L’homme et sa femelle : des amours comme les autres ?

rembrandt-la-fiancee-juivePour cela il se pourrait que ? à partir du gouffre d’Esparros au travers d’une union improbable entre un ours slovène et une jolie infirmière ? Une nouvelle phylogenèse ici aux Pyrénées voit le jour.

L’article du jour commençait ainsi en faisant le pont avec les engagements littéraires de monsieur PYC datés du 09/01. Promesse de gascon a priori …

Il s’agissait du début de son article de ce samedi du commencement de son histoire, de son conte ou son essai hebdomadaire. Mais c’est trop compliqué trop vaste. Cela se fera peut-être mais dans un autre champ dans un autre espace. Cela dépendra de sa collaboration, du cri des paons ou des promenades qu’elle acceptera de faire avec lui maintenant qu’elle est revenue à de meilleurs sentiments …

Alors recentra notre propos sur la question de l’amour en général de celui entre les hommes et leurs femelles (j’eusse été une femelle (qui se font rares parmi les contributeurs) j’aurais sans doute écrit , entre les femmes et leurs mâles).

Les questions, voire les propositions sont les suivantes :

Proposition 1) L’amour est réductible à la fonction sexuelle :

Pour cela on peut s’appuyer sur un commentaire littéraire et épistolaire une sorte de liaisons dangereuses du 21 siècle …

Je précise pas l’amour à la Houellebecq (1) (mais après tout pourquoi pas si cela t’amuses) qui dit (ou fait semblant de faire croire) qu’on aime une femme (Myriam dans les circonstances de l’espèce) pour autant qu’il puisse la pénétrer infiniment et de toutes les manières par ce qu’elle vous aime effectivement et vous ouvre tous ces sexes avec joie et bonheur. Car vous êtes intelligent et socialement reconnu. Et que vous avez été capable de vous intéresser pendant de longues années à un sujet aussi austère que les charmes surannés du catholicisme français décrit par Joris-Karl Huysmans. Un catholicisme que tous les deux nous connaissons et qu’on peut trouver à l’abbaye et Tournay ou à celle de L’ Escaladieu.

Proposition 2) L’amour entre les hommes et les femmes dépasse cette fonction basique et universelle :
Il relève d’une union et de sentiments particuliers qui incluent le jeu amoureux mais également l’être tout entier son esprit son affect en général, sa présence au monde …

Pour cela continuons nos extraits en appuyons nos propos sur un commentaire d’un livre de jean Verdun (2) sur l’univers maçonnique

« Plus sans doute celui de Jean Verdun que tu m’as fais lire et que j’ai beaucoup apprécié ».

Un ouvrage qui m’a fait découvrir un monde que j’ignorais et sur lequel j’avais même des préjugés et qui traite de questions de morales et de société auxquelles je ne suis pas du tout insensible. Et puis a l’avantage de me rapprocher de toi.

J’ai du mal à imaginer que, très rapidement, nous ne puissions parler de cela.

Mais comme cet auteur est aussi un romancier le livre transpire surtout, et presque autant, le très profond amour pour sa femme, à sa femelle à lui pour employer un terme à contre-emploi dans sa bouche si policée… et que j’aimais beaucoup employer pour vous…

Un amour très charnel, très palpitant, très sensuel auquel se surajoute l’accord philosophique et moral.

Proposition 3) Il y a un en soi de l ‘amour humain.

Pour cela reprenons notre problématique de la semaine dernière soit la place de l’homme quelque part entre l’animal et les dieux.

L’homme appartient au genre animal même si, à l’heure présente, il semble  provisoirement ou définitivement en être le rameau le plus abouti.

A cette aune de manière indiscutable si l’on s’en tient au sexuel ou à la mécanique amoureuse rien ne distingue le genre humain au moins de tous les mammifères et même des oiseaux, des reptiles ou même des poissons ou de certains insectes. L’évolution reprend indéfiniment au travers des filtres du hasard et de le nécessité des solutions optimales et parfaitement éprouvées.

A certains stades des solutions émergentes apparaissent comme la plume pour les reptiles qui créée le monde des oiseaux et qui elles restent indéfiniment conservées…

Des comportements a priori non essentiels et d’ordre a priori culturels comme la notion de cour amoureuse ou même de parade de séduction traversent tout le genre animal depuis la libellule en passant par les paons et en allant jusqu’à la fièvre du samedi soir voire aux danses baroques à la cour du roi soleil ou à celle d’Elizabeth d’Angleterre.

A cet égard comment ne pas citer des commentaires sur le génial Wolfgang Amadeus Mozart qui, à propos de la flûte enchantée qui peut se lire musicalement et au niveau du livret à de multiples niveaux puisqu’il s’agit, aussi, d’une initiation maçonnique.

J’aurais pu ajouter le requiem que tu apprécies tant mais la flûte c’est l’amour, le chant sexuel mais aussi le chant céleste et séraphique à l’état pur ; le chant des oiseaux, des paons, des rossignols, des mésanges et des oiseaux de paradis. Les gorges gonflées d’amour qui se donnent et se répondent sans restriction.

Proposition 4) l’amour entre les hommes et les femmes est une tension auquel le sentiment religieux n’apporte plus un fidèle contrepoids.

La religion catholique que nous connaissons assez bien est beaucoup basée sur un certain ordre des choses autour de la familles. Elle a beaucoup pour fonction et pour dogme de donner un sens à la mort. Avec bizarrement l’image obsédante du Dieu crucifié et tellement humain soit comme une image d’extase soit comme une promesse d’être si doucement accueilli dans les bras de Marie-Magdeleine…

En cela elle canalise de toutes ses forces l’errance amoureuse qui met cet ordre en danger. Elle s’oppose en cela à un autre ordre des choses, l’invention par l’évolution de la reproduction sexuée. Une reproduction sexuée qui a l’immense avantage de redistribuer les cartes à chaque génération en mélangeant au travers du jeu amoureux le stock de gênes disponibles et donc d’inventer et de faire émerger de nouveaux individus.

A près il nous reste la religion douce et luciférienne de notre déesse gracile qui vit aux Baronnies,

celle des jolies infirmières qui volent aux baronnies
soigner les braves gens et dorment les ventaux, été comme hiver, ouverts
pour ressentir et entendre
le vols obscur des chats-huants des hirondelles
et des chauves souris qui copulent sous la lune.

Mais là on est dans le mystère et l’analyse n’est plus de mise.

Pierre Yves Couderc
Tournay le 17 décembre 2016 1 semaine
après que nous avons eu des nouvelles 

de Swann son paon le plus somptueux
aux crêtes cervicales
empanaché d’or et de cobalt

PS : l’illustration est la fiancée juive de Rembrandt l’autre immense peintre flamand plus génial et moins pompier que Rubens dont, par deux fois à titre d’illustration, nous avons placé en exergue le portrait si émouvant d’Hélène Froment…
Ce portrait à deux personnages exprime toute la délicatesse d’un amour mystique et profond avec la main doucement posée du fiancé sur le giron de sa promise…
Un portrait qui fait violemment contraste avec l’illustration de la semaine dernière due à Albrecht Dürer saturé d’énergie proprement sexuelle… Mais il est vrai qu’on était là dans l’absolue verdeur de la renaissance.

(1) soumission de de Michel Houellebecq
(2) la réalité maçonnique de Jean verdun

L’homme, un animal comme les autres.

DurerL’homme et sa femelle : des animaux comme les autres ?

En cette année nouvelle monsieur PYC (lui )a promis de ne plus écrire que sur elle (à sa petite déesse aux Baronnies).

Néanmoins la forme du conte lui sied si bien. Un peu sur la forme de PYC chante Noël. Les contes, comme les mythes, tapissent l’inconscient des humains…comme les peintures les grottes de Lascaux…

L’idée c’est d’anticiper le monde à venir Notamment sur une résurgence de la vie si l’humanité venait à disparaître à force de trop charger la barque. En l’occurrence la barque c’est la terre chargée d’hommes jusqu’à la gueule. Une hypothèse tout à fait envisageable voire probable.

