Poésie et Pot et zi…zi ?

Ayant suivi les infos au sujet de ces rappeurs dont les testostérones piquées au vif s’agitent et s’époumonent pendant que leurs egos s’étripent à grands coups d’injures appelant les maux aux hormones, j’ai rappé mon tour avec mes mots …

Ainsi, dans un premier temps sur les ondes, face à un public de fans idolâtrant leurs biscotos, leurs belles zautos et leurs fringues dont les jeunots sont dingues … exhibant leur virilité et dénonçant pour quelques-uns parmi eux, si nos souvenirs sont bons, l’homosexualité et sa menace dans un passé pas si lointain… rabaissant les nanas pour leur faire-faire n’importe quoi, la nique ou encore qu’elles perdent la face comme un animal dans un cirque … ces matchos rappeurs à qui rien ne fait peur usent de ce qui est censé être de la poésie, rythmique accompagnée de sa musique … des modèles virils d’une mode et de son style depuis les années deux mille, des phallos se cognant dessus comme des malotrus … des générations en mal de sensations racontant à travers le rap leurs histoires d’ascension du bas vers le haut et du haut vers le bas … entraînant dans leurs sillages des mots qui souvent font des ravages sur une population du jeune âge …

Dynastie d’interprètes se voulant des poètes pour ceux-là qui se la pètent entourés d’une gente féminine à qui ils font jolie mine … de jolies femmes à qui ils offrent leurs flammes et tout le ramdam … Aux échanges de mots font place les agressions et leurs lots de gnons distribués n’importe où et sans façon mais en y mettant tant de passion … n’est-ce pas là une manière de faire telle les petits gigolos quand le rap lui le vrai est porteur d’espoir et ne va pas mourir un de ces quatre dans les tiroirs … ils n’ont rien de charmeurs en effet ces MC qui n’ont rien de maîtres de cérémonies ni de griots, ces humbles bardes de l’Afrique Occidentale invitant à la poésie tel le djeli !

Merci à MC Solar… et à bien d’autres du temps de l’âge d’or du rap et de ses trésors poétiques qui n’ont rien à voir avec les ordureries que ces mecs manient telles des triques, la kalash qui crache la haine invitant les analphabètes aux pires délits …

Bien à vous.

Samie Louve

Qu’ils viennent me chercher

Tel le coq dans sa basse-cour, hautement accrêté, dressé fièrement sur ses ergots, paradant devant une cour bienveillante à ses discours, il se dresse, hardi, et loin des bruits comme de la fureur établie par le peuple stupéfait par les méfaits commis durant le joli mois de Mai par un soudard de la République envers une jeunesse peu catholique certes, plutôt bravache celle-ci envers des forces de l’ordre soumises aux ordres elles aussi. Jupiter a fière allure alors qu’il déclame toute voix dehors, face à un public conquis par une diatribe qu’il exhibe sous les applaudissements d’un entourage choisi par lui. Son éloquence, sa force de persuasion est telle qu’il convainc avec force rage ceux-là venus auprès de lui retrouver vigueur et courage.

« Qu’ils viennent me chercher » lance Jupiter, brandissant la foudre et le tonnerre, arguant haut et fort comme pour défier le coup du sort tout en haranguant vers le lointain afin que l’on entende son refrain. Sa voix résonne en effet jusque dans le lointain, là où le clairon sonne la rébellion, dans les amphithéâtres et dans la rue où se forment la cohue comme la colère des individus, citoyens et peuple frondeur impatients de vérités dont ils sont nombreux auprès de la cour du roi des rois à se  vanter. Vérités et contre-vérités n’étant guère de bon aloi dans le Palais de l’Elysée, le maître des lieux lui-même par la voix de Jupiter tantôt s’exaspère, soit humorise vers la foule conquise par un Dieu dont le langage précieux séduit jusqu’aux gueux.

Nul ne détient plus la vérité que l’Élu, celui-là dont le règne est devenu prestigieux, lui dont le paysage s’étend bien au-delà des Cieux mais aussi sur cette terre où rampent les roturiers et autres hères attendant du ciel qu’il veille sur eux ! Point de freins ni de limites pour Jupiter le catégorique signifiant à son entourage restreint combien la France envers lui demeure soumise et qu’il ne tient qu’à lui qu’elle soit à nouveau éprise sous son emprise.

Pour cela, encore faut-il que cette dernière retrouve sa confiance envers celui qui, du haut de son perchoir, cesse le ton péremptoire sur lequel il s’appuie.

