Pau, naissance d’une nouvelle entreprise : Aqui Recup

Aqui RécupA Pau, un projet alliant économie solidaire et économie circulaire est en train d’émerger. C’est dans ce but que la Société AESEC (Alliance Economie Solidaire – Economie Circulaire) a été créée. Son objectif : développer un circuit court pour collecter-laver et proposer la réutilisation locale des bouteilles en verre. Outre la création d’emplois locaux non dé-localisables. Son activité sous le nom commercial d’AQUI RECUP permettra de limiter la consommation de matières premières (a minima 30% de silice) et d’Energies non Renouvelables (a minima 1,2 kWh par bouteille réutilisée). Son premier partenaire : Emmaüs Lescar.

En France, la récupération et le recyclage du verre, basés sur une Economie Linéaire (acheter-utiliser-jeter) à usage unique du contenant, représentent un coût important pour les divers acteurs locaux : collectivités (supérieur à 600 000 Euros dans le cadre du SMTD*) et producteurs. AQUI RECUP mettra en place un centre de lavage des bouteilles qui seront collectées localement et revendues aux producteurs (vignerons, brasseurs, caves coopératives) après avoir été contrôlées. 4 emplois seront créés au démarrage de l’activité et 10 emplois existeront au bout de 5 ans dont des emplois en réinsertion.

1. Contexte – Origine du projet

Dans les Pyrénées Atlantiques, les Communes ont transféré à un Etablissement Public de Coopération Intercommunal la gestion des déchets. Une collecte sélective est organisée pour :
Le verre
Les emballages ménagers (hors verre)
La collecte du verre couvre l’ensemble du département. Le verre est principalement collecté en apport volontaire et valorisé par la verrerie de Vayres (33). Sur l’ensemble du département 18 965 t ont été collectées en 2012 en tri sélectif par les trois principaux syndicats :

Syndicat tablqau

Le coût moyen de cette collecte est de l’ordre de 50 €/t par collecte dans des colonnes à verre et de 200 €/t par collecte en porte à porte (150 €/t collecte mixte) (données ADEME)
Le verre collecté en tri sélectif représente seulement 70 % du verre utilisé. 30 % du verre se retrouve dans les Ordures Ménagères Résiduelles et est donc soit incinéré soit enfoui avec un coût moyen de 160 €/t.

A terme, AQUI RECUP créera un centre de lavage de bouteilles** en Sud Aquitaine, dans le but de les réutiliser afin :

• de créer des emplois locaux non délocalisables (conducteurs et opérateurs de ligne – caristes – chauffeurs livreur – gestionnaires administratifs commerciaux)
• d’économiser de la matière première et de l’énergie

Une étude réalisée par les Brasseurs Alsaciens, qui ont maintenu une collecte non destructive des bouteilles de bière en les consignant, montre que dans des conditions d’utilisation comparable, la bouteille à usage multiple ou usage circulaire réduit la masse des déchets non recyclables de 85%, la masse des déchets recyclables de 92,5%, les émissions de SO2 de 86%, les rejets de CO2 de 79%, la consommation d’eau de 34% et permet 76% d’économies d’énergie par rapport à la bouteille à usage unique.

2. Economie et développement actuel du projet

Nous nous attacherons prioritairement à collecter les bouteilles provenant des OMR non valorisées à l’heure actuelle dont on peut considérer que le coût de traitement annuel est au minimum de 600 000 € pour le SMTD et de 500 000 € pour Bil Ta Garbi. Après deux ans d’activité, nous pensons être en mesure de traiter 1 500 000 bouteilles (fourchette conservatrice) soit 750 t (environ 4 % du verre collecté dans les Pyrénées Atlantiques) dont 200 t provenant des OMR. (environ 1 % du verre collecté dans le 64) représentant une économie énergétique de 1,66 MWh. Pour récupérer une partie des contenants verre qui ne sont pas valorisés aujourd’hui, AQUI RECUP propose :
• d’installer des points de collecte grand public dans les surfaces commerciales ou les recycleries
• de travailler avec les grossistes qui revendront nos bouteilles et inviteront leurs clients à rapporter les bouteilles vides
• de travailler avec les professionnels de la boisson (Cafés, Hôtels, Restaurants) pour répondre à leur problématique de stockage et de traitement du verre non consigné.