Pour cela il se pourrait que, à partir du gouffre d’ Esparros au travers d’une union improbable entre un ours slovène et une jolie infirmière, une nouvelle phylogenèse ici aux Pyrénées voit le jour.

Mais comme dirait Rudyard Kipling (qui vécut à Vernet les bains dans les Pyrénées orientales) ceci est une autre histoire.

Une histoire qui coulera dans les prochains articles. Le cas échéant ces articles que monsieur PYC pourrait recycler pour engendrer un joli ouvrage : un recueil de contes philosophiques ou un roman épique et pyrénéen. Cela dépendra de son soutien.

Si l’homme devait disparaître encore est-il encore temps de le qualifier et de le décrire. Pour cela tout d’abord répondre à deux questions :

1) L’homme et sa femelle sont-ils des animaux comme les autres ?

La science, et tout spécialement le darwinisme, nous dit que l’homme est un singe. Un singe d’ environ 1.80 m pour 70 kilos et que sa femelle fait 1.60 m pour 55 kilos. Qu’éventuellement quand elle vit aux Baronnies elle est le plus bel être de la terre. Qu’à la différence des oiseaux, singulièrement des paons, des poules et des dindons le dimorphisme sexuel place la femelle devant le mâle. De cela on peut avoir une appréciation différente.

Comme c’est un mammifère la dite femelle est pourvue (pas toujours) d’une jolie poitrine qui fait la fortune des sociétés de lingerie. Des sociétés de lingerie qui éditent des magazines qui faisaient fantasmer les adolescents d’autrefois dont l’imaginaire n’était pas encore détruit par la pornographie d’internet. Ce qui est déjà un indice sinon une preuve que l’espèce homo sapiens sapiens est singulière. ….Les femelles gorilles ne passent de brassières.
.
Ses plus proches cousins sont l’orang-outan, le gorille et le chimpanzé. Ses cousins les plus rigolos sont le lémurien, le gibbon et le ouistiti.
Il a développé semble t-il (mais qu’en sait on absolument?) des performances spécifiques comme la conscience de soi, la conscience de sa mort inéluctable et des mythes divers. Étant particulièrement fragile pour survivre dans des environnements hostiles son cerveau s’est tellement développé qu’il a pu asservir le monde et coloniser tous les espaces. A la différence de tous les autres animaux il n’est pas asservi à un biotope particulier.

Cela dit, qui nous dit vraiment que d’autres espèces, réputées intelligentes et sensibles, comme notre ami l’ours ou, paraît t-il, les céphalopodes (et singulièrement les pieuvres) n’ont pas certaines de ses facultés sus évoquées. Subséquemment qu’au cas où une une fois la branche humaine éteinte une phylogenèse au moins aussi brillante ne viendrait pas à de développer.
Ce qui est une sorte de preuve que l’homme fait bien partie du monde animal et qu’il n’en est pas forcément le rameau le plus abouti.

2) Est -il à l’image de Dieu ou a t-il créé Dieu à son image ?

Pour Noël nous écrivions pour nous remonter le moral
et participer d’une ambiance de fête pas trop dévoyée,

le christ c’est Jésus
Il est le fils de Dieu
Dieu est un ectoplasme sans visage
un sorte de fantôme dont le souffle obscur
a engendré le monde

Le sens est clair pour un esprit humain il est impossible de préciser la notion de Dieu en dehors d’une référence humaine.
En plus le Christ on lui adonné un petit nom en l’occurrence Jésus et une maman à savoir Marie, vierge de surcroît, tellement les religions ont peur du sexe.
Et on l’a flanqué d’un benêt de charpentier pour père.

Une autre manière de raisonner c’est que la notion de Dieu est une pure invention humaine. Non pas un être immanent et transcendant mais le fruit de l’imagination des hommes. Cela n’apporte aucune lumière mais il faut bien présenter toutes les hypothèses.

3) Quelques jolies infirmières vont elles lui permettre de se survivre.

Ce troisième paragraphe est un pur teasing.

Un solution, pas plus fantaisiste qu’une autre est de révéler une issue pour que s’élève une nouvelle phylogenèse éventuellement à partir l’Amazonie des baronnies et du gouffre d’ Esparros. Le gouffre, refuge bien connu des gélinottes cendrées, mais surtout des chauves-souris et autres chiroptères, emblèmes des seigneurs de Mauvezin, est en effet par sa profondeur et son altitude une gésine tout à fait idoine pour réensemencer une nouvelle lignée… pour succéder aux hommes.

Une scoop tout à fait remarquable au bénéfice des lecteurs d’Altpy, mais ceci est une autre histoire.

Pierre Yves Couderc
Tournay le 09/01/2016.

1 jour après …

Changement de millésime

hélène fromentPour le 25 décembre PYC écrivait :
Dieu est un ectoplasme sans visage
un sorte de fantôme dont le souffle obscur
a engendré le monde

Il écrivait aussi :
Marie-Madeleine
Mon ange ; mon petit chat
ma sublime infirmière, ma petite femelle

fais comme ta cousine Marie

Ouvre toi à l ‘amour et au pardon
Accueille au moins ma parole
Accepte de te promener avec moi.

En ce 31 décembre il n’a pas beaucoup avancé et c’est un euphémisme. Et puis ces jours de fêtes obligatoires creusent l’angoisse et la solitude des cœurs fragiles. Même si devant le bel ordinateur tout neuf que PYC s’est offert rien que de parler d’elle, dans un discours à peu près construit, lui apporte le calme et la sérénité… une sorte de Graal dans ces temps un peu obscurs…

Alors, comme pour Noël, ce sera un nouvel article pas un conte mais une chronique… balancée entre l’espoir et des sentiments plus négatifs sur lesquels, par décence, monsieur PYC ne s’étendra pas.

Et puis sans doute ces mots elle les lira…comme la copie à elle transmise des presque 6 articles parus sur Altpy où elle apparaît soit en guest star soit en personnage principal avec la jolie vignette d’Hélène Froment peinte par Rubens. avec ce commentaire écrit à la main et au feutre :

Marie-Madeleine, l’Hélène Froment des baronnies… plus petite, plus mince, plus rebelle et plus athlétique. Certainement aussi jolie…

Comme un cadeau de Noël sans prix marchand accompagné de ces quelques mots et de trois babioles comme un pont pour réactiver les liens.

«Ce cadeau ce sont des babioles symboliques et douces».

Mais comme les rois mages Melchior et Balthazar, c’est ma myrte et mon encens à moi pour honorer non pas la vierge noire mais ma petite déesse aux baronnies son corps si blanc ou si ambré suivant les saisons et ses yeux pervenches ou myosotis. Un ange plus ou moins céleste, plus ou moins Célestine, plus ou moins luciférien, mais, par ailleurs, une belle personne parfaitement lucide et structurée ; l’exact contraire d’une écervelée comme parfois tu fais semblant de le laisser croire.

Un ange qui aime Mozart, la musique, les paons, les grands arbres ; la confitures et beaucoup les caresses dont …(là cela ne vous regarde plus).

A l’évidence un beau réveillon en préparation. De quoi veiller jusqu’au changement de millésime au lieu d’aller se coucher comme les poules suivant une habitude devenue trop commune.

Mais PYC est en retrait singulièrement parce qu’elle lui a envoyé trois mots : les premiers depuis son assomption au mitan du mois d’août. Des mots gentiment tournés et qu’il a repris espoir et qu’il sait que cet espoir, éventuellement déçu, risque de lui nuire.

