Béarn-Adour-Pyrénées et ses combats


IMG_2666 - Version 2Béarn-Adour-Pyrénées, association regroupant des socio-professionnels et politiques de tous bords, milite pour l’amélioration des infrastructures dans la région. BAP est déjà bien connu pour ses combats engagés : Le premier, le plus emblématique, fut celui de l’autoroute A65, Pau-Bordeaux. Gagné, l’énergie de l’association s’est retournée vers : la déserte directe par LGV du Béarn et de la Bigorre,  la mise en place d’un diffuseur sur l’A64 à Morlanne, la création d’un liaison la plus courte possible entre Lescar et la rocade d’Oloron, l’amélioration de la RN 134 entre Oloron et le Somport et le renforcement des co-opérations entre Béarn et Bigorre. Rencontre avec Pierre Saubot, président de BAP autour du diffuseur de Morlanne, la Lescar-Oloron et Béarn-Bigorre.

AltPy – Le diffuseur de Morlanne, nom technique pour désigner l’intersection entre une route et une autoroute, est le serpent de mer de l’A64 à l’est de l’agglomération paloise. Pouvez-vous nous dire où il se situe et quels utilisateurs il concerne ?
Pierre Saubot – Sa position est historiquement très simple. Elle est située sur la route qui va de Pau vers Morlaàs. Après avoir longé le centre Féger de TOTAL, puis le rond-point de la rocade, la route de Morlaàs passe au-dessus de l’A64. C’est à cet endroit qu’il était prévu de réaliser le diffuseur, déjà inclus dans le cahier des charges lors de la réalisation de l’A64, ouvert en 1974 pour la section entre Artix et Soumoulou.  Il y a d’ailleurs sur place une zone industrielle qui s’appelle « zone de l’échangeur » à Berlanne-Morlaàs
Ce diffuseur est à deux pas du centre Féger avec ses 3.000 salariés et n’est pas éloigné de Turboméca, installé à Bordes, avec ses 5.000 salariés. Le diffuseur est proche du stade du Hameau et de la zone commerciale (Auchan/Leroy Merlin) et résidentielle de Pau-Est. Toute la zone a des besoins de désenclavement considérables.

AltPy – Quel pourrait-être le coût d’un tel échangeur et à quel rythme pourrait-il se réaliser ?
Pierre Saubot – Des estimations ont été faites mais je me méfie beaucoup d’estimations faites à des fins d’annonces soit dissuasives, soit pour préparer les esprits à un péage supplémentaire. Pour la sortie de Berlanne-Morlaàs, il y en a qui ont cour quand il s’agit d’un marché avec l’Etat, et d’autres quand il s’agit d’autofinancement amortis par des péages.
Je suis sûr que l’échangeur de Lescar qui a été réalisé par Aliènor sur ses fonds propres, n’a rien à voir en coût avec celui de Soumolou parce que le dessin n’est pas le même et que l’emprise au sol n’est pas la même. Le premier a du coûter beaucoup moins cher. Un chiffre de 10 millions d’euros a été dernièrement annoncé pour la sortie de Berlanne-Morlaàs. Il me semble probablement gonflé.
Les ASF ont un traité de concession jusqu’en 2034 qui prévoit que l’Etat peut être amené à demander à ASF de réaliser un certain nombre d’échangeurs. Les ASF sont donc engagés sur une base administrative et technique pour les réaliser si l’Etat le lui demande. Par contre, ASF n’est pas engagé sur le « Qui paye ? ». Ce contrat est ambigu et précis juridiquement. Dans l’esprit d’ASF, ce n’est pas à eux de payer.
Comme, ils n’ont aucune raison de la financer, il appartient au conseil général et à la communauté d’agglomération de considérer que, si c’est dans l’intérêt des populations de le réaliser, il faut alerter l’Etat qui est le point de passage obligé puisque le contrat est entre l’Etat et les ASF.  Et, c’est à ces deux collectivités de présenter à l’Etat le financement proposé.
Les deux collectivités sont conscientes que ce diffuseur doit se faire avant l’asphyxie de la rocade et de la vie économique dans le nord de Pau. La ville de Morlaàs est elle-aussi consciente de ce besoin puisqu’elle a commandité une étude qui conforte la nécessité de sa réalisation.
Là, où le débat est complètement ouvert c’est « qui fait quoi ? qui paye ? ». Cela devient plus compliqué quand on prend en compte que la rocade nord de Pau, financée par le Conseil Général, ne peut pas être élargie sauf à refaire tous les ponts et dégager la réserve foncière qui n’existe pas partout.
L’intuition de BAP, non vérifiée par des chiffres précis, est qu’il faut réaliser ce diffuseur et rendre gratuit l’autoroute, qui n’est pas saturée, entre ce diffuseur et celui de Pau-nord ou Lescar de façon à alléger le trafic sur la rocade et éviter des travaux d’élargissement de celle-ci.

