Pau en quelques chiffres


Dans l’un de ses récents articles, « Bayrou maquille Pau » paru dans les colonnes de Alternatives Pyrénées, le 24 juin 2018, Daniel Sango dresse une image peu reluisante de la situation actuelle de notre ville. Il existe de nombreuses statistiques pour matérialiser ses propos.

En tout premier lieu, ce n’est pas un scoop, la population de Pau est en baisse de façon que certains jugeront importante et significative. En 2007, au plus haut, la ville de Pau aurait compté 84 978 habitants selon l’INSEE. Bien que ce chiffre soit actuellement contesté par ceux qui disent qu’il y avait en réalité entre 80 500 et 81 000 habitants à cette date, il faut bien admettre que la population a baissé si l’on s’en tient au recensement de 2015 : 77 215 habitants. Alors moins 7 700 habitants ou moins 3 200 habitants, le débat reste ouvert. Cependant ce qui reste significatif est une tendance régulière à la baisse.

Autre chiffre également significatif, le taux des logements vacants de la ville. Toujours selon l’INSEE, il se situait en 2015 (nous ne disposons pas de chiffres plus récents) à 15% de l’ensemble des logements. Ce chiffre est considéré comme élevé surtout lorsqu’on le rapporte à la moyenne nationale qui est de 7,9% et à la moyenne régionale qui est de 8,5%. Comme le dit Daniel Sango : « …les logements ne correspondent plus aux souhaits des habitants […] La classe moyenne l’a (le centre ville) quitté… ».

L’opposition a récemment établi, avec l’aide d’un huissier, l’état des commerces du centre ville. Le nombre des pas-de-porte en déshérence est impressionnant. Les chiffres ainsi fournis sont évidemment contestés par la majorité. Alors au delà de la bataille des chiffres que chacun pourra utiliser à sa guise, entre les commerces qui existent et ceux qui vont bientôt s’implanter, il reste une certitude : lorsqu’on marche dans les rues de Pau le spectacle de ces vitrines vides, « à louer » ou « à vendre » saute aux yeux. Cette même opposition évoque la situation antérieure à 2014 et précise, qu’à cette époque, il n’y avait que 2 commerces fermés rue Serviez, aucun au Palais des Pyrénées, 4 rue Louis Barthou et Henri IV, 4 rue Joffre. Ne parlons pas du centre Bosquet où, après la réintégration de son implantation initiale par les Nouvelles Galeries, il ne restera pas grand chose.

On rétorquera avec raison que bon nombre de villes de la même importance que Pau connaissent une situation comparable. Mais lorsque l’on sait que le motif le plus réel de la fermeture des commerces des centre ville est l’extension des zones commerciales en périphérie, il faut bien s’interroger pour savoir qui autorise ces extensions. Ce sont évidemment les politiques qui délivrent des permis de construire. Ainsi dans l’agglomération paloise, on a vu s’agrandir les galeries marchandes, de Leclerc (Tempo), et de Carrefour. On a vu se créer des zones sur la route de Tarbes. On a vu fleurir des drives (Auchan). Ces extension ou créations sont estimées à plus de 10 000 m². Mais ce n’est pas fini, une zac à proximité de l’hippodrome est en train de voir le jour, on pourrait parler également du futur casino. Ces projets dont il serait ici fastidieux de fournir la liste sont estimés à une surface de 10 000 m². Alors messieurs les politiques, qui est responsable de la désertification du centre ville ?

Et pour clôturer cette énumération, lorsqu’on nous dit que les impôts locaux baissent, malgré une bonne volonté pour le croire, il faut se rendre à l’évidence. Pour ce qui me concerne, lorsque je fais le cumul de la taxe d’habitation et de la taxe foncière, je constate que sur les cinq dernières années ce que je dois payer a augmenté de 3,5%. Dans le même temps l’inflation n’a été que de 1,74%. Ne parlons pas de l’augmentation du prix de l’utilisation des transports en commun, cela a déjà été dit dans ces colonnes.

Alors que faire ? Faut-il se résigner et dire que cette évolution est dans la nature des chose, que tout ce qui se passe à Pau est inéluctable ? La principale préoccupation est certainement de vouloir réanimer le centre ville en facilitant son accès. Le BHNS apportera peut-être une réponse mais pas autant que déclaré. La gratuité des transports au moins pourrait être envisagée de façon périodique, en fin de semaine par exemple. Il existe une possibilité importante de stationnement du côté de la gare SNCF, (à proximité de ce qui était le SERNAM) avec un funiculaire plus adapté. Les économies seraient en partie possibles en abandonnant ce curieux projet d’une salle de spectacle au Foirail et en économisant sur les frais du Grand Prix.

Lorsque l’on écoute les commerçants du centre ville de Pau on ne peut que constater leur désarroi, leur situation est difficile et, de ce fait, l’image de notre ville en pâtit.

Pau, le 3 juillet 2018

par Joël BRAUD

crédit image : techniques-ingenieur.fr

51 commentaires sur « Pau en quelques chiffres »

  1. « 20 ans après… » : pour les personnes intéressées, il existe un document de 178 pages intitulé « Béarn : quels défis pour le siècle prochain ? (Diagnostic et référentiel stratégiques pour un projet Béarn » (Edition – juin 1998 . Béarn XXIème siècle, Villa Lawrence 64000 Pau)
    Extrait de l’avant propos : « Ce document est le fruit des travaux des douze commissions créées dans le cadre de l’opération Béarn XXIème siècle. (…)
    L’objectif, à travers cette première synthèse, est de proposer une base commune de réflexion et de décision à la mesure des enjeux à relever dans les dix à vingt ans à venir. Le but est aussi de suggérer des domaines précis de coopération et d’efforts communs, en Béarn, dans le département des Pyrénées-Atlantiques et au delà. »

    Une liste non exhaustive d’observations, entre atouts et faiblesses, projets collectifs de développement, propositions, entre autres enjeux économiques, principaux domaines d’efforts, enjeux et préconisations, domaines prioritaires, constats et axes stratégiques et donc pour conclusion, des propositions d’objectifs pour la seconde phase de Béarn XXIème siècle…

