussi des taiseux, des besogneux, des « petits bouloteurs », des demandeurs d’emploi, de ceux qui désespèrent , des silencieux et de ceux qui ne savent pas écrire aussi bien que vous, mais qui voudraient trouver dans ces lignes un message optimiste et positif pour le Béarn que nous aimons tous , oui Messieurs je vous le dis tout net…Non finalement je ne vous dirai rien. Pourquoi parler à un mur ?
Les murs ont des oreilles, on attend votre réponse avec impatience. Merci pour eux.
Regrettable.
Regrettable est tout d’abord mon post imbécile, infondé et je l’avoue , très c.n et inutilement méchant. Que les lecteurs qui l’ont eu sous les yeux veulent bien pardonner mes inepties.
En cause, un agacement que ma spontanéité a dévoyé dans un propos minable et triste, agacement né du fait que ces discours tenus par les uns et les autres ressemblent plus au combat des Horaces et des Curiaces , et que nul n’en tire aucun plaisir, si ce n’est celui mêlant l’égotisme et l’autosatisfaction, qu’il ne se distingue dans ces échanges aucun point de vue ad minima consensuel, aucune réflexion un tant soit peu conviviale, ce qui est, en soi, également regrettable.
Je fais cette mise au point car elle me paraît nécessaire, chacun étant libre d’en penser ce qu’il veut.
Bien à vous, les ApYiens.
Pour ce qui concerne les déplacements en Béarn, une fois de plus BAP, en défendant son attachement viscéral au projet de nouvelle liaison routière Pau/ Oloron cherche à nous faire rentrer dans le futur à reculons. Au regard, des nouvelles connaissances, scientifiques, médicales et économiques, actuelles, il n’est plus acceptable qu’ un projet vieux de trente ans s’ impose au regard de l’ intérêt général. De plus, la morphologie géographique de la Vallée d’ Aspe n’ est pas faite pour accueillir une trafic intensif de poids lourds, n’ en déplaise à certains. Les anciens l’ avait bien compris, consciemment ou peut être inconsciemment, avec pour seul tord d’ être en avance sur leur époque.
Aujourd’ hui, ce projet de nouvelle liaison routière n’ est qu’ un vieux rêve d’ enfant gâté.
Seule, face à ces nouveaux enjeux, une solution concertée et raisonnée, pourra être acceptable, pour l’ avenir du Béarn, pour les générations futures qui sont balayées actuellement d’ un revers de main par BAP, mais surtout pour l’ avenir de l’ environnement local et global. La question, n’ est pas de savoir qui sera le gagnant ou le perdant de ce projet. La question est de savoir, si nous souhaitons offrir, face à tous ces nouveaux enjeux,un avenir décent aux jeunes qui vivent aujourd’ hui en Béarn. Si nous souhaitons pour eux un avenir, qui corresponde à leurs attentes futures et non à nos idées passées et dépassées des » trente glorieuses » dont nous avons tous bénéficié, au delà des limites acceptables de notre planète Terre .
Mourir pour des idées, d’accord, mais de mort lente,
Mourir pour celles des autres, OK, mais qu’ils passent devant,
Moi qui n’ai que vingt ans, disait le grand morpion,
Je me demande pourquoi ces vieillards pleins d’oseille
Se battent encore pour sauver on ne sait quelle patrie.
Sans doute leurs enfants ont-ils eux-mêmes grandi
Dans la bulle idéale d’un monde prospère et calme,
Mourir pour des idées, d’accord, mais de mort lente,
Mourir pour celles des autres, OK, mais les mains propres.
Je me demande pourquoi les seniors veulent encore
Refaire un monde qui est tout leur contraire.
Est-ce la peur de mourir, ou l’envie de rire, une dernière fois ?
BAP est une des rares associations qui rassemble représentants de collectivités, syndicats, entreprises, et particuliers; tous unis pour faire avancer notre pays, le Béarn et au delà les pays de l’Adour. Pour cela, les infrastructures sont le principal moyen de développement; mais cela ne concerne pas que la route, loin de là : BAP milite pour le développement du rail, mais aussi des infrastructures aériennes et numériques.
A l’heure où les basques semblent prendre de l’avance, Il est temps que le Béarn prenne son destin en main, et mette en place les conditions de son succès de demain..
BAP est un lobby et donc par construction fait passer les interêts privés qu’il défend avant l’honnêteté intellectuelle.
C’est tout à fait normal, il suffit de le savoir.
Le barreau LGV MdM-Pau se situe 4 fois en dehors des normes de financement actuelles. BAP n’est pas sérieux…
Le tunnel du Somport ne correspond qu’à un trafic de poids lourds intensif, non désiré. C’est un gigantesque gaspillage d’argent public, que BAP essaie de faire passer pour une réussite. Un tunnel entre Pau et Oloron aurait été bien plus utile. Mais on peut pas tout avoir. Un mauvais choix qui coûte cher…
Le tunnel du Somport mauvais choix NON ! Allez du côté espagnol : une route rénovée et élargie y conduit et une autoroute arrive à proximité.