La première opération de collecte a commencé chez Emmaüs Lescar qui a installé un point de collecte et de tri spécifique. Elle sera suivie par l’installation d’une ou deux machines avec récompense (un avoir dans une surface commerciale sera donné sous forme de bon d’achat pour chaque bouteille retournée) dans la région de Pau et d’autres points de collecte dans des recycleries.

Les économies de matières premières et d’énergie se retrouvent dans le prix de revente des contenants qui, une fois nettoyés et conditionnés, seront proposés à un prix inférieur à celui des contenants neufs pour un niveau de qualité équivalent.

Dès à présent, vous pouvez rapporter toutes vos bouteilles de verre chez Emmaüs à Lescar où les bouteilles de vin de type bordelaise, de bière et de jus de fruit seront triées pour être réutilisées plus tard.

– par Hervé CADILLAC
AQUI RECUP

* les trois syndicats de traitement des déchets des Pyrénées-Atlantiques :
1 SMTD (Syndicat Mixte de Traitement des Déchets) couvre quasiment tout le Béarn (290 000 habitants) dont l’Agglomération Pau Pyrénées
2 Bil Ta Garbi couvre la plus grande partie du Pays Basque (264 717 habitants)
3 Bizi Garbia regroupe 11 communes basques dont 2 en Espagne.
Source : site internet des 3 syndicats.

** les bouteilles récupérées :
– bouteilles de vin de type bordelaises de 75 cl
– bouteilles de bière artisanale ou bouteilles de bière Premium (type bières d’Abbaye) de 33-50-60 -75 cl
– bouteilles de jus de fruit et de soupe d’un litre

L’Europe : Notre Destin Commun

Capture d’écran 2013-05-24 à 08.05.04Potentiellement première puissance économique, l’Europe est un nain politique, totalement absente de la scène mondiale. « Qui dois-je appeler si je veux appeler l‘Europe ? « disait Kissinger au début des années 1970.

Le constat est là : 40 ans après, il n’y a toujours personne pour répondre. Les causes en sont multiples :
• Refus d’ex-grandes puissances et notamment de la France de se diluer dans un espace supranational de crainte de perdre leur rang sur la scène internationale, sans se rendre compte, consciemment ou inconsciemment, qu’elles sont devenues des puissances moyennes et comptent peu désormais dans le nouvel ordre mondial qui se met en place.
• La France, autrefois centre de gravité de l’Europe, doit intégrer que depuis l’ouverture de l’Union Européenne aux anciens satellites du Bloc Soviétique, le centre de gravité européen s’est largement déporté vers l’Est.
• Volonté des États-Unis d’éviter l’émergence d’une nouvelle puissance de l’autre côté de l’Atlantique, avec l’aide de leur tête de pont anglaise et le soutien inconscient (?) des anciens pays de l’ex Bloc Soviétique.
• Volonté de la Droite Libérale de tout laisser entre les mains du marché régulateur au nom d’un libéralisme dogmatique, sans se rendre compte que, de l’autre côté de l’Atlantique, les États-Unis savent subventionner leurs entreprises, l’agriculture, la recherche et bloquer «la force régulatrice du marché» quand leurs intérêts sont en jeu.
• Lâcheté des gouvernements et des décideurs politiques qui se cachent derrière des Directives Européennes qu’ils ont approuvées, parfois générées, pour imposer dans leur pays des mesures qu’ils savent nécessaires mais impopulaires tout en profitant des subventions de Bruxelles sans préciser leur origine.

