Cet ancien système de pôle régional serait-il pernicieux ? Attirerait-il tous les intérêts économiques, au détriment du reste du territoire ?
Les pôles (régionaux ou nationaux) attirent les intérêts économiques parce qu’ils constituent des « écosystèmes » particulièrement performants, capables d’interactions positives. Ils tirent profit de la mondialisation. Le développement se fait ainsi, partout dans le monde depuis des siècles.
Tous les territoires régionaux ne peuvent pas agglomérer toutes les compétences même si les vitesses sont accrues dans tous les sens ; ce qui est d’ailleurs une illusion. Dans les territoires, tout un ensemble de revenus (retraites, sociaux, publics, tourisme, loisirs par exemple) existent également. Il crée une économie souvent florissante. Les régions s’appliquent d’ailleurs à capter ces revenus sans trop se soucier de savoir comment ils sont produits.
Il est maintenant établi que revenus et création de richesses ne se localisent pas au même endroit. Les richesses créées dans les métropoles se retrouvent distribuées dans les provinces plus efficacement qu’on ne le pense généralement.
Le cliché de « Paris et le désert français » publié en 1947 et sa traduction par le dogme de l’égalité des territoires ont la vie dure. Les métropoles ont plutôt été affaiblies par plus de trente années de régionalisation. La réforme régionale dont le principal objectif est le « redressement productif », ne fait que corriger cette situation. Mieux vaut redistribuer des richesses créées dans le pays par des métropoles, naturellement efficaces, que de continuer à emprunter.
Certes, il faut aussi tenir compte des effets de 20 à 30 ans de déficits publics, de remodelage du territoire (souvent délocalisations ou migrations à l’échelle du pays) ainsi que des effets négatifs de la mondialisation. Des problèmes humains, des frustrations et des inquiétudes (bas salaires, emplois précaires, écarts de revenus, prix élevés du logement par exemple) existent. Ils demandent, à défaut de réponses impossibles à court terme, des perspectives ; parfois des boucs émissaires. Cette « déprime » n’épargne pas non plus notre territoire qui n’est pourtant pas des plus mal loti.
En plus, nous dit-on, il faudra tenir compte du réchauffement climatique, de la fin de l’énergie bon marché, de la réduction de la biodiversité ainsi que celle des espaces agricoles et naturels. On nous annonce également la fin d’une situation de plein emploi (au sens encore actuel) et l’avènement de la mobilité comme valeur dominante du XXIe siècle.
La réforme des régions donne la priorité à l’accroissement du « PIB dit compétitif ». Ainsi un réseau Toulouse- Barcelone- Marseille- Lyon sera vraisemblablement plus productif qu’un réseau Bordeaux- Bilbao- Saragosse.
Les autres problématiques nécessiteront peut-être une adaptation du schéma proposé.
Mais les élus suivent les évolutions davantage qu’ils ne les provoquent.
Aussi les territoires devront montrer leur capacité à coopérer et non à se concurrencer ou encore à mettre en application des modèles territoriaux prospectifs ; mosaïques de projets (adapté aux pays de l’Adour), Interface entre métropoles et périphéries (adapté à Bordeaux ou Toulouse) par exemple.
En attendant, il est important que l’Etat assure le contrôle de l’application de la réforme actuelle, de ses effets ainsi que des corrections nécessaires.
– par Larouture
PS : Article inspiré par les échanges entre MM. Sango et Lacanette, suite à l’article de
M. Boutin du 16/07/2014, « Réforme territoriale : N’oubliez pas les Pyrénées-Atlantiques ! ».
Illustration : Le treillage Européen, ©R.Brunet, Mappemonde 66 (2002.2)
Réponses aux commentaires de Pierre Lacanette et Georges Vallet. Remarque sur les échanges Oscar/GV.
Commentaire Pierre Lacanette
Les remarques de M. Lacanette font l’objet de réflexions (scénarios de la DATAR par exemple). La périphérie a effectivement une existence de plus en plus reconnue et aussi des problèmes exprimés par le vote FN par exemple.
