Bien sûr qu’il faut rendre aux piétons, cyclistes, rollers etc. le Boulevard des Pyrénées et le plus vite possible ! Quel bel espace ! Quelle magnifique vue face aux montagnes ! Pourquoi donc en réserver une si large portion, couverte d’un laid bitume, pour le privilège de quelques voitures (il y en a si peu !) ?
Sur la partie centrale du Boulevard, du côté de la Caisse d’Allocations Familiales, dans sa largeur, le bitume mesure 11 « pas » (route plus trottoir nord), la bande végétalisée moins de 3, le trottoir sud (celui de la vue) moins de 3. Vive l’asphalte ! Le Boulevard : moins de 3 petits pas, dans sa largeur, pour le piéton. Quatre personnes ne s’y croisent pas…
Le Boulevard des Pyrénées est avant tout figé, minéral -sauf le premier dimanche du mois*. Une telle vue, une telle perspective avec si peu de monde. Quel gâchis ! Un énorme gâchis…
Le temps est venu de le réveiller. Donnons-lui de la chaleur, de la vie. Le Boulevard, aimons-le : Animons-le !!!
I have a dream : Mon, notre, Boulevard, plus belle vue sur terre, voit toute sa largeur retraitée. Les trottoirs et le bitume disparaissent. Apparaissent sur toute sa largeur des bandes gazonnées, des massifs, des cheminements, de beaux arbres, des espaces pour de nombreuses, et très variées, animations, des marchands ambulants y prennent place. Enfin, il s’éveille et prend vie.
Les saltimbanques (source : parvis de Beaubourg), des vendeurs de produits créatifs, des musiciens, des artistes, des gens aux idées les plus folles (source : Venice Beach), des citoyens haranguent le passant (source : Hyde Park corner), des espaces de jeux pour enfants.
Les palois reviennent au Boulevard et y déambulent, tous les jours, à tout instant. En masse. Oui, c’est possible : un paseo digne de la concha de Saint Sébastien. Le Boulevard devient « fun ». Le Boulevard devient célèbre. Cela se sait. Les visiteurs viennent de toujours plus loin. Enfin, les étrangers arrivent. En nombre…
Le Boulevard brille. Pau brille, enfin ! (voilà qui plaira au Maire de Pau). I have a dream.
Quel artiste, quel créateur, quel homme de génie pour faire vivre le plus beau Boulevard sur terre ?
– par Bernard Boutin
Nota :
– Pour ce qui est des déplacements motorisés des résidents-riverains et de la sécurité : A noter que beaucoup d’immeubles sont accessibles par derrière le boulevard.
– Un cheminement véhicule « light » (strictement limité), intégré dans l’animation paysagère globale, doit pouvoir être mis en place. Aux créateurs de le noyer dans l’animation paysagère.
– L’expérience, « Boulevard en Promenade », de l’ouverture totale du Boulevard aux piétons du premier dimanche du mois doit être analysée. Il y a là un (petit) prémice de ce que pourrait être l’animation future du boulevard.
crédit photo :
http://www.londontown.com/LondonInformation/Attraction/Speakers_Corner/4460/imagesPage/24090/
http://www.paperblog.fr/2170683/artistes-de-rue-esplanade-beaubourg-et-parvis-de-l-hotel-de-ville/ https://www.flickr.com/photos/pedrosz/3435210603/



Après les retraités, les chômeurs, le CO2, les homosexuels…………, voilà qu’on s’attaque maintenant aux coléoptères!!!!!!
Ceux «qui ne lisent» plus ne savent peut-être pas:
-Qu’Il y aurait beaucoup moins de chenilles processionnaires si le calosome sycophante ne disparaissait pas.
– Que l’élevage australien ne serait pas ce qu’il est sans l’introduction, en son temps, des coléoptères coprophages d’Afrique du S; le pays était submergé par la pollution des excréments du bétail.
-Que nous devrions retenir « ce détail » du fait de l’utilisation systématique des antibiotiques dans nos élevages.
Si c’est vrai que ceux qui ont l’avenir devant eux et empruntent l’A65 s’en moquent complètement et qu’ils ne lisent plus, ils le regretteront peut-être un jour!!!
La lecture est une valeur sure dans l’acquisition d’une culture, à moins qu’elle soit à éliminer, elle aussi, pour rembourser la dette!
Si, parait-il, 60%de nos lecteurs sont de cet avis, heureusement, 40% ne le seraient pas!!!!
Oui, il faut lire pour ne pas rester ignorants… Et j’invite tous les amateurs et amoureux de parcs et jardins à lire dans Wikipédia ce qui est dit à propos de la pyrale du buis qui est à la conquête des Pyrénées Atlantiques.
