La taxe d’habitation

Proposition : la limitation du paiement de la taxe d’habitation est un magnifique triplé.

A) Il trace clairement la limite entre les riches et les pauvres de notre beau pays. Foin de ce concept flou de « classes moyennes ». 20% de nos concitoyens sont riches (tant mieux pour eux), 80% sont pauvres (nous n’imaginions pas que nous étions aussi nombreux).

B) Il est un bon coup pour la recentralisation. Ainsi c’est un Ministère qui arbitrera les subventions entre PAU et TARBES, au lieu que l’ensemble des citoyens de PAU et de TARBES arbitrent entre des conseils municipaux plus ou moins dépensiers.

C) Il cause aux finances publiques une perte modérée de revenus, inférieure vraisemblablement à 10 Milliards d’Euros. Est-ce qu’un Gouvernement à la tête d’une Nation endettée de 2300 Milliards doit s’en soucier ?

Jean-François de Lagausie

Pau, le 24 Janvier 2019

Crédit photo : L’Humanité

Béarn Adour Pyrénées, enclavé ?

lgv dettes   On remercie Béarn Adour Pyrénées de donner la primeur de ses réflexions à AP ( « Arrivée de la LGV à Bordeaux : le point de vue de Béarn Adour Pyrénées » ). Sud Ouest reprend cette déclaration, mais on ne peut que s’étonner une fois de plus du peu de questionnement des journalistes de SO. http://www.sudouest.fr/2016/04/20/tgv-l-association-bearn-adour-pyrenees-veut-plus-de-paris-pau-2336233-4344.php

Tout d’abord il faut reconnaître l’abnégation de P Saubot pour tenter de défendre des projets qui sont déjà abandonnés. On ne refera pas le débat du barreau de Pau, tout le monde sait, a commencer par BAP, que c’est une aberration économique et que fort heureusement le combat est perdu depuis très longtemps.

Concernant la desserte de la Côte Basque qui disposerait de deux TGV de plus, que Pau, c’est tout simplement de la pure logique. D’un côté la ligne part d’un cul de sac (Tarbes et Pau) de l’autre la ligne se prolonge et se prolongera vers l’Espagne avec le gros bassin de vie du Pays Basque Espagnol.

D’ailleurs, c’est le critère économique lié au remplissage qui décidera. La politique menée aujourd’hui par l’Etat et les Régions qui subventionnent à tout va la SNCF n’est plus acceptable. Les rapports de la Cour des Comptes montrent que les taux de remplissage des TER sont beaucoup trop faibles et en conséquence ses coûts beaucoup trop élevés pour le contribuable. Il faut rajouter la faible productivité de la SNCF, c’est un vrai handicap, qui osera enfin s’y attaquer ?

Quant à l’enclavement supposé du Béarn l’histoire passée de l’implantation de Turboméca, Lindt, Total, Euralys, etc…montre que cela ne fut en aucune manière un handicap. Et depuis les choses se sont bien améliorées.

Reste au contraire un point majeur : Quand allons nous enfin fermer deux des trois aéroports (Tarbes Pau, Biarritz) qui ne survivent que grâce aux contribuables et à l’obstination de nos politiciens ?   Même les organismes du transport aérien le disent :

Le Board of Airlines Represantatives (Bar) en France dénonçait récemment le « nombre pléthorique d’aéroports en France dont les coûts sont finalement supportés par les compagnies aériennes opérant en France sans bénéfice pour le transport aérien dans son ensemble ». « Il y a 84 aéroports en France métropolitaine qui ont des passagers commerciaux. 66 se répartissent environ 4,3% du trafic français. Et 40 aéroports représentent moins de 0,3% du trafic soit environ 300 000 passagers », remarque Jean Pierre Sauvage président du Bar France.

 Le contribuable est également mis à contribution. « Malgré certaines exceptions notables, en deçà d’un certain seuil de trafic, aucun des aéroports décentralisés n’équilibre son exploitation sans subvention » rappelle la Cour des comptes.  Au-dessous d’un million de passagers (soit pour 138 des 155 aéroports français), il est en effet presque impossible pour un aéroport d’être rentable.

Ainsi, « dans plusieurs cas, les subventions d’exploitation ont représenté chaque année des montants supérieurs à 100 € par passager en moyenne entre 2000 et 2006 », précise la Cour.