Les projections DATAR proposent le modèle de l’archipel autour de Bordeaux ou Toulouse. Pour les Pays de l’Adour c’est le modèle des mosaïques de projets. Mais ce type de modèle nécessiterait de l’argent public. Or l’Etat n’en a plus.
Concernant les grandes métropoles, la liste des villes monde est déjà connue depuis les années 90. Paris en fait partie ( même si elle n’a pas un lieu de finance comme la City). Avoir sur son territoire un nœud de réseau des métropoles mondiales est quand même un point essentiel qui devrait mobiliser le pays. Or j’ai l’impression que ce n’est pas le cas.
De là à dire que les réseaux remplaceront les Etats, c’est certainement aller un peu vite. Les Etats auront aussi leur rôle.
Commentaire Georges Vallet.
« la vie est biologique et non culturelle; «la vertu» n’est pas un principe vital. »
Bon, je suis sur un terrain instable. Mais je pense que M. Vallet a compris ce que je voulais exprimer. Il pourrait donc remplacer les termes employés par des termes adéquats.
Dans son commentaire, je comprends que la vie se réduit à la formation ou la transformation de biomasse.
Commentaire sur échanges Oscar/ GV
Les positions d’Oscar et G. Vallet sont inconciliables. Si l’un des deux acceptait, ne serait- ce qu’un argument de l’autre, il se retrouverait déshabillé. Ils ne peuvent donc que mettre en évidence des points qui discréditent les positions de l’autre.
Dans cet affrontement chacun espère que sa vision va s’imposer. Pour l’instant, le monde d’Oscar domine toujours mais il est douillet. Il réagit avec virulence aux contestations des écologistes qui sont plutôt des coups d’épingles. En fait, le monde d’Oscar est inquiet car il se rend de plus en plus compte que le coût du progrès est de moins en moins supporté par les gens (cf. exemple sur le cancer). Le monde d’Oscar considère que le progrès a toujours eu un coût mais que notre société est devenue trop frileuse pour supporter le moindre coût.
Je pense que la dualité exprimée par les positions d’Oscar et Georges Vallet et qui existe au niveau national ou international finira bien par donner naissance à une nouvelle orientation. C’est peut-être déjà bien avancé dans d’autres régions de l’Europe ou du monde. La France suivra le mouvement, avec des convulsions.
Le « monde d’Oscar »….est peuplé d’individus dont la durée de vie s’est accrue de manière extraordinaire malgré tous les agents pernicieux qu’il a répandu partout et qui provoquent de terribles maladies et d’affreux cancers alors qu’on mourait avant plus jeunes mais en bonne santé. Son avidité au profit provoque guerres et conflits partout dans le monde alors qu’il y en a jamais eu aussi peu. Son obsession pour la croissance n’est pas la bonne réponse à la croissance démographique puisque de toute façon notre planète ne pourra pas la supporter du fait des limitations de ses ressources naturelles,et que le mieux est donc de ne rien faire et d’attendre. Vous avez raison, le « monde d’Oscar » est peuplé de has-been progressistes, mondialistes ou pire, européens et dangereuseusement libéraux. Il est temps de le remplacer en particulier en France . Je pense en revanche que je ne vivrai pas assez vieux pour savoir par quoi, mais que nous saurons assez vite où nous conduira notre goût pour la procrastination et l’immobilisme fonctionnarisé et syndicalisé soutenu par une classe politique professionnelle. Le « monde d’Oscar » lui , sera probablement le monde tout court, à l’exception notable des Gaules restées Terre des lumières, Phare de l’humanité et Tabernacle des Droits de l’Homme et de la Nature .
