LIRE : « Artisans électroniques »

Artisans num« Lire », vous invite à découvrir « Artisans électroniques » publié aux éditions HYX, Collecion SCRIPt, sous la direction d’Ewen Chardronnet, avec les contributions de Cécile Babiole, Camille Bosqué, Ewen Chardronnet, Ryoichi Kurokawa, Diego Movilla, Jose Perez de Lama, Johan Söderberg, Géraud Soulhiol, Usinette et McKenzie Wark. Un ouvrage triplement original :

–  Ce n’est ni un livre d’art, ni un récit historique, ni quelques idées de balades sur nos Pyrénées, ni un roman… C’est un livre sur la culture numérique et ses enjeux.
–  C’est un livre né d’un événement  : la journée d’études « Enjeux Technologiques, artistiques et sociétaux des Fab Labs »(*) organisée le 18 octobre 2012 à l’Université de Pau et des Pays de L’Adour dans le cadre du festival accès)s( cultures électroniques 2012.
(Source : Site des Editions HYX)
–  Enfin et surtout ! C’est un livre numérique en téléchargement libre sur le site des éditions HYX.

Le livre :
Consacrée aux « Fab Labs », cette publication, en libre téléchargement, aborde de manière critique et prospective les enjeux technologiques, artistiques et sociétaux de la Fabrication Numérique (impression 3D, machines à commande numérique de taille réduite) et ces « fabrication laboratory », ces « tiers-lieux » nés de l’impulsion du Center for Bits and Atoms du Massachusetts Institute of Technology.
Les Fab Labs permettent à chacun d’avoir accès à de nouveaux outils de conception, modélisation et création assistées par ordinateur. Les acteurs de la communauté Fab Lab défendent la démocratisation des technologies numériques, la créativité, l’interdisciplinarité, l’innovation, la diffusion des savoirs et des pratiques. Plusieurs textes apportent ici un éclairage historique, économique et politique à cet engouement planétaire.
(source : Site des Editions HYX)

L’éditeur :
Fondée en 1993, l’association Editions HYX, établie à Orléans, est soutenue et développée par un collectif d’artistes, d’architectes, de critiques d’art, de philosophes, de graphistes et d’historiens soucieux de défendre un art en pleine mutation.
Editions HYX est un espace éditorial d’échanges transdisciplinaires, une plaque tournante de la réflexion contemporaine. HYX publie des ouvrages – pour la plupart bilingues – dans les domaines de l’architecture, de l’art contemporain, de la philosophie, des cultures numériques et de la littérature.

Le Directeur de la publication :
Ewen Chardronnet (1971) est artiste intermédia, auteur et commissaire d’exposition. Il a participé depuis le début des années 90 à de nombreuses initiatives artistiques collectives et est intervenu comme essayiste dans de nombreuses publications. Depuis 2000 il multiplie ses activités comme artiste, auteur, curateur, producteur et organisateur de nombreuses productions intermédia, expositions et événements pour des festivals internationaux et des institutions culturelles.
(Source : http://semaphore.blogs.com/ )

Quelques jours avant  le festival accès)s( cultures électroniques 2012, dans une interview (http://www.poptronics.fr/Acce-s), Ewen Chardonnet explliquait :
Question : …. Autre volet du festival, les « fab labs » (mot-valise pour laboratoire de fabrication, la Mecque des imprimantes 3D initiée par le MIT) ? Histoire de coller à une certaine mode ?
E.C. : C’est au contraire pour la questionner, voire la critiquer ! Les « fab labs » sont en effet très à la mode depuis 2011 en France, un phénomène dont on réalise aujourd’hui qu’il peut susciter beaucoup de désillusions. Nous avons envie de nous intéresser avant tout aux questions esthétiques et artistiques qu’il soulève et ne pas rester collé aux questions de design et surtout à l’espèce d’évangélisme (voire d’idéologie) américain qui louerait les vertus d’un pseudo proto-capitalisme, moyen « idéal » de sortir de la crise, en retournant au passage les idées du mouvement Arts & Crafts de William Morris.
Nous voulons questionner ce qu’est une économie d’atelier, en remontant donc au XIXème siècle, époque d’une prise de conscience : l’ouvrier pouvait maîtriser de A à Z la chaîne de production, en s’épanouissant, à rebours de l’industrialisation galopante qui perturbait jusqu’à l’intérieur des familles. Une journée d’études intitulée « Enjeux technologiques, artistiques et sociétaux des fab labs », le 18 octobre, donnera lieu à une publication. Et nous montrerons le travail de deux artistes passés de la peinture (Diego Movilla) et de la modélisation (Cécile Babiole) à la fabrication d’objets. Des démarches plasticiennes qui me semblent représenter un renouveau esthétique bien éloigné des prêchi-prêcha post-capitalistes !