On le voit, ce n’est pas nouveau.

C’est curieux, Sud Ouest se réveille aujourd’hui …

http://www.sudouest.fr/2016/04/21/a-t-on-besoin-de-tous-ces-aeroports-madrid-moins-cher-depuis-biarritz-2336797-4037.php

Ainsi que J Glavany autre visionnaire :

http://www.sudouest.fr/2016/04/18/glavany-pour-la-fusion-des-aeroports-de-pau-et-tarbes-2334170-4344.php

Relisez plutôt Alternatives paloises : « Un aéroport ça va, trois, bonjour les dégats … » publié sur Alternatives Paloises il y a 6 ans …

http://www.alternatives-paloises.com/article.php3?id_article=3695

 

par Daniel Sango

A Tarbes, le Colloque du Futur ?

ecocir3Lundi 24, la CCI de Tarbes et des Hautes-Pyrénées hébergeait le Colloque suivi de Tables rondes de la Jeune Chambre Economique (JCE) de Tarbes et de la Bigorre. Le thème l’Economie Circulaire. L’objectif : démontrer que « Ensemble la conso utile, avec l’économie circulaire, c’est possible ».
Le sujet avait attiré de nombreux Bigourdans, des Béarnais aussi et bien entendu bon nombre de jeunes étudiants, il a même fallu déménager vers un amphi plus grand !

Le colloque
Les arguments des Théoriciens de l’économie circulaire m’ont paru positifs. Dans leurs propos aucun relent malthusien. Au contraire. Les mots récurrents sont innovation et nouvelle prospérité… Et même croissance.

L’économie circulaire s’oppose à l’actuel modèle linéaire. Ce modèle fondé sur le caractère illimité des ressources, consiste à « extraire, fabriquer, consommer, jeter ». Un modèle qui a permis à des milliards d’individus de vivre mieux et plus longtemps, ont unanimement souligné les intervenants. Mais un modèle mis à mal par la finitude, entendre l’épuisement des ressources naturelles.

L’économie circulaire est un modèle fondé sur l’observation du fonctionnement des écosystèmes naturels dans lesquels tout est nutriment. La nature recycle tout ! L’économie circulaire tend vers ce même but. Les déchets ne sont plus déchets mais ressources pour produire à nouveau.

Les mots clés de l’économie circulaire sont : Réparer, réutiliser, réemployer, recycler.

Anne de BETHENCOURT de l’institut de l’Economie circulaire et fondation Nicolas Hulot a illustré ces trois mots de nombreux exemples. J’en ai retenu deux qui, à mon sens,  illustrent ce qu’il y a de plus novateur dans l’économie circulaire.

– Pourquoi acheter les biens, les objets dont on use ? Un ménage utilise « sa » perceuse électrique 7minutes au total, affirme Anne de Béthencourt. La solution ? Le fabricant du produit le met à la disposition du consommateur en fonction de ses besoins réels moyennant une rétribution, un loyer. Avantage : on use l’objet, l’obsolescence hyper- rapide née du design et non de l’usage ou de la mode disparait. Le cycle de vie du produit s’allonge car c’est l’intérêt du fabricant. Un moyen de réduire l’impact environnemental de la production.

– On devrait chercher à construire les bâtiments avec des matériaux réutilisables y compris le béton des murs. Plus de friches industrielles, plus de maisons, fermes, hangars abandonnés. Et ce n’est qu’un exemple ! Tous les biens durables pourraient, semble-t-il, connaître une deuxième vie et plus encore. Il suffit d’innover !
Innover, un maître-mot de l’économie circulaire. Innover dans des processus de production ayant un faible impact environnemental, dans des produits nouveaux réparables, réutilisables, recyclables….

L’économie circulaire ? Une Révolution fondée sur la création valeurs nouvelles aux conséquences positives pour la société, l’économie, l’environnement en un mot l’Homme. Une Révolution rendue impérative en raison de la finitude des ressources naturelles. C’est là que l’on peut être un peu plus sceptique. Il nous est demandé de croire aux chiffres et aux statistiques qu’eux spécialistes de ces questions avancent… Mais ils ont de bons arguments et leur crédo : donner une deuxième vie à la matière fusse du CO2 est enthousiasmant.