Pyrale du buis :
La Pyrale du buis (Cydalima perspectalis) est une espèce de lépidoptère de la famille des Crambidae, originaire d’Asie (Chine, Japon, Corée, l’Inde et la Russie extreme-orient.)
C’est un papillon nocturne, attiré par la lumière, qu’on peut voir tournoyer autour de lampadaires1, mais qu’on ne voit voler de jour que s’il a été effarouché.
La chenille de ce papillon ne semble consommer que des feuilles de buis (déjà observé en Europe sur Buxus sempervirens (buis commun) ; Buxus sempervirens L. rotundifolia (ou buis à feuilles rondes qui est une variété horticole) et Buxus colchica Pojark (ou buis de Colchide ou du Caucase).
Il s’agit d’une espèce invasive, qui figure depuis 2008 sur la liste d’alerte de l’Organisation européenne et méditerranéenne pour la protection des plantes2 (OEPP, 2007).
Son introduction accidentelle en France a été repérée en 20083, mais le nombre d’individus laisse penser qu’elle date de 2005 au moins.(…)
Depuis, cette espèce est régulièrement signalée en Alsace, et plus récemment en Île-de-France et en Poitou-Charentes.
Prédateurs et régulateurs naturels :
Dans les zones d’origine (Asie) une régulation naturelle s’est mise en place puisque l’espèce n’y est pas aussi invasive que dans les régions d’importation récente. En Europe, l’espèce se montre beaucoup plus invasive et dévastatrice du fait de la rareté des prédateurs ou régulateurs naturels. Néanmoins une prédation par Vespa Velutina (frelon asiatique) est observée dans les zones où cette dernière espèce, elle aussi importée d’Asie, s’est implantée avant Cydalima Perspectalis. L’implantation de Vespa Velutina se propageant à partir du sud-ouest de la France vers le nord de proche en proche, c’est dans le sud-ouest que cette prédation est la mieux observée. Vespa Velutina prélève plutôt des larves au stade précoce, mais en cas de raréfaction de larves directement disponibles est capable de cisailler leurs cachettes de feuille et soie mêlées, pour en extraire leur occupant (observé sur des larves mais pas des chrysalides).
Source :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pyrale_du_buis#Pr.C3.A9dateurs_et_r.C3.A9gulateurs_naturels
Ce n’est pas une mauvaise idée, en réalité; mais ne nous trompons pas de priorité : A quoi ça va servir un boulevard des Pyrénées piétonnier si les promeneurs sont tous chômeurs (plus quelques retraités) ?
Ce matin j’ai envie d’être désagréable. Comme (trop) souvent sur Altpy, le projet le plus facile à défendre c’est le petit boulgi-boulga ecolo jardinier, avec sa cohorte de néologismes du genre cheminement doux, réenchantement ou reformatage paysager. Et un choeur d’oisifs sympathiques, retraités, promeneurs impénitents, artistes en goguette ou de visiteurs concernés par l’aménagement du boulevard comme je le suis par celui d’ Unter den Linden*. C’est à dire de loin et pas assez souvent
Pas la moindre place, sinon dans certains commentaires plus raisonnés, à ce qui relève d’un urbanisme bien compris, dès-lors que ses lois les plus élémentaires nous imposent pour qu’un centre ville reste vivant, qu’il soit d’abord accessible , mais également traversable tous les jours, qui comme on le sait ne sont pas que des « dimanche »
Un peu comme Altpy d’ailleurs si la presqu’exclusivité des sujets traités ne concerne plus directement ou indirectement que les malheurs de notre planète et tout ce qui pose problème à la vie tranquille aux 7 dimanche de ceux qui l’ont pour l’essentiel derrière eux. Mais qui voudraient convaincre ceux qui l’ont encore devant, de se convertir définitivement à la contemplation poétique ou à l’observation des coléoptères.
Pas étonnant qu’on ne les lise plus.
Si on considère que les atouts de Pau, en matière de tourisme économique, sont son château et son Boulevard des Pyrénées, il faut bien se poser la question de l’aménagement de ce dernier; alors qu’il est vide les 3/4 du temps. A moins que le Boulevard ne soit pas la « plus belle vue sur terre »…
Que voulons-nous ? Un Boulevard qui participe à l’attractivité de la ville ou un Boulevard qui permettent à quelques uns de pouvoir traverser la ville dans leur limousine ?
Un passage de la ceinture Sud de 3 voies à 2 voies, pourquoi pas. Je ne sais pas si ça passerait au niveau trafic ou si ça coincerait.