– Par Hélène Lafon

(*) Festival organisé en  partenariat avec le master « Arts : histoire, théories, pratiques », le laboratoire ITEM (Identités, Territoires, Expressions, Mobilités) et le conseil scientifique et technique de l’Université de Pau et des Pays de L’Adour ; avec le soutien de la Communauté d’Agglomération Pau-Pyrénées (Source : introduction de l’ouvrage)

LGV, Bordeaux terminus !

LGV Sud atlantiqueLa commission d’enquête publique sur les projets de lignes à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax, vers l’Espagne, a rendu un avis défavorable sur la déclaration d’utilité publique de ces projets. Ce projet concerne également le Béarn et sa liaison ferroviaire Pau-Bordeaux.
Pour l’instant c’est un avis… mais de poids surtout lorsque les finances de la France sont plus que serrées.

Mais peut-on laisser écrire à la commission,  qu’elle «  ne pense pas que l’on gagne des millions d’heures à coup de minutes de trajet » ?

Peut-être, mais ce qui est vrai pour le Sud-Ouest Pyrénéen est vrai pour toute la France et, a fortiori, pour toute l’Europe. Question de densité de population me direz-vous ? Mais le déséquilibre des moyens de communication entre le nord de l’Europe et le sud accentuera l’exode des populations vers le nord de l’Europe. Nous entrons dans un cercle vicieux…

Alors si nous admettons que l’on ne gagne pas des millions d’heures à coup de minutes de trajet, il nous faut stopper la construction des LGV en Europe. Et surtout celle des supers TGV qui cherchent à rouler plus vite que ne volent les avions.

Mais dans une France où les infrastructures routières et ferroviaires restent fondées de facto, sur le centralisme parisien, la liaison entre le Sud-Ouest et le Sud-Est de la France est toujours aussi lente et difficile. Comment les commissions d’Experts justifient-elles cette flagrante inégalité ? L’égalité des citoyens français n’existera bientôt qu’en matière fiscale !

Vous trouverez ci-dessous, un communiqué de Béarn, Adour, Pyrénées, qui nous interroge sur les inégalités infrastructurelles actuelles et surtout futures de la France. Lisez-le et…..

Pau, mardi 7 avril 2015.

Où sont la justice et l’égalité des territoires ?

Depuis Henri IV et surtout depuis la Révolution Française, toutes les grandes infrastructures nationales ont été financées par l’impôt ou nationalisées. Le coût a donc été réparti de façon équitable à terme sur l’ensemble des contribuables.

Les routes nationales, les autoroutes, les voies de chemin de fer, les LGV ont permis le désenclavement des régions françaises, le rapprochement des cerveaux et donc la création de richesses et d’emplois.
Ce fut le cas récemment des LGV Lille-Paris-Lyon-Marseille, puis Paris-Tours.

La LGV Tours-Bordeaux n’est plus financée de façon équitable.

Et maintenant on nous refuse la Ligne à Grande Vitesse de Bordeaux à Dax et de Bordeaux à Toulouse. On veut nous faire croire qu’il faut laisser la région Aquitaine et la région Midi-Pyrénées en dehors de ce champs de modernisation et créer un no man’s land dans le Sud-Ouest entre la France et l’Espagne.

C’est un scandale (sic).

D’autant que dans le domaine autoroutier, l’A65 presque entièrement financée par le privé, avec un surcoût environnemental exorbitant, a un tarif en conséquence alors que d’autres régions ont des autoroutes gratuites ; connaît-on la notion de péréquation dans un Etat qui parle d’égalité matin, midi et soir ?

En d’autres temps, cette injustice flagrante aurait déclenché une révolte régionale, voire une révolution nationale.

Que se passe-t-il ?

