Face à la dramatique situation que connaissent les ours polaires, suite à la disparition de la neige causée par le réchauffement climatique, le Parc National des Pyrénées a décidé de lâcher deux ourses polaires, sur son territoire, pour rejoindre les ours mâles béarnais, Néré et Cannelitto.
Les espaces vierges situés au fond du vallon de Bious-Artigues, sous la crête frontière, répondent à l’ensemble des critères retenus, par les scientifiques du parc, pour un tel lâcher : vastes étendues éloignées de l’activité humaine, fort enneigement, températures de plus en plus glaciales, contrairement au Pôle nord.
Le 22 mars, une mission exploratoire a constaté sur le terrain, une nouvelle et dernière fois, les potentialités d’accueil des plantigrades : froid vif intense (température ressentie de -15 à -20°), couche de neige généreuse, parois plâtrées, absence de présence humaine. Le reportage photo joint atteste des potentialités observées sur place.
C’en est donc fini avec les éternelles compagnes slovènes proposées aux ours pyrénéens. Les ourses polaires vont prendre la suite pour le plus grand bonheur de Néré et Cannelitto.
Des couples inhabituels vont se former : lui, tout de brun vêtu, elle tout de blanc. Devant une telle originalité, le monde entier a prévu de se précipiter, au fond de la vallée d’Ossau, pour voir les nouveaux « tourtereaux ». Les gites et hôtels affichent, par avance, complets. Toute la production de fromage de brebis est pré-réservée. Les guides se préparent à accompagner les nombreux curieux à la recherche des oursons nouveaux-nés. Ne dit-on pas qu’ils seront zébrés de brun et de blanc ! Réponse dans 195 à 265 jours après le lâcher (période de gestation des ourses blancs).
Le débat sur l’ours en Béarn va pouvoir enfin être clos, tout le monde trouvant son intérêt avec ces réintroductions.
– par Beñat64
1 avril 2018
crédit photo : Vegactu pour l’ours et Beñat64
Par amitié pour BB, et certainement que son sujet n’a pas été inspiré de mon commentaire sur son site :
*karouge
24 mars 2018
Vous avez cette chance inouïe de pouvoir « naviguer » dans les Pyrénées, avec des personnes aguerries et qui aiment, à votre exemple, ces montagnes. Je regrette pour ma part la poésie que de tels lieux ne peuvent qu’évoquer, loin des GPS, des dénivelés, des trajets, etc. Vous devriez tenter de raconter vos randonnées comme le faisait jadis Antoine Blondin sur le Tour de France.
Les images sont magnifiques. Elles pourraient accueillir, en saison, quelques ours polaires !
AK
Bernard Boutin
karouge
24 mars 2018
Oui, j’ai beaucoup de chance et j’en suis conscient. Ces espaces créent une espèce d’addiction qui demande à être étudiée. A peine de retour aux voitures que déjà nos esprits pensent à la prochaine « échappée belle ». Lourd de signification sur notre monde ici-bas…*
je voudrais signifier, sous le sceau de l’humour et non des vide ordures, que la ré-introduction des phoques dans les lacs de montagne est une réelle bévue : les skieurs de randonnée, au même titre que les orpailleurs d’Alaska et d’ailleurs, scalperaient ces pauvres animaux pour en faire des lanières dignes de ne pas dégringoler des pentes neigeuses pyrénéennes. Déjà, auparavant, ils fartaient leurs skis à la graisse de baleine et leurs chaussures de montagne au gras de canards joyeux qui oubliaient dans les montagnes leur cirrhose du foie…(sans parler des roustons des taureaux, donnés gratis aux bons clients des halles paloises)
Pour vos chaussures, de montagne ou de ville, une seule adresse à Pau : « LE SOULOR », 2 rue des Cordeliers (ouvert l’après-midi, se renseigner sur leur site.
« Les images sont magnifiques. Elles pourraient accueillir, en saison, quelques ours polaires !« : rendons à Karouge, ce qui est à Karouge…
Qu’avez vous mis dans le bidon ? Ça peut intéresser les touristes…
En voila une idée qui est bonnnnne !!!!
Absolument !
Tu as oublié de mentionner que des escabots vont être mis à disposition aux ourses locaux comme commodité matrimoniale ?
Négocier avec Poutine l’achat de tigres de Sibérie. Ils seraient parfaitement à leur place dans le Parc National !
Il faudrait aussi lâcher des phoques dans les lacs.
Cela me semble en effet indispensable car,avec les poissons, les phoques sont la nourriture de base des ours blancs.
Les scientifiques estiment qu’un individu adulte a besoin de 50 à 60 phoques par an pour survivre.
Il conviendrait aussi de prévoir des hybridations in vitro entre brebis et phoques, pour nourrir les descendants zébrés de brun et blanc.
des poissons d’avril dans les lacs ! et pas des perches du Nil !