AltPy – Dans ce cas-là : qui indemnise ASF ?
Pierre Saubot – Il faut chiffrer l’économie qui est faite sur l’élargissement de la rocade et la mettre dans la balance pour indemniser ASF sur la perte de péage. En premier lieu, c’est le Conseil Général mais il faudra faire probablement un tour de table avec la CDAPP et les communes proches directement concernées. Ce qu’il faut d’abord évaluer, c’est ce que couterait l’élargissement de la rocade pour éviter la trombose.
Cela nous semble une idée intelligente puisqu’elle n’est pas saturée et qu’elle peut ainsi absorber une partie du trafic de la rocade.

AltPy – Autre combat pour BAP, le projet de liaison nouvelle entre Lescar et Oloron. Le Conseil général des Pyrénées-Atlantiques étudie une nouvelle hypothèse de tracé qui partirait beaucoup plus à l’ouest qu’initialement envisagé. Elle relierait  Arbus ou Tarsac à Oloron et ne prolongerait pas dans les faits l’A65.  Qu’elle est la position de BAP par rapport à ce nouveau tracé ?
Pierre Saubot – BAP a été très amusé de retrouver dans des archives anciennes qu’un débat similaire a eu lieu au milieu du 19e siècle au moment de la création du pont de Lescar. Nos ancêtres ont été plus intelligents que nous puisqu’ils ont décidé de faire le pont là où il est. C’est exactement le même débat actuellement.
BAP martelle, depuis des années, pour que l’on fasse le parcours le plus court possible entre Bordeaux et Saragosse. Ce tracé a été défini par les techniciens prenant en compte la réalisation de l’A65, le tunnel du Somport,  le début d’amélioration de la RN 134 entre le Somport et Oloron et l’amorce de la rocade d’Oloron. Nous demandons que ce tracé soit terminé par une route la plus courte possible entre l’échangeur de l’A64 et la rocade d’Oloron.
Nous ne demandons pas que tout soit fait en une fois mais souhaitons que cela soit phasé. Nous sommes conscients des contraintes budgétaires mais aussi que l’argent n’est pas cher. On doit pouvoir faire tout de suite avec des financements privés avec en contrepartie, un péage pendant une certaine durée.
us sommes prêts à faire avancer toutes les idées intelligentes pour que la route se fasse le plus vite possible et la plus courte possible.

AltPy –  Le projet par Arbus ou Tarsac se précise t-il ? Comment vous y opposez-vous ?
Pierre Saubot – Ce n’est pas notre projet. Nous dirons que c’est moins intelligent que la solution la plus courte préconisée depuis le début. Nous craignons forcément que ceux qui proposent d’autres solutions aient en fait, en arrière pensée, d’obtenir que rien ne se fasse.
C’est le cas de la déviation de Bedous qui a connu une forte opposition et s’est finalement faite dans les pires conditions possibles. Elle n’a qu’un mérite, c’est d’exister. Elle aurait pu être faite beaucoup plus vite… pour beaucoup moins cher.
Tous les gens qui ont compliqué la réalisation de Bedous, avec le secret espoir qu’il ne se fasse rien, ont finalement fait dépenser de l’argent en plus à la collectivité, fait perdre du temps à la collectivité, détruits de emplois, augmenté l’émission de gaz à effet de serre pour arriver à un résultat qui n’est pas mauvais mais qui a couté plus cher et est arrivé plus tard.
A partir de cet exemple, nous ne voulons pas que cela se renouvelle et nous comprenons très bien la méthode mise au point par certains : à savoir, dès qu’un bon projet existe, dans un premier temps, ils favorisent l’étude d’un autre, forcément moins bon, avec le secret espoir que le deuxième projet étant moins bon, on poussera à un troisième projet, qui sera à son tour moins bon. A ce moment-là, devant l’impossibilité de faire un bon projet, la décision sera de ne rien faire ou de ne pas réaliser forcément le meilleur projet.
Pendant ce temps là, on aura dépensé du temps, laissé des automobilistes se tuer sur les routes, consommé de l’énergie fossile et détruit des emplois. Il faut en finir avec cette méthode destructrice qui est très élaborée. Il est important que les opposants sachent que nous le savons.

AltPy – Les Basques du département demandent un statut particulier. On ne sait s’ils l’obtiendront mais cela aura eu le mérite d’attirer l’attention des Béarnais sur un risque d’isolement. Nombreux se disent que nous avons là une occasion pour se rapprocher de la Bigorre, notre voisine pyrénéenne, aux caractéristiques si proches de notre territoire. Comment BAP analyse cette situation nouvelle ?
Pierre Saubot – Il y a un tropisme naturel du Pays basque français vers le Pays basque espagnol. Il existe presque de fait une conurbation de Bayonne jusqu’à Bilbao qui pèse suffisamment lourd pour obtenir des « choses ». De l’autre côté, il y a Bordeaux, Toulouse et Saragosse. De deux choses l’une : Soit nous considérons qu’au milieu de ce carré, il n’y a rien, soit qu’il y a quelque chose, à savoir une conurbation incluant Tarbes, Lourdes, Pau incluant Oloron et Orthez. Cette conurbation devient le centre d’un carré au lieu d’être rien.