La France a-t-elle perdu son âme ?

Le Sud-Ouest est-il anesthésié ?

J’en appelle aux mânes de Montaigne, d’Henri IV et de Montesquieu pour nous réveiller.

Pierre SAUBOT, Président de BAP

Donnez votre avis…

– Par Hélène LAFON
Le 12 avril 2015

Crédit photos :La Michaudière , La ferme du cheval de trait  (http://www.chevaldetrait.com/groupe/)

Concours d’éloquence : 7 Minutes pour convaincre.

th-200x200-eloquence.jpgOn fait parfois remarquer à Alternatives Pyrénées, qu’il y a peu de jeunes parmi les auteurs d’articles. Et c’est vrai !
L’angoisse de la page blanche ? Très certainement et pourtant il est des jeunes qui vont plus loin que l’écriture et sa publication. Il en est qui osent s’exprimer, se produire en public !

Parmi eux, les jeunes qui, le 11 mars prochain, participeront au :

Concours d’éloquence : 7 Minutes pour convaincre.

Ce concours, ouvert aux lycéens et aux étudiants, est organisé chaque année par les Rotary’s club de Pau et l’Association des membres de l’ordre des palmes académiques (Amopa).

Cette année, les candidats peuvent opter pour le sujet retenu par les organisateurs : Être bénévole en 2015 ou préférer choisir un sujet qui leur tient particulièrement à cœur.

Les organisateurs vous invitent à grossir les rangs de ceux qui viendront encourager ces jeunes talents.

Après la remise des prix, le cocktail de l’amitié, vous permettra de rencontrer les jeunes orateurs.

– par Hélène Lafon

Informations pratiques :

Concours d’Eloquence, 7 minutes pour convaincre.

Le 11 mars à 17 heures

A l’École de commerce du sport de Lescar – CNCP Sud
(entre Quartier Libre et Carrefour)
Avenue André-Marie AMPERE, 64230 Lescar

Entrée gratuite

Crédit photo : http://www.droit.ulg.ac.be/cms/c_1162791/fr/

Comités de quartier contre Conseils de quartier ?

5458_453_Conseil_quartierEn 2009, Martine Lignières-Cassou a mis en place des Conseils de quartier et ce conformément à la loi n° 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité.
François Bayrou, lui, est en train de créer des Comités de quartier.

Et ce n’est pas un simple changement de vocabulaire :

Les comités de quartiers sont des regroupements de personnes se donnant pour tâche d’animer la vie de leur quartier.
Ces comités de quartier jouent un rôle important dans le renforcement du lien social entre les habitants des quartiers, particulièrement dans les quartiers dits « en difficulté » connaissant des problèmes sociaux récurrents (échec scolaire, violences, taux de chômage élevé…). Ils sont souvent créés ou animés par des associations de quartiers.

Aux côtés des comités de quartiers, des conseils de quartiers ont été mis en place par la loi du 27 février 2002 sur la démocratie de proximité. Elle prévoit la création de conseils de quartiers dans les communes de vingt mille habitants et plus (obligatoire au-delà de quatre-vingt mille habitants). Institués par le conseil municipal, ils comprennent des élus municipaux, représentés à la proportionnelle, ainsi que des personnalités représentatives et des associations d’habitants. Les conseils de quartier ont un rôle d’avis et de proposition sur toutes questions intéressant le quartier ou la ville (amélioration du cadre de vie, mise en place de nouveaux équipements publics…).
(Source : Vie publique)

Mais dans les faits… si les conseils de quartier de Martine Lignières-Cassou ont pu, peu ou prou, remplir leur rôle tel que défini ci-dessus dans leur quartier, pour la ville, ils ont été certes, informés, ont imposé de donner leur point de vue et ont essayé de faire des propositions qui ont été écoutées sans être retenues. Tout au moins, c’est ainsi que je l’ai perçu.
Par contre on a tenté de leur faire faire de l’animation pour les fêtes de fin d’année (décoration de sapins de Noël), ou d’aider à l’organisation de manifestations telles que « Boulevard en Promenade » (mise en place de barrières de sécurité par exemple).
Alors je ne peux que souhaiter réussite aux comités de quartier… pour l’instant je ne les ai pas rejoints mais si la motivation me vient pourquoi pas ?

