L’association A.D.R.I.S.E a pour vocation de dénoncer les dérives de la gestion des déchets, aujourd’hui en France : scandale environnemental des décharges actuelles ; scandale de l’incinération ; scandale du Tri Mécano Biologique, technologie qui maintient au même niveau qu’aujourd’hui le recours à la mise en décharge et à l’incinération, tout en impliquant de nouvelles dépenses faramineuses, de nouvelles sources de pollution et de risques sanitaires pour la population. Elle milite pour les solutions qui marchent ailleurs en Europe : le tri à la source.
Actuellement, elle soutient les habitants de Bordères sur l’Echez et des communes avoisinantes (Bazet, Oursbelille et les quartiers Nord de Tarbes) qui s’opposent au projet porté par le Grand Tarbes : la création de la ZAC ECOPARC de Bordères. ZAC ECOPARC sur laquelle doivent être construites deux usines de méthanisation : l’une portée par le SMTD65, Tri Mécano-biologique, partout contesté en France, et l’autre, portée par un privé concernant la méthanisation de déchets verts, dont nos voisins Européens ne veulent pas à proximité des habitations. Conséquences : expropriation d’agriculteurs et de propriétaires fonciers, cadre de vie et qualité de l’air gravement détériorés, forte dévaluation des biens immobiliers les plus proches.
Une enquête publique concernant la création de cette ZAC ECOPARC est en cours depuis le 26 juin et se termine le 26 juillet à 21h00.
Comment s’opposer au projet ?
En participant à l’enquête publique pour dire non au projet de la ZAC ECOPARC . Ce qui aura pour effet d’envoyer un « signal très fort » aux élus quant à la mobilisation de la population et de retarder sérieusement la construction des usines.
En venant au rassemblement (1) sur la place de la mairie de Bordères sur l’Echez, le mercredi 10 juillet à 18h00. Les participants seront invités à signer une pétition (2), (3). Cette pétition sera remise en main propre au commissaire enquêteur qui tient permanence ce jour-là, jusqu’à 21h00.
– par Altpyrédac d’après communication de A.D.R.I.S.E
(1) Pour connaître les modalités du rassemblement cliquer ICI
(2) La pétition :
Pétition contre la Déclaration d’Utilité Publique de la ZAC ECOPARC
de Bordères sur l’Echez et sa création
La Communauté d’Agglomérations du Grand Tarbes a pour projet, la création d’une Zone d’Activités Concertées, baptisée ECOPARC, sur la commune de Bordères sur l’Echez. Cette zone est destinée à accueillir prioritairement des entreprises axées sur la thématique environnementale.
Le grand Tarbes possède actuellement 13ha de terrain et veut acquérir d’autres terrains, afin d’arriver à 75ha de superficie, dont 60ha aménagés à proposer aux entreprises.
Pour cela, la CAGT (Grand Tarbes) a prescrit une enquête publique :
– préalable à une Déclaration d’Utilité Publique (DUP)
– parcellaire, en vue de délimiter exactement les biens immobiliers à acquérir pour réaliser le projet et d’en rechercher les propriétaires, titulaires de droits réels et autres intéressés.
– Préalable à l’autorisation, au titre de la loi sur l’eau, des travaux d’aménagement de la zone.
Attendu qu’à l’échelon national :
- La consommation d’espaces pour les activités humaines non agricoles et forestières s’établit à 80 000ha/an.
- Cette consommation d’espaces, nettement plus rapide que la croissance démographique, s’explique en majeure partie par la création de Zones d’Activités surdimensionnées.
- Le Gouvernement, conscient de ce phénomène de disparition irréversible du foncier agricole, a réaffirmé l’objectif de freiner, au niveau national, l’artificialisation nette des espaces agricoles et naturels lors de la conférence environnementale des 14 et 15 septembre 2012.
Attendu qu’au niveau local, ce projet induit :
- L’expropriation d’agriculteurs qui travaillent cette terre, pour certains, depuis 3 générations ;
- La perte de l’outil de travail, alors que les crises alimentaires se suivent et se ressemblent. Et que depuis plusieurs années nos agriculteurs s’organisent pour apporter une réponse qui allie sécurité alimentaire, qualité des produits, création d’emploi et biodiversité de nos campagnes.
- Des pertes financières énormes, pour les exploitants, qui se projettent financièrement et matériellement, sur plusieurs années, en fonction de la superficie de leur exploitation ;
- L’annulation de projet(s) en cours, notamment pour certains, l’irrigation pilotée respectueuse de l’environnement et allant dans le sens du Grenelle de l’environnement ;
- La remise en cause de projet(s) d’installation de jeune(s) agriculteur(s) ;
- La destruction de terres agricoles qui figurent parmi les meilleures du département en terme de rendement (150quintaux/ha en moyenne).