Bien à vous.

Samie Louve

Il n’y a pas que Jupiter dans la vie.

Si mon explication n’a rien d’évidente, du moins elle s’apparente à l’actualité, quelques mots d’esprit sans la plus petite moquerie … ainsi, si Alexandre Benalla dont le patronyme me fait penser à Ben Allah, fils de Dieu, il se peut en effet que ce jeune homme dont on dit qu’il fut apprécié de Jupiter, se considérait comme son fils spirituel et ce faisant survolait les lois, paré des divines auras du roi des rois … et de même que Alexandre en arabe signifiant « protection-virilité » cela offrait-il au jeune homme, se croyant mi-dieu, mi-homme, l’opportunité d’user des droits qu’il pensait avoir mérités.

Ceci dit … cela expliquerait le comportement peu héroïque et tout à fait révoltant de ce qui s’avère être un fier à bras s’en prenant à des jeunes gens, incroyants de la politique de l’éthique de l’omnipotent Zeus, eux que le vent de l’insoumission ont poussé un jour de Mai dans les bras musclé du nébuleux alter-ego de ce lieu délicieux d’où la régence, hélas pas toujours vertueuse naît, je veux parler de l’Elysée, cet Olympe où séjourne les dieux, dont Jupiter aujourd’hui.

Nous pouvons entendre la foudre s’abattre des cieux jusque-là sereins et jusque dans nos chaumières par la faute de ce faquin qui n’a rien d’un demi-dieu bien qu’intime et proche de celui auquel il était dévoué, Jupiter son père, celui pour lequel il n’avait pas assez d’yeux. Jupiter auquel il était si soumis et qui l’abandonne aujourd’hui jusqu’à être dédaigneux envers lui.

Plus de vie prospère sur cette terre pour Alexandre ni même dans les proches atmosphères de ce roi qu’il considère encore pourtant, plus de protection non plus ni de résidence dorée où on se laisse aller parfois à rêver de pouvoir et de pouvoir faire ce qu’il nous plaît. La sentence est tombée … les portes du Royaume se sont fermées.

Bien à vous.

Samie Louve.

Les plans et les plan-plan

En voilà un plan qui devrait en contenter plus d’un dans notre société nouvellement macronisée à souhait … après le plan riche enrichissant les plus riches, voilà que le plan anti-pauvreté va voir le jour, une naissance attendue pour celles et ceux qui connaissent sinon la rue du moins celle qui fait de plus en plus de malheureux parmi les nouveaux miséreux et autres gueux … je veux parler de celle que l’on doit réformer avec un plan remisé mais mis au placard en attendant du foot-ball français et sa Coupe du Monde qu’ils nous fassent oublier combien la misère peut être mise de côté avec une bière ou un litron devant la télé !

Et oui, c’est qu’elle a la vie dure et les dents longues la pauvreté pour les « sans-dents » et autres benêts coincés entre le premier et la fin du mois qui a tôt fait d’arriver laissant ces hères privés de bien des soins, de saines nourritures et de ce qui est réellement nécessaire afin de mener une paisible vie plutôt que celle d’un enfer sur cette terre ! Mais comment faire comprendre à cette bande de scolopendres postés parfois prostrés aux sommets de notre chère société, protégeant de leurs griffes ou rostres et mandibules mais aussi de leurs dards, les biens acquis souvent aux dépens des démunis, les sacrifiés se mouvant sempiternellement et ne connaissant rien d’autre que celle-ci-dessus nommée, je veux parler de la pauvreté.

Qu’il s’agisse de la jeunesse enivrée par ses jeunes années mais tout aussi appauvrie que la vieillesse chichement affublée, des retraités dont les économies fondent tant au soleil qu’ils puisent leurs ressources auprès de banques alimentaires ou autres associations solidaires où il fait bon prendre l’air… sans le moins du monde paraître pour des démissionnaires, des perclus d’une misère s’abattant sur eux alors que la richesse vers d’autres pays et cieux se fait l’économie de la tristesse en des paradis où la fiscalité est nulle ou très allégée. Et je ne parle pas des réfugiés, des migrants, des parents avec enfants, le plus souvent des femmes n’ayant plus que les yeux pour pleurer sur leur enfant puisant dans la tété la misérable marque de lait la moins chère du marché lorsqu’elles n’allaitent pas.

