Les grands prix de Pau


Sans avoir la prétention d’écrire l’histoire du grand prix de Pau et même des grands prix, il est intéressant de découvrir comment se mettent en place certaines dispositions concernant l’organisation de l’événement. On est loin de la compétition elle-même. Ou quand les politiques s’en mêlent.

Le grand prix de Pau connait cette année, sa 77 ème édition. Il a rencontré quelques péripéties, pas si lointaines d’ailleurs. Qui se souvient que cette compétition n’a pas eu lieu en 2010 ? Martine Lignières-Cassou, maire de Pau, élue en 2008, annonce le 15 octobre 2009 qu’elle a décidé de suspendre l’épreuve automobile de 2010. Il s’agit de revoir les conditions de l’organisation d’un événement qui coûte à la ville la bagatelle de 2,2 millions d’euros. « Nous ne pouvons pas continuer comme cela, sinon c’est la mort assurée du Grande Prix » dit-elle. Parce qu’elle fait le constat que l’impact tant économique que médiatique ne répond pas à ce que l’on peut en attendre, elle considère qu’il faut « rebâtir » l’épreuve sportive (La République des Pyrénées du 7 mai 2010).

Il faut donc faire des économies. Pour cela elle lance un appel d’offre pour assistance à maîtrise d’ouvrage en vue du Grand prix de 2011. Le prestataire retenu devra lancer une mise en concurrence pour sélectionner le promoteur. Ce dernier devra réduire le coût pour la ville et prendre le risque à la place de l’ASAC (Association sportive de l’automobile club basco-béarnais, présidée par Joël Do Vale) et de la ville. C’est l’ancien préfet, Gilles Bouilhaguet qui remporte l’appel d’offres. Assisté de Bruno David, connu dans le milieu du sport automobile, il reçoit pour mission de refonder le Grand prix. Le rapport était public et chaque candidat a pu s’en servir. Le principe essentiel de celui-ci était que la ville s’engageait pour un montant plafonné et se dégageait de la couverture des éventuels déficits. Deux autres candidats étaient sur les rangs, Eric Dournès de Créa-Sud communication et Pascal Sayous de Centaure production.

http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2010/05/07/grand-prix-de-pau-le-marche-pour-l-ancien-prefet-bouilhaguet,135476.php

En 2010 un appel d’offre est lancé par l’Agglo et la ville afin de sélectionner officiellement le promoteur. C’est Peter auto de Patrick Peter, déjà promoteur du Grand prix historique, qui est choisi face à Créa-Sud Communication. Pour résumer l’ASAC est l’organisateur officiel et incontournable. Cette association est titulaire d’une licence de la fédération française des sports automobiles. Une convention à trois est alors signée entre l’Agglo, l’ASAC et le promoteur Peter auto. Celle-ci précise que c’est le promoteur qui assurera la responsabilité des deux Grand prix, le Grand prix de Pau et le Grand prix historique. Autrement dit, si déficit il y a, il sera épongé par le promoteur. La communauté d’agglo versera une subvention annuelle de 250 000 euros à l’ASAC. A cette subvention viennent s’ajouter des coûts de mise à disposition du circuit. La facture qui se montait en 2009 à 2,2 millions d’euros, ne dépassera pas 1,7 million d’euros en 2011.

Restent différents points dont les animations. La mairie ne les finançant pas, il faut trouver un partenaire. Cela n’est pas chose facile et c’est l’ACBB (Automobile club basco-béarnais) qui accepte cette charge sur proposition de l’ASAC qui a un rôle de coordination. Ces animations, les fameuses casetas, devront donc s’autofinancer. Dans une interview du 21 septembre 2010, Joël Do Vale se dit satisfait que le Grand prix revienne.

http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2010/09/21/l-acte-de-naissance-du-gp-2011,156923.php

En marge de ces dispositions, Créa-Sud Communication dépose un recours devant le tribunal administratif. Face à l’attribution du marché d’assistance à maîtrise d’ouvrage par l’Agglo à Gilles Bouilhaguet Consultant, il demande une indemnisation qu’il situe à hauteur de 128 000 euros. Il n’obtiendra pas satisfaction.