AltPy – Comment se crée cette conurbation ?
Pierre Saubot – Il faut se parler et parler encore. J’aime bien la pièce de Racine, Andromaque, où « Oreste aime Hermione qui aime Pyrrus qui aime Andromaque qui aime son fils Astyanax ». Chacun regarde de l’autre côté. Les Basques regardent vers les Basque espagnols, les Béarnais regardent vers les Basques qui ne nous regardent pas. Les Bigourdans regardent vers les Béarnais et nous ne les regardons pas… Si, nous nous mettions à les regarder, peut-être que les choses commenceraient à avancer ?
Notre message, soutenu aussi par Max Moreau, par les Présidents des CCI de Pau et Tarbes, par des acteurs de la société civile et… certains rédacteurs d’Alternatives Pyrénées, va déboucher sur une première réunion qui aura lieu à la CCI de Tarbes le 3 juillet pour commencer à discuter de ce rapprochement. Un point de départ. Il faudra être efficace et simplifier une situation complexe. Pourquoi pas créer un « conseil de développement » comme le suggère Gérard Trémège ?
A titre personnel et en tant que Président de BAP, je propose des choses simples. Le territoire Béarn-Bigorre a des atouts considérables. Notre pays est dans une situation dramatique. Fixons-nous comme objectif de tout mettre en œuvre pour que notre action commune se mesure par une diminution du chômage. Faisons tout ce qui est nécessaire pour cela.

– propos recueillis par Bernard Boutin

PS : Parmi les autres projets de BAP : celui de positionner le Béarn (vallée d’Aspe ou vallée d’Ossau) comme voie de passage de la future TCP par un tunnel de moyenne altitude.
Le site de BAP : http://bap-europe.typepad.com/
Crédit photo : Jean-Michel Guillot / L’équipe de BAP devant d’un des tunnels de la nouvelle route Lerida-Sabinaningo qui vient d’ouvrir en Aragon. Pierre Saubot est le troisième en partant de la gauche.

43 commentaires sur « Béarn-Adour-Pyrénées et ses combats »

  1. à PS: « affirmer gratuitement… ».
    Non: chiffres à l’appui. Je peux les citer une 3ème fois si vous voulez.
    Concernant votre proposition détaillée sur la nouvelle route Pau-Oloron, je ne l’ai pas trouvée. Si vous pouviez indiquer le lien.

      1. Si, mais il y en a plusieurs, de façon dispersée , au fil des commentaires. Je suis en train de préparer un message plus compréhensible par tous que je passerai bientôt sur Alternatives Pyrénées. Ce sera plus constructif que de faire comme ceux qui mélangent les causes et les conséquences dans le journal de ce jour: si la circulation sur la A65 n’est pas aujourd’hui au niveau espéré, c’est en partie parceque la route Oloron-Lescar n’est pas réalisée. Dire qu’il ne faut pas faire cette route , vitale pour l’avenir du Béarn, parceque la circulation sur l’autoroute est aujourd’hui en retard sur les prévisions faites en plus dans le contexte économique de 2006, est un sophisme, donc une malhonnêteté au plan intellectuel et un crime contre l’emploi dans notre Béarn

  2. Je suis fort étonné par un argument utilisé par M. Saubot. Je cite : « on aura dépensé du temps, laissé des automobilistes se tuer sur les routes, consommé de l’énergie fossile et détruit des emplois ».
    Si je comprends bien ce raisonnement, c’est parce que la Pau-Oloron n’est pas encore faite que des automobilistes meurent sur la route, que l’on dépense de l’énergie fossile et que des emplois sont détruits.
    Outre le fait que le débat nécessite immanquablement du temps, attribuer des morts à la non-réalisation d’une infrastructure est pour le moins osé. Nous savons tous que les causes d’un accident mortel (ou pas, d’ailleurs) sont nombreuses. Plus une route est fréquentée, plus la probabilité d’avoir un accident augmente.
    Depuis que l’automobile a fait son apparition sur les routes de France (ou d’ailleurs), le trafic augmente. Et, avec lui, la consommation d’énergie fossile. Construire une nouvelle route ne fera pas baisser cette consommation. Cette augmentation est plutôt le fait d’une organisation économique qui considère que les stocks de marchandises doivent circuler, quitte à ce qu’un pot de yaourts, par exemple, fasse quelques milliers de km. Et de nos propres comportements qui nous « obligent » à prendre la voiture à tout bout de champ… tant que l’énergie n’est pas trop chère.
    Quant aux emplois « détruits », la densité d’infrastructures routières n’y est pour rien. Les régions du nord de la France peuvent en témoigner. Le dumping social y contribue plus sûrement, dumping favorisé par la multiplication des infrastructures financées par les collectivités publiques pour des profits privés. Sans oublier que les dégâts sociaux seront, eux-aussi, financés par la solidarité nationale.
    Voilà pourquoi, rapidement, l’argumentation de M. Saubot me semble tout à fait singulière.

    1. Si je comprends bien ce raisonnement, c’est parce que la Pau-Oloron n’est pas encore faite que des automobilistes meurent sur la route, que l’on dépense de l’énergie fossile et que des emplois sont détruits.