– par Hélène Lafon

Crédit photo : Pau.fr

PAU – OLORON, POUR LE TRAIN à 1€

pau-OloronBéarn Adour Pyrénées (BAP) lance une pétition qui va peut-être, surprendre quelques uns de nos lecteurs. Son titre : PAU – OLORON, POUR LE TRAIN à 1€
Personnellement, je suis d’accord avec cette pétition que je viens de lire.
C’est pourquoi, je l’ai signée sans hésitation car c’est, j’en suis certaine, une excellent initiative. Et je crois que vous aussi, lecteurs d’AltPy,  serez d’accord.

C’est pourquoi, je vous invite à lire le texte ci-dessous puis à signer en ligne :

http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2015N47322

La pétition :

PAU – OLORON,
POUR
LE TRAIN
à 1€

• Parce qu’environ 12 000 véhicules, soit près de 17 000 usagers, empruntent tous les jours la RN 134 entre Oloron et Pau
• Parce que l’entrée sud de Pau, route de Gan à Jurançon, souffre d’un engorgement chronique à certaines heures de la journée
• Parce que cette situation génère pollution et perte de temps
• Parce que cette route est accidentogène
• Parce qu’actuellement seulement 400 voyageurs en moyenne par jour empruntent la ligne ferroviaire Pau Oloron

BAP et les signataires de cette pétition
réclament au Conseil Régional d’Aquitaine et à son Président :

• L’expérimentation tout le long du trajet ferroviaire Pau-Oloron du tarif unique à 1 euro, comme dans la Région Languedoc Roussillon
• L’aménagement sur cette ligne Pau-Oloron d’une voie de croisement de deux trains par l’utilisation de la deuxième voie existante dans la gare de Buzy
• L’augmentation des fréquences par une rotation plus importante avec deux rames TER, au lieu d’une. Ces deux rames seront nécessaires lors de la mise en service de la ligne Oloron-Bedous

• Ces mesures permettront d’évaluer l’ampleur du report modal de la route vers le rail pour alléger la desserte routière Pau-Oloron et l’entrée sud de Pau.
• Elles peuvent être décidées et mises en œuvre très rapidement. Leur financement peut être assuré par les 35 millions d’euros perçus par la Région Aquitaine (TICPE Grenelle) destinés à financer des infrastructures de transports durables.

Pour conclure,
Une petite suggestion à mes amis de BAP : pourquoi pas, une expérimentation identique pour mesurer le potentiel de l’autoroute Lescar-Langon. 6 mois, non pas à un euro, mais 10 seraient raisonnables ? Et dans 6 mois on aurait 2 données à comparer. D’une part, le déficit actuel et d’autre part, la fréquentation et le résultat potentiels avec un péage à 10euros

– Par Hélène Lafon

Pour signer la pétition en ligne : http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2015N47322

Contacts BAP
– Association Béarn Adour Pyrénées, 21 rue Louis Barthou-64000 PAU
– Site : http://bap-europe.typepad.com/
– Tél : 05 59 82 56 40.
– Mail : bap@pau.cci.fr
www.facebook.com/trainpauoloron

A Tarbes, le Colloque du Futur ?

ecocir3Lundi 24, la CCI de Tarbes et des Hautes-Pyrénées hébergeait le Colloque suivi de Tables rondes de la Jeune Chambre Economique (JCE) de Tarbes et de la Bigorre. Le thème l’Economie Circulaire. L’objectif : démontrer que « Ensemble la conso utile, avec l’économie circulaire, c’est possible ».
Le sujet avait attiré de nombreux Bigourdans, des Béarnais aussi et bien entendu bon nombre de jeunes étudiants, il a même fallu déménager vers un amphi plus grand !

Le colloque
Les arguments des Théoriciens de l’économie circulaire m’ont paru positifs. Dans leurs propos aucun relent malthusien. Au contraire. Les mots récurrents sont innovation et nouvelle prospérité… Et même croissance.

L’économie circulaire s’oppose à l’actuel modèle linéaire. Ce modèle fondé sur le caractère illimité des ressources, consiste à « extraire, fabriquer, consommer, jeter ». Un modèle qui a permis à des milliards d’individus de vivre mieux et plus longtemps, ont unanimement souligné les intervenants. Mais un modèle mis à mal par la finitude, entendre l’épuisement des ressources naturelles.