Après un délai de trois ans, Peter Auto décide de renoncer. Il doit faire face à des déficits et la ville n’accepte pas de modifier les termes de la convention. En 2014, dans la plus grande discrétion, le marché de promoteur est confié à Créa-Sud Communication. La ville finance l’événement à un niveau supérieur à 2 millions d’euros. On n’a pas le souvenir d’une mise en concurrence. Cette année en 2018 la formule 3 sera pour la dernière fois au départ du Grand prix de Pau

Pau, le 8 mai 2018

par Joël Braud

Crédit image : la republique des pyrenees.fr

32 commentaires sur « Les grands prix de Pau »

  1. si les Grands Prix de Pau s’arrêtent: ouf ! quelle paix ! pour les oreilles ! pour l’air respiré !pour l’avenue de la gare redevenue praticable ! mettez un Tour cycliste palois ,à la place :le rêve !

  2. Les grands prix coûtent plus de 2 millions d’euros (aux contribuables de Pau et de l’agglo). Le we dernier, à tout casser, il y avait un millier de spectateurs (les autres c’étaient les organisateurs, les secouristes, les écuries…).

    2 millions, c’est le même coût que les Fêtes de Bayonne qui attirent 1 million de personnes (et contrairement aux grands prix, cette fréquentation n’est pas virtuelle).

    Pau = 2 millions / 1000 = 2000 euros par spectateur
    Baypnne = 2 millions / 1000.000 = 2 euros par participant

    Cherchez l’erreur !

    A Pau, c’est 2 millions sont récupérés indirectement par le promoteur Créa Sud. A Bayonne, ce sont les commerçants et restaurateurs qui en ont les retombées

    1. Bel exercice de manipulation…

      Ne compter que les spectateurs du GP et pas l’ensemble des personnes qui viennent aux animations diverses (et qui dépensent de l’argent aussi) en est une première.

      Se baser sur un week-end ultra-pluvieux en est une deuxième. Vous savez parfaitement qu’il y a plus de spectateurs en temps normal.

      Suggérer que les 2 millions sont récupérés indirectement par le promoteur en est une troisième, et pas la moindre car c’est carrément un mensonge.

      Ceci dit une fois de plus on sera d’accord sur le fait qu’il faut supprimer le GP : quand bien même il y aurait 20000 spectateurs, ça ferait du 100€ de dépense publique par spectateur soit 50 fois plus qu’à Bayonne.

  3. Pour ceux qui en douteraient, le grand spécialiste du Grand Prix de Pau, de la pizza aux bolides en passant par les assises de l’automobile, c’est Eric Dournès de Créasud . l’ACBB peut aller vendre ses casetas ailleurs…
    Et la Rep est l’organe publicitaire de Bayrou… mais ça on le savait…

    http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2018/05/15/cafe-grand-prix-eric-dournes-au-volant-des-assises-de-l-automobile,2343686.php?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=MaNewsletter&utm_term=20180517

  4. Depuis 3 ans, les chiffres de fréquentation donnés par Créa Sud sont hyper gonflés. Il doit compter aussi les oiseaux, les fourmis… Depuis 3 ans, le Grand Prix n’attire plus la foule et cette année encore, le circuit était bien vide de public. Vous allez voir, ils vont annoncer plus de 10.000 personnes, et même plus… Il faut arrêter ce type de mensonge qui trompe les citoyens qui payent 2 millions d’euros pour cet entre-soi, mais aussi pour les partenaires qui déboursent des budgets importants pour rien, si ce n’est quelques petits fours entre amis.

    1.  » Le grand prix éteint par des trombes d’ eau  » ( La République du 14/05), belle opportunité pour à l’ avenir le faire en salle. Ce qui permettra à Bayrou d’ en faire un beau projet de salle de spectacle pour la ville de Pau.

    2. Vous n’avez pas remarqué le mauvais temps ce week-end ? Mais sur les entrées communiquées ce n’est pas nouveau, les chiffres donnés ont toujours mélangé les entrées payantes, les entrées gratuites, et les spectateurs dans les zones non payantes.

