Le printemps

Le printemps voit le jour sous peu et sous nos yeux des enfants meurent, eux qui représentent le printemps de nos vies … des vies chargées d’histoires, les unes chagrins pour quelques-uns se contentant d’un maigre destin quand d’autres s’amusent d’elles les croyant éternelles.

Celles de nos enfants elles, se situent pour les uns dans les ruelles, des mères assises à leur côté. Les enfants tendent la main, souriant tout comme elle le fait, pour une miche de pain un bol de lait ou quelques pièces usagées ne signifiant rien. D’autres esseulés après avoir fait une longue traversée se retrouvent sans cette tendresse maternelle, n’attendant plus rien d’une enfance qu’ils ont perdue en chemin. Et puis il y a les enfants désormais désœuvrés, brimbalés tels des objets, leurs larmes enfouies à jamais sous une carcasse malingre et décharnée après avoir connu la guerre et ses misères. Ces rescapés sans père ni mère, sans pays, ignorant les frontières et qui, je l’espère seront recueillis par des familles hospitalières.

D’autres parmi eux, devenus grands, refont le chemin de croix, se souviennent, se penchent sur leur enfance qu’ils n’ont jamais connue, retenant d’elle les salissures que des adultes ont déposé sur leurs jeunes corps tandis que ces derniers en abusaient. Et malgré les années, malgré les efforts, malgré les remords qu’ils ont fait leurs, souhaitant échapper à ces horreurs, peut-être pourront-ils croire à nouveau au bonheur !

Et puis il y a cette enfance qui nous quitte trop tôt, pour cause de maladie, celle qui choisit d’écourter sa vie pour cause de mal-être dans une société avide de paraître, soucieuse d’une seule image, de celle qui doit se conformer aux choix d’une société moutonnière et arriérée, n’acceptant pas d’évoluer. Une enfance subissant les outrages, les médisances et autres violences indignes d’un être humain envers son autre, son prochain.

Et hélas, il y a cette enfance, une toute première jeunesse … celle que l’on assassine pour trois fois rien, un téléphone portable, quelques billets ou une montre … celle qui ne connaîtra du printemps que le souvenir qu’elle s’en fait tandis que les secours tentent de la ranimer et que sa jeune vie s’écoule toute tracée, si vite, désordonnée, laconique … déversant quelques mots sans doute le long de cette route où s’achèvera son destin, dans un souffle, le dernier, elle le sait.
Je suis attristée …

Bien à vous.

Samie Louve

Meilleurs voeux

Que vous souhaiter de mieux en ce nouvel an sinon ce qui est de plus précieux à nos yeux… une santé vigoureuse et toute en bonne forme, préservée de tous maux histoire de faire enrager les microbes ou tout organisme vivant, bactéries et virus ou autres calamités peu alléchantes mais si virulentes qu’elles nous assaillent de toutes parts en ces temps de grand froid comme en toutes périodes d’altération nuisible à notre santé physique comme à notre moral ; une sensualité qui vous dope le moral et vous enflamme le cœur et l’esprit histoire de faire battre les cœurs au point d’en oublier le marasme actuel et cette période de grandes difficultés pour quelques uns d’entre nous qui doivent terriblement en souffrir … de longs moments de tendresse auprès des vôtres et de vos aimé-e-s, parents et enfants, proches mais aussi amours seyants, sans oublier nos amis les animaux afin de trouver dans cette sensation de bien-être, l’harmonie, le réconfort dont toutes et tous avons besoin, histoire de nous ressourcer à chaque instant qui nous sont offerts de vivre … de nombreuses espèces sonnantes et trébuchantes pour en faire rager plus d’un dans les ministères et autres entreprises régaliennes et prospères qui plus que des payeurs demeurent de vains conseilleurs, pour certains, des profiteurs.

Que vous souhaiter en effet à vous qui me lisez sinon de vous retrouver le visage souriant malgré les désemplois ou leurs suppressions pesant sur le moral de nombre d’entre nous se contentant d’un petit capital… ou d’un revenu minimal … Oui, vous retrouver toutes et tous avec cette disposition d’esprit dont tous sommes naturellement dotés et qui fait notre fierté.