      Disons que vous faites semblant de ne pas comprendre qu’une nouvelle route plus sûre et sans intersections, diminuera la fréquentation de l’ ancienne ce qui diminuera aussi statistiquement le taux d’accidents sans nécessairement en créer d’autres sur la nouvelle. Qu’à trafic égal, la fluidité sera en progrès et avec elle le niveau de consommation et donc de pollution des véhicules. Et qu’enfin, l’amélioration de la liaison entre Oloron et Pau ne créera peut-être pas d’emplois instantanés, mais elle contribuera au moins à éviter qu’on en détruise pour cette raison. Ce qui est singulier, c’est que vous ne perceviez pas la pluralité de ces arguments.

      Mais bien entendu, si vous avez un projet de fabrication de yaourts pour les oloronnais, je le trouverai également très respectable, surtout si vous arrivez à le financer.

      1. M. Oscar, je veux bien croire que ma compréhension des choses est limitée, mais ce n’est pas une raison pour insister. Si l’échange et le débat qui semblent être la marque d’Alternatives Pyrénées laissent la place à des remarques désobligeantes sur les personnes qui réagissent à un discours assumé, je n’insisterais pas.
        Et je vais encore vous désoler : je ne sais pas ce qu’est une route « plus sûre ». Lorsque je prends la route, je sais que le risque zéro n’existe pas, que les facteurs humain, mécanique et météorologique sont susceptibles d’influer sur mon trajet. Rien que de très commun.
        Quant aux yaourts, dans une région productrice de lait comme la nôtre, cela n’aurait rien de surprenant. Certains producteurs préfèrent d’ailleurs le transformer eux-mêmes en yaourts ou autres, et les écoulent sur la région.
        J’avais pris les yaourts comme exemple. Mais cela aurait pu être des haricots verts, cultivés, si mes souvenirs sont bons, dans la région paloise et qui sont envoyés en Espagne pour être étuvés, avec une contrainte horaire (6 h entre la récolte et l’étuvage). L’usine Bonduelle qui procédait à cette opération sur place a été fermée voilà beau temps. Déjà le coût du travail…

        1. Lorsque je prends la route, je sais que le risque zéro n’existe pas, que les facteurs humain, mécanique et météorologique sont susceptibles d’influer sur mon trajet. Rien que de très commun.

          C’est éventuellement vrai pour un individu isolé c’est évidemment faux au niveau statistique pour une population d’usagers dont l’accidentologie est influencée par le trafic et les caractéristiques de la route. C’est ainsi que les autoroutes sont bien plus sûres au km parcouru que les routes ordinaires.

          Quant à vos yaourts..Qu’on le veuille ou non et tant que vous n’aurez pas convaincu les consommateurs à se passer de choix et à préférer les prix les plus bas, vous ne pourrez pas leur imposer une production et une consommation locale, sauf pour des cas marginaux et en attendant un renchérissement significatif du prix du transport. Pensez-vous que les oloronnais soient en mesure de consommer toute la production de Lindt sans une grosse crise de foie ? Sans même parler de celle de Messier.

          Au fait savez-vous combien il faut à Lindt chaque jour de camions pour alimenter son usine ? Et savez vous aussi d’où ils viennent et par où ils passent ?

          1. « Au fait savez-vous combien il faut à Lindt chaque jour de camions pour alimenter son usine ? Et savez vous aussi d’où ils viennent et par où ils passent ? »

            La réponse a déjà été donnée. Elle était complétée par l’avis du Directeur de LINDT qui disait clairement que les infrastructures actuelles ne lui posaient aucun problème.

            La nouvelle Oloron Tarsac n’est indispensable qu’à BAP

            1. Ne prenez pas vos désirs pour des réalités. Nous ne voulons pas de la route Oloron Tarsacq qui est l’illustration de votre méthode pour que rien ne se fasse.
              Nous voulons une route de 145millions d’€ la plus courte possible entre Oloron et Lescar ( noeud autoroutier A64/A65 ).
              Si vous étiez venu à la conférence économique organisée jeudi dernier à Oloron , vous sauriez que votre affirmation sur les attentes des industriels oloronais et de la mairie d’Oloron, donc des oloronais est périmée donc fausse.

  3. J’aime le travail collectif fait avec les experts compétents pour faire des propositions fondées sur des etudes sérieuses. Quand je suis en face de quelqu’un qui me pose de bonnes questions , je réponds. . Même si j’ai un point de vue structuré sur d’autres sujets, je le garde pour un autre moment.
    J’aurais donc aimer sentir , dans les commentaires de nos opposants exprimés ci-dessus, qu’ils avaient lu mes réponses, qu’ils avaient cherché à les comprendre. Je ne trouve que des props creux, assortis d’affirmations non justifiées, à côté du sujet et assortis de commentaires risibles. Merci à ceux qui ont soutenu mes propos. Aux détracteurs , je dis : montrez que vous êtes plus intelligents que les apparences. Répondez simplement. Vous en sortirez grandis. A moins que vous n’ayez pas d’arguments sérieux, ce qui est possible.
    Meilleurs sentiments.

    1. « Je ne trouve que des props creux, assortis d’affirmations non justifiées, à côté du sujet et assortis de commentaires risibles. »

      Répondez donc aux questions posées:
      « Mais si j’avais eu a poser une seule question sur le sujet Béarn Bigorre cela aurait été: La CCI et son lobby BAP sont en première ligne dans la gestion aéroportuaire, que préconisez vous comme mesures pour résoudre l’absurdité de deux aéroports à 30 km de distance qui coûtent très cher au contribuable?  »

      Où dites nous comment vous pouvez soutenir un projet de Traversée Centrale des Pyrénées alors que le fret qui transite sur les lignes est et ouest est quasi nul?