      La conséquence est qu’il faut supprimer cette ruine qui constitue le GP de Pau. Je suppose que pour une fois vous serez d’accord avec moi vu que vous avez l’air soucieux de la bonne utilisation de l’argent public.

      1. Il a des décennies que le GP de Pau ne sert plus de vitrine aux fabricants de voitures.
        Dans le temps les spectateurs venaient autant pour voir ce qu’ on allait retrouver comme évolution technique sur les voitures grand public, que pour les voitures de course elles mêmes. Elles étaient en effet le reflet de ce qui allait se faire sur les voitures du grand public. Je pense aux freins à disques ou à l’ allumage électronique et tant d’ autres équipements, aujourd’ hui ce n’ est plus le cas. Ne reste plus que des rares nostalgiques ou des fans de la vitesse.
        Effectivement, on est en droit de se poser la question de la bonne utilisation de l’ argent public pour un tel spectacle. Hormis les 24 Heures du Mans, qui allient performance humaine et technique, tous les autres GP devraient être supprimés, surtout en milieux urbain.

        1. Personnellement je n’ai rien contre le sport auto. Mais dans le cas spécifique du GP de Pau c’est la dépense publique énorme pour qu’il se tienne qui me dérange (et que ce soit bidule ou tartempion qui en profite, ça ne change pas grand-chose).

    3. Si les organisateurs veulent garder le grand prix alors qu’ils le financent comme des producteurs financent leurs spectacles. Il faut qu’ils le financent par les entrées et par les sponsors. Mais là il n’y aura plus personne pour postuler. Les chiffres sont gonflés (comme à la foire expo) c’est évident. De plus il n’y a aucune retombées économiques et médiathque. A part les fans d’auto, si vous vous baladez dans d’autres villes, personne sait qu’il y a un grand prix à Pau. Pas de diffusion télé à part la télé web créasud – la république, pas d’articles de presse (à part la rep ..)… Bref un désastre économique et médiatique. Ce que je voudrais savoir c’est qui va financer le trou ? Car il est évident qu’il va y avoir un gouffre financier. Lorsque Peter Auto a jeté l’éponge, ils ont donnés les chiffres du déficit. Mais c’est eux qui ont payés. Veillons à ce que Bayrou n’aille pas au secours de ses amis avec notre argent.

  5. Je me demande quand même ce que fait l’opposition. J’ai bien compris qu’elle n’avait pas son mot à dire, que les Palois ne suivent pas tous les conseils municipaux, que le journal « La république » ne doit pas forcément leur ouvrir leur colonnes, mais je ne vois pas grand chose sur leurs réseaux sociaux. Pourtant, s’agissant de Mr Bayrou (le chevalier blanc) il ne serait pas difficile de montrer à quel point il n’est pas si blanc que ça. Je serais un élu de l’opposition, je m’en donnerais à cœur joie. Ce que je ne comprends pas non plus, c’est la bienveillance des médias nationaux à son encontre. Pourtant en off il s’en dit des choses … Ah mes chers concitoyens Palois si vous saviez …
    Concernant Créasud, il a raison Mr Dournes. C’est lui qui commande. Les élus ne sont que des pions pour lui (et d’après ce qu’il se dit, il ne s’en cacherait pas, ..ah orgueil quand tu nous tiens). Il crie haut et fort que la foire expo c’est lui qui décide. Interrogez divers prestataires. Ils vous confirmeront. Le pire c’est qu’à l’arrivée c’est vrai. Il a tout compris et il doit certainement savoir des choses qu’on ne sait pas … Sinon pourquoi autant de favoritisme ?
    Espérons simplement que le jour ou l’alternance viendra (c’est pas gagné …), ces pratiques changeront et qu’il ne faudra plus aux entreprises du secteur évènementiel un permis pour avoir le droit de travailler sur Pau. Le permis c’est bien sur Bayrou je t’aime, Bayrou je t’adore, Bayrou tu es mon dieu … Le roi et sa cour.