L’économie circulaire est un modèle fondé sur l’observation du fonctionnement des écosystèmes naturels dans lesquels tout est nutriment. La nature recycle tout ! L’économie circulaire tend vers ce même but. Les déchets ne sont plus déchets mais ressources pour produire à nouveau.

Les mots clés de l’économie circulaire sont : Réparer, réutiliser, réemployer, recycler.

Anne de BETHENCOURT de l’institut de l’Economie circulaire et fondation Nicolas Hulot a illustré ces trois mots de nombreux exemples. J’en ai retenu deux qui, à mon sens,  illustrent ce qu’il y a de plus novateur dans l’économie circulaire.

– Pourquoi acheter les biens, les objets dont on use ? Un ménage utilise « sa » perceuse électrique 7minutes au total, affirme Anne de Béthencourt. La solution ? Le fabricant du produit le met à la disposition du consommateur en fonction de ses besoins réels moyennant une rétribution, un loyer. Avantage : on use l’objet, l’obsolescence hyper- rapide née du design et non de l’usage ou de la mode disparait. Le cycle de vie du produit s’allonge car c’est l’intérêt du fabricant. Un moyen de réduire l’impact environnemental de la production.

– On devrait chercher à construire les bâtiments avec des matériaux réutilisables y compris le béton des murs. Plus de friches industrielles, plus de maisons, fermes, hangars abandonnés. Et ce n’est qu’un exemple ! Tous les biens durables pourraient, semble-t-il, connaître une deuxième vie et plus encore. Il suffit d’innover !
Innover, un maître-mot de l’économie circulaire. Innover dans des processus de production ayant un faible impact environnemental, dans des produits nouveaux réparables, réutilisables, recyclables….

L’économie circulaire ? Une Révolution fondée sur la création valeurs nouvelles aux conséquences positives pour la société, l’économie, l’environnement en un mot l’Homme. Une Révolution rendue impérative en raison de la finitude des ressources naturelles. C’est là que l’on peut être un peu plus sceptique. Il nous est demandé de croire aux chiffres et aux statistiques qu’eux spécialistes de ces questions avancent… Mais ils ont de bons arguments et leur crédo : donner une deuxième vie à la matière fusse du CO2 est enthousiasmant.

Les tables rondes – Café du monde
Malheureusement beaucoup des présents au colloque ne sont pas restés. Obligations professionnelles, lassitude, difficultés pour s’exprimer en public ? Je ne sais.

Les participants, 5 personnes par table, étaient invités à faire des propositions sur trois sujets :

– Réduire la quantité de matière et d’énergie consommés. Halte au gaspillage.
– Prolonger la durée de vie de nos produits.
– Valoriser au mieux toutes les matières. Créer des synergies

A chaque sujet, on devait changer de tables à l’exception d’une personne par table, le rapporteur.

Mais malheureusement le résultat ne me semble pas avoir été à la hauteur. Là où j’ai participé, les propositions du type petit bricoleur ont trop souvent fusé. Par exemple récupérations des cendres ou du marc de café par les jardiniers du dimanche pour remplacer engrais ou autres. A une autre table où il avait 2 jeunes étudiants en licence professionnelle, j’ai lancé l’idée d’un même cartable de la 6ème à la 3ème, réaction des jeunes : impossible. Leur réaction est hors sujet puisqu’on nous avait demandé de faire et de noter des propositions, un point c’est tout ! Mais cela démontre que les habitudes des jeunes consommateurs auront la vie dure. Enfin à la dernière table où je me suis assise, un participant n’a pas permis aux autres  de faire leurs propositions. Informaticien de métier, Il a expliqué pourquoi il était impossible d’isoler et de récupérer les matières qui composent les mémoires de masse informatiques. C’était intéressant mais les autres n’ont pas pu intervenir ! Et à cette même table, le rapporteur a dégagé comme proposition principale de la table, celle qui reflétait son point de vue.