Absence de politique étrangère commune, absence d’Armée Européenne (souvenons nous de la Yougoslavie – problème intérieur à l’Europe – réglé avec le soutien militaire américain), absence de solidarité économique avec une très large prévalence d’une logique purement financière, secteurs stratégiques laissés à l’abandon (Galileo) ou développés nationalement sans perspectives communes et donc sans vrais moyens (politique Énergétique – Recherche), refus de renforcer les institutions représentatives européennes pour les rendre plus visibles, plus fortes et donc plus proches des citoyens: tout est fait pour que l’Europe n’existe pas.

Le problème qui se pose aux pays européens peut se résumer en une phrase: lutter seuls contre la crise (voie qui semble vouloir être le plus communément empruntée) ou agir collectivement. Pour peser dans la régulation mondiale d’une économie très largement sans frontière, aucun pays européen n’a de poids suffisant et se retrouve de fait soumis et dépendant d’intérêts extérieurs. En pensant se sauver et sauver leur place dans l’espace international et économique, ils sont probablement en train de tout perdre et de nous faire perdre collectivement. Ils ont donc intérêt à s’unir. Est-ce trop tard ? Ou est-il encore possible de converger vers une puissance Européenne ? En une phrase: le point de non retour est-il atteint ?

Trois constats s’imposent :
• au niveau de l’Union Européenne à 27, il apparaît trop de courants contradictoires. Il sera donc très difficile de faire émerger et de dessiner des perspectives communes.
• l’Allemagne et la France ont toujours assuré le cœur de la construction européenne et doivent prendre conscience de leurs forces et faiblesses respectives (la France n‘est plus au cœur de l’Europe et l’Allemagne a besoin d’assurer son principal espace économique exportateur).
• un certain nombre d’hommes politiques français, de droite comme de gauche, se sont prononcés pour donner plus de poids aux institutions européennes.

Construire un Espace Européen, doté d’institutions plus fortes, parlant à l’extérieur d’une seule voix et de fait revenant au premier plan international est probablement possible. Les «couples» De Gaulle-Adenauer, Brandt-Giscard, Kohl-Mitterrand ont très largement fait progresser l’idée européenne, chacun à son époque. Le dernier (Kohl-Mitterrand) a su créer une monnaie unique, tant vilipendée aujourd’hui. Souvenons-nous pourtant des dévaluations compétitives régulières dont Français, Anglais et Italiens, entre autres, étaient coutumiers et qui empêchaient toute perspective à long terme des États et des entreprises . C’était hier et tout le monde semble l’avoir oublié. Un nouveau couple Franco-allemand saura-t-il donner de nouvelles perspectives ?

Accepter le principe d’une Europe concentrique permettant à ceux qui le souhaitent d’aller de l’avant est probablement une solution. Ceux qui n’auront pas souhaité intégrer cette entité pourront le faire ultérieurement. La nouvelle force qu’elle saura et pourra acquérir servira à nouveau d’aura comme l’Europe du traité de Rome a su le faire.

– par Hervé Cadillac

A Vélo, à bicyclette : la liberté selon Christian Laborde

Capture d’écran 2013-05-21 à 08.02.25Le Vélo : un plaisir, une Fête. «Pau à Vélo» vous invite les 1 et 2 juin pour la 11ème Fête du Vélo à Pau et le 4ème Grand Prix Altermobile parrainés par Christian Laborde. Le dimanche 2 juin, il vous donne rendez-vous au kiosque de la Place Royale pour de nouvelles «Vélociférations» peut-être consacrées… au Vélo Urbain (?) et ouvrir cet après midi festif sur le Boulevard des Pyrénées en lançant le 4ème Grand Prix Altermobile.
Vous découvrirez également les chansons d’Abdelak – des Vélos vintage pilotés par des cycladins en costume d’époque – des fixies et autres engins à propulsion humaine – des animations pour enfants… et la remise du Clou Rouillé et du Guidon d’Or de l’agglomération paloise.