Elle lui a dit par SMS bon week-end et bonnes fêtes. Elle lui dit qu’elle a bien récupéré les chocolats qu’il s’était permis de lui envoyer avec de jolies affaires de femme laissées dans le placard.
Sont-ce là ultimes paroles d’une liaison ? Ces paroles gentilles et anodines semblent faire partie d’un continuum enfin c’est ce qu’il se dit puisque, dans tous les cas, rien ne devait redémarrer avant 2016. Et puis ce terme récupérer c’est une forme de lien. Récupèrent-on des chocolats de quelqu’un de définitivement disparu ?
Aucune parole biblique aucun vers n’a jamais fait l’objet d’exégètes plus suivies que ce SMS reçu depuis les baronnies.

Et puis puisque comme 2016 devrait être meilleur que 2015 monsieur PYC se permet de révéler des bribes de son courrier à sa petite fiancée, comme une demande de cadeau en retour…

Plus je pense à notre relation plus je ne comprends pas ce qui nous est arrivé.

Mais ce n’est sûrement pas une raison pour jeter le bébé avec l’eau du bain.Un geste imbécile et totalement destructeur. D’autant que les bébés, madame petit chat, c’est votre truc à vous.

Après dans le temps je souhaiterais un cadeau de toi une petite Célestine (a so little Celesteen ?) une petite chatte aux Baronnies un amour que je chérirai, un cadeau vivant et chaleureux, car ma chatte se fait vielle. De vous madame je n’ai rien… ou si peu.

Réfléchis ma pauvre chérie nous avons encore plein de choses à faire ensemble. Tellement à se donner en respectant les choix de l’autre.

Je vous embrasse de toute mon âme..

Et même comme un ultime espoir de cadeau pour lequel monsieur PYC donnerait plusieurs années de sa vie il évoque une remake romantique et romanesque de leur première rencontre :

Dans le meilleur des cas une répétition de notre première entrevue un matin pluvieux devant les galeries à Pau où je me demandais qui pouvait être cette petite dame au look un peu sévère à l’accent si merveilleux et si chantant qui marchait en claudiquant.
Une dame cultivée et qui écrivait bien, beaucoup plus jolie que sur sa photo, qui m’avait parlé de Houellebecq avec des références proustiennes… et qui semblait tellement désireuse de me rencontrer.

Et c’est ainsi que le calme nous est revenu au moins pour ce soir…
Comme quoi on peut revenir au calme et à la raison même quand on a le cœur arraché en plaçant dans le bon ordre les mots qui vont si bien une victoire de la douceur et de la raison sur les violences du monde et les idées noires. Cette fille, cette gentille infirmière qui vit en sa gentilhommière et qui nous fera peut-être la grâce de nous revoir est décidément le plus beau des sujets.

Pour 2016 il faudra néanmoins trouver d’autres sujets.

Pierre-Yves Couderc,  Oloron le 31/12/2015

PYC chante Noël

vierge enfantMarie mère de Dieu
accueillez nous dans votre giron bleuté

Le Christ c’est le petit Jésus
S’il continue à faire le diable
sa grand-mère lui a dit

tu mourras comme les voleurs et les assassins
crucifié sur une croix d’olivier
ou écartelé sur une jeep de Daech

le Christ c’est Jésus
Il est le fils de Dieu
Dieu est un ectoplasme sans visage
un sorte de fantôme dont le souffle obscur
a engendré le monde
et fait jaillir le lumière
mais personne sur la terre entre Jéricho et Loudenvielle
ne sait vraiment qui il est
pas même le curé
pas même les pharisiens
pas même les parisiens

Jésus est syrien juif et syriaque
il parle couramment l’araméen, l’occitan bigourdan
et, assez mal, le catalan
il comprend même la langue de l’occupant romain
contre lesquels les gamins lancent des pierres
et les gamines des œillades
mais aussi le grec et le sanskrit

Jésus a manqué à sa petite déesse
elle ne lui a pas pardonné
elle est comme cela généreuse et miséricordieuse
mais aussi un rien païenne et luciférienne
mais implacable et parfois cruelle
son côté manichéen et cathare peut-être

Pour se venger Jésus a décidé de sauver le monde
et de créer une nouvelle religion
qui protège la femme adultère
qui paie l’ouvrier de la 25 ème heure
autant que celui qui fait ses 35 heures
qui chasse les marchands du temple
qui multiplie les pains
et ces drôles d’histoires qui font bailler les enfants
de Nazareth à Lannemezan

il a décidé de sauver le monde
comme un messie barcelenais
comme un messien qui met en musique
les chants des volatils, des paons, des rossignols,
des mésanges et des oiseaux de paradis

sauf les villages d’Ozon et le viaduc de Lanespède
sauf le bataclan et le petit Cambodge
il y avait là il est vrai trop de haines entremêlées
il n’a pas su faire
Ozon cest juste de la méchanceté
une sorte d’appel au secours
il va créer une nouvelle religion dotée d’un nom grec le christianisme
sur facebook il aura 100 000 000 de folowers
soit la totalité des habitants de ce monde de l’an 0

son père c’est ce benêt de Joseph le charpentier du village
le cagot de Bethléem
le frère caché de l’archange de Bordères

Mais sa mère c’est Marie la plus belle fille de la Samarie et de la Judée réunie
âgée juste de 16 ans quand il vint au monde ,
les vipères du village disent que c’est pour cacher l’enfant de Marie-Madeleine la déesse

miséricordieuse aux yeux pervenches

Gabriel, Gabrielle (les anges n’ont pas de sexe), à dit à Marie

qu’un enfant lui naîtra sans que Joseph l’ait connue,
et Marie profonde et naïve comme l’Adour et le Jourdain réunis
elle l’a cru ,elle a accueilli sa parole

Elle s’en est néanmoins ouverte à sa cousine qui avec sa profession de soignante connait toute ses histoires de femmes, des histoires de femelles disent les hommes que toutes ces choses inquiètent,

Et PYC de dire à Marie-Madeleine
Mon ange ; mon petit chat
ma sublime infirmière, ma petite femelle

fais comme ta cousine Marie

ouvre toi à l’amour et au pardon
accueille au moins ma parole
accepte de te promener avec moi
les voisins n’y verront que du feu
comme le premier jour avec ton calcanéum en miette
sur le chemin au dessus de Bagnères
accueillez moi, pourquoi pas, entres bras dans votre giron bleuté
et le monde sera sauvé
et le jour de crucifixion
Je saurai que je tomberai dans vos bras

et qu’avant trois jours
avant que le paon n’ait chanté trois fois
je serai de nouveau parmi vous trois
aux eaux de Capvern ou à la foire de Trie-sur-baise

Pierre-Yves Couderc

Tournay juste 3 jours avant
et n’importe comment elle fera comme elle le veut,,
encore que parfois les mots se font chaires

Le discours de la méthode

hélène fromentLes événements de ces semaines ont bousculé bien des choses et ébranlés des certitudes. Ils ont fait beaucoup réagir sur Altpy.

Alors que retenir ?
– les attentats de Paris ?
– la montée subséquente (mais pas que) du FN ?
– les élections régionales qui ramènent aux deux sujets précédents ?
– la sextape entre Valbuena et Benzéma ( qui est devant qui est derrière ) ?
– la COP 21 qui s’est terminée hier soir ?
– Le gentil SMS de Marie-Magdeleine la petite déesse des baronnies l’amour disparu (enfuie ? montée aux cieux ?) de votre vie. Et qui a accusé réception des chocolats de la maison Artigarède que vous aviez joints à de jolies affaires de femmes qu’elle avait laissées à la maison. (cf les chroniques un rien monomaniaques et dominicales (mais pas que) et largement ouvertes à la question des attentats) du 08/11 du 22/11, du 30/11 et du 07/12. La preuve bien ténue mais qui vous a néanmoins empli de bonheur que vous existiez pour elle. Que tous les liens n’étaient pas définitivement rompus.

Résolument monsieur Pyc choisit les deux derniers items.

Non pas sur le fond mais sur la méthode.