Je suppose qu’avant l’effondrement de l’Empire Romain, il y avait également des Oscarus qui disaient « jusqu’ici tout va bien ! »
Oscarus aurait plus probablement prédit que l’effondrement du système économique du Bas-Empire du fait d’une pression fiscale devenues insupportable et du coût toujours plus élevé du recouvrement de l’impôt serait une des causes de la fin de la toute puissance d’un Empire Romain centralisé, incapable de résister aux invasions barbares.
Donc Oscarus aurait été capable de voir les défauts qui allaient être fatals à l’Empire Romain, sans se laisser endormir par les incontestables réussites de cet empire ? Oscar devrait s’inspirer d’Oscarus, alors !
Si vous voulez me faire dire que nous allons dans le mur, je vous le confirme.
» Mais ce type de modèle nécessiterait de l’argent public. Or l’Etat n’en a plus. »
Cela est une réponse passe-partout et un faux problème, qui sert actuellement d’ alibi
à bien des personnes et des services. Il est clair que ce n’ est pas un reproche que je vous fais personnellement , loin de moi cette idée, car comme beaucoup d’ entre-nous je pense que vous souhaitez faire avancer le débat et enrichir la démocratie.
Par contre, j’ en fais le reproche à nos responsables dirigeants, politiques et
administratifs. Car de l’ argent, il n’ y en a jamais eu autant, aussi mal employé pour des projets inutiles, de prestige et de grandeur ou complètement dépassés par des évolutions rapides de la société. Projets, qui ne répondent plus en rien aux besoins réels des citoyens. Mais pas seulement.
Ne serait’ il pas temps de réformer, par exemple notre force de frappe, pour faire des économies substantielles, ou harmoniser les taux de fiscalité entre les grandes et moyennes entreprises.
Mais encore, ne serait il pas temps de réformer notre administration comptant des millions de fonctionnaires. Est ‘ il nécessaire, par exemple, d’ avoir des fonctionnaires cuisiniers dans l’ Education Nationale pour confectionner les repas des étudiants et élèves, alors que cela peut être effectué par des entreprises extérieures parfaitement compétentes.
Ne serait’ il pas temps, en dehors de toutes considérations politiques, que la fonctionnalité de l’ Etat se limite aux fonctions régaliennes ( Justice, Militaire, Education Santé par exemple) tout le reste étant assuré par le public, cela avec une mission de « coeur de métier » fonctionnarisé, le reste étant assuré par le privé.
Il y a là matière à dégager énormément d’ argent public, sans tout remettre en cause, pour le consacrer à des projets utiles de vrai intérêt général, qui prépareront notre pays à l’ avenir.
Le problème est de savoir ce que l’ on souhaite faire de l’ avenir pour les générations futures et non pour nous mêmes. C’est vrai, qu’ un pôle de concentration urbaine est économiquement plus » productif » par effet cliquet, qu’ un système diffus de maillage du territoire.
A cette performance, uniquement économique, il faut ajouter des effets de seuil,qui dans votre analyse, je pense ne sont pas pris en compte ( impact environnemental, pollution atmosphérique, bruit et stress qui en découlent, surcoût des logements et des transports, etc etc) , dont il est très difficile de s’ affranchir dans un milieu concentré et qui sont bien réels.
Si demain, l’ on prend en compte le coût de ces effets de seuil, qui aujourd’ hui sont masqués, parce que supportés par l’ ensemble de la communauté régionale ou nationale et que l’ on les fassent supporter directement par le pôle urbain, je ne suis pas du tout convaincu que ce dernier soit la bonne solution pour l’ avenir, ni le plus performant.
Seule la solution de pôles urbains autonomes, dissociés des régions , pourrait être envisagé. En quelque sorte, un retour en arrière à l’ époque où il existait des villes-états.
Ma définition des atouts des métropoles dans le cadre de la mondialisation vous parait ambigüe. L’emploi du terme écologie est effectivement utilisé pour « verdir » les produits et services.
Mais pour rester dans mon sujet, à la place d’ « écosystèmes » j’aurais pu écrire que « les pôles permettent une mutualisation des compétences et des expériences » ou d’autres formulations voisines.
