En ces temps obscurs où les Russes se battent comme des Cosaques où les gendarmes sont égorgés où, à Orlando, les gays sont assassinés au fusil de guerre. En ces temps où dans la pacifique Angleterre une députée de 41 ans est abattue parce qu’elle voulait rester en Europe. Il est sans doute rafraîchissant de revenir sur des histoires romantiques et sensuelles pour garder un soupçon d’espoir.
Quand nous sortîmes du container, moi, un peu troublé, et Christine peut-être un peu plus que son maintien impeccable aurait pu le faire croire nous fûmes transportés par la douceur de la nuit corse. Cette nuit, avec son ciel de gloire poudré de lumières stellaires, balayé régulièrement, quasiment bombardé, en cette saison, par les étoiles filantes. Les hibiscus les figuiers et bougainvilliers qui avaient réussi à pousser dans ce quartier hostile étaient parcourus par la luminescence des lucioles africaines (lampadaeris africanus clandestinae) débarquées subrepticement des bateaux venus du golfe de Guinée et des montagnes de Zanzibar Les bougainvilliers dont les fleurs écarlates ou violettes explosaient de couleur dans la nuit en étaient totalement submergés au point d’en faire presque disparaître leur feuillage. Spasmodiquement ils étaient totalement éclairés par leur lumière froide un peu comme si en plein été, dans ce recoin lugubre, on avait suspendu des guirlandes de Noël Les odeurs du large, plus particulièrement, la fragrance virile des grumes exotiques se mêlaient à celles, beaucoup plus féminines, des figues des amandes et des arbres fleuris et au parfum de jasmin dont, subrepticement, au sortir du container des suppliciés madame le commissaire principal avait cru opportun de déposer deux gouttes au creux de sa nuque. Elle marchait, comme toujours, d’un pas décidé je me crus autorisé, puisque la nuit nous protégeait, à lui saisir délicatement le bout de ses doigts et à la suivre aveuglément…
Ses pas nous conduisirent vers la demeure de Myriam qui fumait des Pall Mall en discutant avec ses deux improbables comparses les deux beaux-frères Aît Shanoun les caïds de Kabylie. Sans trop hésiter, voyant qu’à cette heure l’établissement était inoccupé, mais que la vapeur et les senteurs adventices sortaient jusqu’au dehors elle rentra dans l’établissement non sans avoir croisé le regard de Myriam.Myriam dont sa mère lui avait raconté les périples algérois. Elle ne doutait pas ,une seconde, que je la suivais..
Myriam referma derrière nous les lourdes portes ferrées dévorées par la rouille du container transformé en hammam. En effet l’établissement, compte tenu des événements dramatiques dans le secteur, avait été fermé et même théoriquement scellé par les autorités militaires. Mais il restait loisible de penser que madame le commissaire principal et son modeste adjoint avaient des droits particuliers et même des droits à la privauté dont ce type de commerce n’ignorait ni les détails ni le déroulement. Christine se déshabilla entièrement en se dérobant néanmoins de mon regard car sa culture méditerranéenne était pleine de pudeur .Elle enfila une sorte de peignoir qui battait sur ses jambes dorées et laissait simplement entrevoir sa poitrine Je fis de mène et simplement m’entourai d’une large serviette pour couvrir mes reins et le bas de mon corps.
Très vite nous fûmes plus qu’inondés de sueur et emplis de l’odeur des feuilles d’eucalyptus et de la senteur stridente et bleutée du jasmin du parfum de Christine . Mais, infiniment au dessus de toutes ces odeurs, le musc surpuissant et racé des hermines que nous avions tenues et lavées dans nos mains saturait l’atmosphère brûlante, humide et nacrée, dans un rougeoiement dantesque et puissamment sexuel. Christine fondit en larmes terrassée par les émotions du jour. Les odeurs animales bouleversaient sa raison. Ses larmes salées, avant que d’arriver sur sa jolie poitrine emplie de jasmin, s’évaporaient et se mêlaient à la sueur qui coulait en abondance comme plutôt le sang des suppliciés dans un flot épais et ininterrompu.