      Et en question subsidiaire: Que faites vous pour encourager et développer le fret ferroviaire?
      Meilleurs sentiments

      1. Pour qui vous prenez-vous , Monsieur Sango , pour prétendre diriger la discussion et la mettre sur le terrain de votre choix. Quand vous écrivez, je respecte le terrain où vous vous situez. Alors, vous aussi soyez respectueux, si vous le pouvez.
        Votre méthode dialectique est percée à jour. Attention à l’effet boomerang..
        P.S. Il y a quelques années , nous ne consommions pas d’électricité dans la maison familiale. Il ne fallait donc pas nous racorder au réseau. C’est avec ce genre de raisonnement que l’on prépare un avenir éclairé à la bougie.

        1. Pour qui vous prenez vous Monsieur Saubot?

          Je suis sur votre terrain, celui des infrastructures et je vous pose des questions concernant les aéroports et la TCP.

          Mais je constate que vous vous défilez !!!

          C’est normal, on connaît les bases sur lesquelles fonctionne un lobby

          1. Ce qui est agréable avec les professionnels de la contradiction , c’est que , comme ils appliquent toujours le même manuel,avec le chapitre 1 puis 2 et la suite, ils en deviennent prévisibles.
            Ce qui est plus difficile, quand on veut agir pour la création d’emplois durables pour que nos enfants et petits-enfants trouvent du travail au Pays, c’est de les faire descendre de leurs nuages.
            Mais il ne faut pas déseprérer.
            Vive la vraie vie.

            1. Vous vous en prenez à vos contradicteurs, mais ne répondez à aucun argument. Alors ???
              – cette LGV MdM-Pau 4 fois en-dehors des normes de financement (voir mon message ci-dessous) dont RFF a indiqué maintes fois que ce n’était pas possible.
              – un couloir à camions en vallée d’Aspe du fait de réduction et de la fiabilisation du temps de trajet entre Pau et Sarragosse.
              Vous en pensez quoi ??? Rien ou qqchose ?!
              – et au passage la ligne de train Oloron-Bedous à 120 M€ (ce n’est pas là une critique, je pose simplement la question puisqu’il est question de grandes infrastructures)

              1. Je vous invite à adhérer à l’ association Béarn Adour Pyrénées, Vous verriez le sérieux de notre travail collectif et le regarderiez en connaissance de cause..
                Au moins , en attendant, vous pourriez consulter sur notre site tout ce que nous publions, après un long travail en commun, sur les sujets sur lesquels vous nous interpellez. Vous sauriez alors que nous avons des réponses structurées à la plupart de vos questions. Si vous avez du mal à les trouver, dites-le moi. Je vous aiderai. Sur les questions concernant l’Aérien et l’Economie Numérique, attendez un peu. Nous venons de créer 2 nouveaux groupes de travail et communiquerons quand nous aurons quelquechose de réfléchi à publier.Venez travailler avec nous , vous êtes le bienvenu.
                Juste une question: quelle est la définition d’une norme de financement ? Surtout dans le ferroviaire? Merci.
                Meilleurs sentiments.

                1. Je réécris ce qui est ci-dessous:
                  « Il faut que les recettes permettent de récupérer 1/3 de l’investissement réalisé. C’est le cas pour la LGV Est, Bretagne, Bx-Toulouse. Bx-Tours est à 55%. RFF a déjà signalé que sur un barreau MdM-Pau, compte tenu des viaducs et tunnels à réalisés et de la faiblesse relative du bassin de population, le taux de récupération de l’argent investi serait inférieur à 10% et donc le « projet » classé. Ce chiffre se retrouve aisément par le calcul investissement / (population concerné * gain de temps). 5,3 Mds € pour faire gagner 1h au bassin de vie de Toulouse. 2 à 3 Mds € pour faire gagner 1/2 heure au bassin de vie de Pau. »

                2. Merci; Vous aurez bientôt une réponse complète de BAP. Meilleurs sentiments

                3. Il me semble que l’écologie et le développement durable sont des notions quasi absentes de vos argumentaires, comme que le développement économique l’est à la Sepanso.
                  Je vous laisse méditer sur le fait que les pays nordiques sont les plus avancés à la fois au niveau économique et écologique… plutôt que sur le modèle d’une Espagne qui a construit des routes et autoroutes partout et qui se retrouve en quasi-faillite.

                4. Je suis au regret de vous dire que vous lisez mal ce que nous disons. Prenez le temps, vous ne le perdrez pas.
                  Pour votre deuxième phrase , je vous rappelle que comparaison n’est pas raison. La situation de tous les pays du Nord n’est pas la même. Du quel parlez-vous? Tout médecin sait qu’on ne traite pas de la même façon tous les malades. On regarde d’abord dans quel état chacun est, sauf à s’appeler le docteur Knock, mais là c’est au théatre.