La COP 21 dont on peut douter de l’ambition et des résultats annoncés mais également de la réalité même du contenu des engagements pris par chacun des pays. Notamment les plus gros pollueurs à savoir les Etats-Unis, la Chine, l’Inde et, indirectement, les monarchies du Golfe.

Néanmoins on doit retenir que cette fois-ci la méthode est bonne soit réunir tous les pays, sur un pied d’égalité, pour arriver à un texte unanime même si le texte est bien trop peu ambitieux et le réchauffement induit tout à fait catastrophique… Et que des pans entiers comme les transports maritimes ou par avions sont passés à la trappe. Et que dans vingt ans il n’y aura plus d’oignons à Trébons ni de pommes de terre dans la somptueuse plaine de l’Adour et que les paons de Marie-Madeleine se croiront revenus aux Indes… leur partie d’origine….

Cela dit des rendez-vous sont pris et il est loisible de penser que les forces économiques vont enfin s’engouffrer dans la brèche.

Mais surtout les opinions publiques et, beaucoup, les collectivités locales (pas seulement les grandes villes) vont s’impliquer par la pression des opinions et donc des électeurs. Cela parce qu’elles sont à hauteur d’hommes et gèrent beaucoup de questions concrètes comme les transports, les déchets, les déplacement, l’urbanisme la protection des terres agricoles les cantines etc etc etc.

Bien sûr tous les partis sont ici impliqués pas seulement les écologistes. On doit penser qu’une forte émulation se fera sur cette question tout à fait essentielle. Bien sur la gauche et l’UMPS mais pourquoi pas aussi le FN dont on attend, avec intérêt qu’il nous dévoile son programme sur la question.

A cet égard on peut inviter les lecteurs et autres chroniqueurs d’ Altpy à suivre ces sujets qui ne me peuvent pas laisser indifférents.

Nous nous permettons de suggérer qu’une telle méthode pourrait être appliquée au contrôle du nombre des hommes. Une méthode négociée et précise ; pays par pays, ou plutôt par région voire par continent. Une planète, même vertueuse au plan écologique, ne pourra survivre si elle est submergée d’homo plus ou moins sapiens ou même sapiens sapiens. Et en définitive les hommes seront balayés par les guerres et les pollutions… et la planète partira sur un nouveau cycle…

Et alors Rubens et alors Hélène Froment sa muse son modèle sa femme à la ville et sa petite femelle dont l’admirable portait illumine ce texte un rien austère : quel rapport au delà de mettre une jolie image ?

Rubens, l’archange non du Béarn, mais de la contre réforme catholique a laissé d’Hélène Froment plusieurs portraits dont celui-ci est le plus connu mais d’autres avec leurs enfants.(en tapant Hélène Froment et Rubens sur un moteur de recherches on trouve ses portraits pleins de délicatesse et de tendresse). Des portraits beaucoup en décalage avec son style puissant, incroyablement virtuose, mais parfois à la limite du pompier. Sauf les peintures religieuses dont les admirables descentes de croix dont celle jointe à notre denier article. Des sortes d’hommages du grand peintre à sa femme dont certains traits et la douceur de la carnation peuvent rappeler ceux de Marie-Madeleine même si Hélène et un rien un peu plus enveloppée. Et que l’été sous l’effet du soleil de Murcie sa peau se hâle délicieusement. Mais même si les Flandres on été hispaniques le soleil n’est pas le même.

Et la suite c’est la méthode pour rappeler à soi et faire revenir à soi, au moins pour se parler et entendre son admirable accent bigourdan Marie-Madeleine, l’Hélène Froment des baronnies …plus petite, plus mince, plus rebelle et plus athlétique. Certainement aussi jolie..

notre sublime infirmière
bercée de Mozart et de confitures
rieuse et diabolique
naïve et profonde comme l’Adour
belle comme la promesse du jour

Vous lui écrivez une nouvelle longue lettre que vous savez dorénavant qu’elle lira. Vous lui proposez d’écrire un roman complet consacré à ses paons à ses grands arbres à sa son si vaste et belle maison fichée au pied du Pic du Midi ; quelque part aussi l’œuvre de sa vie depuis 200 ans dans sa famille.

Mais pour cela il convient non pas nécessairement qu’elle vous revienne mais qu’au moins elle vous parle et accepte de marcher avec vous. Sans son secours c’est trop compliqué et sans doute elle qui aime beaucoup les livres cela devrait l’amuser et piquer sa curiosité. Et même s’il est difficile de comprendre comment résonnent les anges de son espèce, parfois un rien lucifériens.

En effet Comme notre ami Karouge nous avons déjà accouché de deux romans complets et nous savons qu’à supposer qu’ils aient de l’épaisseur et de la qualité littéraire c’est un long voyage plein de difficultés. Un voyage qui demande de la constance et du courage ; et que des relations sont indispensables pour se faire éventuellement éditer.

Et pour cela vous avez besoin de son aide… de son amour pourquoi pas ?

Alors en dehors de ce que je lui ai dit et qui ne regarde qu’elle et moi, je lui dit :

Ingrédient 7 Le projet littéraire :

Ce qui caractérise ta maison et son jardin et tes nombreux animaux c’est, entre autres, son caractère romanesque.Un peu anglais aussi. Avec sa bibliothèque, son billard et son vaste jardin d’hiver. Et tous ces objets insolites qui font beaucoup penser au chateau de Moulinsart le château du capitaine Haddock dans Tintin.

Le thème du roman ce serait un voyage aux Pyrénées d’ouest en est. Une histoire de jumeaux qui se transforment en ours suivant les époques et les circonstances. Avec la possibilité d’exister sous deux espèces mâles et femelles un peu comme Jean-Michel et toi.

Un roman qui pourrait s’appeler : profonde et naïve comme l’Adour ou crime aux Baronnies ou de Mauvezin à l’Escaladieu histoire d’une passion ou Titus chez Marie-Magdeleine.

Mais le premier titre, plein d’émotion et tellement poétique, me convient assez.

Dans profonde et naïve comme l’Adour on trouverait les thèmes suivants :

  • Les paons certainement. Ce serait même le fil conducteur. Des paons dont l’ours Titus serait tombé amoureux après avoir voulu les dévorer.
  • Une sorte d’animal farm à la sauce pyrénéenne le livre de George Orwell que tu as sans doute lu, éventuellement moi, sous les deux espèces française et anglaise.Une fable politique qui convient certainement à tes opinions un rien conservatrices.
  • Une fable policière amoureuse et mystique dans mon cas.
  • Également on trouverait ce monde anglais et peu marginal qui gravite autour de toi avec ces histoires pleines d’humanité d’amour et de sexe qui en font l’universalité.

Avec les villes de Bagnères son côté thermal et touristique et son intense chaleur humaine et occitane. Avec les villes de Capvern et de Tournay souvent un peu tristes mais intensément poétiques par leur caractère minéral et leur ouverture sur la riche plaine de l’Adour ou se cultive les pommes de terre et les oignons de Trébons.

Peut être même votre papa qui faisait de vin et du cidre des cultures oubliées dans ces champs maintenant consacrés a d’autres cultures et, qui, jusqu’à son décès roulait à bicyclette. Certainement votre grand-mère, en vous réincarnée, dont on imagine aisément que vous héritez vos yeux myosotis, votre énergie, votre compassion et votre diablerie.

Le reste restera entre nous…

Tournay le 13 décembre 2015 juste un mois après les attentats, une semaine après qu’elle  vous a envoyé une joli message, signé MF, qui vous bouleversé au delà de l’exprimable et que Swan son paon le plus proustien, empanaché d’or et de cobalt, a failli être écrasé par le voisin un rien chasseur comme une vulgaire galinette cendrée.