Côté français, en raison du manque de courage de nos politiques de tout bord qui, avant chaque décision infrastructurelle importante, comptent le nombre de voix gagnées et perdues avant de se prononcer pour ou contre, la route (la nationale 134) n’a pas été rénovée et adaptée. Plus qu’un couloir à camions c’est un couloir de la mort pour ceux qui l’empruntent ou en sont riverains.
Le 25 avril 1991, est signée la convention franco-espagnole pour la construction de cet ouvrage et il est enfin inauguré en 2003. Plus de 20 ans après la décision d’édifier un tunnel, la France en est encore à construire les contournements des bourgades que la NL 134 traverse.
Pendant ces 20 ans, les Béarnais et les Bigourdans ont contribué par leurs impôts à la construction d’infrastructures routières et ferroviaires aux six coins de l’hexagone. Et maintenant il paraîtrait qu’il n’y a plus d’argent ! Mais peu-importe, désenclaver Béarn et la Bigorre dont les habitants ont tant donné et si peu reçu, devrait être la priorité des priorités : Tarbes-Bagnères-de-Bigorre, Pau-Oloron-Espagne, Traversée Centrale des Pyrénées, LGV via Mont de Marsan etc…
Vous dites : « Le tunnel du Somport ne correspond qu’à un trafic de poids lourds intensif, non désiré. »
Mais non désiré par qui ? Les riverains et on peut les comprendre et je ne leur dénierai jamais le droit de défendre ce qu’ils considèrent être leur bon droit et des partisans du repliement sur soi au prétexte de sauvegarder l’environnement. Mais attention, ce repliement est la ruine des classes moyennes, la paupérisation pour des millions de français et d’européens… C’est aux politiques d’avoir le courage de ne décider qu’en fonction de l’intérêt général !
Et pas la peine que je revienne sur l’A65, vous avez déjà compris ce que je pense de ses détracteurs.
« Le tunnel du Somport mauvais choix NON ! Allez du côté espagnol : une route rénovée et élargie y conduit et une autoroute arrive à proximité »
Oui, vous savez sans doute aussi que l’Espagne sera en faillite dans les années à venir à cause d’investissements trop importants en infrastructures.
« Pendant ces 20 ans, les Béarnais et les Bigourdans ont contribué par leurs impôts à la construction d’infrastructures routières et ferroviaires aux six coins de l’hexagone. »
Ont-ils plus ou moins donné qu’ils n’ont reçu ? Je ne sais pas, et probablement vous non plus !
« Tarbes-Bagnères-de-Bigorre »: la route est correcte
« Traversée Centrale des Pyrénées, LGV via Mont de Marsan etc… » non réalisables financièrement, pas sérieux.
La seule chose qui manque est un tunnel entre Pau et Oloron. Si le Béarn n’avait pas déjà obtenu des crédits importants pour le Somport, il serait sans doute plus à même de demander ou d’exiger des crédits pour un tunnel entre Pau et Oloron (qui serait autrement plus utile), et aurait dû se concentrer là-dessus mais il a choisi… Un tunnel entre Pau et Oloron n’était sans doute pas assez prestigieux pour que les édiles paraissent sur une belle photo, alors, il fallait un tunnel France-Espagne.
Un trafic intensif de poids lourds n’est plus dans l’air du temps. Il s’agit de passer à un mode de vie plus durable et la vallée d’Aspe aurait un certain potentiel touristique, si elle était mieux exploitée, et sans couloir à camions. Enfin concernant l’A65, je demande simplement des informations, qui devraient aller dans le sens que vous souhaitez d’ailleurs.
Sur la vallée d’Aspe, elle possède quand même de beaux sommets, de beaux villages, une station de ski. Elle pourrait mieux faire…
Bien sûr que le tunnel du Somport est une absurdité économique.
D’ailleurs si on regardait les hypothèses économiques faites pour le justifier ce serait rigolo.
On ne fait pas un tunnel pour que plus de 20 ans après il y passe 1500 véhicules par jour.
Il faut espérer que l’on n’en arrivera pas à la deuxième stupidité, celle de vouloir défigurer la vallée d’Aspe pour y faire passer des camions.
Que l’on commence par obliger les espagnols a utiliser le fret ferroviaire.
Seulement 1% des échanges avec la France est faite par le rail.
Et 83% par la route!!!!
Il faut interdire la vallée d’Aspe aux poids lourds.
Bien sûr que l’A65 est une stupidité et un gâchis financier.