    Vous y trouverez les projections démographiques par canton – 1990 / 2010, avec pour Pau (cantons regroupés, sources : Insee), les informations suivantes :
    1990 = 102 055 2010 = 97 848
    Taux de variation : en nombre d’habitants = – 4207 En % = – 4%

    Ndlr : je tiens à la disposition, des personnes susceptibles d’être intéressées, le-dit document « Béarn : quels défis pour le siècle prochain ? (Diagnostic et référentiel stratégiques pour un projet Béarn » . 😉

  2. Quelques données de la littérature:
    1. Dimension historique au problème des villes petites et moyennes :
    Avec l’exode rural du XIXe et de la première moitié du XXe, les villes petites et moyennes se retrouvent dans une position de « rente de situation » qui va durer plus d’un siècle. Mais depuis près de trente ans cette position privilégiée se trouve déstabilisée par la convergence de trois processus :
    – La décentralisation profite aux départements et aux régions et s’accompagne de désengagements de l’Etat.
    – Les petites villes (sous-préfectures) perdent leur fonction de centralité.
    – Mais surtout la population est devenue mobile (mobilité résidentielle et surtout quotidienne) et, à partir des années 1970, les grandes villes se développent (attractivité éducative, santé, culture, emplois par exemple).
    L’ordre territorial qui servait une population sédentaire est désormais obsolète.

    Vacances commerciales et découplage entre surfaces commerciales et dépenses de consommation (déterritorialisation du commerce)
    Le développement actuel de la vacance commerciale doit d’abord être recherché non pas dans un renforcement des inégalités territoriales (à échelle interurbaine entre métropoles et villes plus petites ou à échelle infra-urbaine entre villes centres et villes de périphérie) mais dans une crise structurelle du modèle de développement du commerce moderne ayant conduit à une surcapacité de son outil de vente.
    La vacance commerciale touche aussi les métropoles. Seulement le phénomène est moins intense et s’y diffuse moins rapidement qu’ailleurs.

    Ainsi, en France comme ailleurs, le parc de surfaces de vente croît à un rythme plus rapide que celui des dépenses de consommation finale des ménages.
    Le secteur commercial se concentre par intégration des fonctions de commercialisation (vente, distribution voire production) et intégration de l’ensemble de ces fonctions au sein de chaînes de valeur globale (y compris finance, immobilier avec les SCIC par exemple, etc…).
    Les lieux de création de richesse de ces entreprises ne correspondent plus nécessairement avec les lieux de vente.

    En fait, le développement du commerce ne serait plus indissociable de celui des villes et de leur m.rché de consommation.
    A noter également que la vacance, non seulement commerciale mais aussi de logements, est sous-estimée par les décideurs et même par les données statistiques.

    Voir par exemple le dossier « Villes moyennes, petites villes : déclassées ou mal gérées ? de Tous Urbain N°21, Janvier 2018

    1. Voilà un jugement sans appel….avec des arguments, des chiffres….qui ne se discutent pas…et tellement généraux que l’on pourrait conclure « circulez y a rien à voir »….Je ne suis pas contre les études qui mettent en évidence des tendances générales et des évolutions qui touchent certaines structures de la société. Pourquoi pas et encore une fois à quoi servirait il de les contester.
      Mais, on parle en gros d’une centaine de villes…..qui ne connaissent pas forcément le même destin….et chez qui les mêmes causes ne produisent les mêmes effets….Alors il doit bien y avoir un facteur humain qui explique ces différences…
      Il doit bien y avoir des choix politiques….plus ou moins pertinents….aux conséquences plus ou moins dommageables pour ceux qui y vivent. Sinon toutes les villes seraient sur le même plan et on n’aurait pas à chercher pourquoi Pau se trouve en tête de classement sur le nombre vacances de logements en centre ville et du nombre de vacances de commerce dans l’hypercentre.
      J »ai bien compris que le texte de Larouture exonérait Bayrou et les autres, volontairement ou pas , de toute responsabilité….ce n’est pas du tout mon sentiment….Ou alors , la prochaine fois on ne votera pas sur un programme mais on se contentera d’être destinataires des études macro économiques , sans appel, que nous distillera Larouture…

      1. Pau Ville a des atouts que beaucoup d’ autres villes moyennes nous envient.
        Mais ils n’ont pas à leur tête,heureusement pour eux, des Bayrou, Menjucq, Lasserre, Poeyto, De Stampa et j’ en passe….
        Sans comparaison possible, Bordeaux a été trés malin.
        Avec Juppé et Rousset… et d’ autres non élus.

    2. Si vous avez la patience d’approfondir le sujet, peut-être quelques éléments de réponses dans le lien :
      http://tousurbains.fr/?p=60 .
      Il s’agit d’un entretien avec l’anthropologue Eric Chauvier sur les petites villes. Il est connu pour sa réaction à l’article Télérama « Halte à la France moche ! ».

  3. Exact Henri IV W4 . Les déclarations d’utilité publique sont administrativement incontournables mais comme l’expliquait en Juin 2017 un prof de l’UPPA spécialiste de l’administration territoriale , les DUP ne concertent que sur la légalité administrative et ne traitent jamais du bien fondé des projets … Les enquêtes publiques sont le canada dry de la concertation citoyenne ! Elle ressemblent à une concertation mais n’en sont absolument pas, car abordées sous le seul angle de la conformitê administrative . Vous pouvez donc avoir les arguments les plus démonstratifs, les plus évidents sur de multiples aspects pour vous opposer à un projet, le commissaire enquêteur ne vous suivra que sur une absence de conformité de procédure, jamais sur le fond . Voilà un sujet de réforme qui serait bien utile pour redonner un peu de confiance aux citoyens .

    1. Merci de vos précisions, expérimentées par nos soins avec Mr Daniel Sango.

      Je connais même des élus (Luys en Béarn)dont le TA annule le projet et qui le font quand même.
      Peut être est ce nouveau?