Peut-être « digérer » d’abord le centre piéton actuel (qui comporte pléthore de logements vides… vétustes certes, mais dont le cadre actuel ne motive pas à la rénovation…) et le rendre plus séduisant en transformant cette verrue de place Clémenceau et palais des Pyrénées, et ces halles vétustes à proximité immédiate… Quant à élargir la promenade, pas avant d’avoir modifié le paysage de premier plan…
PS: il n’y a même pas d’hôtel sur le Bd. Niveau attractivité touristique…
Oui Oscar, là vous êtes désagréable avec bon nombre de nos lecteurs et de nos rédacteurs… Et même si je partage votre point de vue, je vous trouve très méchant. A noter cependant que ceux qui défendent coléoptères et autres insectes autrefois dits nuisibles, ne sont pas tendre avec BAP et ne feront jamais Pau-Bordeaux par l’A65, ils auraient trop peur que les tarifs en deviennent raisonnables ! De même, ils s’opposent farouchement à la création d’une « deux voies » nouvelle entre Pau et la frontière arago- espagnole faisant ainsi du Tunnel du Somport un ouvrage d’art sans raison d’être.
Mais toutes ces querelles des anciens et des modernes (je me garderai bien de dire qui sont les uns et qui sont les autres), c’est le sel d’AltPy, c’est sa raison d’être. Et c’est très bien comme ça… tant que chacun est libre de s’y exprimer
Je n’ai pas d’avis tranché sur le boulevard des Pyrénées.
D’un côté, une grande esplanade, soit piétonnière soit traitée en « zone de rencontre » (http://fr.wikipedia.org/wiki/Zone_de_rencontre, voitures admises à 20km/h mais non prioritaires) aurait de la gueule. D’un autre on ne peut quand même pas dire que les piétons n’ont actuellement pas assez de place sur les parties centrale et ouest du bd (à la limite le problème se pose plus dans la partie Est, avec son trottoir étroit), et la suppression du contournement du centre par le sud pourrait être un vrai problème (moindre toutefois si la solution choisie était la « zone de rencontre »).
Ceci dit, Oscar, votre remarque sur les « choeurs d’oisifs » est assez amusante, car dans un précédent article vous utilisiez comme argument pour ne pas piétionniser le boulevard le fait que vous vouliez pouvoir continuer à amener vos amis en visite à Pau y faire un tour en voiture : si ce n’est pas un argument d’oisif promeneur du dimanche, je ne sais pas ce que c’est.
Une autre possibilité serait de supprimer les places de stationnement entre Beaumont et le square Aragon… De toutes manières, les immeubles ont leurs parkings privés et les gens de passages ont les parkings Beaumont et Aragon à proximité immédiate…
+ une zone 30 avec des dos d’ânes.
Quant au parking de la CAF, pourquoi ne pas l’ouvrir en soirée ??…
On peut rogner aussi devant les immeubles pour faires des places de stationnement.
Au final, très peu de places de parkings seraient supprimées.
Ne resterait que le pont Oscar: faire un passerelle juxtaposée ?
Quand Oscar fait le pont, lecteurs, lectrices, c’est toujours dimanche !
Mais dans une présentation à inventer en s’appuyant sur une architecture renouvelée à base de galets de brique de bois pour les structures et les parements et de bambous dont les qualités de solidité de croissance rapide et d’élasticité n’ont pas besoin d’être vantées. Toutes ressources naturelles qui abondent et ne demandent qu’à être exploitées. En rupture et en continuité avec le passé, comme il se doit.
L’archange de Bordères qui en attirant les voitures en ville (notre article du 26 juillet) a beaucoup à se faire pardonner, peut sans doute saisir là-dedans une gaule (en bambou) de rattrapage et non plus un bâton (en frêne) pour se faire battre. A regarder le bâtiment du conseil général et les jardins attenants comme des bâtiments privés en périphérie on peut penser qu’il s’agit d’une vraie voie d’avenir.
Sur les bases ci-dessus, proposées par ailleurs et par Pyc , dans la mesure où l’éventuelle piétonisation du boulevard des Pyrénées ne peut s’envisager que par une reformatage paysager de la zone château, jardins de la gare, et parc Beaumont pourquoi monsieur Bayrou ne lancerait’il pas un grand concours international spécifiquement paysager qui pourrait avoir un retentissement tout à fait considérable et, pour une fois, mettre le Béarn au centre du monde. En violentant résolument sa personnalité tout en retenue..
Un beau projet pour Pau avec des coûts raisonnables. De quoi réenchanter le centre de la cité royale qui en a un besoin urgent …Peut être un effet d’entrainement pour le Béarn .Également pour Oloron qui dispose avec le parc Pommé et les abords du gave des paysages urbains emblématiques très bien mis en valeur sous la municipalité Dieste ..