Par Pierre-Yves Couderc

La joie et la douleur. Enfance d’un concept.

rubensL’année dernière l’archange de Bordères, ci-devant maire de Pau et bientôt roi du pays Béarn proposait comme sujet de dissertation : le bonheur. Il se propose, par ailleurs, d’annexer la Bigorre au futur pays de Béarn : de quoi nous ravir puisque c’est le fief de Marie-Magdeleine notre petite déesse aux baronnies qui, passionnément, a aimé son enfant en sa gentilhommière des Baronnies semée de paons et de grands arbres.

Le bonheur est un concept très riche auquel on peut rattacher le plaisir, la plénitude, la joie l’accomplissement et la sérénité…

D’évidence un joli sujet pour lequel monsieur PYC n’avait pas rendu de copie. Il est vrai que l’archange, un rien goujat, ne l’y avait pas invité. Cette année, marquée par les attentats, c’est l’enfance qui a été choisie : pas vraiment un un concept pas vraiment un sujet. Une sorte d’ attrape tout, certes universel et rassembleuse, mais pas forcément éclairant notamment dans les temps tragiques que nous traversons.

Par ailleurs le journal le monde nous parle, chaque jour, dans une chronique sensible et individuelle racontée par les proches les vies brisées et des corps martyrisés sous la mitraille djihadiste- aveugle et fanatique- dans les attentats de Paris. Une chronique bizarrement nommée «en mémoire» plutôt que «in mémoriam» sans doute trop connoté ou trop vielle France.

Des portraits sensibles et des photos pas trop hagiographiques mais très bien réussis sur une le contenu d’une feuille au format A4, qui racontent l’espace étroit et lumineux d’une vie – Peut-être d’une âme entre deux corps.

Peut-être une sorte de définition à contrario de la notion de bonheur.
Dans l’ensemble de jeunes adultes selon une définition indéfiniment étirée disons de 25 à 45 ans. Des happy fews, souvent voyageurs, dans les métiers de l’art et de la communication éventuellement de l’ingénierie ou du commerce.

Dans les temps anciens à 12 ou 13 ans soit l’âge de la puberté vous deveniez un homme ou une femme à 13 ans. Même si dans nos Pyrénées l’âge du mariage comme dans l’aristocratie était indéfiniment repoussé à presque 30 ans pour des raisons malthusiennes et pour protéger les patrimoines et renforcer une endogamie vécue comme un idéal protecteur.

Où l’on retrouve Marie-Magdeleine, la déesse aux Baronnies, son corps blanc ou ambré suivant la saison et ses yeux myosotis. Pervenches aussi parfois, les yeux.

Une madeleine chantée par Brel.

Ce soir j’attendais Madeleine
Tiens le dernier tram s’en va
On doit fermer chez Eugène
Madeleine ne viendra pas
Elle est pourtant tellement jolie, elle est pourtant tellement tout ça
Elle est pourtant toute ma vie…

Cette madeleine là (Marieke en flamand) ce n’est pas cette Marie-Magdeleine portraiturée par Rubens le plus célèbre des flamingants dans le tableau en illustration. Un chef-d’œuvre absolu d’un Rubens qui, pour une fois, à su canaliser son emphase et qui peint un Christ fort et musclé : sexué pourrait-on presque dire dans un corps musculeux et blanc comme la mort qui le prend et qui doucement s’affaisse et s’abandonne dans les bras de Marie-Magdeleine vêtue de bleu.

Peut-on souhaiter aux défunts du petit Cambodge ou du Bataclan dans l’au-delà dans lequel on les a projetés d’être accueillis ainsi suivant leur foi ou leur non foi. Même si eux, très probablement, ne ressusciteront pas.
Et nous pour illustrer la notion de bonheur nous avons réçu de Marie-Madeleine aux baronnies un petit message joliment troussé comme quoi elle avait bien reçu les chocolats que nous lui avions envoyés auxquels nous avions joint un peu hypocritement des affaires laissées chez vous et sans vous parler d’une lettre, cent fois refaite, que vous aviez jointe et qu’elle a forcément lue.

D’autant cette Marie-Madeleine c’est celle de Brel pétulante de joie et de féminité toute chargée de fantaisie. Mais aussi l’infirmière compassionnelle et miséricordieuse qui accompagne ses malades, parfois en fin de vie, dans le joli pays où elle exerce sa profession, et qui, en sortant, certainement doit couper les griffes de Célestine la chatte, un rien enveloppée, qui accompagne le malade à même le lit et , du coin de l’œil, lorgne les souris.

Comme on aimerait être le Christ accueilli ses bras et lui promis au mythe de la renaissance. Les mythes sont peut-être des inventions humaines mais ils sont tellement pleins de consolation.

Pierre-Yves Couderc
Tournay le 6 décembre 2015 trois semaines après les attentats
moins de 2 jours après qu’elle a daigné vous envoyer une joli message.
Et que Swan son paon le plus proustien
empanaché d’or et de cobalt
ait failli être écrasé par le voisin un rien chasseur
comme une vulgaire galinette cendrée.

Radio Paris ment

imagesOù l’on retrouve les corps martyrisés ceux du Bataclan ceux de la rue de Charonne. Ceux de 1965 et ceux de 2015. Ou l’on retrouve les médecins et les infirmières du Val de Grâce ou de la Salpêtrière qui extirpent les balles et épongent à pleine brassée le sang noirâtre qui coule des plaies et gicle des artères fémorales ou jugulaires trop hâtivement garrottées.

Où l’on retrouve Marie-Magdeleine, la déesse aux Baronnies,son corps blanc ou ambré suivant la saison et ses yeux myosotis. Pervenches aussi parfois les yeux.

Etc etc….

Dans ce maelström, d’événements au cœur de Paris les kalachnikov et les corps démantelés on sent comme un manque. Comme une absence de parole plutôt comme une qualité singulière de la parole qui nous serait plus familière, plus proche, plus compréhensible.

Les mots, comme les corps en relativité générale, ont un sens singulier et un pouvoir évocateur différent suivant où ils sont prononcés et avec les intonations avec lesquelles ils sont énoncés. Si Francis Jammes (1) ce poète un peu délaissé né à Tournay la ville de Marie-Magdeleine aux confins sud des baronnies nous émeut plus particulièrement c’est qu’il parle du pays que nous habitons. Dans lequel nous sommes nés que nous avons choisi ou, comme Marie-Magdeleine infirmière aux baronnies dans lequel elle est née puis dans lequel elle est revenue entre Bagnères et Tarbes. Entre Esparros et Loudenvielle de si jolis noms de si jolis endroits que vous avez envie de pleurer juste à les évoquer.

Dans toutes les radios et les télévisions nationales qui ; en France ; sont toutes basées à Paris (y compris RMC ou RTL) on nous parle de ces événements avec des yeux, des références, un amour supposé de cette capitale obèse, souvent sale, et pas mal abîmée qui peut nous déranger. Et que pour certains nous avons fui il y a bien des années.

Même si notre conscience nationale, et beaucoup française, ne peut pas nous empêcher de pleurer ces morts jeunes dans un quartier supposé branché de l’est parisien. D’autant que beaucoup sont montés de province pour trouver du travail ou visiter ce miroir aux alouettes de la culture parisienne.

Même si égoïstement certains de nous sommes plus concentrés sur nos drames intimes sans doute un peu dérisoires …  mais la peine ne se choisit pas…

D’autant aussi que dans cette grande région sud ouest qui est la notre, radicale et bon enfant, que le législateur n’a pas su reconnaître est, comme le reste de la France, touchée par le totalitarisme islamiste. Très particulièrement au travers du grand Toulouse qui se trouve plus que Marseille ou Nice infecté par l’islamisme radical venu beaucoup plus du moyen orient que du Maghreb.

Cette région sud-ouest dont nous parlons c’est évidemment l’Aquitaine dans son ancienne version avec le région Midi-Pyrénées dans sa nouvelle version avec pour capitales Bordeaux Toulouse et Montpellier. Et pour ville secondaires Oloron Saint-Gaudens Prades Castres ou Cahors. Peut être l’endroit du monde où on vit le mieux.mais aussi ) à Arette à Ozon à Fillols ou à Saint Bertrand de Comminges loin des trop grands pôles urbains supposés indispensables dans ces temps de mondialisation. Et où à force de trop grandir on vivra bientôt aussi mal qu’ à Paris.