C’est une deux fois deux voies sans péage qu’il fallait
Là, je suis presque d’accord avec vous, une deux fois deux voies aurait peut-être suffi et encore, souvenez-vous dans les années 80, c’est le choix que l’on avait fait entre Pau et Toulouse transformer la RN en quatre voies. Moins de 10 ans plus tard, le nombre d’accidents et de morts aux trop nombreux croisements ont amené les pouvoirs publics à entreprendre la construction d’une autoroute. Cherchez qui sont ceux qui, dans les deux cas, ont bloqué les projets autoroutiers, les mêmes qui, aujourd’hui, sont contre la Pau-Oloron, la Traversée Centrale des Pyrénées (un projet à au moins 20 ans mais qui ne se fera jamais si on n’y travaille pas dès à présent) et autre LGV et pour les mêmes raisons : sauvegarder l’environnement. Mais dans les années 50, ils se seraient opposés à l’exploitation du gaz de Lacq !
Quant à la rocade paloise… ne rêvons pas. Son élargissement est déjà quasiment impossible là où elle passe actuellement en raison de l’urbanisation. Alors que faire ? Je n’ose suggérer d’en faire une autre plus éloignée du centre de Pau.
Et qui aurait payé ? Le contribuable ?
L’autoroute est payante, mais elle a l’avantage de n’être payée que par ceux qui l’utilisent..
Arrêtez de dire que le Béarn ou la Bigorre sont enclavés.
A moins de les déplacer en banlieue parisienne ils seront toujours les plus loin de Paris.
Mais cela n’a rien a voir avec le développement économique.
Désenclavement, c’est bidon.
Comment peut on croire à ces clichés et généralités sans fondement?
Est ce que le XXI ième siècle ne devrait pas faciliter des réflexions qui s’appuient sur d’autres conceptions du développement et donc de l’enclavement?
Un tunnel entre Pau et Oloron et une absence de tunnel au Somport aurait sans doute mis beaucoup de monde d’accord et BAP aurait dû l’anticiper. Au passage, la vallée d’Aspe aurait été plus accessible et plus préservée, de quoi développer l’activité touristique (aujourd’hui, si Toyal ferme, la vallée est morte…). Au lieu de cela, on se retrouve avec l’inverse. C’est un échec considérable.
J’ai davantage l’impression d’un lobby du BTP qui essaie d’obtenir des chantiers coûteux, quels que soient leur utilité, que celui de dirigeants locaux qui favorisent le développement économique local. Défendre des projets aussi irréalisables qu’un barreau LGV MdM-Pau démontre qu’ils n’ont aucune vision. Les exposés de Poulit, avec un Béarn quadrillé d’autoroutes et de LGV sont grotesques.
Concernant l’A65, en l’absence de chiffres, on ne sait même pas ce qu’il en est…
« Pendant ces 20 ans, les Béarnais et les Bigourdans ont contribué par leurs —. Et maintenant il paraîtrait qu’il n’y a plus d’argent. » :
Cette affirmation serait à vérifier. Si toutes les régions avaient fonctionné ainsi, la France ne serait pas en crise.
L’économie locale a certainement capté autant, voire plus de richesses qu’elle n’en a créé (cf. l’expert missionné par la communauté d’agglomération de Pau).
« J’en ai tiré la conclusion —– le rapprochement du coût du chômage –, du déficit de la balance commerciale— et de l’augmentation de l’épargne— peut se faire et doit permettre de trouver des marges de manœuvre — » :
C’est certainement pour ces raisons que nous ne sommes pas au niveau de l’Espagne voire de la Grèce.
Mais ces propos me rappellent des propos similaires tenus, il y a plus de vingt ans, par M. Emmanuelli (qui a été aussi ministre du budget). M. Mélenchon ne pourrait-il pas dire la même chose aujourd’hui?
Pierre Saubot: « Faisons de l’ensemble Tarbes, Lourdes, Orthez, Oloron, Pau une conurbation, à terme, de 800.000 habitants qui sera au centre d’un carré dont les sommets seront Saragosse, Toulouse, Bordeaux, et l’ensemble Bayonne, Biarritz, San Sébastien, Bilbao »
Quel manque d’ambitions ! Créons une conurbation de 15 M d’habitants et reléguons Paris à la deuxième place. Nous serons la capitale du Sud de L’Europe. A vos chambres, partez…
En tous cas, on a un atout exceptionnel en Béarn, la moquette y est peut-être la meilleure de France.
BAP a obtenu l’autoroute Pau-Bordeaux. Au fait, qu’en est-il de la rentabilité ? La région a t-elle dû éponger un déficit d’exploitation, si oui, combien ? Oscar, en bon représentant de BAP, avez-vous des chiffres, des informations ?
« que nous avons obtenu des résultats dans le domaine de l’écologie vraie, celle qui est au service de l’être humain, toujours debout et toujours vivant. »
Georges, au secours !!!