    1. Je me demande quand même ce que fait l’opposition.

      Bonne question, qu’on peut se poser depuis longtemps sur tout un tas de sujets. Deux réponses possibles :
      – tout le monde se tient par la barbichette
      – personne n’a envie de de promouvoir la transparence pour être ensuite obligé de l’appliquer en revenant au pouvoir (un élu me l’avait ingénument dit à peu près comme ça un jour).

  6. A aucun moment, dans le texte et le débat, figure la moindre préoccupation sur les retombées de ces journées de «liesse» et de dépenses, qui vont, paraît-il, mettre du beurre dans les épinards de certains commerçants Palois; je veux parler des

    conséquences bien peu en rapport avec le souci de suivre les recommandations du bien vivre en ville:

    +Le plus spectaculaire est le bruit, nocif pour toutes les oreilles en général ( la malentendance est en nette progression); les enfants et les jeunes cumulent les facteurs de risque de surdité puisque 87% d’entre eux pratiquent couramment baladeurs et/ou lieux musicaux; ils sont nombreux sur le circuit. On peut ajouter les nuisances douloureuses pour les plus ou moins mal entendants (6 à 8% de la population française), équipés d’une prothèse auditive; ils n’ont qu’à s’abstenir, débrancher et s’isoler, ou demander l’hospitalité à des amis de la périphérie.
    + Il y a la pollution chimique importante (CO2, oxyde d’azote….) qui résulte de la montée en forte puissance de moteurs avides de carburant; pollution d’autant plus grande que le circuit en ville impose des reprises fréquentes.
    +Pollution physique par les particules émises en grande quantité par les moteurs et l’usure importante des pneus, des frottements internes (nanoparticules entre autres).
    +Pollution dangereuse sur le tracé du circuit (fuites).
    + Usure importante du revêtement donc dépenses de rénovation pas forcément comptabilisées. L’épandage de goudron n’est pas spécialement salutaire pour le personnel au niveau manuel et pulmonaire.
    +Le piétinement de toute la zone boisée et enherbée n’est pas du plus souhaitable au bon équilibre du site.
    +L’apologie de la vitesse est une dangereuse imprégnation qui stimule bien des spectateurs en mal de reconnaissance, sous des emprises multiples, alors qu’on leur imposera bientôt de ne pas dépasser 8OKm/h!
    +Ne parlons pas de l’augmentation de la qualité de la circulation en ville qui en résulte, qualité déjà mise à mal, comme chacun sait, du fait de la multiplication des travaux en cours.

    Souhaitons qu’il fasse un beau soleil et qu’à côté de ces milliers de spectateurs, accompagnés de leurs enfants, venant s’auto-polluer! en famille pour faire travailler le commerce local, pendant ces journées historiques, on puisse voir, pas très loin de là, un beaucoup plus grand nombre de spectateurs, s’oxygéner et se déstresser dans la montagne proche, resplendissante de fleurs et de dé-polluants régénérateurs en cette période de l’année.

  7. Je reviens sur les contorsions de PierU pour sauver le soldat Dournès, en expliquant qu’il est normal de lui attribuer de gros marchés publics sans appel d’offres, comme celui de promoteur des Grands Prix. Pathétique !

    Je vais jouer les naïfs et poser deux questions qui me semblent essentielles au vu de ce qui a été écrit par M. Braud, ces jours-ci. Des questions auxquelles la Ville devrait se faire un devoir d’apporter des réponses au nom d’un minimum de transparence :

    1 – Pourquoi faire un appel d’offre sur les Casetas (qui appartiennent à l’ACBB, sans subvention) et les « offrir » ainsi à Créa Sud, alors que la Ville n’a pas fait la même chose depuis 2014 sur l’exploitation des Grands Prix (sous la houlette de l’Asac, avec 2 millions d’argent public engagés) pour la confier à Créa Sud en toute discrétion ?

    2 – Les élus devrait demander un bilan de la totalité des marchés donnés, chaque année, à Créa Sud par le Ville, par l’Agglo, par le Parc des expositions, par le Palais Beaumont, par organisations de commerçants de Pau, etc. Et en plus de préciser, tous les marchés qui n’ont pas fait l’objet d’appel d’offres. Chiche ?