Par l’achat de tous les terrains disponibles jusqu’aux limites entre les communes de Bordères sur l’Echez et Oursbelille, alors que ce n’est pas justifié.
Leur vocation nourricière sera irrémédiablement annihilée, alors que le grand défi des décennies à venir sera celui de nourrir 10 milliards d’êtres humains.
- La destruction des emplois directs et indirects liés à l’activité agricole de cette zone.
- Qu’il n’y a aucune assurance sur la création de 700 emplois nouveaux, puisqu’il va s’agir de transfert d’activité, comme sur d’autres ZAC du département.
- Que les chasseurs, ardents défenseurs de la nature et des traditions, qui contribuent à la gestion de la faune et à la régulation des espèces, vont perdre 75ha de territoire, sur lequel ils exercent le droit ancestral de chasser.
- Que dans cette Déclaration d’Utilité Publique, à aucun moment, dans l’étude d’impact/prise en compte de l’environnement dans le projet, il n’est fait mention de l’usine de TMB-méthanisation (UVT65). Alors que cette usine devrait voir le jour sur le site de la ZAC ECOPARC. Et que ce projet est déjà inscrit dans les textes et connu de tous les élus depuis le 14 décembre 2012. Sachant que son fonctionnement produit de très fortes nuisances et détériore le cadre de vie et la qualité de l’air que respirent les riverains, sur tous les sites où s’implantent ces installations.
Je soussigné, …………………………………………………………………………. commune …………………………………………………………….. dit NON à la Déclaration d’Utilité Publique de la ZAC ECOPARC de Bordères sur l’Echez et à sa création.
Signature :
(3) Pour ceux qui ne pourront être présents au rassemblement, pour signer la pétition il suffit de :
– compléter le coupon joint, directement à l’écran, et de l’envoyer à l’adresse mail ci-après :
pref-zac-ecoparc@hautes-pyrenees.gouv.fr , en nous mettant en copie invisible (CCI) association.adrise@gmail.com
ou
– envoyer la pétition et le coupon dument signé par courrier postal à :
Madame le Commissaire Enquêteur – Mairie – 65320 Bordères sur l’Echez
ou
– signer la pétition en ligne, c’est ICI
Attention, tout document réceptionné après le 26 juillet à 17h30 ne pourra pas être pris en considération.
Plus d’infos ici:
https://sites.google.com/site/associationadrise/tmb-methanisation-nuisances-compost-le-dossier
« Expropriation d’agriculteurs et de propriétaires fonciers, cadre de vie et qualité de l’air gravement détériorés, forte dévaluation des biens immobiliers les plus proches. »
Le méthane est un gaz dangereux, très malodorant, très « volumineux » à stocker. Des inconvénients sont évoqués dans le texte.
Pour juger de l’impact sur la population de telles décisions, Il serait intéressant de proposer un sondage où on demanderait:
Si on installait, tout près de chez vous, un Ecoparc avec installation d’entreprises industrielles, de stockage de déchets et de centre de méthanisation.
Seriez–vous: pour, contre, sans avis.
Ceci étant dit, le problème des déchets n’en serait pas réglé pour autant; le stockage et ses dérivés sont toujours souhaités chez les autres!
On peut comprendre que les habitants réagissent de la sorte, même si « les risques » ne sont pas mortels! Ils pourraient peut-être proposer de remplacer Bordères par « la place Clémenceau à Pau!!!
Bien sûr, c’est de la provocation, mais le problème des déchets est un sujet « monstrueux » lié à notre mode de vie basé sur la consommation et l’obsolescence rapide, sur la démographie urbaine de plus en plus concentrée, sur des espaces de plus en plus réduits, sur le rythme de vie qui impose de tout jeter rapidement au lieu de trier.
En fait, je ne vois pas de réponse; il existe des pistes passant en priorité par une diminution des emballages et de la publicité commerciale favorisant le gaspillage au niveau de la vente des produits biodégradables.
Le tri à la source serait un plus si on était prêt à payer du personnel pour faire ce travail peu « recherché ».
En ce qui concerne les déchets organiques la lombriculture et la transformation en terreau utilisable par l’agriculture me semble plus raisonnable qu’une production de gaz à effet de serre destiné à la production de CO2.
Il aurait été préférable d’expliquer les risques liés à ces exploitations.
Un autre article?