Elle se saisit de moi, m’attira fermement à elle, et m’entraîna dans le réduit réservé aux filles publiques. Dans toutes les positions elle crut bon que je m’unisse à elle sans qu’on ne sût jamais qui était la fille qui était le garçon qui était dessus qui était dessous qui était devant qui était derrière. Sans qu’on ne sût jamais qui souffrait le plus de la violence des étreintes et des compénétrations qui tordait le corps de l’autre qui était lance qui était béance qui gémissait de douleur ou de contentement. J’étais son divin Ghjesu déchiré de sang et brûlé par le sel j’étais sa croix rugueuse elle était mon étoile sainte Magdalena de Tibériade mon petit chat tordu par le désir et la tendresse. elle redevenait possédée et lubrique comblée de me tenir en elle comme l’enfant que j’étais redevenu….son enfant maladroit ….qu’il fallait libérer à tout prix des odeurs musquées des hermines…et de mon absence dont elle avait tant souffert et qu’elle ne saurait me pardonner…jamais.
Pierre-Yves Couderc juste un peu avant ….
L’enquête corse
La réponse donnée par M. Braud à la question posée par M. Peyo ne saurait satisfaire les lecteurs exigeants. Surtout sur un site tout entier dédié à la transparence.
Revenons aux faits: le 20 juin à 14h52, M.Peyo publie un commentaire dans lequel il fournit un lien avec l’adresse d’un site internet contenant une oeuvre de M. PYC. Quelques heures après, ce lien est remplacé par un lien fictif (htpps:/***), toujours en place.
Cette opération ne peut être l’oeuvre du Saint-Esprit, même pour quelqu’un familier du travail de M. PYC. Il a forcément fallu une intervention humaine. J’avais émis l’hypothèse que la censure avait été demandée par M. PYC pour que ne soit pas divulguée sa réelle identité. Apparemment, ce n’est pas le cas.
Nous nous trouvons donc dans le contexte classique d’un roman d’Agatha Christie: l’auteur de la censure ne peut être qu’un des membres de la direction d’AP, possédant la clé nécessaire à la manipulation des messages.
C’est maintenant à M. Braud, expert en la matière, de continuer et clore cette enquête. Le champ des possibles étant très restreint, cela ne devrait être pour lui qu’un jeu d’enfant.
Merci donc de lever l’omerta et de nous délivrer de cet insoutenable suspense.
Je me dois de donner quelques explications sur cette histoire :
C’est moi qui ai supprimé certains liens mis par Peyo, car ils dévoilaient l’identité d’une personne utilisant habituellement un pseudo sur AltPy.
Le problème étant qu’étant pressé au moment ou je l’ai fait, j’ai omis d’en informer le reste de l’équipe ou de donner une explication ici-même, ce qui est une erreur de ma part. Ensuite je me suis absenté plusieurs jours et n’ai découvert qu’après coup toute la polémique qui a suivi.
Le débat est je l’espère clôt.
En effet, le lien a été réduit à zéro, alors qu’il était bien présent hier. Qui l’a fait, je l’ignore, mais le geste est stupide, d’autant que, comme vous le dites ce lien est « bien banal ». Avec nos excuses.
N’est ce pas à la demande de M. PYC que ce lien a été supprimé, afin de préserver sa véritable identité, alors que M. Peyo a voulu la dévoiler?
je n’en sais rien. Si c’est le cas, on prévient les autres responsables du site de la demande de PYC envoyée au bureau (ou en direct) pour supprimer le lien. Et on informe celui qui a vu son post altéré, en lui donnant la raison . Il faut que ce soit clair. Et partagé. Pour l’instant, j’en suis à ce constat. Mais comme je suis seul à gérer le problème, et que votre réflexion est sensée, je mets le commentaire de Peyo en attente.
et puis c’est la fête de la musique, pas des canards. Allez PYC!
Et basta cosi !
Il serait inimaginable que vous n’obteniez pas de réponse. N’ai je pas lu quelque part que la « transparence » était le cheval de bataille de AP ?
Votre lien a été remis sur le forum. J’ignore totalement ce qui a provoqué sa désactivation.
je suis heureux que du soutien de mrs vallet et de mon ami karouge qui, je l’observe,sont des contributeurs à la fois originaux et prolifiques.
Il me semble qu’il y a de la place pour tout le monde.
Les problèmes sexuels de M. PYC sont quand même bien plus rigolos que les certitudes suffisantes de MM. BAP.
Merci M. PYC.
Monsieur Peyo . Je comprends tout à fait votre position .
C’était juste pour modifier le ton général et les rédacteurs et moins encore, les rédactrices ne sont pas si nombreux
Néanmoins si d’autres personnes le demandent et pour ne pas jouer les originaux je m’abstiendrai .
Par exemple un sujet intéressant les femmes présidentes des hommes comme les autres…
Bien à vous et au plaisir
Merci M.Couderc d’alimenter notre site (c’est mon avis personnel); vous le faites vivre selon votre vérité; ce qui a à voir avec Alternatives Pyrénées. Personnellement, je vous demande surtout de ne pas vous abstenir, vous êtes des nôtres.