Les tables rondes – Café du monde
Malheureusement beaucoup des présents au colloque ne sont pas restés. Obligations professionnelles, lassitude, difficultés pour s’exprimer en public ? Je ne sais.

Les participants, 5 personnes par table, étaient invités à faire des propositions sur trois sujets :

– Réduire la quantité de matière et d’énergie consommés. Halte au gaspillage.
– Prolonger la durée de vie de nos produits.
– Valoriser au mieux toutes les matières. Créer des synergies

A chaque sujet, on devait changer de tables à l’exception d’une personne par table, le rapporteur.

Mais malheureusement le résultat ne me semble pas avoir été à la hauteur. Là où j’ai participé, les propositions du type petit bricoleur ont trop souvent fusé. Par exemple récupérations des cendres ou du marc de café par les jardiniers du dimanche pour remplacer engrais ou autres. A une autre table où il avait 2 jeunes étudiants en licence professionnelle, j’ai lancé l’idée d’un même cartable de la 6ème à la 3ème, réaction des jeunes : impossible. Leur réaction est hors sujet puisqu’on nous avait demandé de faire et de noter des propositions, un point c’est tout ! Mais cela démontre que les habitudes des jeunes consommateurs auront la vie dure. Enfin à la dernière table où je me suis assise, un participant n’a pas permis aux autres  de faire leurs propositions. Informaticien de métier, Il a expliqué pourquoi il était impossible d’isoler et de récupérer les matières qui composent les mémoires de masse informatiques. C’était intéressant mais les autres n’ont pas pu intervenir ! Et à cette même table, le rapporteur a dégagé comme proposition principale de la table, celle qui reflétait son point de vue.

Les maîtres-mots de l’économie circulaires sont Réparer, Réutiliser, Réemployer Recycler… Certains dans le public ont donné quelques exemples qui montrent que dans les années 50, c’était des choses que l’on savait encore faire ! Alors… pourquoi pas ? Ce modèle n’est-il pas mis à mal par l’inégalité des salaires à travers le monde ? Comment voulez-vous qu’en France l’on paie au SMIC des ouvriers à réparer, à réutiliser… alors que jeter et racheter des biens importés d’ailleurs et donc fabriqués par des ouvriers payés quelques centimes d’euros de l’heure, revient moins cher au consommateur…
L’économie circulaire oui… mais ne rêvons pas, ce sera long.

– par Hélène Lafon
2 décembre 2014

Conte Pyrénéen – Aux éditions « Je s’rai plus là dans deux ans » – La Préfète et l’usine de Tri Mécano Biologique de Bordères sur l’Echez…

imagesA sa demande, le collectif d’associations d’opposants au projet de création d’une usine de Tri Mécano Biologique-Méthanisation à Bordères sur l’Echez, a été reçu le 23 septembre dernier par la Préfète des Hautes-Pyrénées, en présence du Secrétaire Général de la Préfecture.
L’ambiance a été cordiale et apaisante, pour un échange formel. Durant l’entretien, chacun a pu exposer son point de vue sur les points essentiels appuyés sur des arguments documentés objectivement qui n’ont pas été contestés.

Mais il n’y a pas eu de débat proprement dit, chacun est resté fidèle à ses positions. Il n’a pas été tiré de conclusion de notre entretien, et la courtoisie a été respectée.
Les représentants de notre Collectif ont pu présenter les raisons de l’opposition au projet en lui-même, et encore plus, à son implantation dans une zone urbaine appelée à se développer par la construction de nombreux logements, et se densifier par l’implantation de diverses activités.
Après l’audition des exposés le Président de l’ADRISE a résumé ses conclusions.

En retour, la Préfète et le Secrétaire Général sont revenus sur certains points de l’exposé, sans nous apporter d’arguments contradictoires, pour démontrer la qualité du projet et son opportunité, par rapport aux éléments en cause, et dans l’intérêt de la population tarbaise.
Mais le propos, sur le ton et sur le fond, s’est voulu apaisant et rassurant, reprenant tous les éléments sédatifs, déjà entendus lors de réunions multiples déjà tenues avec le futur maître d’ouvrage et les élus intéressés, ainsi que lors de l’enquête publique. Apparemment, l’intention n’était pas de nous convaincre par des explications, mais de nous rassurer pour faire baisser la pression.