Celle-là même qui nous appelle à faire confiance à notre prochain et à accomplir des efforts extraordinaires face à toutes les situations de crise, même les plus critiques nous engageant à nous serrer les coudes plutôt que de nous diviser lorsque notre confiance est mise à mal pour être rompue à force de mauvaise foi et de paroles décousues, de vaines promesses … ne nous laissant que déconvenues et les malaises dans les rues.
Bref, vous souhaiter du bonheur à volonté et à qui mieux-mieux plutôt que du fanatisme religieux, de la modération dans les propos plutôt que des insultes empruntés aux suppôts, partisans acharnés, imprégnés d’ignorance comme de préjugés … De la légèreté et de la convenance plutôt que de la violence, faite à l’enfance, aux femmes, à tous les faibles et quelques soient les circonstances, la couleur, le chemin de l’amour emprunté.
Veuillez trouver ici en bouquets des mots enrubannés de pensées que je voulais multicolores et à votre intention.

BONNE ANNEE.

Bien à vous.

Samie Louve.

Joyeux Noël

Dans le ciel de cette nuit providentielle

Les étoiles luisent telles des chandelles

Enluminant la terre de milliers d’étincelles,

Le regard des enfants de clartés immortelles.

 

Féeriques reflets de la nuit de Noël,

Dans le cœur des enfants plongés dans leur sommeil,

Rêvant de cadeaux et à toutes les merveilles

Trouvés près de la cheminée à leur éveil

Ou sous le grand sapin aux allures si belles.

 

Noël qui chante, Noël qui danse, Noël,

Noël qui enchante et nous encense, Noël,

Celui des enfants et des parents, éternel

Noël de la Paix qui n’a rien d’artificielles,

Célébrée autour du monde et en ribambelle.

 

Joyeux Noël et heureuses Fêtes de fin d’années à vous.

Bien à vous

Samie Louve.

J’aime ma France

J’ai mal à ma France, ma France ce pays de liberté d’égalité et de fraternelles amitiés issues de tous les pays mais que l’on tente de diviser par des moyens qui ne sont pas à notre convenance, une France envahie par le mensonge que l’on tente de dissimuler grossièrement et avec une telle arrogance qu’elle paraît être vérité aux esprits mal informés …. J’ai mal à ma France, celle que quelques-uns font leur tant ils sont prêts à tout pour y arriver, ne se souciant que de leurs vaines postérités. J’ai honte pour ma France, elle que l’on a dépouillée de ses beaux sentiments tandis que la vulgarité l’assaille de toutes parts, à commencer par des hommes ayant de hautes responsabilités cherchant dans le nantissement à se protéger eux et les leurs quand sur le trottoir, ma France, Elle, celle des blancs, des noirs, des beurs, des roms, des gitans, des femmes, de l’enfance et de ceux de nombreuses couleurs dont notre Arc-en-Ciel se meurt sous les coups de boutoir forcenés de bien-pensants, arrogants visant nos pauvres destinées, eux qui sont bien nourris, bien payés, déambulant dans les couloirs de l’Assemblée, des fonctionnaires censés nous représenter débitant ici où là les petites phrases assassines qui déciment notre belle moralité, nos valeurs, notre morale, celle d’un peuple fier de ses racines bien enracinées, grâce à ce que nos anciens nous ont légué…

Oui, j’ai mal à ma France, une France devenue depuis quelques années nauséabonde, celle des outrecuidances et de la médisance que l’on se balance satisfaits de radios en télés, d’interviews en visites dans les villes ou les quartiers où s’est installée doucement et grâce à eux la précarité … où, bien implantés aussi, règnent les a priori s’invitant un peu plus chaque jour pour assombrir le quotidien de celles et ceux qui n’ont presque plus rien, plus de destin, celui qu’on voudrait leur ôter … des oubliés, des envoyés au diable, les retraités, les handicapés, les déboutés parce que sans emploi, les accusant de frauder, les accusant d’être des assistés quand la plupart deviennent des travailleurs pauvres dans leurs charmantes maisonnées payées à crédit où ils tentent de subsister… oui j’ai mal à ma France menaçante, épiée, doucement et peu à peu dégradée par des manants se voulant protecteurs mais de leur seule renommée… quand ils accusent notre belle Cité d’être fainéante, d’être insoumise aux lois qu’ils souhaitent nous infliger, nous traitant d’être « des gaulois réfractaires, n’ayant que la rue à traverser pour trouver un emploi », celle « des illettrés », celle des mal-logés, morts après avoir été honteusement abusés.