Entre la CSG, toutes ces petites contributions sociales auxquelles il nous faut adhérer et payer, à taux plein ou réduit selon l’état de notre bourse ou ce que l’on en déduit … les taxes, les impôts directs ou indirects qu’il nous faut débourser, les augmentations qu’aucun commerçant n’oublie de faire fructifier surtout parmi les plus grands, ceux prospères réalisant des marges et profits tout aussi prospères redirigées vers d’autres lieux, d’autres atmosphères ! « Atmosphères, vous avez dit atmosphères ? »

Moralité, si les Bleus remportent la Coupe du Monde de foot-ball, les pauvres seront ravis et moins pauvres car ils auront appris qu’avant eux, le foot-ball est plus précieux … ils oublieront dans la joie populaire que la pauvreté est moins austère surtout en été mais ils sauront que contrairement au foot-ball cette dernière a peu de supporters … et qu’il est plus facile pour un Président quel qu’il soit de se rendre à Saint-Pétersbourg pour une demi-finale que dans une misérable chaumière où on crève la dalle …

Bien à vous.

Samie Louve

A tous les enfants de par le monde

La poésie n’entraîne pas dans son sillage la tristesse, elle décrit la vie, appauvrie ou enrichie des promesses acquises dès notre naissance tandis que nous livrons notre innocence à l’inconnu ! Que d’émotions soulevées par ces morts brutales d’enfants et qui ont inspirées chez moi ce texte que je soumets à vos émois.

Dans le regard des enfants, des diamants, le soleil levant, les perles d’Orient, des sourires conquérants, des trésors étincelants, des rêves luminescents ou enflammés dans le désert de nos pensées, des sourires diaprés de tous les pays confrontés à l’absolue beauté de ces jeunes prunelles ouvertes sur un monde séduisant tant qu’ils l’auraient juré. Dans le regard des enfants des couleurs chatoyantes qui vont de l’aurore boréale verte et bleue à celles des nuits sombres d’abysses profondes irisées d’où jaillissent sapiences et beautés … des regards écorce de marronnier, tournés vers le passé, brouillés des larmes vagabondes ou bien désenchantées … des regards voilés de tristesse où se nichent délicates les rondes des petites mains serrées, fragiles destinées qu’une mer de flammes entraîne au loin vers de mourantes épopées. Dans le regard des enfants, des reflets émouvants livrés à l’inconnu, des étoiles naissantes à celles des rues où ils s’endorment pour y mourir méconnus….

Dans le regard des enfants un monde de silence et un monde de cris, un monde de violence, si grand et si petit sur des terres visitées lorsque leur ciel est gris tandis qu’ils retrouvent la nuit sous des paupières appesanties où ils se réfugient.

Dans le regard des enfants, d’intarissables sources où s’émeuvent les volcans, où s’approvisionnent les étangs, les rivières et les océans … dans leurs regards, l’éternelle ressource de généreux sentiments puisés parfois au cœur de nos regards qui sont restés ceux d’un enfant.

Bien à vous.

Samie Louve.

A Naomi

Comment demeurer insensible à cette dramatique actualité, au désespoir d’une jeune femme ne trouvant aucun écho à sa voix qui s’est tue à jamais …

Un soupir de détresse, de lassitude intense comme si la voix ne porte pas vers ses interlocuteurs quand la jeune femme se sachant en grande souffrance subit le calvaire qui l’étreint. Une fois, deux fois à demander une aide qui ne vient pas. Ne pouvant crier, elle geint tandis qu’à l’autre bout du fil, une voix lui parvient ignorant le mal qu’endure la jeune femme qui défaille alors que sa voix s’éteint face à celle lui exprimant son dédain ! La jeune femme prend peur en ne trouvant aucun réconfort la rassurant sur son sort. Ses mots demeurent vains, sa mémoire s’embrume sur le film de sa vie tandis qu’elle serre fort le combiné dans sa main. Son angoisse grandit, elle est lourde à porter lorsque l’opératrice, son interlocutrice n’écoutant que sa seule lassitude n’entend rien qu’un appel inaudible et qu’elle pense infondé tant ces derniers sont nombreux à la fin d’une journée ou d’une nuit passée à les écouter !

Pendant ce temps, infiniment éprouvant, la jeune femme se sent partir, ne trouve rien qu’un soupir à échanger ne pouvant lutter contre cette douleur qui l’oppresse alors qu’elle exprime sa détresse à qui veut l’entendre ! Derrière ce soupir un drame se noue, la mort se joue d’une jeune femme cherchant dans ce dernier un reste de vie.