Les maîtres-mots de l’économie circulaires sont Réparer, Réutiliser, Réemployer Recycler… Certains dans le public ont donné quelques exemples qui montrent que dans les années 50, c’était des choses que l’on savait encore faire ! Alors… pourquoi pas ? Ce modèle n’est-il pas mis à mal par l’inégalité des salaires à travers le monde ? Comment voulez-vous qu’en France l’on paie au SMIC des ouvriers à réparer, à réutiliser… alors que jeter et racheter des biens importés d’ailleurs et donc fabriqués par des ouvriers payés quelques centimes d’euros de l’heure, revient moins cher au consommateur…
L’économie circulaire oui… mais ne rêvons pas, ce sera long.

– par Hélène Lafon
2 décembre 2014

Arraya au Cinquau !

affiche réduiteAvant Bayonne et après Pau, Orthez et Oloron…, le groupe ARRAYA se produira le 29 novembre 2014 à 20h30*, au Domaine du CINQUAU** à  Artiguelouve (Pyrénées Atlantiques).

Le groupe Arraya se raconte  :
« En l’an 2001 de notre ère, il vint une idée à quelques irréductibles pelotaris (certes sur le déclin) de Salies de Béarn, et quelques-uns de leurs amis d’enfance, de se réunir régulièrement pour pousser la chansonnette.
En effet, après avoir tant chanté autour des frontons et autres terrains de rugby, il devint opportun de structurer ces talents jusque-là méconnus. Didier Fois, en musicien confirmé, fut naturellement le chef de file de cette nouvelle équipe. Yves Gayon, premier guitariste, participe activement aux débats. Novembre 2001 vit donc naître l’ossature même de ce que deviendra quelques mois plus tard le groupe ARRAYA.
Le nom d’ARRAYA se prête bien à l’identité « charnègou » du groupe (mélange de Béarnais et de Basques) puisque ce terme présente une signification béarnaise (briller) et basque (point de pelote). Une trompette, deux guitares, un tambourin et quelques belles voix venaient alors égayer l’instant. La surprise ne se fit plus attendre. Le groupe fut vite remarqué. »

En mai 2002, huit personnes constituaient alors le groupe. Actuellement Arraya, c’est 20 membres : 2 ténors, 7 barytons, 7 basses, 1 très beau timbre de voix féminin ; accompagnement musical : trompette, basse, accordéon, piano et batterie.

Et, albums, dvd, concerts s’enchainent…

Arraya se produit en Béarn et au Pays Basque tant dans les villes que dans de nombreux bourgs et villages. Pour 2014, c’est près de 20 concerts.
Le 29 novembre, ce sera au Domaine du Cinquau, une occasion de découvrir ou de redécouvrir ce groupe bien de chez nous !

– Par Hélène Lafon

*Informations pratiques :
Tarif : 12 euros (avec une boisson) ; moins de 13 ans : 8 euros
Parking gratuit
Vente de cafés gourmands à l’entracte
Réservations : par mail (p.saubot@jurancon.com), par tél. 05 59 83 00 44 ou à la mairie d’Artiguelouve

** Domaine du CINQUAU
chem Cinquau, 64230 ARTIGUELOUVE
Y aller :
Y aller

 

Monsieur le député Thévenoud au champ …du déshonneur

ThévenoudAprès son départ du gouvernement, qu’est donc devenu Monsieur le Député Thomas Thevenoud ? Pointerait-il au chômage ? La réponse est dans Sud Ouest du 10 octobre*, sous la plume de Pierre-Yves Crochet.

Le titre et l’introduction :

Thomas Thévenoud : député absent mais toujours bien payé

Plus d’un mois après sa démission forcée du gouvernement pour non-paiement de ses impôts, le député de Saône-et-Loire n’a été présent qu’une seule fois à l’Assemblée nationale ». (…)

Et encore explique SO dans l’article, il est venu saluer des entrepreneurs de sa circonscription en visite au Palais Bourbon ! Envisagerait-t-il de se représenter ? Les entrepreneurs ont-ils eu le courage de lui tourner le dos ? Ceux d’entre eux qu’un contrôleur du fisc titille à tort ou à raison lui ont-ils remis un dossier pour être conseillés et soutenus ?