Mais comme j’aime ma France, bien décidée à descendre dans la rue, exprimer que si tout est foutu pour elle alors qu’elle se retrouve emmurée, empêchée de se manifester, que le « monstre » qu’elle est ose se montrer, elle est là, debout, rassemblée face à l’aveuglement, la surdité, le mutisme ou ses représentants dont le langage est usé ! Oui j’aime ma France, celle qui n’use pas du « pognon de dingue », elle qui avance sans protection aucune après avoir été fouillée pour se faire gazer par une horde de soldats aux ordres se souciant tout comme elle d’un avenir qui se fige à présent dans le passé après avoir espéré d’un nouveau monde qu’il arrive pour tout changer

… Je l’aime oui, ma France tandis qu’elle scande la Marseillaise surgie de poitrines dévastées et d’estomacs serrés, trop longtemps soumise aux ordres édictés venus de ceux ne craignant pas les fin de mois qui leur sont alloués. Je l’aime ma France lorsqu’elle fait bombance de sourires et de rires, de danses, des éclairs dans les yeux lorsqu’elle sait que ses finances rendent les gens heureux, les grands, les petits et jusques aux gueux encaissant les coups dignement ou ceux disgracieux, eux que l’on dit du sort impunément. Oui, je l’aime ma France lorsqu’elle sort du silence alors qu’elle prend conscience que la précarité n’est pas sa destinée et que pour en sortir, il lui faut se réunir!

Bien à vous.

Samie louve

 

Quand la pauvreté s’éveillera

Il y a quelques années, j’ai écrit ce texte … en observant autour de moi, en écoutant les silences pesants des indigents sur quelques trottoirs devenus des mouroirs, les rires des opulents … en côtoyant la rue désolée d’être mise à nue, la main tendue pour quelques-uns, trop nombreux, de plus en plus nombreux … en suivant les pas de certains repus quelques fois ignorants de la misère et combien elle prospère pourtant, à visage découvert … j’ai écrit ce texte comme l’on raconte une histoire tandis que faisant face à la pauvreté, celle-ci exhalait déjà, surgis du fond des poitrines enflammées, des râles contenus devenus des souffles aspirant à la dignité et qui, loin de s’épuiser s’élèvent, hostiles, criant de vérité la colère si longtemps emmagasinée !

La seule conquête dont l’homme peut se vanter d’avoir en sa possession est le respect qu’il témoigne envers son prochain. Pauvres, différents, minorités … civilisations que le puissant conquiert et pille savamment, de la Terre à ses précieux ornements et de manière calculée aux fins de bénéfices le plus souvent immérités conduisant à la pénurie quand ce n’est pas à la perte d’un pays, des conflits à l’appauvrissement extrême de certaines populations de la Terre. Entre guerres offensives et celles défensives, des êtres humains sont sacrifiés, mis à mort sur le terrain détruit, miné, où les sacrifiés sont hâtivement enterrés sans le moindre regret. L’argent et son pâle reflet … l’or et le cours de sa monnaie s’échangent, fluctuent, se rangent, et se monnayent, passent de machines à tuer en bourses où se négocient les finances de spéculateurs acharnés, les richesses des pays pauvres détroussés transitées vers les pays chichement édifiés où se paie comptant la mort d’innocents épuisés, mourants de faim. Rentabilité, productivité, pétrole, consommation immodérée de produits superflus, des règles édictées par ceux-là qui mondialisent à tout va, engrangeant des profits au détriment des petits, détruisant sans la moindre repentance le lit où se repose la vie. Quand la pauvreté s’éveillera il sera temps alors de se lever, réveillés par nos consciences, nos présences et leurs différentes nuances, toutes nos connaissances faisant de nous des valeurs sûres et non des immatures bradés, disséminés sur des sols empreints des larmes et du sang d’existences lasses d’être humiliées, moralisées, mises à mal, affaiblies par une mauvaise santé physique et mentale tels des individus marginalisés … précaires, handicapés, minorités abjurées, mises au banc des sociétés par une poignée d’impérialistes dominants avisés.