Ce qu’en dit la presse locale ;

Originaire de Homs (Syrie), Olivier Corel est arrivé en France en 1973. Naturalisé en 1983, il change alors son nom syrien, Al-Dandachi, en Corel. « Au départ, il vivait avec d’autres familles dans une autre ferme, loin du hameau, indique Patrick Cauhapé, qui fut maire pendant un quart de siècle.

Soixante-dix gendarmes, dont des hommes cagoulés des forces spéciales, ont investi hier matin le hameau de Lanes, au-dessus d’Artigat (09). Les perquisitions ont duré près de huit heures. Olivier Corel, dit «l’émir blanc», a été placé en garde à vue.

Avec précaution. La maison d’Olivier Corel, dit «l’émir blanc», déjà mis en cause et interpellé dans l’affaire Mérah, en 2012, et dans l’organisation de filières jihadistes, quelques années plus tôt, avant d’être blanchi à chaque fois, était particulièrement visée.

En effet, on le considère comme le «mentor» de nombreux terroristes, proche notamment des frères Clain. La voix de Fabien Clain a été identifiée comme celle de l’homme qui a revendiqué les attentats de Paris, le 13 novembre dernier.

On aimerait qu’un grand média sans doute basé dans la région toulousaine qui est le point nodal de la région puisse avoir une voix qui passent les frontières et puisse donner sa vision singulière de ces événements sa sensibilité particulière. Comme on peut le faire à Munich ou à Milan dans des pays heureusement décentralisés.

D’autant que cela nous ramène à la Syrie aux Syriaques et aux Chrétiens d’orient. Aux Assyriens : la mer de toutes les civilisations du livre. De cette Babylone entre Tigre et Euphrate qui a engendré toutes les civilisations antiques et les religions du livre depuis la Perse jusqu’en en Provence et en Occitanie.

Aux temps où le nord de la gaule étaient tenu par noc ancêtres celtes assez peu touchés par la grâce de la civilisation.

Alors radio Paris ment : radio Paris qui était la voix de l’occupant dans les années de l’occupation brocardée par radio Londres. Non sans doute pas même si nous supportons difficilement l’éloge de la médiocre équipe du Paris Saint-Germain toute de bleue blanc rouge vêtue et soutenue à bout de bras par les fonds du Qatar.

Mais nous aimerions tellement qu’une télévision qu’une radio, peut être affiliées au groupe sud ouest et à celui de la dépêche donne son tempo venue du grand sud oust atlantique et méditerranéen.

Et puis au cœur de la nuit nous appellerions la Ménie Grégoire de la station après un spécial Radio Bourcagneux sponsorisée par les saucisses de Lacaune, et je lui réciterais à l’antenne :

Épouse avant moi d’un syriaque
qui vous fit un enfant
un petit prince
alaouite et occitan
que vous aimez si fort
épouse d’un électricien venue de Tchéquie
d’un vaste anglais aux épaules puissantes
de vingt ans votre aîné
qui vous touchait si peu
mais que vous aimiez pourtant
et moi, à vos dire pour cacher votre trouble
qui ne fut que votre amant..
et dont nous étiez, ma sublime déesse,
l ‘insurpassable amour de ma vie

Et Ménie de me répondre ; eh bien appelez là ou écrivez lui vous semblez savoir écrire et les jolies personnes les belles infirmières y sont parfois sensibles.

Vous croyiez qu’elle m’écouterait ?

Sûrement sûrement

Mais chère ménie cette fille est un ange un rien luciférien

Ah dans ce cas c’est le diable ou le curé qu’il vous faut contacter. Eh puis mon pauvre garçon tenez vous un peu pensez à tous ces jeunes qui se sont fait massacrés à la fleur de l’age au petit Cambodge et au Bataclan…..

  1. pour retrouver le texte sur Jammes il suffit de taper sur google « inconscient du Béarn » et tout ce déroule tellement le site est excellemment référencé. Et même si maintenant bous aimerions élargir notre horizon au delà des chemins parfois étriqués du Béarn. A tout le moins à cette Bigorre plus chaude et plus chantante que notre joli mais parfois étroit Béarn dominé par l’archange de Bordères.

Pierre-Yves Couderc.

Tournay 29 novembre 2015 une semaine après les attentats. Plus de deux mois après qu’elle fût montée aux cieux et que Swan son paon le plus proustien ait été dévoré par maître goupil énervé par l’odeur du sangle bruit des armes lourdes et le crillage de l’oiseau somptueux empanaché d’or de cobalt et de jade.

Profonde et naïve comme l’Adour.

stock-photo-silhouette-of-soldier-with-rifle-70632367Où l’on retrouve Marie-Magdeleine, la déesse aux Baronnies, son corps blanc ou ambré suivant la saison et ses yeux myosotis. Pervenches aussi parfois les yeux. Et son joli métier d’infirmière rurale, efficace et déterminée, qui aide les paysans ou les presque mourants à mieux mourir en paix. Qui soigne aussi les bobos des enfants des campagnes ou coupe les ongles du chat de la maison qui bruissent trop sur le plancher .

Où l’on retrouve les corps martyrisés ceux du bataclan ceux de la rue de Charonne. Ceux de 1965 et ceux de 2015. Ou l’on retrouve les médecins et les infirmières du Val de Grâce ou de la Salpêtrière qui extirpent les balles et épongent à pleine brassée le sang noirâtre qui coule des plaies et giclent des artères fémorales ou jugulaires trop hâtivement garrottées.

Où obstinément ou revoit son joli corps athlétique et diaphane et ses pieds un instant blessés par vous de si près tenus …et tant aimés. Son sourire angélique et luciférien et ses yeux que vous n’avez jamais vu emplis de larmes, ni dans la peine ni, moins encore, dans le plaisir… trop séraphique pour cela …. trop pénétrée de Mozart… de la flûte au requiem ..

Et les enfants qui crient et les mères qui se tordent de douleur et les armes de guerre : les mortiers et les grenades offensives qui décapitent et déchirent les corps. Des corps trentenaires attablés au boulevard pour boire un dernier verre. L’odeur sourde de la haine et le bruit des balles qui giclent sur les trottoirs ou assourdies quand elles pénètrent les étoffes puis les corps.

Où l’on retrouve la douleur mortelle d’aimer et perdre son amour emporté pour un autre, monté aux cieux ou noyée dans l’Adour . Les idées de se retirer du monde tellement cet ange cette fille de Bigorre vous emplissait là juste au dessus du viaduc de Lanespède. Où l’on refuse de prendre du Tranxène ou du Prozac qui vous mange le cerveau et qui vous empêche de souffrir et donc de penser à elle. Où les images en boucle sur LCI et BFM participent de votre angoisse intolérable et honteuse..

Où les djihadistes venus de Syrie, d Alep ou de Damas, plus sunnites que chiites bourrés de haine et de Captagon (1) avec précision et méthode massacrent sans même jouir souffrir ou haïr.

Où l’interne venu se Syrie, Alaouite et docteur en neurochirurgie, extirpe du cerveau de cette filles montée des Pyrénées, sous le microscope vite monté, la balle qui risque à jamais d’annihiler sa conscience du monde et son amour de la poésie pré-occitane .

Et les enfants qui crient et les mères qui se tordent de douleur et les armes de guerre les kalachnikov, les mortiers qui déchirent les corps trentenaires montés de Province attablés pour boire un dernier verre.

Où au sortir de la nuit on pense à une goutte de son sang sur une compresse d’infirmière. Une goutte écarlate et translucide parmi les philtres surgras qu’utilisent les femelles depuis 300 000 ans et qui embaument l’asphodèle, la pervenche et le myosotis.