      Par contre je ne pense pas que l’ on aime se faire escroquer

    2.  » Voilà un sujet de réforme qui serait bien utile pour redonner un peu de confiance aux citoyens « .
      Propos totalement partagé. Voilà un vrai sujet de réforme qui pourrait permettre
      d’ aborder sereinement les problèmes d’ infrastructures notamment routières ou autres. Cela éviterait des problèmes style A65 ou Notre Dame des Landes, s’ en parler du centre
      d’ enfouissement des déchets nucléaires de Bure ou du barrage de Sivens, ou localement dernièrement avec la porcherie de 6500 porc à Escoubés,mais également le projet de carrière en zone Natura 2000 dans la forêt du Bager .
      L’ enquête d’ utilité publique ne devrait être qu’ une simple formalité pour confirmer le couronnement de tout le travail fait en amont entre toutes les parties prenantes d’ un projet. Alors qu’ actuellement c’ est la confirmation d’ un passage en force d’ un porteur de projet qui met tout le monde devant le fait accompli sans qu’ on puisse pouvoir changer un iota à son projet . C’ est un des aspect calamiteux de la démocratie » à la française » .

  4. Et bien Peyo … Vous voyez que quand on veut bien comprendre à l’endroit, comme Henri IV W4 , on comprend qu’une statistique grossièrement tronquée ( pas par l’INSEE mais par les chiffres qui ont été donnés à l’INSEE ) peut aboutir à des projections éronnées , à un SCOT du grand PAU fort accomodant et peu contrariant pour les bétonneurs de la périphérie qui du coup obtiennent de larges possibilités de construire, construire, construire … Et augmenter les offres d’acquisitions ou de locations qui attirent des habitants vers l’extérieur . La statistique n’étant en rien le moteur d’une décision d’habitant, évidemment ! Mais était ce si difficile à comprendre ?
    Je n’irai pas sur le terrain de votre conclusion Henri IV W4 , mais le point commun de ces trois là est qu’ils sont persuadés de faire du développement économique alors qu’ils ne font que de la cavalerie immobilière sur des terrains agricoles, principalement . Près de 90 % des implantations nouvelles sont en fait des déplacements d’activités, commerces, restaurants, concessions automobiles, les 10% restants correspondent à quelques extensions de productions industrielles de PME, heureusement … Et pour l’habitat , même processus aux effets déjà cités , le déplacement des uns attirant le déplacement des autres .
    Il faudra sans doute attendre une nouvelle génération de jeunes élus pour mettre fin à cette gabegie de consommation de nos terres et paysages et si vous êtes de ceux là, je vous souhaite d’arriver vite et nombreux, car l’heure est à la passivité obéissante dans les instances que vous mentionnez . On m’objectera des opérations passées à juste raison… L’important est de réagir au contexte d’aujourd’hui avec les connaissances d’aujourd’hui . A.D .

    1. Au moins on ne pourra pas vous targuer, AD, d ‘ une réponse politicienne.
      Cavalerie immobilière certes, mais au détriment du centre ville de Pau, des commerçants, des paysans et des chômeurs.
      En seulement 4 ans , les agglomérés de Pau ont pu voir la médiocrité Bayrou et sa bande de LR.
      Personnellement, je le savais déjà.
      Si nous avons du sang commun, on ne choisit pas sa famille.

    2. N’oublions pas de mentionner le rôle de l’ Etat ,via les préfets,qui accordent les utilités publiques.

    3. Répéter à l’envi une simple hypothèse n’en fait pas une vérité. Vous n’avez apporté aucun argument convaincant que 1) les chiffres palois ont été gonflé et que 2) les projections démographiques du Grand Pau ont été basées sur le gonflement des chiffres palois.

      Sur le 1) vous vous basez uniquement sur les foyers fiscaux, en faisant semblant d’ignorer les anomalies dans leur évolution.

      Sur le 2) vous avez évité soigneusement de commenter le graphique que j’ai recopié, et où on voit que la projection pour le coeur urbain est largement en-deça du rythme 1999-2006

  5. Henri IV W4 , Pour ce qui est des foyers fiscaux, avant que le spécialiste du don de leçons aux multiples pseudos ne transgresse , ne délivre sa réinterprétation saugrenue du propos du contributeur ( quel qu’il soit ..) pour jeter son fiel habituel et stérile , je précise que cette unité de compte , ou cette définition désigne l’ensemble des ménages ou individus ayant déclaré leurs impots sur le revenu dans la commune de leur résidence principale.
    Pour ce qui est de votre question, sans être un juriste ni m’être récemment penché sur ce sujet , pour être candidat, il faut être locataire ou propriétaire d’un bien dans la commune avant le 1 er Janvier de l’année d’une élection et pouvoir le justifier .
    Pour être inscrit sur la liste électorale, je dirai que la notion est plus déclarative et suceptible d’aléas non maitrisés . Je pense d’ailleurs que nos énarques et parlementaires devraient se pencher sur ces organisations à l’échelle Nationale . On arrive à exiger des habitants d’une ville qu’ils viennent présenter tous les ans un justificatif de domicile pour l’accès au tarif  » résident  » du stationnement payant , mais pour les listes électorales, il n’y a pas le même niveau d’exigence. Simple constat .
    A.D .

    1. Merci de votre réponse.
      Sachez que je ne vais pas laisser Bayrou(Modem) Mimiague et Peys(PS) tuer le Pont-Long et la ville de Pau avec leur entente déguisée via le Pays de Béarn et l’ Etablissement Public Foncier Local.
      La corruption est l’ arme des faibles!!