Bien à vous.

Samie Louve

L’homosexualité, par nature ou contre nature, une affaire qui dure

L’homosexualité chez les animaux étonne, subjugue, déroute les scientifiques, comme elle les déconcerte chez nous du reste quoiqu’en disent ces derniers se défendant de faire sur le LGBTI de douteuses analyses, et quel que soit le mammifère. Dans le cas des animaux, qu’il s’agisse des pingouins délaissant leurs pingouines, des cigognes dont on sait que certains mâles se passionnent pour le même sexe qu’eux, c’est au tour des moutons d’exciter la curiosité de ces ingénieux messieurs se penchant sérieusement sur le cas des mammifères à toison, coupables d’avoir un comportement contre nature et équivoque chez l’ovin. Une situation banale chez nos amis à plumes ou à poils, elle qui ne fait aucun bruit car nous le saurions depuis qu’ils en usent cependant que cela donne à réfléchir à l’être humain, éclairé, dévoué et si obsédé qu’il est par cet étrange destin qui est d’aimer son prochain du même sexe que soi. Une préférence sexuelle dont on ne s’explique toujours pas d’où elle provient, si elle est acquise ou innée ou encore divine, héréditaire ou complémentaire mais hélas toujours méprisée par de trop nombreux citoyens cherchant chez l’homosexuel la tentation ou le diable qui sommeille. Des moutons gays, ce n’est quand même pas commun avouez… sur un pré ou dans une étable mais toujours si aimable ce doux ovin, petit agneau de Dieu cherchant chez son partenaire masculin quelques menus câlins. Bel animal en vérité, qu’il soit mouton ou bélier ou encore le bouc dont on sait à présent sa préférence pour l’homosexualité, lui qui est devenu malgré lui symbole du malin. Il en fallait bien un de bouc émissaire, dont le pan d’une vie alimente maints bréviaires, il est si fécond et son odeur héréditaire ne rebutant guère ses partenaires quand le mouton lui, docile et abêti est devenu servile au regard des humains. Brave mouton, gay par nature, à la sexualité controversée certes mais qui m’est de plus en plus sympathique et tant pis pour les scientifiques qui s’en trouvent choqués.

Après maints essais chez les humains homos afin de soigner pour la guérir leur troublante sexualité que l’on nomme toujours « maladie », s’en prendrait-on aux moutons gays afin d’éradiquer ce phénomène chez cet animal exceptionnel ne demandant rien que de paître paisiblement avant d’être dégustés gloutonnement lors des Pâques où leur sacrifice éminent sert à fêter un heureux événement, ce mouton gay, serviteur là encore et malgré lui, de savants obstinés.

Quelles que soient les expériences effectuées, sur nos amis sans voix ou sur des humains et les diverses expériences pratiquées, on ne sait comment serviront vraiment celles-ci à soigner les ovins dont l’attitude défraie la chronique et par la même à guérir les humains mais surtout mettront-elle un frein à cette conduite que de nombreux mammifères ont entre eux, leur paraissant être un bien mais en horrifiant toujours, hélas certains ?

Bonne lecture autour de ce que nous offre de vivre notre chère Nature.

Bien à vous.

 

Samie Louve.