Où l’on pense aux flots de sangs vermeils retirés des garrots vite posées par des secouristes compatissants.

Alors que faire alors que dire. Pourquoi et comment se plaindre ?

Le plus simple est certainement de monter aux baronnies à l’ abbaye de l’Escaladieu ou au chevet des églises de d’Esparros ou de Bourg de Bigorre pour demander à notre petite notre déesse, naïve et profonde comme l’Adour, compatissante et miséricordieuse ? mutine et courageuse ? si elle a un avis sur la question et de lui demander de prier pour nous et se veiller à notre repos.

(1) La fénétylline, parfois écrite fénéthylline par anglicisme, est un composé organique constitué d’une molécule d’amphétamine unie à une molécule de théophylline par un pont éthyle. Elle se comporte donc comme une prodrogue de ces deux molécules2,3. Elle est vendue comme psychostimulant sous les noms de Captagon.

Pierre Yves Couderc.

Tournay 22 novembre 2015, une semaine après les attentats. Plus de deux mois après qu’elle fût montée aux cieux et que Swan son paon le plus proustien ait ét2 dévoré par maître goupil énervé par l’odeur du sang le bruit des armes lourdes et le crillage de l’oiseau somptueux empanaché d’or de cobalt et de jade.

La santé un enjeu local ? ( saison 2)

135549pano-baronniesPas de considérations générales ou de théories désincarnées.

Un exemple pris sur le vif, une sorte de reportage palpitant de vie et de féminité. Une gestion bien adaptée, économiquement viable et durable, accrochée pourrait-on dire à ses montagnes. une sorte de perfection écologique et humaine : le cabinet de Marie-Magdeleine Bosco (1) infirmière aux Baronnies.

Où l’on retrouve Marie-Magdeleine, la déesse aux Baronnies, son corps blanc ou ambré suivant la saison et ses yeux myosotis. Un peu avant, ou un peu après, qu’elle soit montée au cieux… Le lecteur attentif choisira sa version. Monsieur PYC lui a la sienne…

Où l’on retrouve, aussi, Béatrice de Planissolles sa cousine bigémellaire (issue de deux couples jumeaux de sexes opposés qui se sont épousés : l’ultime climax de l’endogamie gémellaire et occitane) qui fait les saisons à Ax les thermes, en Ariège, en plein cathare. Elle vient, en morte saison, donner main forte à Marie-Magdeleine avec laquelle elle a fait l’école infirmière à Tarbes au mitan des années 80.

Une cousine plus délurée que Marie-Magdeleine qui, elle, reste une fille créative,, éblouissante de talents, mais naïve et profonde comme l’Adour . Peut-être parce qu’elle a toujours baigné dans une mouvance homosexuelle et ne comprenait ce que lui voulait les jolis garçons.Plutôt, plus simplement, que ce n’était pas son truc...

De quoi parle-t-on ?

Des baronnies sises en Bigorre

Les baronnies en Bigorre sont un petit pays traditionnel. Un pays au sud d’une ligne Lanemezan / Bagnères à main gauche sur l’autoroute un peu après le viaduc de Lanespède. Une sorte de bassin saturé d’humidité autour de la rivière Arros. Tournay, où naquit Francis Jammes, en est le bourg le plus important. Avec deux très beaux monuments l’abbaye cistercienne de l’Escaladieu et le château-fort de Mauvezin. Une micro-région enclavée, en fort déclin démographique (désormais contenu) d’une exceptionnelle richesse écologique et architecturale. Avec une population aux racines très anciennes rejointe par quelques anglais revenus, par une sorte d’atavisme, dans ces montagnes très humides. Des montagnes qui ne sont pas sans évoquer l’écosse ou le pays de Galles.

Et cela même si, rapidement, au dessus dominent des montagnes très élevées, majestueuses et élancées, qui frisent les 3 000 mètres comme l’Arbizon ou le pic du midi de Bigorre : l’olympe du pays Toy.

Un pic au pied duquel depuis 200 ans Marie-Magdeleine habite une de ses vaste fermes, reçue en héritage, de style résolument bigourdan. Tout en lui gardant sa vocation agricole elle l’a transformée en gentilhommière avec jardin d’hiver, salle de billard, et véranda donnant sur le pic du midi dans un village au dessus de Tournay. Avec un parc peuplé de paons bleus et des paons de l’Himalaya, de poules anglaises, de carpes venues du Siam et de Cochinchine. Marie-Madeleine est résolument chic et paysanne. Une gentlelady, un esthète de hautes Pyrénées, amoureuse de son joli pays. Très attachée aux belles choses et aux objet de bonne marque… Une jolie personne qui vote résolument à droite plus par tradition familiale que par une un quelconque orgueil social. L’empathie aux malades et aux cas sociaux nombreux dans ce département plutôt pauvre et votant longtemps communiste lui étant parfaitement naturel.

Ce qui intéresse plus notre sujet des montagnes parcourues de routes terriblement étroites où, très souvent, deux voitures de grand gabarit de ne peuvent se croiser. En particulier les 4×4 des chasseurs les moins fins. Ceux qui traquent les galinettes cendrées et accélèrent et font un détour pour occire les blaireaux qui ont le malheur de passer à portée de roues. Ce qui fait que Marie, pour se faufiler dans ces défilés impossibles, roule en une petite Chevrolet qui fonctionne au gaz qui passe partout gantée en hiver avec de forts pneus solidement crantés.

De quel métier parle-t-on ?

D’un cabinet libéral de quatre à cinq infirmières dirigé par Marie-Magdeleine sous le statut de SCP (société civile professionnelle). Un statut qui permet de mettre en commun les quelques charges du cabinet ( location du local et les stocks médicaux) puis à chacun (en l’occurrence chacune) de profiter des fruits exacts de son travail.

Elle manage ses collègues (Marie, Élodie, Nadège) et toute la logistique médicale et administrative mais sans rapport réel de hiérarchie. La question étant que pour que cela fonctionne bien est une bonne compréhension et un échange constant d’informations. Et des plannings très soigneusement établis par le mari de Nadège, un militaire à la retraite qui a donc beaucoup de loisirs. Il est vrai : à titre, qu’à titre personnel, que Marie-Magdeleine est un peu fâchée avec l’informatique… Mais ne lui dites pas cette fille très douée est aussi très susceptible.

Et chaque jour un passage de témoins entre collègues sur de l’état des malades et de leurs maladies pour un suivi précis et efficace. Et naturellement des comptes rendus et des instructions aux médecins responsables des malades.

Ce qui fait voitures roulent et les portables crépitent de 5 heures du matin à tard le soir y compris les dimanches et les jours de fête. Une mécanique bien huilée qui ne supporte pas l’amateurisme et, moins encore, le laisser aller.

Un cabinet qui tourne bien ce qui permet à Marie-Madeleine de sortir un revenu tout à fait confortable ente 3 et 4 000 euros soit tout de même le haut des revenus des infirmières libérales presque l’étiage des médecins libéraux pas excessivement actifs… ou trop consciencieux. Il est vrai que le cabinet principal sis à Esparros où elles ne font que passer est loué pour une bouchée de pain par la communauté des communes des Baronnies. Une manière d’aider une des rares activités économiques qui fonctionne en sus du tourisme et de l’agriculture.

Pour quelle population ?

Bien sûr beaucoup de paysans souvent dépassés par la tâche et qui ont beaucoup de mal à tout faire tourner.

Des RMIstes du cru ou venu se perdre dans ces jolies montagnes pas si éloignées de Pau de Tarbes ou même de Toulouse.

Egalement un population très âgée au près de laquelle les 4 infirmières et, le cas échéant, Béatrice assurent des prestations d’accompagnement et d’assistance souvent lourds. Avec une densité dans les rapports, et une légèreté proprement occitane, qui n’a rien de ténu. D’autant que les malades comme les infirmières sont des fils et des filles du pays et se parlent en français ou en Bigourdan.