Se sentir vivante et croire encore en se laissant lentement entraîner vers celle que l’on redoute tandis que personne n’est à l’écoute.

Bien à vous.

Samie Louve.

L’homophobie, qui s’en soucie ?

Et voilà que l’église remet cela, inspirée par un mouvement importé de là-bas, des USA, elle se fait forte de guérir la sexualité de celles et ceux ayant choisi d’être LGBT (lesbiennes, gays, bis, transgenres) … « Courage » est le nom de cet apostolat souhaitant imposer aux homos ses diktats, et sur leur site nous invitant à abandonner l’homosexualité, perverse et dégénérée (qu’ils disent), des témoignages nous sont soufflés, ils sont là afin de décider l’homosexuel à rejoindre le chemin de croix dont le seul courage consiste à en finir avec soi, celle ou celui que nous avons choisi d’être malgré les préjugés et trop d’a priori nous donnant bien du souci et ce, depuis de trop longues années. 

Ces (mauvais) prophètes, durant leurs quêtes, suggèrent donc aux jeunes gens homosexuels de vivre chastement en devenant les abstinents de cet amour faisant d’eux les amants du même sexe qu’eux !
Dans cette pénombre où souhaitent les entraîner, certains prêtres, avec l’appui de l’évêque du diocèse de Bayonne (entre autres)… il en est un, l’abbé Louis-Marie Guitton, aumônier de son état, représentant l’association Le Courage qui souhaite par la grâce que lui seul connaît, inviter lors de réunions, (Bayonne le 7 Mars et le 8 Mars à Pau) pour les rencontrer les LGBT subissant soi-disant l’emprise de sainte homosexualité… et de ce fait, les accompagner, souhaitant les guérir de ce que ce monsieur et d’autres homophobes tels que lui pensent être une perversité !

Je tiens à rappeler pour ma part avec le texte que j’ai écrit il y a bien longtemps de cela, ce que ces messieurs, eux qui n’ont rien d’égéries, ni même de sainteté ont oublié… ce qui est encore de nos jours trop souvent subi par les LGBT de tous pays … en plus de l’animosité, les regards d’autrui, la haine, la violence morale ou physique… ce que l’homophobie à elle seule a provoqué et provoque encore hélas de ravages chez les LGBT… dont les suicides parmi la jeunesse ayant subi le rejet dans leurs familles ou auprès de notre société !
En effet, combien d’homosexuels hommes ou femmes sont tombés sous les coups de fusil ou de poing, d’autres encore furent brûlés dans d’autres temps ou lieux anciens ? D’autres furent étoilés, tout près d’un ciel où la seule lumière qu’ils eurent à endurer fut celle des éclairs dans les yeux… des assassins. Combien d’homosexuels furent lorgnés, bardés puis poussés dans le vide, du haut de la falaise du mépris, pendus sans autre forme de procès tandis qu’ils ne demandaient rien sinon être compris. Combien de femmes homosexuelles furent livrées elles à la cruauté, à la perversité par des hommes sans pitié… quand leur brutalité se confondait à leurs désirs. Femmes poignantes, amantes grimaçantes, soumises à la seule volonté de cette adversité, se munissant de son autorité de mâle insatisfait, perdant la face devant sa « race ». Femme de souffrance mais de clairvoyance, que l’on souillait à satiété en les menant du purgatoire à un enfer qu’elle ne méritait pas en attendant d’être achevée. Combien de douleurs mesquines ou assassines auront subi ces êtres insoumis, femmes, hommes, poètes ou prosateurs, dénonciateurs de l’immonde ou du meilleur… oiseaux de bonne augure qui suscitaient l’admiration mais étaient jetés en prison, tout bonnement éliminés pour être des amants que d’autres croyaient tourmentés. Poètes mal armés contre la société, poètes maudits ou victimes de leur angoisse exacerbée par des prophètes en grande majorité des puissants de la vie en société ! A vous tous femmes et hommes, rimeurs du discret de l’amour, homos, qui, de l’antiquité à notre siècle abreuvèrent nos yeux de vos tourments, de cette expression harmonieuse dont s’inspirent toujours les amants. Merci à vous tous, écrivains de tous pays et de tous vents… utopistes ou charmeurs, frondeurs de naguère ou d’aujourd’hui, interprètes du bonheur, idéalistes de chaque heure… vous êtes nos amis de cœur. Soyez remerciés vous les rêveurs, quand le vent du chagrin vous entraînait au loin vers le néant et qu’il souffla si fort qu’il se retrouve en nos cœurs.