 

https://www.tdg.ch/savoirs/sciences/Des-animaux-si-gays/story/28814210

L’ours-e dans le Béarn

Il arrive que je me laisse submerger par la colère … et lorsque cela arrive, c’est que je me retrouve face à une injustice, une abomination, une infamie, un abus de pouvoir … je ne vais pas citer tout ce qui me met en rage car cela tendrait à faire croire que je suis souvent en colère tant nous sommes entourés d’iniquités, d’abus et autres préjudices à l’encontre des humains tout comme cela arrive auprès de nos amis animaux. Eux dont il est question aujourd’hui, plus exactement des ourses, ces femelles déposées malgré elles et par la voie des airs sur un coin perdu de nos montagnes des Pyrénées situées en Béarn. Des montagnes qu’elles vont découvrir la peur au ventre, traquées par des opposants à leur venue, ces derniers armés jusqu’aux dents et bien décidés à en découdre avec ces animelles.

Tous se sont donné rendez-vous des flancs jusqu’aux sommets afin de pourchasser ces malheureuses qui, comme Canelle ou Franska finiront (je ne le souhaite pas) par subir la seule loi qui s’impose, celle que l’Homme oppose à l’animal, celle du plus fort, c’est-à-dire la mort ! Et je suis étonnée d’apprendre qu’un député de la région, M. Lassalle pour ne pas le nommer, se tient aux côtés des pourchasseurs, ces pourfendeurs de l’habitat naturel transgressant certaines lois quand ils doivent en être les garants envers ceux que l’on appelle de grands prédateurs tels que le Loup et l’Ours. Il est vrai que s’il nous restait des ours dans nos Pyrénées, nous n’irions pas les chercher ailleurs, seulement voilà, comme le disait M. Lassalle dans un autre temps « nous ne sommes pas racistes pour les hommes, nous n’allons pas l’être pour les ourses (….) d’autant que d’amener un peu de sang extérieur cela a toujours fait du bien à un peuple et je pense que pour les ours ce sera pareil, donc nous allons chercher une belle fille (…) du côté de la Slovénie » ! (vidéo de Baudoin de Menten datée du14 Mars 2010 sur you tube)

Nous privons la Nature de ce qu’elle contient de précieux, faune, flore, ce patrimoine si riche qu’il vient à manquer quand nous nous en privons par la même occasion. Il est vrai que se retrouver face à un ours doit faire un drôle d’effet. Mais c’est là un autre débat qu’il faudrait penser aborder ! Aussi, car il en est question, l’argent prenant le pas sur ce qu’il nous reste de bienveillance, il donne raison à ceux-là qui croient en sa valeur quand celle qui doit nous tenir à cœur devrait nous guider afin de protéger mais aussi réhabiliter la faune, la flore mais également l’ours dans nos chères Pyrénées, ce merveilleux capital que nous transmettons à nos enfants et auprès duquel nous apprendrons à vivre avec tout ce qui nous entoure … dont les ours !

Alors M. Lassalle, s’il vous plaît, revenez en arrière, faites-nous ce plaisir de penser aux humains, certes, mais aussi à l’ours dans ce cas présent … afin que ni l’un ni l’autre ne devienne des marionnettes, la première au bout d’un fil, l’autre de chiffon et toutes deux sans âme …

Bien à vous.

Samie Louve.

 « Pour moi, l’ours n’est pas un animal comme les autres. C’est une dimension de la montagne. (…)

Pour moi, l’ours doit vivre d’abord parce qu’il est le symbole d’une vraie montagne, parce qu’il est en voie de disparition, qu’il est rare de pouvoir sauver une espèce. N’est ce pas là un enjeu et un pari fantastique dont les bergers et leurs vallées pourront être fiers demain? (…)

S’inscrire dans cette démarche donne une autre dimension et une autre légitimité au métier de berger. (…)

L’Ours est le symbole de la vie pyrénéenne et d’une montagne encore libre et authentique où l’aventure est toujours possible. Il est le reflet d’une civilisation et d’une culture toujours vivante. Sa mort entraînerait la disparition inéluctable de cette culture, le début d’une montagne sans âme vouée aux caprices d’une vie artificielle où tout s’achète et tout se vend, y compris les rêves et l’aventure.(…)
Pour que les peluches de nos enfants ne deviennent pas de simples marionnettes de chiffon sans âme, mais restent de fantastiques objets de rêves et d’histoires merveilleuses en prise avec une vraie vie dans la montagne. Il faut sauver l’Ours. Parce que dans les écoles, on a fait rêver les enfants avec des histoires d’Ours et qu’il ne faut jamais tuer les rêves des enfants. Il faut sauver l’Ours. Si nous ne le faisons pas, quel avenir et quelle montagne leur laisserons-nous ?