Puisque vous avez ouvert la discussion économie/écologie, je pense quand même qu’une dynamique écologique se met en place. L’industrie a progressé. Par exemple, l’écologie industrielle a une existence depuis l’exemple historique du site de Kalundborg au Danemark ; L’Analyse des Cycles de Vie » s’est développée ; Le futur serait à l’« économie verte ».
En plus, je vois passer des positions qui me paraissent porteuses d’espoir. Je pense en particulier à des auteurs qui déclinent les thèses d’Edgar Morin ou Stéphane Hessel.
D’autre part, en 82, le Père Bruckberger avait publié « le capitalisme : Mais c’est la vie ! ». Le titre était certainement très provocateur. En fait je n’en sais top rien. Mais il me semble surtout que l’économie est aussi la vie et qu’elles ne sont, ni l’une ni l’autre vertueuses (j’allais écrire naturellement).
«Puisque vous avez ouvert la discussion économie/écologie, je pense quand même qu’une dynamique écologique se met en place»
Sans aucun doute, j’en conviens, aussi bien au niveau des politiques, des économistes des entreprises et de la tête de Monsieur tout le monde mais la «dynamique» est forcément énergétique et donc coûte, or personne ne veut payer!
Ne soyons pas aveugles, volontairement ou pas, le développement durable qui est le résumé de vos propos, est une bonne intention, plus électorale que réelle; vous constatez comme moi que toute mesure visant à ralentir la croissance, terme résumant les causes de l’anti écologisme de l’économie, est immédiatement combattue, impossible à mettre en place et finalement éliminée par le jeu des pressions: taxe sur les diesels, les poids lourds, la taxe carbone, les pesticides et herbicides, nanotechnologies……On voudrait, en partant de la dynamique actuelle, devenir «vertueux», sans rien payer; mieux que cela, en gagnant de l’argent! C’est tout un logiciel qu’il faut, volontairement et progressivement, mettre en place et appliquer.
Vous évoquez l’économie verte; là aussi l’expression et l’engagement sont séduisants mais le problème est que si d’un côté on fait des voitures moins polluantes à fabriquer et à utiliser et que d’un autre, on en fabrique plus? On compacte et trie les déchets mais on en fait de plus en plus?……..
Vous évoquez les pays du Nord, vous avez raison, ils ont pris de bonnes résolutions et s’y tiennent:
«Le Danemark est l’un des pays les plus endettés au monde, les Danois subissent une des pressions fiscales les plus fortes avec près de 60% d’impôt, 170% de taxes sur les voitures, une TVA a 25% ! Sans oublier les hivers longs, obscurs et glacés… Rien n’y fait. Les bienheureux Danois restent enquête après enquête, les plus satisfaits sur Terre.» Nel Obs 5/05/2014
Un vrai développement durable est celui qui équilibre les entrées et les sorties; par exemple on fabrique des centrales à biomasse utilisant le bois. Très bien, si on utilise la même quantité de bois que celle produite par la nature. Pour faire un arbre rentable il faut une soixantaine d’années, en combien de temps sera-t-il brûlé?
Vous évoquez E.Morin et Stéphane Hessel; vous avez de très bonnes lectures; vous avez surement lu «La voie» avec les constats et les conseils pour aller dans la bonne direction. On en est loin, avouez-le!
Que la prise de conscience s’affirme, je n’en doute pas, mais la dynamique destructrice ne ralentit pas au niveau des grandes décisions et actions officielles, les actions constructrices comme les énergies renouvelables, la culture et l’élevage écologique…..sont réalisées par une minorité fortement combattue et non soutenue par les gouvernements et beaucoup de nos compatriotes.
Enfin vous dîtes:
«il me semble surtout que l’économie est aussi la vie et qu’elles ne sont, ni l’une ni l’autre vertueuses»
L’association ne me semble pas judicieuse car la vie est biologique et non culturelle; «la vertu» n’est pas un principe vital. La culture peut modifier l’économie mais pas les exigences de la vie!