Pour Marie-Madeleine une vraie vocation d’assistance sans ce pays périphérique dans lequel elle est revenue après une carrière classique en hôpital avec par dessus tout une joie et un enthousiasme que coule naturellement.

Avec beaucoup de cas dramatiques et romanesques comme le père qui s’en va mourir à Tarbes et le fils qu’on retrouve, pendu, le lendemain. Mais c’est juste la vie qui suit son cours comme depuis toujours. Et beaucoup de services et de menus cadeaux sous forme de paniers d’œufs, de poulets, ou de pommes de terre.

Également des sidéens venus se ressourcer dans ce pays marginal et magnifique et dont les affections conduisent souvent à la violence et à la folie. Et qui, en dernière analyse, reviennent, le plus souvent, mourir dans leurs enfers urbains.

Mais quand la mort arrive les infirmières se retirent ce n’est plus leur job.

Étrangement de ce métier qu’elle aime et qui la fait bien vivre elle donne une image un peu dévaluée non pas sur la qualité et l’intérêt du travail mais au niveau du statut social. Peut-être un regret de n’avoir pas poursuivi de plus hautes études… Certaine de ses voies restent impénétrables.

Il est vrai qu’elle a vécu en son premier mariage alors qu’elle était monté à Paris au début de sa carrière avec un neurochirurgien, un syrien qui lui fit un enfant un petit prince alawite  et occitan, sur qui elle projette beaucoup d’ambition. Il est vrai qu’à se naissance, comme Gabrielle d’ Estrrée, elle a faillit succomber d’éclampsie.

Une étrange vision de la hiérarchie sociale qu’il est difficile d’analyser.

Mais des interrogations sur ma société et le bien vivre ensemble qui l’ont fait intégrer la maçonnerie dans une obédience féminine pas trop marquée à gauche…

Le service rendu.

L’utilité sociale est évidente en aidant, entre autres tâches plus quotidiennes, le plus possible les plus proches de la mort à mourir chez eux parmi les leurs. Globalement une utilité économique dans un environnement qui en a bien besoin et surtout des économies de ressources publiques pour construire des maisons de retraite qui, aussi bien qu’elles soient gérées, ressemblent à des mouroirs.

Mourir et, plus encore, trépasser est certainement un grand passage ; un ultime expérience.

Selon les uns un graal de la souffrance ou une entrée dans l’espérance. Mais mourir chez soi avec le panache somptueux du Pic du midi c’est certainement plus apaisant. Surtout si, aux deniers jours, vous avez vu flotter, dans votre conscience qui se délite, le yeux et le sourire lumineux non de la vierge noire mais de Marie-Madeleine la petite déesse aux Baronnies et ses yeux myosotis. Et le sourire plus narquois mais pas moins miséricordieux de sa cousine bigémellaire Béatrice de Planissolles.

Et si vous la rencontrez, là haut aux Baronnies, bien sûr vous la reconnaîtrez. Naïve et profonde comme l’Adour vous ne pouvez évidemment pas la manquer.

Dites lui que monsieur PYC ne s’est jamais remis de ne plus trouver, au matin, une goutte de son sang sur une compresse d’infirmière. Une goutte écarlate et translucide parmi les philtres surgras qu’utilisent les femelles depuis 300 000 ans et qui embaument l’asphodèle la pervenche et le myosotis.

Et que seules savent encore utiliser les plus jolies des infirmières bigourdanes entre Bagnères et Loudenvielle

Une belle Minerve est l’enfant de ma tête

Une étoile de son sang me couronne à jamais

par Pierre-Yves Couderc

(1) of course les noms et les lieux ont été légèrement modifiés

La santé un enjeu local ?

écoleLes communes et intercommunalités sont désargentées.

C’est un fait incontestable. Un fait auquel les plus importantes d’entre elles ont répondu par un envol inédit des taxes locales – Bordeaux Toulouse Strasbourg etc….Pas Pau, il est vrai, puisque le niveau est déjà stratosphérique. Et, comme disent les Chinois les arbres, fussent-ils des séquoias béarnais, ne peuvent monter jusqu’au ciel.

Pour autant elles ne doivent surtout pas oublier les questions de santé dans les faits très souvent liées à des questions environnementales.

Pour cela sans dépenser 1 euro de plus elles doivent passer toutes les décisions municipales au crible de leur impact sur la santé. Des cribles qui, très souvent , rejoignent ceux des questions environnementales.

Pour cela nous allons prendre des exemples concrets.

En matière éducative et de transport des élèves : la solution Pédibus :

Voyons tout d’abord ce qu’en dit ce bon monsieur – (cette bonne madame) ? – Wikipédia

  • Les objectifs principaux sont de :
  • limiter le recours à un véhicule motorisé ;
  • favoriser la santé des écoliers, leur équilibre physique et psychique ;
  • faire prendre conscience aux enfants qu’ils participent ainsi activement à la préservation de l’environnement ;
  • et donner à ces derniers l’habitude quotidienne d’une activité physique sans risque de fatigue.

De fait pas mal se municipalités s’y sont engagées, par exemple à Oloron l’ancien maire s’était lancé. .Mais avec trop de nonchalance en déléguant la responsabilité aux écoles. Ce manque de conviction et de suivi lui a peut-être enlevé les quelques écolos qui, au final, lui ont manqué.

En matière de constructions d’enceintes sportives :

En matière de santé le sport compte des vertus de santé évidentes notamment par l’hygiène de vie qu’il entraîne et donc d’économie directe pour la sécurité sociale.

Aussi il doit permettre de mieux affronter la chaleur et le froid et de forger des corps plus résistants .

A cette aune il apparaît évident de privilégier toujours les sports en extérieur qui se pratiquent sous la pluie et le soleil. Des salles pour pratiquer le foot en salle peuvent laisser perplexes. Des équipement de type pelouse synthétiques qui coûtent la peau des fesses semblent pour le moins inadéquats.
Tout particulièrement dans notre jolie sud-ouest qui l’année durant bénéficie d’un climat agréable et d’espaces naturels d’une qualité exceptionnelle.

Même chose en matière de gros équipements. Par exemple à Pau ceux laissés par la très contestable gestion d’André Labarrère.

Prenons le cas du stade du Hameau actuellement en extension rénovation ; on aurait pu imaginer de douvelles tribunes non pas en bois (encore que..) mais avec des bardages de bois d’essences locales et des parements en galets ; de quoi faire émerger une architecture spécifique et attirer l’attention des médias sur l’archange de Bordères. Un archange en l’espèce pas forcément manchot puisque avec l’hôtel du département il avait laissé un très joli ouvrage.

Le cas des écoles ;

Dans tous les équipements municipaux ceux évidemment qu’il convient de mieux sanctuariser.

Le cas échéant en abandonnant des projets inutiles et forcément concurrents, voire en abandonnant des équipement qui doublonnent comme certaines salles de quartier ou les multiples locaux associatifs .

On peut très bien imaginer que toutes les école soient dotées d’un jardin potager soit un support pédagogique très privilégié qui ne coûte rien et qui incite les enfants à mettre leurs mains dans la glaise. Une manière d’aborder les questions de nutrition et d’écologie de manière concrète.

Il s’agit, à l’évidence d’un très vaste sujet sur lequel chacun est invité à se positionner.

Pierre Yves Couderc – Oloron le 30/11/2015.

Spécial teasing

Et la semaine prochaine ..ou la suivante
Un sujet plein d’émotions sur le le retour attendu de Béatrice de Planisssoles, la plus jolie infirmière du pays.
Et de Marie-Magdeleine, sa cousine, notre petite déesse aux baronnies, un rien luciférienne son corps ambré et ses yeux myosotis.
Un sujet connexe aux présentes plein d’émotion et de féminité sur un cabinet libéral d’infirmière dans la montagne bigourdane.