Mais, à notre grande surprise, alors que nous étions déjà à moitié rassurés par l’ambiance apaisée, au moment de tirer la conclusion de l’entretien, madame la Préfète nous a clairement fait comprendre, qu’elle signerait l’autorisation d’exploiter l’UTV 65. Ce qui est chose faite à l’heure où nous publions cet article.
Pour justifier cette décision déjà arrêtée à l’avance, quelques arguments soigneusement choisis et des affirmations de principe ont été résumés, qui ne cherchaient pas à démontrer quoi que ce soit, mais seulement à nous rassurer, comme une invite à laisser faire, sans le dire expressément.

C’est pourquoi dans le compte rendu que nous avons à vous présenter, il apparaît nécessaire, de revenir sur quelques-unes des affirmations qui nous ont été opposées, afin de les soumettre à votre réflexion, en toute loyauté.
Tout d’abord l’affirmation : “Il y a un intérêt général, le plan d’élimination des déchets doit être mis en œuvre, la loi Grenelle doit être respectée….”
Nous partageons entièrement cet argument qui résume précisément l’objet de notre visite. Nous dénonçons seulement et vigoureusement, le fait qu’aucune étude n’ait été conduite sur la nature des problèmes posés par le traitement des déchets urbains de l’agglomération tarbaise. Ni qu’aucune tentative d’explication n’ait été présentée, pour démontrer les raisons de l’option du procédé déjà arrêté, ainsi que sur les conditions à remplir pour son fonctionnement régulier, les 2 conséquences à tirer de son application, les limites à observer, pour bénéficier de ce qu’il peut faire, et remédier aux inconvénients de ce qu’il ne peut pas faire. De ce point de vue, selon les informations dont nous disposons, tout est à redouter

En outre, il a été rappelé pour nous inciter au silence, la nécessité de l’application des conclusions du Grenelle de l’Environnement, en ces termes : “Or nous rappelons que le Président de la République a signé la Charte de l’Environnement qui stipule que chacun a le droit de vivre dans un environnement sain et équilibré, respectueux de la santé ».
Notre Association s’est constituée sur le constat que le projet d’UTV 65 a été arrêté en violation directe des conclusions du Grenelle de l’Environnement, et en contradiction  des prescriptions définies par le Président de la République. C’est le constat de cette violation qui nous a incités à réagir.
En effet le simple examen du contenu du projet annoncé, et déjà arrêté selon la conclusion de la Préfète, révèle que, dans le cahier des charges défini par les autorités publiques concernées, l’UTV 65 ne traitera pas 7351 tonnes de déchets, lesquels sont destinés à être enfouis. Mais il n’a pas été indiqué à quelle condition, ni à quel prix.
Sur ce point, dans le souci de la protection de l’environnement, la population tarbaise, comme celle de toute la Bigorre et encore au-delà, est totalement opposée, sans nuance ni réserve, à ce qu’il soit enfoui quoi que ce soit comme déchets, dans le milieu naturel sensible où elle est installée. Cet espace situé au pied de la montagne recouvre un réseau extraordinairement dense de cours d’eau souterrains, issus des bassins versants depuis les temps géologiques. La chaîne des Pyrénées arrête les nuages venus de l’océan Atlantique, provoque les précipitations de la pluie et de la neige, et même de la rosée. Toute cette eau recueillie alimente les ruisseaux, les rivières, et les fleuves de l’aval, et bien entendu, la nappe phréatique qui nourrit la vie.

Or, jusqu’ici, comme il l’a été souligné, jamais la population ni les autorités responsables n’ont traité les déchets. Certes, à la campagne les paysans ont toujours produit le fumier qui favorisait la récolte, à partir des déchets de la ferme. Mais les déchets urbains au contraire, n’ont jamais été traités. Ils ont toujours été enfouis dans le sol, empoisonnant le milieu, polluant les eaux, pour compromettre le sort des générations futures pour des siècles. Tant qu’il s’agissait des restes du boucher et du boulanger, l’affaire était supportable. Mais les conditions de la vie en ville ont changé, laissant moins de résidus alimentaires et plus de déchets industriels qui, résistant à tout, ne peuvent être enfouis dans le milieu naturel. Sur ce plan, nous avons déjà fait le plein
Le contenu du projet révèle encore, qu’à partir de nos déchets urbains, il sera produit 17 000 tonnes de compost, présentés comme une richesse bienvenue sans autre explication. Il faudrait d’abord convaincre les agriculteurs de l’utilité de cette manne bienvenue censée favoriser la récolte. Les métaux, les minéraux, les plastiques et autres composés chimiques amassés dans nos poubelles, ne sont pas absorbés par les végétaux. En conséquence ce sont les paysans qui auront à disperser dans la nature ces résidus indésirables des déchets qui ne seront pas enfouis.