Si l’Ours meurt, il y aura, je crois, comme une grande obscurité et un froid silence dans nos vallées. Les nuits seront plus tristes, les rêves plus sombres, l’avenir plus obscur. Alors faisons le pari de la vie et de la générosité » (*) Joseph Paroix, Berger en Béarn, 1999)

–       https://www.youtube.com/watch?v=zEX1zx2jgrQ (Jean Lassalle promet des ours dans les Pyrénées 1997-2010)

–       https://www.youtube.com/watch?v=zsiquCLTOHg  (Jean Lassalle ne veut plus d’ours dans les Pyrénées Oct 2018) cherchez l’erreur

La psychiatrie, papale,

Oyez oyez braves gens, priez pour les pauvres pécheurs que sont les homosexuels … dont « le démon infiltré dans les âmes » sans nul doute les rend infâmes … priez donc vous tous afin qu’auprès de la jeunesse, ce fléau ne pousse et ne devienne cette calamité que le Pape François fait sienne tandis qu’il appelle les parents à fustiger leurs enfants dès leur homosexualité annoncée, ces derniers les supposant déments, juste bons à soigner la maladie ayant pour cause l’homosexualité !

Ah la belle affaire que voilà, qui sait afin d’oublier ce que des hommes d’église commettent de perversités, eux qui, loin de bénir des enfants, pieusement, les enduisant d’eau bénite à tout venant, fouillent dans les plis des petits pantalons aiguisant leurs désirs malveillants, celle d’une foi plutôt malsaine commise par des prêtres obscènes … certains d’entre eux violant les rejetons qu’à leur messe ils entraînent tout en invoquant à leur dieu le pardon ! Alors où sont ces modèles de saints évangélisateurs, ils ne sont en effet que des hommes dont la mission consiste à la seule vision d’un esprit qui loin d’être sain abuse sexuellement le menu fretin !

Ah cette sainte quéquette en quête des petites braguettes ouvertes, séduisant le pédophile clérical, un mâle, docile, soumis à ces élans de convoitise, lui que l’Eglise catholique cache en son sein craignant de la ire des fidèles ouailles qu’elles la quitte pour finir sur la paille …

Telle est la vie des moines dont quelques-uns, trop peu, témoignent de leur mal, certains cachant leurs odieux secrets quand les victimes elles, de plus en plus nombreuses se dévoilent à la face du monde, sachant, ce dernier et depuis trop longtemps, combien dans la sainte église et jusqu’au Vatican, il se trouve des relents dont l’infection gagne ses enfants …

Bien à vous.

Samie Louve.

Fébus

Encore une année à attendre Fébus le bus qui illuminera notre belle ville de Pau … en attendant son arrivée, nombreuses sont les rues et ruelles, tout comme les artères principales à subir les embouteillages dus aux travaux de démolissage supportés par les automobilistes palois, la plupart énervés alors qu’ils ont du mal à circuler, une vraie galère !

Le Bus à Haut Niveau de Service, BHNS renommé brillamment Fébus sera-t-il plus utile et non une gêne tandis que des voies souveraines lui sont dédiées, garantissant aux usagers et dans un proche avenir une régularité ainsi qu’une ponctualité assurée. Circulant sur des voies protégées, Fébus sera spacieux, confortable, accessible aux personnes à mobilité réduite « garantissant là encore un service rapide et régulier à l’abri des aléas de la circulation ». Ainsi pour les Palois pressés ou ceux râleurs, telle est la promesse faite afin que tous retrouvent le goût de vivre en milieu urbain sans se coltiner les encombrements qui durent sans fin, aux heures de pointe ou durant la journée pour ceux dont la voiture est la seule alternative, eux qui esquivent le moindre transport en commun, engorgeant de surcroît les rues et les parkings bien qu’ils soient devenus (chèrement) payants !