    Pour illustrer mes propos, je voudrais rappeler que la même manoeuvre a été tentée pour piquer le Concours 4 Etoiles de cheval à Centaure pour le filer à Créa Sud. Mais ouf ! Ca a raté, Pascal Sayous s’est bien battu pour éviter que l’appel d’offres soit pipé au profit de Dournès.

    1. 1 – Même réponse qu’à Muriel : si le fait que Créasud ait le mar.ché de promoteur vous défrise, adressez-vous à l’ASAC puisque c’est l’ASAC qui exerce officiellement la fonction de promoteur (grâce à MLC au départ) et qui l’a sous-traitée à Créasud. La ville n’a pas de contrat direct avec Créasud sur cette histoire, mais uniquement avec l’ASAC.

      Maintenant vous avez vos propres contradictions : ça vous pose problème que le promoteur du GP ne soit pas nommé sur appel d’offre, mais vous vous élevez contre le fait qu’il y ait eu appel d’offres pour les casetas. Comprenne qui pourra.

      Et si le fait que l’ACBB soit à l’origine des casetas (même si vous oubliez que c’était pour répondre à une demande de la ville) doit lui donner un droit perpétuel dessus, alors appliquons ce raisonnement à l’ASAC : historiquement c’est ASAC qui était l’organisateur-promoteur du GP, et qui a été dépossédée de la fonction de promotion en 2011. Est-ce que cela vous a paru anormal à l’époque ?

      La morale de toute cette histoire est que le GP est une gabegie d’argent public quoi qu’on fasse (est-ce moins une gabegie avec Peter Auto ? Pas du tout), mais qu’aucun élu n’ose le supprimer.

      PS : et un « détail » : qualifier les casetas d’animation sans subvention est une blague : si elles font le plein c’est parce qu’il y a plein de monde en ville pendant la période du GP, et elles bénéficient donc indirectement des 2 millions d’euros de dépenses publiques.

  8. Quand 2 millions d’euros de l’argent des Palois sont en jeu chaque année, une mise en concurrence des exploitants potentiels est vraiment le minimum. C’est bien ce qu’avait fait Mme Lignières à l’époque pour choisir le promoteur, aux côtés de l’Asac qui restait officiellement l’association organisatrice en lien avec la Fédération du sport auto.
    Comme vous l’expliquez, en 2011, Créa Sud était candidate au mandat de promoteur (sans la moindre expérience dans cette activité) et avait été écartée au profit de Peter Auto. Logique.
    Je veux bien que l’on trouve plein d’arguments administratifs (je ne doute pas que Monsieur Pernod a tout verrouillé) pour tenter de justifier ce cadeau exorbitant à Créa Sud. Mais c’est choquant et les Palois trouveront cela choquant.

    1. Ce qui est choquant, c’est de perpétuer au nom de la tradition le Grand Prix de Pau, surtout Grand par le coût induit pour les palois.
      Il est vrai que nos élus conservateurs sont incapables de stopper ce gâchis.
      L’arrêt de la formule 3 serait pourtant un bon prétexte.
      Au lieu de ça , on instaure des « casetas », c’est à dire de la malbouffe pour capter la clientèle, tout en affirmant que ce type d’animation est destiné au commerce palois.

    2. Encore une fois, si le choix de Créasud comme promoteur vous défrise, adressez-vous à l’ASAC, car c’est bien l’ASAC qui a choisi Créasud, pas la ville. Et si l’ASAC a pu choisir qui elle voulait, c’est parce qu’en 2013 Martine Lignières Cassou a renouvelé la convention avec l’ASAC après le renoncement de Peter Auto, en attribuant à l’ASAC la fonction d’organisateur-promoteur sans appel d’offre.

      Et s’il n’y a pas eu d’appel d’offre c’est sans doute parce que tout le monde craignait qu’il soit infructueux et que cela conduise à l’annulation des GP suivant. MLC n’a pas osé prendre ce « risque » à quelques mois des élections et a préféré reconduire la gabegie du Grand Prix.