  6. Le gonflage, n’est pas de 2000 ou 3000 , il est de 4000 à 4500 . Mais on peut avoir l’air
    de ne pas prendre en considération l’importance de l’incohérence des données foyers fiscaux / habitants . Ça doit être normal dans le monde d’aujourd’hui . J’aurais aimé visionner le dossier  » Grand Pau  » 2010 , mais mon drive refuse le fichier pour le moment
    donc je ne peux répondre à votre question . Je pense quand même que l’évolution 1999 – 2006 – 07 était un élément fondamental pour établir les prospectives 2030 et que l’évolution des premières et deuxièmes couronnes dépendent en grande partie de la vitalité de l’agglomération Paloise . Dès lors que les calculs qui concernent 60 % de son coeur sont bidonnés, ça influence forcément tout le reste . Je pense aussi que l’essentiel n’est pas de démontrer de qui à tort ou raison sur la manière dont on pu être élaborer ces projections, L’important aujourd’hui, c’est qu’elles sont fausses et qu’elles sont en partie la cause d’un développement excessivement rapide de l’habitat et des commerces de périphéries qui ont pour effet de vider le coeur de ville et les coeurs de village ou de bourgs et de consommer gravement des terres agricoles de grande qualité. Tout cela dans un contexte ou TOTAL a plutôt renforcé ses effectifs à Jean Faeger entre 2010 et 2013 me semble t’il ( Daniel Sango confirmera ou pas ..) ou Safran et la sous traitance d’Airbus ont connu de bons carnets de commandes , Hélioparc a accueilli 300 emplois supplémentaires entre 2010 et 2017 , le 5 eme RHC accueille une trentaine d’hélicoptères supplémentaires , l’UPPA a remonté ses effectifs de 1500 étudiants etc … Ça devrait faire réfléchir .

    1. Centre ville, première couronne, deuxième couronne… Pour M Duchateau « c’est qu’elles [les statistiques de population] sont fausses et qu’elles sont en partie la cause d’un développement excessivement rapide de l’habitat et des commerces de périphéries qui ont pour effet de vider le coeur de ville et les coeurs de village.. ».
      C’est bien la première fois qu’une statistique (même inexacte) serait la cause d’un développement trop fort. Vous croyez sérieusement que les Palois ont analysé ces statistiques pour se décider à aller habiter en périphérie?
      Ça nous rappelle l’incohérence des propos de Mme Lignières Cassou qui affirmait que l’agglomération était suréquipée en grandes surfaces mais donnait un permis de construire à la famille Bélit (du groupe Knaebel Bélit Saint-Laurent) pour développer la galerie commerciale Leclerc/Tempo . La même Lignières Cassou qui criait au scandale pour deux magasins totalisant à peine 2.000 m2 à Idron qui risquaient de ruiner les commerces de Pau
      http://www.alternatives-paloises.com/article.php3%3Fid_article=753.html

    2. La ville de Pau ne pèse pas 60% du Grand Pau, mais environ 35%. Encore une fois allez voir le graphique, sur lequel il apparait clairement que la projection concernant le coeur urbain n’a pas été faite en extrapolant le rythme élevé d’accroissement entre 1999 et 2006 : cela contredit donc le fond de votre discours.
      Je copie le graphique si vous n’y avez pas accès : http://prntscr.com/k6dmie

      Par ailleurs je veux bien que l’on remette en cause les chiffres du recensement 2006, puisque dans les grandes villes les recensements annuels sont partiels. Mais votre argument repose uniquement sur le nombre de foyers fiscaux, que vous prenez comme une donnée absolument fiable. On peut en douter lorsque l’on regarde son évolution (lien posté par Daniel Sango) : très stable entre 2006 et 2012 (-350), puis soudainement une chute de 1500 foyers en un an, et à nouveau stabilité à partir de 2013 : étrange non ? Pour le moins on peut se poser des questions sur la fiabilité de ces chiffres aussi, et du coup sur l’ensemble de votre raisonnement.

      Et prétendre que les chiffres du recensement 2006 de Pau sont « bidonnés » c’est une accusion très forte : cela veut dire que l’INSEE se serait rendu complice d’une manipulation (dans quel but puisqu’au final la hausse 1999-2006 sur Pau n’a pas réellement servi à gonfler les projections). Vous le pensez vraiment ?

  7. Entre 2007 et 2011 , il y a bien un passage de 49 790 foyers fisaux à 49450 . Mais cela fait 340 foyers fiscaux en moins ( pour 5200 habitants  » officiellement  » perdus , soit 340 foyers de quinze personnes …. Pas crédible du tout ! ) .

    Entre 2011 et 2013 , 2261 habitants perdus pour 1660 foyers fiscaux . 79 798 habitants en 2011 , 77 575 en 2013 . 49450 foyers fiscaux en 2011, 47 790 en 2013 . Avec une moyenne de 1,6 à 1,7 habitants par foyer fiscal , le rapport semble déja infiniment plus cohérent .
    La suite est plus stable en matière de foyers fiscaux . Légère baisse des habitants qui pourrait traduire une poursuite de la baisse du nombre d’habitants par foyer fiscal .
    En tout cas, les réserves du conseil de développement étaient bien senties mais sans doute non démontrables à l’époque face aux services, sur de leurs chiffres . Maintenant , pour moi, c’est démontré .

    1. Vous avez l’air de contester la validité du recensement de 2006 à Pau. Admettons. Par contre quel est le lien d’une éventuelle surestimation de 2000 ou 3000 habitants à Pau en 2006 avec la projection de +52000 habitants entre 2012 et 2030 sur le Grand Pau, dont Pau ne représente qu’un (bon) tiers ?

      On retrouve cette projection dans le dossier INSEE 2010 sur le Grand Pau : qu’elle soit réaliste ou pas, elle n’a donc pas été inventée par les élus pour justifier leurs rêves de grandeur. Et si on regarde les détails, cette projection (page 42) attribue l’essentiel de la progression aux 1ère et 2ème couronne (+18000 et +13000) et « seulement » +13000 au coeur urbain (en gros l’ancienne agglo, dont Pau ne représente que 60%). On voit par ailleurs sur le graphique que la projection pour le coeur urbain ne s’est pas basée tant que ça sur le rythme d’accroissement 1999-2006 qui vous pose problème, signe qu’il a été pris avec des pincettes et n’a pas servi à gonfler les chiffres.

      https://www.insee.fr/fr/statistiques/1378617 , page 42

    2. Mr Duchateau,
      Quelle est la legislation en vigueur pour se présenter dans un ville dont le candidat n’est pas rattaché fiscalement?