Ainsi, après maints travaux de démolition, d’arrachages de beaux arbres et des tonnes de macadam revêtant les nouveaux tracés afin de permettre au bus sa circulation, après avoir redonné à notre agglomération ce look nouvelle génération, souhaitant préserver notre environnement et appelé à durer, Fébus sera enfin prêt à faire la joie des curieux dans un premier temps, des impatients ne désirant plus être bousculés, des vieux comme des impotents n’ayant plus de marches à gravir, des visiteurs qui goûteront au plaisir de visiter Pau comme dans le petit train de la vieille ville mais plus moelleusement installés … quant aux amoureux de leurs voitures eux, ils ne rompront pas avec leurs habitudes mais ronchonneront aux feux installés sur leur passage afin de laisser la priorité à Fébus le bien-nommé, empruntant sa voie royale sereinement !

Bien à vous.

Samie Louve.

Homéo pour homos

Il est allé se cacher en Suisse pour proposer ses services…comme beaucoup de ses confrères avant lui, ce médecin souhaite soigner l’homosexualité dont quelques-uns parmi nous sont atteints, comme si celle-ci était une maladie!

Je ne peux que répéter que c’est en 1981 qu’il a été fait la grâce aux homosexuels de ne plus être pris pour des malades mais bien estimés tels que des êtres sains d’esprits au même titre que la plupart d’entre nous dans notre société dite civilisée ! Seulement voilà, il y aura toujours des petits malins chez certains médecins pour voir chez l’homo le chétif côté affectif. En effet, ils sont encore nombreux à souhaiter soigner l’homo, voire le guérir de ce mal d’aimer à la source de bien des plaisirs dont toutes et tous, hétéros comme homos goûtons à loisir auprès de leurs aimés. A présent, il en est un qui a choisi une médecine douce consistant à soigner le mal par le mal de telle sorte qu’il n’y paraisse plus… telle est la volonté de ce généraliste qui, de doses infinitésimales en doses infinitésimales, le médecin homéo prétend soigner les homos, n’est-ce pas Dr Jean-Yves Henri …

il est vrai que …

Parler de son homosexualité est embarrassant voire douloureux pour la plupart des homosexuels souhaitant la révéler ; un véritable parcours du combattant lorsqu’il faut en plus d’affronter le regard d’autrui, supporter les railleries ou les constants préjugés et autres mépris. De ce chemin jonché de mufleries et d’interdits comme trop souvent la violence verbale ou physique, une trop grande incompréhension, l’ignorance comme les inégalités demeurent. Quelques-uns sortent indemnes, soulagés d’avoir franchi le cap quand d’autres, incapables d’en supporter le fardeau renoncent à l’avouer ou encore tentent de se débarrasser de ce que beaucoup nomment une abomination quand ce n’est pas cette perversion sexuelle dont la plupart d’entre les gays, lesbiennes sont atteints d’après certains homophobes autrement malsains, et je ne parle pas des suicides.

Pour ceux qui ont fait le choix de suivre la voie de la guérison, il existe aujourd’hui de nombreuses thérapies et des moyens qui, de la spiritualité à la pédagogie en passant par la médecine redonnerait confiance pour soigner cette tentation homosexuelle pour peu à peu la guérir de cette emprise que d’aucun dise diabolique. Pour aider en cela les homos, ils sont nombreux à les guider vers le chemin de l’hétérosexualité, la dite normalité. D’un côté les anti-homos promus au rang de guérisseurs ou mieux encore « entraîneurs de réorientation sexuelle », avec des exemples de repentis pour soutenir leurs idéaux … et de l’autre des homophobes tout aussi éclairés que les premiers, promettant aux mortels homosexuels la rédemption ou le pardon des péchés si ces derniers abandonnent leur perverse destinée puis, aujourd’hui il y a l’homéopathie !!!

Guérir à l’ombre de l’homophobie en somme pour les homosexuels … une utopie ou une idéologie !

Bien à vous.

Samie Louve