L’examen du dossier décrivant le projet tel que défini par le demandeur, et déjà accepté par les autorités publiques, révèle que l’UTV 65, produira encore, à partir de nos poubelles, 29 350 tonnes de déchets inqualifiables qui devront être expédiés par la route à Toulouse, pour y être incinérés soit 773 camions d’une capacité de 38 tonnes. L’énergie produite par la cargaison sera inférieure à celle consommée par son transport. La Charte de l’environnement est violée à l’avance, sur le site comme sur la route. Autant brûler sur place ces combustibles nuisibles, pour en exploiter la chaleur sans encombrer les routes.
En faisant le bilan prévisionnel d’exploitation qui devrait justifier la création de l’usine, il apparaît que le projet prévoit l’enfouissement de 7351 tonnes de déchets ultimes, la récolte de 17000 tonnes de compost qui seront mis sur le marché, et l’expédition de 29 350 tonnes de combustibles de restes à brûler par les autres. Soit un total de 59 701 sur un total de 70 000 tonnes. On ne saurait comment qualifier les 10 299 tonnes manquantes, censées avoir été traitées par l’UTV 65, et qui en justifieraient l’utilité.
Dans sa simple présentation, le projet est indéfendable, nuisible et coûteux, Il n’y a aucune information sur les conditions financières d’une telle opération. Il faudra rémunérer la prestation du bienheureux propriétaire du terrain d’enfouissement, lequel n’a pas encore été défini, mais il bénéficiera d’une rente assurée. Il faudra payer encore le coût du transport à Toulouse, dans des camions spécialisés. Et en plus, payer la prestation assurée par l’incinérateur dans des conditions obligées, mais indéfinies et aléatoires. Et naturellement, il faudra toujours payer la prestation de l’exploitant de l’UTV 65, dont le contenu et les contours sont plutôt incertains, pour ne pas dire flous. En toute franchise l’affaire paraît être un attrape nigaud, sur l’invitation de circuler, il n’y a rien à voir.

Pour nous amadouer, durant l’entretien à la Préfecture, il nous a été assuré :
Il est hors de question de laisser les clés du camion à l’exploitant de l’usine… Nous exercerons un contrôle permanent, et si cette installation venait à présenter des dysfonctionnements, nous prendrons des mesures qui pourront aller jusqu’à la fermeture…
L’argument est tout à fait respectable, tenu par une autorité responsable de l’ordre public. Mais il est contredit par le “Si” intempestif auquel il est soumis. De deux choses l’une : ou bien le projet présenté est Bon, satisfaisant à toutes les conditions d’utilité publique et environnementales auxquelles il est soumis, et la décision d’autorisation est fondée. Mais cela se vérifie “AVANT“ la décision, sur l’examen des éléments du dossier par toutes les autorités concernées, et la conclusion des enquêtes publiques obligées qui en établiront la recevabilité.
Ou bien le projet n’est pas Bon pour les mêmes raisons, sur le constat de ces procédures préparatoires, et le refus de l’autorisation est oblige par nécessité. En la matière il n’y a pas de place pour le “SI”, lui-même conditionné par la promesse d’un contrôle permanent, à la diligence d’acteurs indéterminés qui exerceront leur contrôle mais “APRES”, une fois que le mal irréparable sera fait. Car une fois que les mesures annoncées seront prises sur le constat des “dysfonctionnements ”, il n’est rien dit de qui en fera les frais ni qui remboursera la dette contractée pour la réalisation de ce établissement trompeur.
Telle que présentée par la voie orale, la réponse de l’administration recouvre une part d’arbitraire qui n’a pas de place dans le fonctionnement des institutions, et dans l’application des Lois.