  9. (je reposte ce commentaire car la mise en forme du précédent ne fait pas apparaître clairement les parties citées, je ne sais pas pourquoi. Vous pouvez effacer l’autre).

    En 2010 un appel d’offre est lancé par l’Agglo et la ville afin de sélectionner officiellement le promoteur. C’est Peter auto de Patrick Peter, déjà promoteur du Grand prix historique, qui est choisi face à Créa-Sud Communication. Pour résumer l’ASAC est l’organisateur officiel et incontournable. Cette association est titulaire d’une licence de la fédération française des sports automobiles. Une convention à trois est alors signée entre l’Agglo, l’ASAC et le promoteur Peter auto.

    Je ne lis pas la même chose dans les articles que vous donnez en lien. La convention tripartite de 2010 n’a pas été passée entre l’Agglo, l’ASAC et Peter Auto, mais entre l’Agglo, la ville de Pau, et l’ASAC. L’ASAC était l’organisateur administratif, et d’après l’article Peter Auto était le promoteur sous-contracté par l’ASAC (donc pas directement par la ville ou l’agglo).

    Après un délai de trois ans, Peter Auto décide de renoncer. Il doit faire face à des déficits et la ville n’accepte pas de modifier les termes de la convention. En 2014, dans la plus grande discrétion, le mar.ché de promoteur est confié à Créa-Sud Communication.

    Si le mar.ché de promoteur a été confié à CréaSud à partir de 2014, c’est le choix de l’ASAC qui est organisateur-promoteur et libre de sous-contracter qui elle veut, et pas celui de la ville ou de l’agglo. Vous ne pouvez donc pas en faire le reproche aux politiques. Les avenants 2013 et 2016 de la convention tripartite tels votés au conseil communautaire ne mentionnent d’ailleurs pas CréaSud :

    Avenant 2013 #1 (délibération #20) :

    Cliquer pour accéder à CRCC280313.pdf

    Avenant 2013 #2 (délibération #23) :

    Cliquer pour accéder à CRCC280313.pdf

    Avenant 2016 (délibération #20) :

    Cliquer pour accéder à CRCC110216.pdf

    La ville finance l’événement à un niveau supérieur à 2 millions d’euros.

    Vous laissez entendre qu’à partir de 2014 il y a eu à nouveau une augmentation de la contribution publique après la baisse en 2011. C’est possible mais il faut étayer cette affirmation, car dans les délibérations du conseil communautaire la subvention directe versée n’a pas varié et est toujours de 250.000€

  10. Visiblement, PierU est un fervent défenseur de Créa Sud et de Dournès, contre toute évidence.

    1. Non, PierU rectifie juste vos fake news (comme le coup des 2 millions qui tombent dans la poche de Créasud).

    2. Non, il ne fait rien d’autres que rétablir quelques vérités,
      Ce qui est – hélas – absolument indispensable avec des gens qui ne font que la déformer dans le seul but ,par exemple, de nuire à une municipalité qui n’est pas de leurs tendances politique ….

  11. En 2010 un appel d’offre est lancé par l’Agglo et la ville afin de sélectionner officiellement le promoteur. C’est Peter auto de Patrick Peter, déjà promoteur du Grand prix historique, qui est choisi face à Créa-Sud Communication. Pour résumer l’ASAC est l’organisateur officiel et incontournable. Cette association est titulaire d’une licence de la fédération française des sports automobiles. Une convention à trois est alors signée entre l’Agglo, l’ASAC et le promoteur Peter auto.

    Je ne lis pas la même chose dans les articles que vous donnez en lien. La convention tripartite de 2010 n’a pas été passée entre l’Agglo, l’ASAC et Peter Auto, mais entre l’Agglo, la ville de Pau, et l’ASAC. L’ASAC était l’organisateur administratif, et d’après l’article Peter Auto était le promoteur sous-contracté par l’ASAC (donc pas directement par la ville ou l’agglo).