  8. Cet article et bien des commentaires sont interressants, pertinents . Le rappel de l’article de 2012 par Mr Contrucci l’est aussi pour aider à la compréhension de ce qu’il s’est passé depuis 20 ans en matière d’urbanisme . Jean Pierre Mimiague , dans sa communication 2012, n’est que le rapporteur d’un long travail des urbanistes qui élaborent les documents préparatoires aux PLH ( plan local de l’habitat ) ,
    PDU, ( plan de déplacement urbain ) , PLU de chaque commune devenu PLUI ( plan local d’urbanisme intercommunal ) , PADD devenu PADDI ( plan d’aménagement et de développement durable ) . Le tout aboutissant au SCOT ( schéma de cohérence territoriale à l’échelle du grand PAU . Tous ces documents qui, vu du citoyen peuvent parfois apparaitre administratifs et rébarbatifs , sont pourtant fondamentaux pour tracer des perspectives justes et cohérentes. Ces documents sont des références sur lesquelles s’appuient de nombreux porteurs de projets commerciaux, immobiliers ainsi que les Maires pour valider les implantations . Ils sont opposables juridiquement .
    Les contributeurs de ce forum constatent qu’à l’évidence il y a une ambition démesurée et un décalage entre le développement de périphérie et la réalité des besoins au regard de l’évolution réelle de la population, à la baisse sur Pau et assez stable sur l’ensemble de l’agglomération.
    Alors la question à se poser est : pourquoi ce décalage ? Pour y répondre il faut accepter de ne pas réduire la question des chiffres à une vaine polémique . Il n’y a eu aucun recensement entre 1999 et 2006 en France . Le recensement de 2006 était donc fondamental, puisque l’évolution constatée entre ces deux dates a constitué le marqueur de toutes les projections sur le futur, pour tous les services traitant d’urbanisme en France . Le chiffre d’un objectif de 52 000 habitants supplémentaires annoncé en 2012 a donc été calculé avec la connaissances des données diffusées en 2010 et 2011, soient les chiffres INSEE 1999 – 2006 – 2007- 2008 . Sauf que l’on sait aujourd’hui que PAU est la seule Ville de France qui aurait perdu 5200 habitants en ne perdant que 340 foyers
    fiscaux sur la même période 2007 – 2011 …. Ce n’est pas une polémique, ce sont les données officielles . Les moins 340 foyers fiscaux sont une donnée incontestable . Les moins 5200 habitants sont donc totalement incohérents et expliquent le décalage général ambiant d’aujourd’hui … Et de demain si les autorités publiques continuent à ne se poser aucune question . Merci sincèrement car j’ai acquis , il y a quelques temps, la conviction que le recensement de 2006 a été fortement tronqué. L’article de 2012 permet un regard dans le rétroviseur qui ajoute à cette conviction . Les conséquences sont lourdes puisque le SCOT et ses déclinaisons habitat et developpement commercial sont
    du coup excessivement permissif . Les victimes ? Le coeur de ville et les coeurs de bourgs dans une moindre mesure, les terres agricoles ( la surface d’un département tous les 7 ans , rythme actuel … ) . A.D .

    1. Entre 2007 et 2011 le nombre de foyers fiscaux serait passé de 49790 à 49450 (voir ci dessous) donc – 660
      Mais ce qui est étonnant c’est que l’on a ensuite une baisse forte : – 2000 foyers fiscaux en 2012 / 2013 qui est ensuite stable…Mystère sur cet exode brutal….
      Mais si on lisse la variation, il y a bien une baisse en fait de 2000 foyers fiscaux.

      D’autre part les chiffres d’évolution de population pour le SCOT, PPLH … sont fournis par l’AUDAP ils tiennent compte comme vous l’avez dit des recensements mais aussi des évolutions en France, dans la Région et le Département.
      Ils tiennent compte des périmètres : Grand Pau pour le SCOT, CDAPP pour le PLH et différencient, la ville, la première couronne et la seconde.
      Ceci dit nous avions trouvé à l’époque au Conseil de Développement que ces chiffres étaient plutôt optimistes pour le grand pau…

      http://www.journaldunet.com/economie/impots/pau/ville-64445

  9. Les disputes autour des chiffres ne mènent à rien.
    Il faut dès maintenant penser à créer de fortes solidarités pour constituer un pôle économique suffisamment important, indispensable dans un futur proche.
    Nos amis basques n’étant pas intéressés par une étroite collaboration avec Pau dont ils peuvent se passer, ce pôle économique ne peut être constitué qu’avec nos voisins tarbais, or certains en Béarn en sont encore à entretenir une guéguerre stérile d’un autre âge (Cf la concurrence entre aéroports).

    Regardons la réalité en face: aujourd’hui dans le sud-Ouest, il y a trois pôles économiques consistants: Toulouse, Bordeaux et dans une moindre mesure l’agglo BAB. Pau, seule, n’est pas grand chose, ce que n’ ont pas compris Bayrou et un certain nombre de responsables de la CCI, accrochés à leur petit pouvoirs.
    Tarbes intramuros a moins de 50 000 habitants ( 70 à 80 000 avec sa banlieue) mais son centre ville est vivant. La rue Maréchal Foch, grande rue commerçante d’1 km est encore attrayante et animée (très peu de commerces fermés) et pourtant, Tarbes a perdu 15 000 habitants en une trentaine d’année (fermeture progressive de l’Arsenal). Cela n’empêche pas le commerce de résister malgré un contexte très difficile, grâce une action intelligente du maire. Il est vrai que Trémège est expert-comptable d’ou un réalisme dans la gestion que nos édiles palois devraient imiter.
    Il paraît que Bayrou a refusé la main tendue par les bigourdans. C’est dommage. On est toujours plus forts quand on s’unit…

    1. Tarbes c’est super selon vous, mais le taux de vacances commerciales y est en réalité comparable à celui de Pau (autour de 12% dans les deux cas quelles que soient les sources consultées).