Tout le monde ne peut pas en dire autant; alors qu’on cherche des rédacteurs, ce serait pourtant une occasion de partager et de confronter des idées avec les autres.
Si tous les lecteurs ne voient pas le même intérêt dans toutes les prestations présentées, peut-être les lisent-ils parfois plus superficiellement mais jamais ils n’oseraient juger qu’un texte n’a aucun intérêt, ils risqueraient de voir leur propre jugement apprécié de la même façon; le respect de la personne qui participe à la vie d’une association fait partie des règles de bonne conduite.
Excusez moi: je n’y trouve aucun intérêt (avis personnel) et je ne comprends pas ce que ça à voir avec Alternatives Pyrénées.
.
Monsieur Couderc alimentez votre blog https://***
Autrement publiez donc à compte d’auteur si vous le souhaitez ou utilisez internet pour diffuser Lulu.com, jepublie.com, publibook.com, edifree.fr, thebookedition.com…
@ Peyo.
(mon avis personnel)
je pense que votre réaction est légitime, en ce sens qu’AP s’écarte de la vie palo-paloise et du « canal historique » qui l’a vu naître, voici presque quinze ans. Le côté purement politique s’est mué en aspects plus divers qui permettent à différents rédacteurs de s’exprimer quand bien même cela n’intéresse que peu de lecteurs. C’est un constat. Cependant, une bonne (!) nouvelle, la publication d’un mag de 80 pages (en couleurs) qui ravira les palois :
http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2016/06/20/f-bayrou-fete-ses-deux-ans-avec-80-pages-de-bilan,2034771.php.
Bien du blé à moudre.
Je ne reviendrai pas sur l’expression consacrée (« personne ne vous oblige à lire ce qui ne vous intéresse pas »), mais, sans aller trop loin dans ma pensée limitée, je sens malgré tout chez vous un certain attachement à ce site, où fleurissent de temps en temps quelques articles que l’on ne trouve pas dans la Presse locale, ni rue de la Grotte, à Lourdes.
Quelques personnes de haut niveau intellectuel ont écrit de (trop rares) articles, qui ont fait bouger le site vers les artifices du feu, entretenant la flamme acéthylène. Il faut de la qualité, pas seulement de la quantité. Or, nous n’avons ni l’un ni l’autre, quand nous possédons un outil qui pourrait mêler un nombre suffisant d’avis, de regards différents, donc de vies, et dont trop peu de personnes profitent et usent. C’est très dommageable.
Il est bien facile de se dire pertinent, éclairé, réfléchi, objectif, quand on regarde par la fenêtre ce qui se passe à l’intérieur (quand les lumières sont allumées, à l’intérieur), mais s’offrir à la vision des autres, avec des mots, des phrases et des histoires, des leçons de choses auxquelles on ne pense pas forcément, et les exposer, tenter de les faire partager est une autre aventure.
Je ne défends pas PYC en particulier, mais il appartient à la troupe de celles et ceux qui portent chacun leur vérité .
Merci pour les adresses jointes à votre post, un jour peut-être serez-vous tenté de me lire gratuitement sur le Net ! (mais avec des lunettes 3 D).
«François Bayrou fête ses deux ans à Pau avec 80 pages de bilan».
Merci pour cette info, Sud Ouest est plus orienté vers un futur posssible bilan de Juppé !
Je n’ai pas l’envie ni le temps de lire ces 80 pages mais je constate que cela fait plus de deux ans que je suis à Alternatives paloises puis Pyrénées et que je ne suis pas capable de faire deux lignes sur mon bilan si ce n’est, de temps en temps, une bonne libération d’adrénaline qui m’apporte sérénité et repos.C’est quand même positif!!!!
A chacun sa vérité, n’aurait-il pas fait un auto-bilan? Avec un tel ego, c’est facile!
Après quelques heures sur cette page d’Alternatives-Pyrénées mon post du 20 juin a été modifié par une main anonyme. Je ne comprends pas la raison du rédacteur de A@P qui a fait remplacer par un lien forcément inactif https://*** le lien que je fournissais vers une autre nouvelle de Monsieur Pierre Yves Couderc. Pourquoi avoir supprimé (censuré?) ce lien bien banal?
Je le remets donc:
https://***
Le florilège des œuvres de Monsieur Couderc est encore et toujours accessible librement
https://alternatives-pyrenees.com/author/pierreyvescouderc/