    Après un délai de trois ans, Peter Auto décide de renoncer. Il doit faire face à des déficits et la ville n’accepte pas de modifier les termes de la convention. En 2014, dans la plus grande discrétion, le mar.ché de promoteur est confié à Créa-Sud Communication.

    Si le mar.ché de promoteur a été confié à CréaSud à partir de 2014, c’est le choix de l’ASAC qui est organisateur-promoteur et libre de sous-contracter qui elle veut, et pas celui de la ville ou de l’agglo. Vous ne pouvez donc pas en faire le reproche aux politiques. Les avenants 2013 et 2016 de la convention tripartite tels votés au conseil communautaire ne mentionnent d’ailleurs pas CréaSud :

    Avenant 2013 #1 (délibération #20) :

    Cliquer pour accéder à CRCC280313.pdf

    Avenant 2013 #2 (délibération #23) :

    Cliquer pour accéder à CRCC280313.pdf

    Avenant 2016 (délibération #20) :

    Cliquer pour accéder à CRCC110216.pdf

    La ville finance l’événement à un niveau supérieur à 2 millions d’euros.

    Vous laissez entendre qu’à partir de 2014 il y a eu à nouveau une augmentation de la contribution publique après la baisse en 2011. C’est possible mais il faut étayer cette affirmation, car dans les délibérations du conseil communautaire la subvention directe versée n’a pas varié et est toujours de 250.000€

  12. Ce qui est très gênant, c’est l’opacité qui règne depuis le renoncement de Peter Auto en 2014. Au moins Martine Lignières avait joué la transparence avec un appel d’offres officiel. Là…

    1. Vous voulez parler de l’appel d’offres qui avait eu lieu pour sélectionner un consultant (donc GB Consultants comme dit dans l’article) à 129.000€, dont le rôle était de redéfinir l’organisation du grand prix et d’identifier un promoteur ? Donc si je comprends bien vous voudriez que la ville/l’agglo paye à nouveau 129.000€ à un consultant juste pour lui dire quel promoteur choisir ?
      Je ne me souviens par ailleurs pas que Peter Auto ait été nommé suite à un appel d’offres de mar.ché public, puisqu’il n’était pas contracté par la ville/l’agglo mais par l’ASAC.

      1. Monsieur « je sais tout » vous faites erreur. Il y a eu deux appels d’offres. Le premier remporté par GB Consultant contre Créa Sud (qui a une première fois contesté) d’assistant à maîtrise d’ouvrage. Il s’agissait notamment de préparer un appel d’offres pour sélectionner un promoteur pour les Grands Prix. Le 2e appel d’offre a bien eu lieu et a attribué l’exploitation des GP à un vrai professionnel, Peter Auto. Créa Sud était aussi candidate (mais n’avait aucune compétence ni expérience dans ce domaine) et Dournès à de nouveau contesté en menaçant officiellement la Municipalité.

        1. Ce que je dis c’est qu’il ne s’agissait pas d’un mar.ché public passé par la mairie ou l’agglo, mais d’un mar.ché passé par l’ASAC, donc en théorie indépendamment de MLC ou pas MLC.

          Maintenant, vous parlez de l’opacité actuelle en opposition à la transparence sous MLC : mais après le renoncement de Peter Auto courant 2013, c’est pourtant bien l’équipe MLC qui a prolongé de 2 ans la convention entre la ville et l’ASAC pour les GP 2014 et 2015, sans qu’il y ait un nouvel appel d’offre pour un promoteur (l’ASAC étant de fait désigné promoteur). Donc si opacité il y a, ça a (re)commencé à ce moment là.

  13. Comment se fait-il qu’il n’y ait plus eu d’appel d’offres pour l’exploitation des Grands Prix, ces dernières années ? Comment se fait-il qu’on ait fait ce nouveau cadeau à Dournès ? Avec 2 millions d’euros offerts par la municipalité chaque année ! Merci pour lui. C’est complètement fou et scandaleux.

    1. Allons « Muriel », vous savez pertinemment (n’est-ce pas ?) que la prestation de CreaSud ne correspond pas à 2 millions d’euros, donc pourquoi le dire ?

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s