                5. Pour en revenir au Béarn, LE dossier majeur en discussion est la route Pau-Oloron. Le barreau LGV, de toutes manières, est financièrement « out », quels que soient les beaux discours prononcés à son sujet.
                  On a un choix entre une ville d’Oloron désenclavée et une vallée d’Aspe transformée en couloir à camions à cause du tunnel du Somport.

                6. Pour le barreau Mont de Marsan Pau, je vous ai promis une réponse détaillée. Rien ne permet d’affirmer gratuitement que le projet est « out ».
                  Pour la route Oloron-Lescar et la sécurisation de la RN134, il n’y a aucune raison de relier désenclavement d’Oloron et du Béarn et couloir à camion. Nous avons fait des propositions détaillées qui prouvent que les solutions existent et que ce sont les seules qui concilient développement durable et écologie vraie. Vraiment, il faut lire ce que nous publions.

  4. PS: « BAP martelle, depuis des années, pour que l’on fasse le parcours le plus court possible entre Bordeaux et Saragosse. »
    BAP est un lobby du BTP avec pour marionnettes des notables locaux.
    Le pb n’est pas un tunnel entre Pau et Oloron en soi (s’il n’y avait que celui-là, ce serait au contraire une bonne chose), c’est son addition avec celui du Somport qui créerait un couloir à camions en vallée d’Aspe. Le tunnel du Somport a été réalisé du temps où l’Espagne (qui en a payé les 2/3) construisait tout et n’importe quoi, partout, et avec la bénédiction des notables locaux béarnais.
    Ceux-ci, manipulés par le lobby du BTP, et méprisant l’Environnement, ont échoué dans une intégration harmonieuse d’Oloron et de la vallée d’Aspe au réseau national.
    On ne les entend pas non plus, par exemple décrier l’absence de parking de covoiturage dignes de ce nom aux échangeurs autoroutes…

    1. RDV : « BAP est un lobby du BTP avec pour marionnettes des notables locaux »

      Cette affirmation est péremptoire et sans aucun fondement. Sur quoi étayez vous ce jugement ?

      Il ne suffit pas d’affirmer, M. RDV, qui vous cachez de manière lache derrière votre pseudo, qu’un chien a la rage pour que cela soit vrai.. Vous affirmez sans étayer et sans démontrer quoi que ce soit. C’est du débat de caniveau.

      1. Au lieu de vous énerver contre ma personne, expliquez-nous en quoi il est sérieux de défendre un barreau de LGV MdM-Pau 4 fois en dehors des normes de financement actuelles, de favoriser l’intensification du trafic de poids lourds au niveau local et national.

        Pourquoi est-ce que BAP ne porte pas tous ces petits projets consensuels qui amélioreraient les choses comme des parkings relais bien placés, une amélioration de la rocade de Pau, qui finit au Sud à un feu et une traversée de passage à niveau… un tunnel entre l’université et le pôle Leclerc pour éviter de faire perdre du temps aux automobilistes au feu et aux étudiants qui attendent pour traverser la route, sans compter la sécurité.

        1. Vous ne répondez pas à ma question : sur quoi étayez vous votre jugement « BAP est un lobby du BTP avec pour marionnettes des notables locaux » ? Quel fait ? quelle supposition ? Quelle information ? Prenez la responsabilité de vos écrits. Merci

          1. OK, je corrige ma phrase ! « BAP ressemble à un lobby du BTP avec pour marionnettes des notables locaux ». Mais là n’est pas l’enjeu pour le Béarn. Vous ne répondez pas dans le débat de fond. Vous êtes prêt à accepter un trafic élevé de poids lourds en vallée d’Aspe et donc, de manière générale entre la France et l’Espagne. Assumez-le. Vous portez un projet de LGV 4 fois en dehors des normes de financement actuelles et le peu de crédibilité que cela lui octroie, assumez-le également. Vous ne portez pas toutes les petites améliorations que j’ai citées, faites de même.

            1. RDV : « en dehors des normes de financement actuelles »
              Qu’est ce que vous appelez les normes de financement actuelles ? Comment sont-elles définies ?
              Enfin, je ne suis pas porte parole de BAP; je n’ai donc pas à répondre à leur place. Mais je ne supporte pas la diffamation ou les affirmations gratuites. A bon entendeur..

              1. Sujet maintes fois traité: les LGV sont actuellement financées à 1/3 par le privé. Il faut que les recettes permettent de récupérer 1/3 de l’investissement réalisé. C’est le cas pour la LGV Est, Bretagne, Bx-Toulouse. Bx-Tours est à 55%. RFF a déjà signalé que sur un barreau MdM-Pau, compte tenu des viaducs et tunnels à réalisés et de la faiblesse relative du bassin de population, le taux de récupération de l’argent investi serait inférieur à 10% et donc le « projet » classé. Ce chiffre se retrouve aisément par le calcul investissement / (population concerné * gain de temps). 5,3 Mds € pour faire gagner 1h au bassin de vie de Toulouse. 2 à 3 Mds € pour faire gagner 1/2 heure au bassin de vie de Pau. Si vous ne me croyez pas, faites une recherche rapide.