A l’école du pire, l’homophobie court les rues, elle s’inspire de mauvais crus de quelques prophètes connus ou inconnus dont les sermons dirigés vers les LGBT prédisent que la colère de Dieu va s’abattre sur eux… ce n’est pas une vision céleste c’est hélas bien la réalité… et parce que parmi les incurables homophobes, l’homosexualité demeure une maladie, nous n’en avons guère fini, même en le bousculant ce vivier d’homophobes, afin de leur faire comprendre que les LGBT ne sont pas les créatures du diable qu’ils voient en eux.

Dans le sport, à l’école, au travail, dans la rue, les lieux publics, le voisinage, et j’en passe, partout l’homophobie est installée, s’acharne sur les LGBT et les rapports des années qui s’en suivent ne font hélas que conforter ces derniers. Mises aux placards, injures voire violences, morales ou physiques auxquelles ils sont confrontées, partout sur ces lieux, l’homophobie prend ses quartiers, silencieuse et perverse, elle s’installe faisant de ces endroits ciblés un univers impitoyable pour quelques-uns d’entre eux ayant décidé de dévoiler leur différence, leur homosexualité. Hélas de nombreux cas de violences subsistent, passées sous silence par des victimes cherchant dans l’enfermement, le moyen d’éviter tout ce qui est dégradant pour eux.

L’homophobie, la lesbophobie, la transphobie, la biphobie voilà bien de quoi alimenter les discriminations de toutes sortes adressées vers les LGBT, la parole homophobe s’étant de plus en plus, libérée depuis le mariage pour tous (17 mai 2013), les antis et leurs alliés s’en donnant à cœur joie. (Manif pour Tous- Sens Commun entre autres-l’Emmanuel-Courage)

De nombreuses associations défendant les Droits des LGBT de par le monde et dans notre pays mais aussi celles plus proches de nous (Pau et Bayonne), ont dénoncé ces conférences, s’opposant à ces « thérapies de conversion » qui, dans le secret de l’église et sous le prétexte de vouloir délivrer les homosexuels de « leur mal-être »  deviennent légions en France ! Rappelons que l’homosexualité n’est plus considérée comme une pathologie psychiatrique depuis 1981 en France.

Bien à vous.

Samie Louve

Merci pour avoir pris le temps de la lecture !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Héritage, vous avez dit héritage

Ah quel bel héritage que me léguèrent les miens, sans ambages et trois fois rien si ce n’est le même verbiage lancinant et commun qui fut celui de m’inviter à ne m’attendre à rien à propos de legs ou autres avantages si ce n’est de m’en tenir à mon seul courage ! Et de rajouter pour enfoncer le clou dans mon cervelet que l’on tenait pour mou, tel un moulinet et comme l’on dit chez nous dans ce langage à trois sous … « Le courage mieux que l’argent » !

C’est ainsi qu’après quelques infructueuses études me menant à une certaine lassitude, je leur préférais de loin une école moins austère que l’on appelle buissonnière. En séparant le bon grain de l’ivraie, je m’enivrais lentement aux douces senteurs que me renvoyaient les champs tandis que je les labourais me formant les mains à biens des callosités ! J’observais à en fermer les paupières tant elles me brûlaient, ce qui plus que l’argent me profitait en compagnie des êtres que je chérissais, me transmettant des valeurs autres que celles du papier-monnaie, celui-ci conduisant à soudoyer les mentalités. Je devenais riche d’apprendre ce que la terre m’apportait de bienfaits quand l’argent lui, une fois récolté après l’avoir rudement mérité, entre mes doigts filait, telle l’eau de source où je me rafraîchissais ! Au fil du temps j’apprenais dans la langue de Molière, les belles manières, celles de m’exprimer en société et fis en sorte qu’elles s’ouvrent vers un monde littéraire. J’affrontais ce dernier en souriant malgré un manque d’érudition à mon atmosphère cependant que j’apprenais lentement que le temps n’est guère monnayable, il nous est offert et il n’y a rien de plus agréable.

Je n’en veux guère à mes parents de n’avoir pas assuré mes arrières … ni de s’être servi d’une quelconque cuillère plutôt que celle en argent afin de nourrir mes appétits demeurés simples et frugaux tels qu’ils me les enseignèrent et que j’enseignais à mon tour car quel plus bel héritage que celui de l’amour en partage !