      1. Peut-être 12%, je ne connais pas les chiffres exacts, mais, de fait, le centre-ville est bien plus vivant que celui de Pau. Les tarbais ont su le préserver. D’ailleurs, il attire quelques palois le samedi, notamment..

        Le vrai problème n’est pas là.
        Il est celui de l’existence ou non d’un vrai pôle économique sérieux dans les Pyrénées centrales.
        C’est aujourd’hui que se construit l’économie de demain. Et il faut avoir une vraie ambition régionale, au delà de nos petites frontières locales.
        Comme les basques ne veulent pas de Pau, sauf si la capitale du Béarn ne devient pour eux qu’une sorte d’annexe économique, il faut s’allier à Tarbes. Et surmonter les rivalités du passé.
        Souvenons-nous: dans les années 70, il existait un projet d’aéroport commun à Gardères (65) au centre du triangle Pau-Tarbes-Lourdes. Il était bien avancé mais…quelques élus, principalement palois, ont fait capoter le projet pour de lamentables histoires de clochers et d’egos.
        Si ce grand aéroport régional existait aujourd’hui, il serait largement bénéficiaire, alors que nos deux aéroports actuels, distants de moins de 40 km ont du mal à surnager. Son existence aurait sans doute favorisé un meilleur développement économique pour le Béarn et la Bigorre. Mais quelques personnes n’ont pas su ou voulu anticiper!
        Cette situation a été dénoncée par la Cour des Comptes, et nombre d’économistes. Les palois qui pensaient que l’aéroport bigourdan ne pourrait pas survivre se sont bien « plantés ».

        Dans un contexte économique difficile, il faut donc réagir et s’unir.
        Sinon, que sera Pau dans 10 ans?

  10. Pour info. et/ou rappel / Grand Pau :
    1) V’là ce que titrait la presse locale le 10 septembre 2012 :
    Article « En 2030, le Grand Pau accueillera 52 000 habitants de plus »
    Chapeau de l’article : « La croissance démographique impose de développer l’offre de logements sur l’agglomération paloise. »
    République des Pyrénées : article d’Eric Normand, publié le 10 septembre 2012.
    URL : http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2012/09/10/le-grand-pau-pret-a-accueillir-52-000-habitants-de-plus,1096917.php

    2) et la suite, via l’article « Grand Pau 2030 : l’ambition dangereuse de Jean-Pierre Mimiague »
    Article de Bernard Boutin paru le lundi 12/11/2012 sur « Alternatives Paloises »
    URL : http://www.alternatives-paloises.com/article.php3%3Fid_article=6249.html

    6 ans après, il est toujours permis de faire des commentaires, de sourire ou rire vert…

    1. « En 2030, le Grand Pau accueillera 52 000 habitants de plus »
      Depuis il est passé beaucoup d’ eau sous les ponts et pas toujours très claire. Avec ça on devait aussi avoir le TGV à Pau, l’ autoroute en vallée d’ Aspe et la nouvelle liaison Pau Oloron devrait être finie depuis longtemps, mais l’ on attend toujours le premier coup de pioche et combien d’ autres choses aussi faramineuses, cependant l’ on a toujours la boue qui colle aux chaussures. Comme quoi les rêves de nos responsables ne sont malheureusement que des élucubrations politiciennes, qui nous mènent à notre perte, à vouloir s’ entêter à vouloir refaire le monde en permanence.
      Plutôt que de chercher à vouloir faire avancer vite une élite, nos responsables auraient mieux à faire de faire progresser tout le monde, dans la limite de régénération de notre planète. Nous serions plus à ce moment là dans un contexte de respect mutuel humain et
      environnemental.

    2. Bonnes remarques. Les hypothèses de croissance de la population (comme par hasard surestimées par rapport aux prévisions de l’INSEE) justifient tous les projets fumeux et inutiles du Grand Pau. Pour nos élus, le mot « CROISSANCE » permet tout.

    3. Je vous rappelle que Mimiague n’ est pas dans l’ agglo de Pau et Bayrou le conforte via l’ EPFL.
      Peut être que le Grand Pau va de Bordeaux à l’ Aragon.

  11. Dans le projet de lutte contre l’effondrement de la biodiversité, un des objectifs du projet présenté est de créer des outils pour avancer dans la lutte contre l’artificialisation des sols; pour cela, le gouvernement souhaite inscrire dans la loi l’obligation pour les collectivités de lutter contre l’étalement urbain, ou encore donner les moyens aux préfets de suspendre les autorisations commerciales à l’extérieur des centres-villes à redynamiser. Il souhaite aussi soutenir d’ici 2020, 10 projets innovants en matière de restauration de sites dégradés.
    Naturellement, comme d’habitude, ce sera un vœu pieux car les oppositions locales sont trop puissantes! Et pourtant, si cette obligation était appliquée à Pau, nul doute que cela freinerait les migrations urbanisées, commerciales et industrielles centrifuges favorisant un retour vers le centre ville.
    Non, il ne faut pas se résigner et dire que cette évolution est dans la nature des choses; c’est dans la nature des responsables municipaux. Une municipalité comme Pau, qui se dit très solidaire politiquement du gouvernement, se devrait de montrer l’exemple, sans attendre!!!! Ou alors, il faut les changer la prochaine fois!

    1. N’ oublions surtout pas le poids des lobbies, du béton et du goudron, qui poussent fortement à l’ extension des villes, ( Il faut faire impérativement  » tourner  » les machines) sans oublier le poids des fabricants de véhicules routiers qui tirent eux aussi un bénéfice important de cette situation.
      L’ extension des villes est actuellement l’ un des principaux  » moteurs » de la croissance
      des sociétés industrielles. De même pour les pays en voie de développement, le starter
      d’ amorçage du démarrage économique est l’ extension des villes.
      Comme dit…. » il ne faut pas se résigner et dire que cette évolution est dans la nature des choses; c’est dans la nature des responsables municipaux…. » , mais surtout politiques à travers le monde, qui a fait le choix d’ un modèle universalisé, de forme et de pensée.
      C’ est tellement plus simple de copier ce qui se fait ailleurs, que de chercher de nouvelles idées adaptées au local.