Plus loin l’article précise :

Invirable de l’Hémicycle
Un mandat de député dure cinq ans. Thomas Thévenoud dispose donc de deux ans et demi devant lui. Ni son parti ni le gouvernement ne peuvent le forcer à démissionner. Du fait de la séparation des pouvoirs, l’exécutif ne peut interférer avec le législatif. À moins d’être déclaré inéligible par la justice, le député peut continuer à exercer ses fonctions de député. (…)

Donc, la constitution de la France permet à un citoyen élu député de passer de l’exécutif au législatif et réciproquement par la volonté du chef de l’exécutif… Bizarre dans un pays si attaché à la séparation des pouvoirs ! Ne serait-il pas logique que, puisque il a choisi d’abandonner à son (sa) suppléant(e) sa fonction de député pour devenir ministre, il soit dans l’obligation de repasser devant les électeurs pour revenir siéger à l’assemblée nationale. Jusqu’à la Présidence de Nicolas Sarkozy, c’était d’ailleurs la règle mais elle a été modifiée et dorénavant, les anciens ministres retrouvent leur mandat de député lors d’un remaniement ministériel. Alors à quoi sert le (la) suppléant(e) si ce n’est à remplacer les morts ?

Et pour finir :

Des indemnités qui continuent à lui être versées.

(…) Seule l’indemnité de fonction (les 1 420,03 euros) peut pâtir du manque d’assiduité d’un député à l’Assemblée nationale. L’article 159 du règlement de celle-ci prévoit une retenue sur indemnité pour les députés qui ne prennent pas suffisamment part aux scrutins solennels. Selon un calcul effectué par Europe 1, la pénalité serait de 940 euros maximum chaque mois (…)

SO nous livre son calcul et au total, annonce : 9 138 euros bruts par mois.
Une honte… alors que les parents qui n’envoient pas régulièrement leurs enfants à l’école peuvent se voir supprimer les Allocations Familiales !

Et pour conclure :
Tous ceux qui ont démissionné pour avoir plus ou moins bafoué leur fonction représentative et la République doivent en faire des cauchemars la nuit. Et la plupart de ceux qui siègent doivent rêver nuit et jour que, quasiment impunément, ils « oublient » de payer loyer et impôts !
Mais laissons à tous le bénéfice du doute, une hirondelle ne fait pas le printemps…

– par Hélène Lafon
Pau, le 11 octobre 2014

* Pour lire l’article, c’est ICI

Crédit photos : http://www.huffingtonpost.fr/2014/09/09

Lettre ouverte à Daniel

imgresJe viens de lire votre article encore au brouillon. Et comme je pars mardi matin dans un lieu où internet ne m’est accessible qu’au cybercafé, je vous écris ce que j’en pense.

Comme toujours c’est une très bonne analyse qui devrait faire réfléchir les citoyens et encore plus les politiques. Mais vous savez ce qu’il en est des premiers quant aux seconds, au pouvoir, il faut paraître en faisant beaucoup de vent et dans l’opposition, il ne faut surtout pas participer peu ou prou aux grand-messes de ceux qui vous ont battu aux dernières élections. Sinon comment reconquérir le pouvoir ? Les politiques ne savent plus innover, ils ne savent que paraître et intriguer.

Mais revenons à « Pays de Béarn ». F. Bayrou avait invité D. Habib à la tribune… Une invitation de pure forme certainement, mais sans risque aucun. DH, au dire de la presse, a décliné l’invitation. Il avait là l’occasion de donner un avis sur l’initiative, de proposer des choses concrètes que l’association pouvait envisager de mettre en place. Je préfère cent fois l’attitude de Jean-François Maison et de quelques autres, présent dans le public pour écouter et savoir avant de juger.

Pour ma part, je suis persuadée que ce ne sont pas les politiques qui feront de cette initiative une réussite. J’entends par là, mettront en œuvre des actions concrètes pas seulement pour faire connaître nos spécialités gastronomiques locales et notre folklore. Le dernier en date : la montée aux estives des veaux, vaches et moutons sans oublier mulets et percherons, est devenue une attraction pour les touristes et a lieu de plus en plus tard pour qu’ils soient le plus nombreux possibles.
L’association doit s’attacher à faire valoir nos atouts – et nous en avons – agricoles, industriels, commerciaux mais aussi infrastructurels : écoles, universités, équipements culturels et sportifs et même autoroutiers. Oui, Daniel, aux risques de vous fâcher, j’ose affirmer que les infrastructures routières sont à ce jour encore des atouts pour attirer et retenir des populations actives. Mais je ne dis pas qu’il ne faut pas réfléchir dès à présent à autre chose. Mais là on touche plus le national que le local.