La suite de l’entretien répond au même constat :
Nous nous sommes aperçus qu’il n’était pas question de création de Commission de Suivi de Site (CSS)…… Dans l’arrêté, nous indiquerons qu’une CSS doit être créée.
L’engagement de la création future d’une Commission en cas de besoin, qui sera chargée de recevoir les doléances et les plaintes de la population, sur le constat des dégâts causés par l’invasion des mouches et autres insectes nuisibles, l’abondance des odeurs pestilentielles portées par le vent, la contamination des microbes pathogènes suivies des épidémies inévitables, du fait de la contagion d’un voisinage dangereux incommode et insalubre, n’est pas la réponse au problème.
Sans compter que ladite Commission de Suivi du Site n’exerce aucun pouvoir particulier. Après avoir enregistré le désastre sur la flore et sur la faune naturelles, vérifié la variation de la fréquentation hospitalière, elle tiendra une conférence de Presse pour rendre publiques les recommandations qu’elle promettra de faire à l’exploitant d’une installation déficiente, imposée à grands risques. Ce dernier ne changera rien à une installation inappropriée, mais objectera des emprunts à rembourser et des emplois à préserver.

Nous avons été tout spécialement sensibles à ce que les interlocuteurs autorisés, dans l’exercice de leurs fonctions aient souligné à cette occasion :
Les services de l’état n’ont pas pour vocation de juger de l’opportunité d’un projet…
La contradiction est manifeste entre la promesse de création d’une Commission de Suivi de Site, qui aurait la charge de ramener l’ordre pour protéger la santé, et l’absence de vocation des services de l’Etat, de juger d’apprécier la qualité du projet soumis à son autorisation. Ce qui suggère que la notion de l’opportunité serait élastique, une simple affaire de cuisine, sans considération de l’intérêt général.
Une fois la surprise passée, nous avons eu la tentation de dire aux représentants de l’Etat :
“Pas vous et pas ça! Et pas à nous !”
Nous nous sommes tus parce que nous avons eu du mal à contenir notre indignation.
Il revient à la Préfète es-qualité et à elle seule, d’exercer le contrôle de la légalité des décisions de tous les acteurs publics, et spécialement celles des Collectivités locales, devenues libres de leur administration depuis l’application de la Décentralisation. Si la décision est illégale, ou seulement suspecte, il lui appartient de saisir le Tribunal Administratif qui jugera de l’affaire en régularité et en opportunité. Cette réforme visant à libérer les acteurs locaux des contraintes du contrôle des représentants de l’Etat, n’a rien changé au fonctionnement des institutions. Elle en a simplement transféré la charge à la Justice, dans l’espérance d’une meilleure appréciation de l’intérêt public.

Nous avions sollicité cette audience du Préfet, parce que nous sommes assurés de sa vocation de servir l’Etat, dans la nécessité de veiller à la bonne gestion des affaires des Hautes Pyrénées, à la faveur des moyens dont il dispose, y compris la saisine du Tribunal Administratif. Nous persistons à penser qu’il s’agit d’une réponse de circonstance qui nous a été faite, et que au contraire, les services de l’Etat ont pour vocation de juger de l’opportunité d’un projet, affectant les Collectivités et Etablissements situés dans le Département placé sous son autorité.
Dans une situation comparable, une Association de Tarbais a été constituée pour contester une décision du Préfet devant le Tribunal Administratif de Pau. Le défaut du contrôle de la légalité des décisions publiques, soumet le citoyen à l’arbitraire sans limite, et notre société à l’anarchie générale.
Cependant cette réponse inexacte, “ Les services de l’état n’ont pas pour vocation de juger de l’opportunité d’un projet….”, par son excès même, trop accentué pour n’avoir pas été voulu, incite à d’autres contestations plus générales et plus impérieuses.