            2. « BAP ressemble à un lobby du BTP avec pour marionnettes des notables locaux »

              A quoi ressemblez-vous exactement RdV ? A un disque rayé ? A un derviche tourneur ? A une vieille rengaine ? La mission que BAP s’est donnée vise à promouvoir des infrastructures susceptibles de favoriser le développement économique de la région Béarn Adour Pyrénées. Cela n’inclut pas la réfection des chaussées du centre ville, la piétonisation du boulevard des Pyrénées, le développement des pistes cyclables , la création de parking de covoiturage et l’arrêt du sport professionnel, tous sujets fort importants et qui constituent un thème de mission et de prêche que vous vous êtes attribué depuis tellement longtemps qu’il vous en laisse volontiers l’exclusivité.

              1. Vous vous en prenez à ma personne et ne répondez pas sur le fond: la crédibilité de BAP à propos du projet de LGV MdM-Pau 4 fois en dehors des normes de financement actuelles, classé depuis longtemps par RFF mais une priorité pour BAP !
                Et la création d’un couloir à camions en vallée d’Aspe en cas de liaison rapide Oloron-Lescar (enfin si, vous disiez précédemment que le trafic de poids lourds n’augmenterait pas, que ce serait un simple transfert du trafic actuel sur la nouvelle route !… avec un véritable axe européen (E7…) qui serait créé, 1/2 heure de temps de trajet gagné entre Bx et Sarragosse et surtout une fiabilisation du temps de trajet + une pente en vallée d’Aspe qui est relativement faible par rapport à celles que l’on trouvent au pays basque).
                Enfin, l’autoroute A65 est tout de même une bonne chose, parce qu’une 2×2 voies aurait mis un temps infini à être réalisée.

              2. Je ne suis pas partisan d’une piétonisation du Bd des Pyrénées ni de l’arrêt du sport professionnel. Merci de ne pas déformer mes idées.
                Vous ironisez sur l’importance de la question du co-voiturage, pourtant le besoin en parkings est criant et le sujet fait l’unanimité, il me semble. Jetez un coup d’oeil aux échangeurs autoroute et à l’entrée de Jurançon.
                Quant aux aménagements cyclables et en CV, il contribuent à la qualité du cadre de vie, et constituent un facteur d’attractivité du territoire, que vous y soyiez personnellement sensible ou non. Ce qui ne veut pas dire que tout ce qui a été réalisé à Pau est pertinent: il y a du bon et du mauvais.

  5. On a vraiment du mal a comprendre la cohérence dans les « combats » de notre lobby préféré. D’autant que les questions posées manquent aussi de cohérence.

    La LGV et son barreau Béarn/Bigorre a donc disparu des combats de BAP. Enfin du réalisme! Bizarre pourtant qu’il n’en soit pas dit un mot alors que l’on déblatère sur Bearn Bigorre…

    Mais si j’avais eu a poser une seule question sur le sujet Béarn Bigorre cela aurait été: La CCI et son lobby BAP sont en première ligne dans la gestion aéroportuaire, que préconisez vous comme mesures pour résoudre l’absurdité de deux aéroports à 30 km de distance qui coûtent très cher au contribuable?

    Quant au Conseil de Développement auquel font souvent référence les Basques, il faut se renseigner. C’est un organisme légal et obligatoire crée par les lois Voynet. Il y en a un pour le Pays du Grand Pau, comme il devrait y en avoir un pour le Pays de Tarbes, Lourdes… Un de leur rôle consultatif s’applique entre autre mais principalement à l’élaboration du SCoT (Schéma de Cohérence Territorial)

    Pour le reste, je vois une nouvelle fois appraître en PS le délire de la traversée centrale des Pyrénées. Reportez vous à l’excellent article « Rêves de BAP, cauchemars du contribuable » sur Alternatives Pyrénées.

    1. Daniel,
      Si le sujet du barreau direct LGV n’a pas été abordé, c’est simplement parce que l’on connait clairement la position de BAP.
      Par contre, le diffuseur de Morlanne est un sujet moins connu, plus pragmatique et moins onéreux que d’autres, d’où un focus particulier dessus.
      Le projet d’un nouveau tracé ouest pour la Lescar-Oloron est aussi une nouvelle donne. Il fallait le traiter.
      BAP a aussi d’autres « combats ». On ne pouvait tous les aborder. Exemple : il a été mis en place une « commission Air » pour se pencher sur « nos » aéroports de même une commission numérique.
      Bien à toi
      A RdV : Oui, on aimerait voir le sujet des parkings relais abordé…

    2. Concernant les aéroports , lequel faut-il fermer ? Celui qui reçoit pour l’essentiel des charters et abrite également la Socata (1200 employés) ou celui qui en plus de son activité commerciale régulière bien plus importante héberge également une base et une école militaires ? On voit bien qu’aujourd’hui, la seule mesure viable est celle qui éviterait aux deux aéroports une concurrence suicidaire, la fermeture d’aucun d’entre eux n’étant plus possible sans une grosse casse parfaitement injustifiée. La bonne solution c’est probablement une exploitation confiée à un seul opérateur apte à organiser la synergie entre les plate-formes et pas leur concurrence.