Bien à vous.

Samie Louve

A une maman

J’ai envie de poétiser sur cet amour qui nous est offert de partager dès la naissance venue avec celle que nous nommons le plus… de l’aube de nos jours au crépuscule de nos vies. En effet...

Je suis interdite de sommeil depuis que vous n’êtes plus là à mon éveil, près de moi, accompagnant mes nuits, votre visage flou pour me tenir compagnie lors de mes insomnies ! Vous mon amour originelle, la femme, la flamme, je suis si désirante de vous, nue, si vulnérable alors que ne suis plus désirable mais toujours vierge de vous, vous espérant au chevet de ma solitude devenus ces instants d’éternité, battant le rappel de la vie, celle que m’avez offerte une nuit de Janvier !

Vous me manquez tant que j’aime ce que je ne connais pas de vous, les on-dit, des détails versés en torrent alors que je n’étais qu’une enfant, des sourires oubliés mais jamais effacés sur une mémoire où je me raconte des histoires. Celles d’une existence unique, d’une femme unique, d’une terre inexplorée, d’une île où je voyage à travers mes âges, d’une forêt jamais altérée et que je connais pour en avoir franchi la plus infime parcelle à ces chemins me conduisant toujours plus loin en subissant mon destin.

Tant d’univers traversés dans mon imaginaire, ou dans le vrai, me heurtant aux ornières ou humant chaque fleur, les effeuillant après les avoir aimées, parfois désespérément ! J’ai trop longtemps marché dans le désert, celui-là même que vous avez traversé, en me souvenant de la musique de vos mots que vous avez rendus éternels, eux qui battent le rappel de ma vie… et peu importe ces nuits où je suis interdite de sommeil car je vous sais à mon chevet et qu’avec vous, maman, je veille.

Bien à vous.

Samie Louve

Se « niquer » entre friqués

Il me revient en mémoire ces quelques mots dont l’auteur suppose qu’ils sont entrés dans l’histoire… En effet, ils furent lancés il y a peu par un individu n’ayant aucun préjugé quant à la façon d’exprimer ses rancœurs, d’une profondeur telle, qu’il se dégage d’elles de la puanteur car voyez-vous… se «niquer» entre friqués, cela se fait.

Et pendant que quelques-uns se gargarisent en vaines vitupérations, cherchant dans la destruction à assouvir leur soif de vengeance, ce qui doit être tendance dans certains lieux huppés où s’agitent les argentés, d’autres laissent entendre leur colère, leur faim de reconnaissance dans un monde d’abondance où la seule pitance est l’argent-roi !

L’argent-roi, celui qui corrompt, déshumanise et facilite les crises… celui que l’on côtoie, lui qui fait la loi, nous grise au point d’en être addict, si jouissif lorsque l’on se trouve sous son emprise qu’il nous nique, le dos tourné. Et oui, se « niquer » entre friqués, cela se fait ! « Niquer » la gueule ou « niquer » le burnous, faire la nique joliment costumé et se croire à l’apogée la poche pleine de papier monnaie… ah le fric, l’argent glorifié par les petits et les grands, cette autorité souveraine, parée d’ors et de lumières, adulée par de nombreuses gens, devenus les vils serviteurs le plus souvent conscients de cette espèce profitable à bien des notables et autres ambitieuses personnes dont les testostérones ou autres hormones s’agitent au son des pièces qui résonnent…

Toute puissance de l’argent, pouvoir omnipotent, influence trop souvent tendance, boursicote, fricote sous l’autorité bienveillante de ces instances dont la toute-puissance se vend au plus offrant, de Kioto à Wall Street à la Bourse de Paris où il s’effrite, dans chaque banque de tous pays où sa valeur est hypothétique !

L’argent qui se bat le flanc de rire quand le petit frustré frissonne sous la ire face à des dominateurs dont le cœur bat au rythme des rancoeurs de se savoir abusés bien que leurs bourses sont pleines à craquer, ces derniers se vantant, pauvres pédants de faire et défaire la pluie et le beau temps argent comptant, comportement de manants !

Désordres et prières provoqués par le pèse pesant lourd malgré sa grandeur éphémère… pour ces spolieurs peu solidaires à qui il faudrait réapprendre sans doute les belles manières !

La soif de l’argent abreuve ceux qui s’en émeuvent…

Bien à vous.

Samie Louve.