Le traitement des déchets par la pourriture est de tous les temps. Il obéit à la logique de la digestion des déchets organiques par les bactéries, à la faveur de la méthanisation que l’on perçoit, par les odeurs qui se répandent. Quelques entreprises Allemandes ont eu l’idée d’utiliser le procédé à l’échelle industrielle. La formule a parfaitement réussi pour les déchets agricoles et forestiers, aussi bien pour la production du méthane qui est brûlé sur place, que pour le compost résiduel riche en protéines, très recherché pour l’agriculture. La limite est venue de l’équilibre financier, ne sachant comment rentabiliser cet investissement entre deux récoltes. La solution a été recherchée à travers la combustion du mélange des déchets urbains, associés à celle des déchets de la campagne; puis ensuite par l’incinération des déchets urbains uniquement. L’échec a été total. Les incendies et les explosions ont été multipliés, détruisant les installations. La pollution est devenue insupportable, et la sécurité a été menacée. A l’expérience de ces catastrophes répétées, aujourd’hui, les Préfets allemands veillent à ce que les installations soient implantées à plus de 2 kms des lieux habités. En outre, il est interdit d’utiliser les résidus de la combustion des déchets urbains comme compost pour le jardinage.

A la faveur du dynamisme industriel, des installations de même nature ont été construites dans d’autres pays, et la France a suivi. Sur le vu des résultats et en écho à la presse régionale, il est constaté qu’aucune de ces usines ne fonctionne convenablement. Mais en revanche, toutes ont entraîné des procès à grands dommages, au grand bonheur des avocats. Alors que l’administration Allemande a le pouvoir d’imposer des conditions à respecter, des limites à tolérer et des servitudes à appliquer, l’administration Française placée devant la même problématique, avoue son impuissance. Le citoyen ne peut compter que sur lui-même, dans la gestion des affaires publiques ! Il ne lui resterait plus que la révolte et l’anarchie.
Quelque soient les innovations techniques envisagées, une chose est sûre : les bactéries ne consomment que des matières issues du vivant. Le reste des autres familles de déchets ne peut être qu’incinéré pour en récupérer l’énergie.

Les responsables publics décident tous seuls dans le secret. Comme la Presse locale est muette, quelque curieux sont allés chercher sur internet par Google et Wikipédia.
La récolte est éloquente : la technique de méthanisation qui nous est proposée est largement répandue en Europe et l’expérience tourne à la catastrophe :
En Allemagne, les premiers servis sont Hanovre, Göttingen, Hamar et d’autres. En trois ans il y a eu 33 incendies et 8 explosions qui ont détruit les installations. Ils ont compris que lorsque la cuve est pleine il faut tout démonter, tout vider et tout reconstruire. Pour gérer cette erreur, ils ont interdit de les implanter à moins de 2 kms des lieux habités; et même d‘utiliser les composts pour le jardinage, en raison des risques de contamination.
En France, Montpellier, Angers, Varennes-Jarcy, Amiens, Lille, Fos sur Mer, le Sytrad de Drôme Ardèche, ont suivi. En Espagne, il y a eu Barcelone, Cadix, La Corogne, en Italie Bassano, et en Belgique Mons.
Partout l’échec est total : l’installation fonctionne très mal, la population est incommodée par des odeurs pestilentielles les mouches les maladies infectieuses et les allergies. La presse régionale Ouest France, le Midi Libre, le Provençal confirment les litiges et les procès, l’embarras des politiques qui ont fait les emprunts et gaspillé l’argent. Un rapport de la Chambre Régionale des Comptes du Languedoc Roussillon dénonce l’échec au constat que la quasi-totalité des « digestats » est simplement enfouie dans le milieu naturel.
Un rapport du Sénat a condamné la filière, pour prévenir les Maires qui les ont élus. Non seulement, il ne faut pas en construire d’autres, mais la question de la fermeture de l’existant est posée, spécialement à Angers, où une indemnisation est réclamée.
L’information sur internet révèle que vu l’ampleur du désastre, il s’est créé un « Réseau sentinelle » à l’échelle de l’Europe qui fait circuler l’information. La consultation du site du quotidien Ouest France révèle que :
Le «réseau sentinelle » qui surveille le fonctionnement de l’usine a enregistré qu’au cours du mois de janvier, les mauvaises odeurs ont été perçues dans le voisinage de l’usine, 23 jours sur 31. (…) 6 Et ces odeurs pénètrent à l’intérieur des maisons y compris lorsque les fenêtres sont fermées.……
Autre souci qui avait peut-être été sous-estimé, voire totalement négligé : les mouches ! (…..), lorsque les beaux jours arrivent mais du côté de l’usine, elles sont là en permanence et en nombre, y compris en hiver….
Et puis les analyses de l’air effectuées aux abords de l’usine ont permis de détecter la présence de champignons, de moisissures et de bactéries aux noms très compliqués et dont on ne sait pas quels peuvent être les effets sur la santé humaine dans la durée. »
Source : St Barthélémy d’Anjou infoplus.