        1. En ce qui concerne la nouvelle liaison routière Pau / Gabarn, les propos de BAP, tenus par son Président, ont le mérite d’ être clairs et directs, comme son projet routier. Cela veut dire qu’ avec la solution de BAP, la vallée d’ Aspe et le Piémont Pyrénéen seront définitivement condamnés sur la table du » tout routier ». Mais également, cela sert aussi d’ avertissement aux Maires de Vallée, qui avec déviations ou pas, verront le sort des villages se transformer irrémédiablement en » îlots de survie » au milieu de l’ enfer. Qu’ ils se rendent en certaines vallées du Pays Basque Sud, ils comprendront très vite.
          Le Président de BAP, pour ne pas transgresser  » la mouvance du jour », à la mode des Administrations et Responsables Politiques, qui sont indéniablement favorables à ce projet routier  » de prestige » , oublie de parler qu’ au-delà du » DIRECT » il y a le  » PLUS DIRECT ». Ce dernier existe partiellement. C’ est la solution ferroviaire, entre Pau et Canfranc, avec un contournement ferroviaire d’ Oloron, en lieu et place du contournement routier envisagé. Son seul grand défaut, est d’ être simple, avec de plus l’ avantage d’ être mis en service rapidement, d’ une capacité de charge de 3 M de tonnes / an pour répondre largement aux besoins locaux et nationaux, alors que pour le projet routier, déjà vieux de plus de trente ans et techniquement dépassé, il faudra attendre des années…..
          Le  » PLUS DIRECT » pour aller  » droit dans le mur » est de mettre des œillères en cuir aux mules qui nous guident, afin qu’ elles ne puissent voir les solutions alternatives. C’est ce que certains s’ emploient ardemment à faire. A bonne entendeur …….

      1. La gestion laxiste d’Oscar m’étonne, on croirait entendre le responsable CGT des aéroports réunis…
        Pas sérieux.

        Il faut fermer un des deux aéroports au trafic commercial tout de suite!
        Les activités des sociétés périphériques peuvent s’adapter a cette fermeture.
        Il suffit de le vouloir.
        C’est de toute façon ce qui se passera, et chaque jour qui passe est une perte d’argent pour la collectivité.
        Au delà, c’est le silence assourdissant de BAP qui est condamnable, la situation aujourd’hui était exactement la même il y a dix ans, et on attend…
        Le contribuable a payé, paye, et continuera donc à payer.
        BAP serait-il un lobby sans imagination? Sans proposition?

        1. La gestion laxiste d’Oscar m’étonne..

          Depuis quand suis-je en charge de la gestion des aéroports ? Comment voulez_vous que les entreprises ou administrations qui bénéficient de ces infrastructures puissent en supporter seules le coût si le trafic commercial y est abandonné ? Elles s’y sont installées parce qu’il existait et s’en iront si il n’existe plus. Avez-vous une idée du coût de fermeture d’un des deux aéroports ? En combien de temps serait-il amorti en comparaison avec les subventions publiques dont ces deux structures bénéficient ? Avec quelles conséquences sur l’emploi de la ville qui serait touchée. Je suppose qu’il s’agit de Tarbes-Lourdes, dont le trafic reste minoritaire (Pau 609000 et Tarbes 405000) ?

          BAP: depuis que cette association n’est plus un lobby du BTP, il faudrait qu’elle soit une sorte de cour des comptes régionale chargée de l’administration des infrastructures publiques ? Ce n’est pas sa mission ! Mais rien ne vous empêche cher Monsieur Sango de créer « Les amis du Yakafauqueu », dont vous serez le Président à vie, une association citoyenne dédiée à la restructuration simplifiante et à l’éradication éliminante..

          Soyons sérieux. L’erreur fut en effet de ne pas faire un seul aéroport entre Tarbes, Lourdes et Pau. Cette erreur est dans notre assiette. Il ne reste plus qu’à en faire passer le mauvais goût du mieux possible sans rêver à un impossible retour en arrière. En revanche, essayer de ne pas reproduire les mêmes bêtises pour la LGV, quelles que soirnt ses chances de voir le jour à court ou moyen terme, ça ça serait plutôt une bonne idée.

  6. Pourquoi vouloir rendre gratuite la portion d’autoroute entre le diffuseur de Berlanne et celui de Pau-Nord, voire de Lescar?
    Cette position pour la gratuité me semble ignorer les tendances actuelles de péages urbains.
    Cette position est surtout révélatrice de la méconnaissance (ou de la mésestimation) de l’effet direct de toute infrastructure nouvelle sur l’étalement urbain.
    En 2013, militer pour la création de nouvelles infrastructures routières sans se soucier de l’infléchissement de l’usage de la voiture me parait anachronique.

    1. Propos de retraité. L ‘étalement urbain palois est un fait qui a précédé l’ouverture de nouveaux accès ce qui aurait tendance à démentir vos théories habituelles. Autant veiller à simplifier la vie des gens qui ont à en subir les conséquences, sans créer d’infrastructures nouvelles, puisqu’il s’agit au contraire ici de mieux utiliser les anciennes.

    2. A propos de retraités, photo de retraités. Plus qu’à une tragédie Grecque, cette photo me fait penser à une comédie du style Jean Girault. La communication de BAP/CCI a dû être négligente.

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