» la croissance, terme résumant les causes de l’anti écologisme de l’économie, est immédiatement combattue, impossible à mettre en place et finalement éliminée par le jeu des pressions »
La croissance économique est une conséquence de la croissance démographique et du progrès technologique. Elle crée les conditions du progrès social. Dites clairement que vous combattez et l’un et l’autre au lieu de vous en tenir à des schemas simplistes et réducteurs
Vous savez fort bien que ce que l’on appelle couramment « croissance » est en pratique la croissance du PIB, qui n’est lui-même qu’un indicateur partiel de l’état de la société. Vouloir en faire l’alpha et l’omega de toute politique au détriment de tout le reste va nous mener dans le mur tôt ou tard.
Un exemple bien connu : une augmentation d’occurence des cancers génère de la croissance (il faut des développer et vendre des technologies médicales de pointe pour les soigner, faire intervenir des médecins hautement qualifiés, etc…). Cela correspond-il pour autant à un meilleur bien-être de la société ?
« Ce qu’on appelle couramment la croissance » semble être dans l’esprit de certains commentateurs une forme de cancer foisonnant entretenu par un système dit « néo-libéral » qui en gros ne générerait de progrès artificiel qu’au détriment de la nature et finalement de l’homme et pour le seul profit d’une minorité d’opportunistes accumulateurs et accapareurs.
La croissance économique, si on essaye d’enlever à ce mot ses connotations négatives est pourtant tout simplement, la contrepartie de la croissance démographique (plus de bouches à nourrir) et de la volonté d’ enrichissement des plus pauvres (amélioration du revenu moyen). Elle est à l’origine du progrès social mais a en effet engendré, lorsqu’elle était mal maîtrisée, des conséquences négatives sur le plan écologique, dont l’humanité prend progressivement conscience. Mais qui ne pourront être résolues par la décroissance, facteur de déflation et d’appauvrissement général.
Il est à craindre d’ailleurs que notre économie en soit prochaînement frappée. Nous verrons bien si nous nous en trouvons mieux.
Ce qui rend le discours des écologistes politiques irrecevables c’est qu’ils brandissent des mots comme des chiffons rouges dont ils ne maîtrisent pas toujours le sens, sans jamais oser aborder les questions véritablement gênantes, pour des raisons liées à un positionnement politique qui privilégie la contestation à l’action. Prôner la décroissance c’est bien entendu prôner aussi la décroissance démographique et le sombre destin d’une société malthusienne.
Vous répondez à côté…
Relisez le fil de cette discussion. Je reste parfaitement cohérent avec mon propos précédent tandis que j’essaye de répondre à ceci ::
« Vouloir en faire l’alpha et l’omega de toute politique au détriment de tout le reste va nous mener dans le mur tôt ou tard. »
Mais est-ce bien utile ?
« Prôner la décroissance c’est bien entendu prôner aussi la décroissance démographique »
«la décroissance démographique et le sombre destin d’une société malthusienne.»
Vous semblez redouter la décroissance démographique, alors, un conseil, ne militez pas pour la croissance car elle en devient la responsable.
C’est dans les pays les plus développés où elle est la plus notable; en Allemagne, «le pays le plus social puisqu’il a la plus forte croissance»(Oscar dixit!), la chute de la qualité du sperme, et donc de la natalité, est impressionnante. Avec moins de neuf naissances pour mille habitants depuis 2001, l’Allemagne se situe parmi les pays au taux de natalité le plus faible.
Les preuves scientifiques s’accumulent pour désigner la participation des perturbateurs endocriniens à « l’épidémie mondiale de maladies chroniques » : cancers hormono-dépendants, troubles métaboliques (diabète-obésité), troubles neuro-comportementaux et neuro-développementaux, atteintes à la reproduction et à la fertilité.