Et, comme je ne veux pas en rester au discours… si on veut bien de moi, je ferais partie de cette association, pour proposer et essayer de faire avancer les choses.  Et ce, quoique politiquement je sois plus proche de DH que de FB !

C’est dans cet esprit que j’ai participé au premier tirage au sort des conseils de quartiers. Une fois désignée, j’ai essayé, tout au moins les premiers temps d’être force de propositions… même en m’opposant au conseil et au maire élus alors que je m’en sentais proche… mais que de déceptions !

C’est dans cet esprit que j’ai rejoint Alternatives-Paloises devenue depuis Alternatives-Pyrénées et ai activement participé à l’administration de la pétition pour demander l’organisation d’un référendum d’initiative populaire pour nos futures Halles. Là nous avons été désavoués par tous les politiques. Le peuple ne saurait pas choisir une architecture avant-gardiste tout au moins moderne et actuelle.

Argument avancé par tous les politiques que nous avons croisés dans les Halles, anachronisme des années 1970… Projet concocté, tout d’abord par une municipalité centriste, puis par une de gauche. Ce n’est pas de goût que manque le peuple mais de mémoire politique.

Par Hélène Lafon

 

 

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Pau – Nouveau plan de circulation, Pau à vélo critique…

pau-villeLe 27 juin dernier François Bayrou a présenté, les premières mesures d’ajustement du plan de circulation dans le centre-ville de Pau qui entrera en vigueur le 15 juillet prochain. Le but recherché est de faciliter et fluidifier l’accès au centre-ville et à ses parkings. Pierre Grand, Président de l’association « Pau à vélo » a écrit à François Bayrou son point de vue sur le sujet. Il sait de quoi il parle puisque lui-même « vélocipèdiste » convaincu est particulièrement concerné. Ci-dessous sa lettre in extenso.

Objet : Plan de Circulation

Monsieur,

La Presse du 28 juin dernier fait état de votre réunion avec les représentants des commerçants sur votre nouveau plan de circulation en centre-ville.

Les commerçants semblent être les seuls usagers du centre-ville ce qui est pour le moins curieux.

Il n’y a pas de riverains, de piétons, de personnes à mobilité réduite, de cyclistes, tous chalands, qui souhaitent approcher le centre-ville avec un minimum de gêne que peuvent provoquer les voitures.

Il n’y a certainement pas de transports en commun. Ce trafic a toutes les chances d’être perturbé et pénalisé notamment dans les rues Samonzet et Gambetta et le secteur de la Place d’Espagne très fréquentés par tous les usagers. Il semble fondamental pourtant de faciliter le déplacement des transports en commun pour encourager justement les automobilistes à abandonner leur chère voiture au profit de ceux-ci, avec notamment une amélioration du ou des parcours de la Coxity.

De plus, maintenir ou créer des « autoroutes urbaines » comme le boulevard des Pyrénées, même avec une vitesse limitée à 30 km/h dont on sait que cette vitesse ne sera pas respectée, et les rues Barthou et Castetnau, reste une erreur alors qu’il est essentiel de retenir les automobilistes à l’entrée de la ville, voire de l’Agglo, avec un agencement des lignes de bus et de parcs relais.

Toutes les grandes villes ont procédé à des restrictions d’accès au cœur de ville, au bénéfice de tous les usagers y compris des commerçants. Pourquoi Pau ferait-elle différemment alors que sa géographie et son site le recommande ?

D’autre part, le parking Clémenceau ne remplit toujours pas sa fonction principale et primordiale qui est d’accueillir les véhicules des riverains, une travée sur huit seulement est dévolue à cette fonction.

Nous souhaiterions en débattre avec vous dans les meilleurs délais.

Dans l’attente, recevez nos sincères salutations.

Pau le 30 juin 2014

 

Pierre GRAND
Président de Pau à Vélo

Vous aussi vous pouvez donner votre avis ou mieux faire des suggestions et propositions. Il vous suffit d’envoyer un courriel à l’adresse électronique circulation@pau.fr. N’hésitez pas à le faire.

– par Hélène Lafon