A@P – Christian Laborde, vous avez accepté d’être le parrain de cette édition 2013 de la Fête du Vélo à Pau et du Quatrième Grand Prix Altermobile. Tout le monde connaît votre passion pour le Tour de France et le vélo sport (pour la Grande Boucle et la Petite Reine). Lors de cette Fête, nous mettons en avant le vélo transport. Vous arrive-t-il de vous déplacer à vélo dans l’agglomération paloise ?
Christian Laborde – Pour l’instant, en ville, je suis resté fidèle à la bagnole, à la caisse, à la voix d’Alain Bashung sortant de l’autoradio : « La nuit je mens, je prends des trains à travers la plaine… ». Mais, je sais que le vélo m’attend. Et, je choisirai un beau vélo urbain, son cadre sera noir. Il sera beau comme un cheval. Mais jamais je n’enfourcherai un Vélib. Sur un Vélib, on a l’air idiot. Les vélos sont beaux, mais le Vélib hélas est laid.

A@P – Très souvent, amateurs de vélo et amateurs de bicyclette s’ignorent, qu’en pensez-vous ?
Christian Laborde – Amoureux du vélo, je le suis aussi de la bicyclette. Sans doute parce que j’ai passé mon enfance au milieu des bicyclettes : celle du facteur, celle de mon père, celle du paysan menant les bêtes… Philippe Delerm l’affirme : on n’est amoureux qu’à bicyclette. Sans doute. En même temps, observons que vélo est l’anagramme de… love. Je ne vois là qu’une seule et même aventure. Quand j’enfourche une bicyclette ou un vélo, je choisis la flânerie, je choisis l’envol. Je choisis mon rythme, j’échappe à l’épilepsie sociale : je suis libre. Bicyclette ou vélo, c’est la même joie, la même solitude délicieuse, la même trinquerie avec la vie, le grand vagabondage.

A@P – Les records du monde de « ‘vélo caréné » sont détenus par des françaises et des français qui se déplacent à plus de 80km/h sur leur engin à pédales. La française Barbara Buatois détient avec 121,81km/h, le record de vitesse atteint en compétition à Battle Mountain aux U.S.A. A votre avis, serait-il envisageable d’organiser des courses de ces champions sur le circuit automobile palois ?
Christian Laborde – Ces champions ont leur place à Pau. Ce sont de sacrés lascars, des aventuriers. Et l’aventure, sous toutes ses formes, est la bienvenue à Pau, sauf à considérer cette ville comme une maison de retraite.

A@P – Tracer des pistes cyclables permet à certaines villes américaines d’attirer « la classe créative » dont les entreprises ont besoin. Accenture à Minneapolis, Google, Motorola à Chicago… ont transféré leurs bureaux de la périphérie vers le Centre pour attirer ces jeunes talents qui veulent pouvoir se déplacer facilement à pied ou en bicyclette. Quelles réflexions cela vous inspire-t-il ?
Christian Laborde – A vélo dans Minneapolis, la ville de Prince ! Aller bosser à Accenture, en pédalant, en fredonnant « Purple Rain » : le pied ! Reste à savoir ce que sont les conditions de travail chez Accenture. Mais c’est un autre sujet…

A@P – Lors de vos voyages, avez-vous trouvé un pays où le vélo pouvait être un art de vivre ?
Christian Laborde – Le pays où le vélo est un art de vivre, c’est le col d’Aubisque.

– propos recueillis par Hervé Cadillac

Pau : le diagnostic de Laurent Davezies

PPPPendant deux heures, Laurent Davezies, économiste spécialiste des territoires a exposé au Palais Beaumont (le 11 avril) son diagnostic sur Pau et son aire urbaine, qui concerne environ 240 000 personnes. Son analyse, en rupture avec celle des économistes qui ne considèrent que la dimension compétitive du territoire, repose sur la notion de revenu. Celui-ci n’est pas nécessairement lié à la création de richesses, mais peut avoir des origines très diverses outre celle des emplois industriels : salaires publics – tourisme – retraites… « Ce qui importe pour un territoire est de faire rentrer de l’argent qui va être dépensé localement ».