Les PE sont presque partout: l’eau, l’alimentation, l’air et beaucoup de produits industriels comme les plastiques, les cosmétiques, les produits phytosanitaires,…, en bref tous ces produits lancés sur le marché sans études sérieuses à long terme, non pas pour améliorer le niveau social mais pour maximiser le profit.
C’est pas croissance ou décroissance mais décroissance de ce qui abîme l’environnement (par exemple, limiter la consommation de combustibles fossiles sans avoir besoin de diminuer sa qualité de vie pour autant), et croissance ou stagnation pour le reste (exemple: tickets de cinéma).
Quant au Malthusianisme: la croissance démographique sur une Terre à dimension et ressources finies pose un problème mathématique assez simple !
« La croissance économique crée les conditions du progrès social »
Si pour vous ce n’est pas un schéma simpliste et réducteur alors on ne doit pas se baser sur les mêmes critères du progrès social!
« J’ignore d’ailleurs lequel de ces deux mots Economie ou Ecologie a précédé l’autre. Même s’il serait …logique que çe soit Economie. »
Peu importe l’origine dans le temps puisqu’ils ne veulent pas dire du tout la même chose. Je suppose, moi aussi, que c’est économie puisque l’homme a géré avant de chercher à connaître ce qu’il gérait! On dirait maintenant qu’il a agi avant de réfléchir . C’est encore le cas au niveau de nos instances officielles.
Quant à Dieu et le Diable, vous devriez parler de ce que vous connaissez! Vous voulez, la aussi, gérer une notion sans la connaître!
Les racines de « pernicieux » seraient donc situées entre ( ou sans rapport avec) ni pères et ni cieux ? Au diable Venissieux : http://www.acheter-ou.fr/diable-636.html?ou=69200/venissieux.
Yep! En vente également à Pandémonium (stock en cours d’acheminement par les Ramoneurs Réunis)
«Les pôles (régionaux ou nationaux) attirent les intérêts économiques parce qu’ils constituent des «écosystèmes» particulièrement performants, capables d’interactions positives.»
Il est curieux de constater comment l’économie peut s’auto-transformer en système vertueux en utilisant des termes relevant du vocabulaire d’une science dont elle est complètement l’opposé.
Actuellement, les systèmes économiques performants sont justement ceux qui détruisent les «écosystèmes», d’autant plus complètement et rapidement qu’ils sont capables «d’interactions positives»!
L’habileté, ou l’ignorance!, consiste à jouer sur les mots en remplaçant «écosystème»: système écologique, par système économique, ce qui, bien sûr, n’a rien à voir mais est porteur d’une confusion qui amène à considérer que «l’économie» est «écologique»!
Comme je pense que cette confusion «des genres» est, là aussi, préjudiciable à la bonne évolution de notre société, je pense qu’il serait plus judicieux de remplacer la phrase par:
«Les pôles (régionaux ou nationaux) attirent les intérêts économiques parce qu’ils constituent des systèmes économiques particulièrement performants, capables d’interactions positives.»
Le positif des interactions, dans le cadre de la politique libérale, deviendrait alors justifié, ce qui pourrait alors, évidemment, engendrer d’autres remarques donc d’autres débats.
Vous n’avez pas tort de souligner ce qui peut apparaître en effet comme un abus de langage . Sauf si le préfixe eco est plus nomique que logique. J’ignore d’ailleurs lequel de ces deux mots Economie ou Ecologie a précédé l’autre. Même s’il serait …logique que çe soit Economie. Puisque vous soutenez qu’ « Actuellement, les systèmes économiques performants sont justement ceux qui détruisent les «écosystèmes» » . Le Diable aurait donc logiquement précédé Dieu, ce qui devrait lui donner la préséance sur le choix de son vocabulaire. Et ce qui autorise d’ailleurs certains « ecosystèmes » économiques à être vertueux. Sauf à renoncer à ce que nous serinent sinon les ecologues mais au moins les ecologistes à propos de la transition énergétique . Selon eux, un vecteur de progrès et de croissance. Ce qui reste bien entendu largement à démontrer.