  12. Bravo Pierre Lafon ! Personnellement, je m’étais arrêté à une trentaine de villes de 45 000 habitants à 130 000 environ et en juxtaposant le nombre d’habitants INSEE et le nombre de foyers fiscaux ( source DGI ) du journal du net sur les années 2006 à 2015 .
    L’incohérence de la période 2007 2011 est édifiante pour Pau . Et il est vrai que sur ces 32 villes , seule Tarbes présentait une analogie approchante ( mais moindre tout de même !) de cet illogisme .
    C’est curieux . Toutes les autres villes ont une forme de cohérence entre l’évolution de ces deux statistiques , sauf Pau et Tarbes . De quoi Messieurs Bayrou , Trémeges et Juppé ont bien ils pu parler lors de leur rencontre secrète en 2013 ? Tous les trois élus depuis quatre ans ou réélus, on ne peut pas dire que leurs collaborations de Maires sautent aux yeux ! Ah ? Il y a les statistiques des listes électorales aussi . Terrain plus alêatoire et facile à embrouiller . Mais jetez un coup d’oeil, quand même vous trouverez les mêmes illogismes entre Pau et Tarbes et ces mêmes 32 villes ( ou 40 … ) . Ça fait mal à la tête par moment mais on s’en remet, je vous assure ! :-)) . Cordialement . A.D .

  13. « les effets de la politique Bayrou, bons ou mauvais, ne commenceront à se voir au mieux qu’en fin de mandat. »
    Pouvez vous svp nous expliquer la POLITIQUE Bayrou à l’ échelle de l’ Agglo et du Béarn, à part refaire(voire colorier) des murs?
    Merci

  14. Bonjour,
    « Depuis 2013 la tendance est à une stabilisation », certes, mais à la baisse quand même, et cela fait sept années consécutives à la baisse, passant de 84978 habitants en 2007 à 77215 en 2015;
    J’ai cherché quarante préfectures diverses et variées, et je n’en ai pas trouvé une qui égale ou « améliore » ce triste record ! Fatigué, j’arrête ; je reprendrais plus tard avec d’autres données plus locales (Bayonne, Anglet, Oloron, Orthez, …) où là aussi, Pau détient le record.
    A bientôt,

    1. -1 habitant c’est aussi « à la baisse », mais à un moment on peut considérer qu’elle n’est plus significative.

      Regardez Tarbes, c’est du même bois que Pau (et même un peu moins bien).

      Mais surtout, regarder juste la ville centre d’une agglomération ça n’a que peu de sens, surtout quand si on veut faire des comparaisons. L’entité qui a un sens c’est l’agglo, voire l’aire urbaine.

      1. En réponse à PierU :
        Bien sûr, si vous définissez ce qui a un sens et ce qui n’a pas de sens, selon des critères qui ont un sens selon votre vérité … Vous avez raison, Pau est une ville très vivante ou toutes ces vitrines vides ne sont que l’expression d’une nouvelle forme d’art urbain qui nous échappe complètement.
        « J’ai de la peine en voyant en plein jour des rues désertes, des boutiques à demi vides quand elles ne sont pas fermées. Il va arriver un moment où les baisses de chiffre vont devenir catastrophiques… ». Je ressens la même chose. Peu de mots pour résumer l’essentiel. Merci.

        1. Je parlais de l’évolution de la population et vous faites diversion sur les boutiques…

          Le commerce de centre-ville ne retrouvera des couleurs que quand la population de centre-ville remontera. Seulement ça ne se décrète pas d’un claquement de doigt et entre le moment où des politiques sont mises en oeuvre pour ça et le moment où elles produisent des effets visibles il se passe des années : combien de temps Bordeaux a mis pour se remettre de l’ère Chaban et repartir de l’avant ?

          Apostropher l’équipe municipale actuelle pour la baisse entre 2010 et 2015 n’a en effet pas de sens, car arrivée en 2014 elle n’a eu aucune influence en la matière : les effets de la politique Bayrou, bons ou mauvais, ne commenceront à se voir au mieux qu’en fin de mandat.

          De même, la baisse observée depuis le milieu des années 2000 jusqu’en 2013 est à mettre essentiellement au passif de la politique Labarrère. Et la stabilisation depuis 2013 (complètement occultée dans l’article) pourrait être au crédit de celle de l’équipe MLC.

          1. Vous dites :
            « Je parlais de l’évolution de la population et vous faites diversion sur les boutiques… »
            Non, ce n’est pas une diversion. Tout est étroitement lié. D’ailleurs votre phrase suivante va dans ce sens :
            « Le commerce de centre-ville ne retrouvera des couleurs que quand la population de centre-ville remontera »
            Dont acte.

            1. Je dis juste que pour éviter de répondre à ma remarque sur la stabilisation de la population (qui n’allait pas plus que de dire qu’il y avait un stabilisation), vous avez opportunément ré-embrayé sur les boutiques.

          2. Monsieur le donneur de leçon.
            A aucun moment dans mon article, je n’ai cherché à faire peser la responsabilité de la situation actuelle sur tel ou tel politique. Donc votre phrase : »Apostropher l’équipe municipale actuelle pour la baisse entre 2010 et 2015 n’a pas de sens ». Mais où avez vous vu que j’apostrophe comme vous dites l’équipe municipale actuelle; Je fais un constat sur cinq ans. Essayez de rester honnête.
            De même que vous parlez de « stabilisation ». Décidément ce mot vous plait parce que vous jugez que sur les deux dernières années la baisse est si faible qu’elle n’est pas significative. Mais je n’ai pas cherché à analyser, encore une fois je constate que sur cinq ans… Donc la formule : »complètement occultée dans l’article » n’a pas sa place. Je ne cherche pas le ou les responsables. je dis que Pau ne se porte pas bien.
            Alors monsieur le donneur de leçon est-ce si difficile à comprendre qu’il s’agit d’un constat et pas d’une analyse. Faites donc vous-même toutes les analyses que vous voudrez mais ne portez pas de jugement sur ce qu’écrit le rédacteur et avant essayez de comprendre son intention.