Grâce aux richesses, trois types d’emplois sont créés et en relation directe avec l’économie locale : l’emploi public – l’emploi productif et l’emploi résidentiel. Sur cette base, l’aire urbaine paloise apparaît comme une des très rares aires urbaines moyennes françaises, normale et équilibrée, car inscrite dans la moyenne nationale :

  • revenus productifs : moyenne nationale = 17%/moyenne de Pau = 17 % (comparé à 4% pour Cannes, 13% pour Bayonne et 30% pour Montbéliard)
  • revenus résidentiels : moyenne nationale = 47 % /moyenne de Pau = 47%
  • salaires publics : moyenne nationale = 12% /moyenne de Pau = 11%
  • revenus sociaux : moyenne nationale = 24 %/moyenne de Pau = 25%

LD dans HCCette particularité offre à l’aire paloise une forte capacité de résilience qui lui a permis d’amortir la crise de 2008-2009 grâce à l’emploi résidentiel (les emplois ont diminué de 2,4 % en France et de 1,9% à Pau) et de réamorcer la pompe en 2010 grâce à l’emploi productif (entre 2007 et 2011, les emplois privés ont augmenté de 1,2%). Selon L. Davezies, l’aire paloise apparaît finalement comme une aire urbaine moyenne assez protégée grâce à un portefeuille d’opportunités très diverses qui lui a permis de créer des emplois durant la première moitié des années 2000 (500) quand la France en perdait (96000). Durant la même période, l’aire paloise enregistrait un solde migratoire positif de 4,5 % (Bayonne : 8,5 %, majoritairement constitué de retraités) et un solde démographique de +2% (Bayonne : baisse de 0,2%).

La région paloise apparaît également peu addicte aux emplois territoriaux qui représentent 2,7% des emplois locaux (2,9% en France, 4% sur la Côte d’Azur – maximum français- et 2% en Loire-Atlantique et Alsace, meilleurs élèves de la classe). Cette moindre dépendance vis-à-vis des emplois territoriaux (« Mediator » – selon les termes de L. Davezies – de l’économie française ces trente dernières années qui a vu 120 territoires créer plus d’emplois dans la fonction territoriale que d’emplois privés) peut constituer un atout supplémentaire du territoire palois « pour affronter les mesures gouvernementales qui s’annoncent pour faire face à la crise actuelle ».

Durant son intervention, L. Davezies a estimé que l’aire urbaine paloise  :

  • a une réelle communauté de destins avec les territoires voisins de la Bigorre à l’Océan (communauté de 800 000 habitants) ;
  • souffre d’un manque de notoriété dû à son enclavement et à son éloignement de Paris (6 heures en train ou 1heure en avion mais pour un coût prohibitif) ;
  • n’a aucun intérêt à regarder vers le versant Sud-pyrénéen.

Ces trois affirmations paraissent mériter une réflexion plus approfondie si l’on note que :

  • Le Pays Basque se sent visiblement de plus en plus un destin commun avec le versant Sud des Pyrénées, très largement moteur dans la création de richesses. Pour l’aire urbaine paloise, regarder vers l’Ouest paraît beaucoup plus tenir compte d’un découpage administratif hérité de la Révolution française que d’une réalité ancienne qui remonte à la surface.
  • La Région Nord – Pas-de-Calais, fortement reconnue, située au cœur d’un réseau de communications européen montre que le seul désenclavement n’est pas suffisant pour créer une dynamique productrice. L’éloignement de Paris peut se transformer en atout si les acteurs locaux économiques et politiques sont suffisamment forts et solidaires face à la France ministérielle. (cf. la confirmation de l’implantation locale de Turboméca). « Ce qui importe c’est la réponse novatrice » (Directeur de Recherche Turboméca).
  • Ressouder les liens entre la communauté urbaine paloise, le Piémont pyrénéen oriental et le Haut-Aragon pourrait permettre de retrouver, comme au Pays Basque, une réalité de liens anciens et probablement une dynamique régionale permettant d’exister au centre du triangle Toulouse – Bordeaux- Saragosse.

– Par Hervé Cadillac