De quoi sortir de le gestion Labarrére qui, en posant trois palmiers face aux Pyrénées, avait montré toue l’étroitesse de sa vision urbaine et de ses révolutions à la petite semaine.
Répondre
un oublis: les riverains, qui, en cas de suppression du bitume ne pourrai rentrer chez eux
Le boulevard des Pyrénées est un somptueux belvédère à toute heure du jour qui sert davantage de raccourcis pour traverser Pau d’est en ouest dans les deux sens en bagnole pour ceux qui bossent que de lieu de contemplation. Bref, en l’état c’est pathétique un peu comme si le Champ de Mars à Paris servait de raccourci nord-sud à la capitale.
C’est peut-être le seul regard sur la ville que j’attends du béarnais à qui j’ai donné mon bulletin de vote aux municipales : un projet sur la qualité de vie qui tient compte du décor naturel et de son patrimoine.
La ville royale de Pau s’arrêterait au pied levé sur ce qu’elle a de plus beau et qui fait quasiment sa légende. I have a dream with you Mister Boutin !
Dans le débat entre voituriers et piétons / cyclistes / usager des bus, je suis généralement du côté de ces derniers (parkings relais, « gratuité » des TEC, pistes cyclables…), mais là, je ne vois pas de solution raisonnable au problème de circulation que causerait la piétonisation du Bd. Le Bd est la ceinture périphérique Sud du centre historique (et ce dernier est étendu).
Il y aura sans doute des « débats », de grandes roucoulades de roitelets, mais je crois qu’il n’y aura pas de piétonisation du Bd. Par contre, il y a 1000 choses à faire pour rendre la promenade et le panorama plus agréables.
Je remet sur la table ma proposition : « Et une première idée : si Barthou doit être un axe montant, pourquoi ne pas faire du Boulevard, un axe descendant et adapter la configuration de l’espace en conséquence : plus pour les transports doux (piétons, vélos, rollers etc.) et ne conserver qu’une seule voie pour les véhicules… »
Si j’ai bien compris, la rue Barthou en sens unique d’Ouest en Est et le Bd en sens unique d’Est en Ouest. A voir. Ca ferait une sorte de ceinture périphérique Sud (en incluant la rue Barthou), qui passerait de 3 voies à 2 voies.
Ca risque de bouchonner au niveau parking Clémenceau et en amont, mais le pb semble solvable en dissuadant réellement les automobilistes d’aller se planter longtemps rue Barthou lorsque les parkings sont saturés.
Ceci dans le but d’élargir la promenade dans sa partie la plus étroite et au niveau du pont Oscar.
C’est un de nos rêves aussi … car nous sommes nombreux également nous les artistes et créateurs à souhaiter faire vivre ce magnifique Boulevard des Pyrénées plus souvent que le premier Dimanche de chaque mois … et combien j’aimerais y déclamer ma poésie … merci pour ce texte Bernard …
Voilà un texte très intéressant qui vient compléter le débat sur «le boulevard». J’en partage pleinement le rêve; ces animations, variées et pas forcément quotidiennes, favoriseraient l’attraction d’un public autochtone et de passage. La fête de la musique attire bien du monde.
Ce rêve éveillé, j’ai eu l’occasion de le faire chaque jour, à Cordes et à Prague, sur la place historique de ces villes, avec leurs animations musicales classiques de très grande qualité. Le marché dominical sur les quais, le long de la Garonne, à Bordeaux, est une animation très populaire, la circulation reste possible car le domaine a 80 mètres de large, ce qui n’est pas le cas à Pau.
Oscar et Hélène Lafon (Ne touchez pas à mon Boulevard, Diou Biban !) appuient la vue depuis une automobile.
Dans un des premiers article de sa traversée des Pyrénées, M. Boutin, raconte comment les forêts catalanes s’ouvrent aux randonneurs alors qu’elles sont cachées aux usagers de l’autoroute.
Le paysage se voit différemment lorsqu’on est automobiliste ou piéton. La différence entre une photo et une peinture en quelque sorte.
Conclusion : ?…
Le problème majeur de Pau est le manque (la fuite permanente) d’habitants en centre-ville.
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« Le problème majeur de Pau est le manque (la fuite permanente) d’habitants en centre-ville. »
J’habite au centre-ville depuis plus de 30 ans et je n’ai pas l’intention d’en partir. J’emprunte le boulevard en voiture, moins d’une fois sur 10. Le reste du temps c’est à pied que j’y circule. Mais, je continuerai à plaider pour un boulevard ouvert à la circulation automobile. Parce que même si je suis très attentive à ma conduite, c’est un lieu vert, fleuri, enivrant et plus beau que toutes les autres voies paloises, que j’aime emprunter pour aller à l’ouest de Pau (à Lescar par exemple). Et comme je suis à la retraite, je l’emprunte en dehors des heures de pointe.