            1. Que l’opposition socialiste, qui à régner pendant plus de 40 ans (de 1971 à 2014) et qui n’a rien fait sauf de l’électoralisme donne des leçons de gouvernance à l’équipe actuel qui ,n’est là que depuis …4 ans… est au minimum, disons, savoureux ! (pour ne pas employer de termes plus désagréables…)

                1. Non, je suis de sensibilité de droite mais en aucun cas je ne représente la droite paloise ou un parti politique quelqu’y soit.

                  Disons que ça me rappelle la droite et la gauche nationale qui tire à boulets rouge sur Macron alors qu’il n’ont rien fait d’un peu courageux depuis 35 ans pour tenter de sortir le pays de l’ornière,contrairement à ce que l’actuel président essai de faire.

  15. Je n’ai pas l’intention ni la compétence de m’insinuer dans les différents débats particuliers portant sur la gestion de Pau; par contre, comme il est toujours intéressant de consulter plusieurs sources, j’ai eu la curiosité d’aller quelques minutes sur google.

    J’ai fait: «villes moyennes dynamiques»
    puis:
    Palmarès des villes où il fait bon vivre – L’Express
    https://www.lexpress.fr/emploi/palmares-des-villes-ou-il-fait-bon-vivre_1498334.htm
    et
    «villes où il fait bon vivre et travailler dans le Sud Ouest»

    Tous les chiffres avancés sur notre site sont certainement et malheureusement exacts, mais, malgré cela, Pau ne semble pas faire partie de la série noire dans laquelle, à la lecture des différentes interventions, on décide de la mettre.
    Il est facile de crier haro sur les baudets, antérieurs et actuel qui n’ont pas fait ce que les oracles actuels prétendent qu’il aurait fallu faire; cette ville subit, comme la plupart des villes moyennes, les conséquences de la pression irrémédiable de la politique de mondialisation économique qui recentre tout sur quelques grandes métropoles et sur l’emprise des hypersurfaces liées , entre autres, à une volonté des habitants, à niveau de vie plus élevé que dans le passé, de vivre autrement que dans des immeubles.
    S’il est vrai que la situation est dramatique pour les petits commerçants du centre ville, il y a bien longtemps que ceux des petites communes de campagne, partout en France, ont disparu, sans qu’on se soucie vraiment de leur sort!
    On peut toujours mieux faire mais c’est injuste de cracher ainsi systématiquement dans la garbure.
    Pau reste malgré tout une ville attractive pour beaucoup de ceux qui cherchent à «vivre», tout simplement, du fait des richesses de son passé, son agriculture, sa situation géographique privilégiée, son environnement naturel exceptionnel pyrénéen, sa jeunesse sportive et universitaire….., sa gastronomie…Jadis on pouvait ajouter son climat mais c’est de moins en moins le cas du fait des dérèglements provoqués par les «grands progrès!» réalisés, ailleurs, dans le domaine économique.
    Bien des étrangers, des métropolitains, nous envient de pouvoir profiter de toutes ces opportunités.

      1. Entre ville où il fait bon vivre et travailler et ville dynamique économiquement , on ne parle pas de la même chose!
        Être la 106ème ville la plus dynamique me suffit; d’une part je trouve que c’est mieux que d’être la 106ème ville l

        1. Pardon, une maladresse m’a empêché de finir.
          Donc la 106ème ville la moins dynamique!
          Trop de dynamisme tue le bien vivre, le bien respirer, le bien manger; plaignons ceux qui sont obligés d’y vivre ou laissons aller ceux qui souhaitent y vivre!

    1. Daniel sango répond très bien avec un autre « palmarès » que j’avais relevé moi aussi où Pau se classe à la 106ème place sur 113. Mais l’essentiel n’est pas là….il en est des palmarès divers et variés comme des concours vinicoles qui distribuent des médailles qui font que tout le monde finit par y trouver son compte.
      Il faut s’en tenir à des études sérieuses menées par des organismes officiels et indépendants comme le ministère des finances ou du commerce….et puis le jugement de chacun en voyant évoluer sa ville au jour le jour.
      Sinon on fait comme vous , on appelle à la rescousse des stats orientées et on finit par conclure qu’une ville avec un taux de vacances commerciales et de logements record est censée ne pas aller si mal que cela.
      J’ai de la peine en voyant en plein jour des rues désertes, des boutiques à demi vides quand elles ne sont pas fermées. Il va arriver un moment où les baisses de chiffre vont devenir catastrophiques…Les rentrées fiscales à venir vont s’en ressentir, malgré les plus values des galeries marchandes….tout ceci avec une dette qui augmente et qui augure d’une fiscalité qui demain sera difficile à contrôler…quelle que soit la majorité en place.

  16. Une statistique importante doit être mentionnée : la répartition socio économique dans la CDAPP , en clair où sont logés les plus pauvres et les plus riches.
    Dans une étude de l’AUDAP pour le PLH 2010/2016 (page 88 Typologie socio économique) on note que la ville de Pau et le centre concentrent les plus bas revenus et les personnes seules.
    Les hauts revenus et les familles sont en périphérie. C’est donc tout naturellement que les commerces (et pas que les grandes surfaces) ouvrent en périphérie.

    « Mais lorsque l’on sait que le motif le plus réel de la fermeture des commerces des centre ville est l’extension des zones commerciales en périphérie, »
    Le motif de fermeture des commerces de centre ville est que ceux qui ont le pouvoir d’achat n’y sont plus et ils n’y reviendront plus tant qu’il ne sera pas aisé de s’y rendre…et ce n’est pas pour demain vu que la ligne BHNS nord sud ne facilitera la venue en centre ville que des habitants de l’Ousse des Bois …
    Comme je l’ai écrit dans mon article Fée Bus Est Ouest est indispensable .
    Mais Bayrou préfère le maquillage.

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