Que ceux qui ont choisi de sortir du centre de Pau, se proclament pour la piétonnisation totale du boulevard, me fait parfois sourire et bien souvent me mettre en boule ! Pensons aux autres. Pensons à ceux qui, vieillissant se déplacent de plus en plus difficilement. Pensons aux autocaristes qui y font passer les touristes après une visite du château et avant de rejoindre Lourdes, pour eux le temps, c’est de l’argent. Pensons aux riverains et à l’allongement probable de la distance pour rejoindre leur garage….
Mais je ne suis pas contre quelques aménagements tel que limitation de vitesse, sens unique, fermeture complète à la circulation certains jours…
But we are not in Paris, London or San Sébastian.
Mais c’est vrai que c’est de loin le plus bel endroit de la ville, et ce qui en fait sa renommée touristique / esthétique (des châteaux, il y en a partout…).
La promenade est évidemment à rénover, élargir à certains endroits. Les palmiers, bof, il y a sans doute bien mieux à faire. Peut-être un muret végétalisé entre la promenade et la route. Le paysage de premier plan est à remodeler par des arbres en cachant les parties moches, et en laissant apparaître le Gave.
Le rendre piéton en permanence me semble pour l’instant démesuré, d’autant plus que la promenade est très large face aux bars, dans sa partie la plus fréquentée.
Cordes et Saint Paul de Vence (2 exemples parmi tant d’autres) n’étaient pas non plus « Paris, London or San Sébastian » !!! Oser, encore oser, toujours oser… Il y a beaucoup, beaucoup de ville en France plus petites que Pau qui ont beaucoup plus de touristes. Elle ne les ont pas attendus mais ont fait ce qu’il fallait pour les attirer. Il faut aussi ajouter que les touristes qui viennent sur Pau sont attirés, souvent tout d’abord, par le Château qui est géré, non pas par la ville, mais par le ministère de la Culture. Bref, que fait Pau pour tirer profit de son principal atout ?
Pour le château, c’est vrai qu’il attire beaucoup, par son aspect historique.
Imaginons le Bd piéton et bien agencé. OK, ça a de la gueule et en fait presque un point de passage obligatoire pour le touriste dans le Sud Ouest.
Maintenant, quelles implications sur la vie économique quotidienne, sur le flux de circulation ? Faire passer le trafic de tout le centre historique par la rue Barthou ?? L’ouverture du parking Aragon sur la gare ? Coût global du projet ? 10, 20, 50 M€ ?
La piétonisation du Bd amène sans doute à la question beaucoup plus complexe de la circulation dans le centre historique.
Bien évidemment…
Même si je n’ai pas été très clair, j’aime beaucoup me promener sur le boulevard à pied ou en vélo. J’ai également BESOIN d’y passer de temps à autre en voiture comme de nombreux palois, pour les raisons que j’évoquais dans l’article et que RdV qui n’est pas suspect à ce point de vue a repris objectivement.
Notre ville n’a strictement pas les moyens d’entretenir et de réserver un tel espace aux piétons, alors même que le Parc Beaumont périclite et que les friches industrielles du Sernam mériteraient un traitement rapide et un projet.
Alors oui, nos Pyrénées nous offrent de vastes espaces pour y marcher dans tous les sens. Et Pau une belle avenue faite pour les admirer. Pas pour s’admirer elle-même en mourant d’ennui et avec elle une poignée d’irréductibles qui ont décidé d’asphyxier définitivement le centre-ville au bénéfice de je ne sais quelle utopie.
Je constate que 60 % de nos lecteurs pensent comme moi.
Si les quais de Bordeaux sont devenus ce qu’ils sont, c’est bien suite à de longues réflexions. Il me semble qu’il est temps que Pau réfléchisse à son emblématique Boulevard qui est si souvent désert…
Et une première idée : si Barthou doit être un axe montant, pourquoi ne pas faire du Boulevard, un axe descendant et adapter la configuration de l’espace en conséquence : plus pour les transports doux (piétons, vélos, rollers etc.) et ne conserver qu’une seule voie pour les véhicules…
Les quais d’accord… Mais les voies de circulation sont restées et la circulation y est souvent plus que dense. Et on y a ajouté le tramway densifiant un peu plus ainsi la circulation automobile. Eh oui, les tramways sont automobiles comme tous les transports en commun !