Il est évident que tous les responsables publics sont informés de cette situation, bien mieux que le commun. Mais apparemment ceux de la Bigorre pensent que, vu leur passivité aveugle, les gens des Pyrénées, ne fréquentent pas internet.

– Par Patrick MILLOT
Président de l’ADRISE

Bassin de l’Adour – La « Journée Nationale de l’Ingénieur » à Pau : Innover et Entreprendre

Capture d’écran 2014-04-05 à 08.13.00A l’initiative de l’URISBA (Union Régionale des Ingénieurs du Bassin de l’Adour), relais local de l’IESF (Ingénieurs et Scientifiques de France) s’est tenue, jeudi 3 avril à l’ENSGTI (Ecole Nationale Supérieure d’Ingénieurs en Génie des Technologies Industrielles) située sur la campus de l’UPPA, la deuxième « Journée Nationale de l’Ingénieur » (JNI). Le thème de la réunion : Innover et Entreprendre.

Près de cent cinquante personnes avaient répondu présentes à l’invitation de l’URISBA. René Beaussier, son Président, ouvrait la JNI en rappelant que son objectif était de susciter des vocations d’ingénieurs et de mettre en évidence tout ce que le métier d’Ingénieur, par sa diversité, peut apporter en terme de développement et de création d’emplois dans le Bassin de l’Adour. S’ensuivit, un ensemble de témoignages, agrémentés de vidéos et de power-points, qui commençaient par celui de Georges Fremy « Ingénieur de l’Année », prix prestigieux décerné par l’Usine Nouvelle.

Georges Fremy, qui travaille au GRL-ARKEMA à Lacq, a expliqué en quoi consistaient les travaux de recherche de son équipe et son application pratique qui se traduit par la construction en cours d’une usine en Malaisie où se fabriqueront 80.000 tonnes par an de Methionine, un complément alimentaire pour les animaux. Un investissent majeur pour ARKEMA, en partenariat avec le coréen CJ, pour un montant total de 450 millions d’euros. Georges Fremy s’est ensuite attaché à montrer aux jeunes présents, étudiants ingénieurs ou élèves en classes scientifiques et techniques, les débouchés qu’il y a pour eux dans le monde de la Chimie.

Bernard Boutin, a son tour, a tenu a rappeler que, sans 6 ingénieurs précurseurs de génie, cette réunion n’aurait probablement jamais eu lieu, à Pau, dans un Béarn essentiellement agricole il y a un siècle et de citer :

– Raymond Saulnier, Centralien, qui, avec les pilotes Léon et Robert Morane, créa en 1911 la « Société des Aéroplanes Moranes-Saulnier », une société qui s’est installée à Tarbes en 1945. Aujourd’hui, le « plus vieux constructeur aéronautique dans le monde », renommé « DAHER SOCATA » emploie 1200 personnes auxquels s’ajoutent quelques centaines d’emplois indirects dans le Bassin de l’Adour.

– L’ingénieur George (sans s) Messier, après s’être lancé en 1919 dans les suspensions pneumatiques pour automobile, deviendra le fondateur de l’industrie du train d’atterrissage en 1927. En 1935, sa société se décentralise à Arudy, puis Jurançon pour s’installer définitivement à Bidos en 1938. La société, reprise par le Groupe SAFRAN, emploie aujourd’hui 800 personnes à Bidos (plus les emplois indirects).

– L’ingénieur Polonais, Joseph Szydlowski crée en 1938 TURBOMECA dans la région parisienne pour finalement s’installer à St Pé-de-Bigorre en 1940 et Bordes en 1941. Initialement, il travaille sur des moteurs diesel et leur compresseur mais très vite se dirige vers les réacteurs de petite taille pour équiper les hélicoptères. Devenu premier mondial dans sa spécialité, TURBOMECA, filiale du groupe SAFRAN, représente 2.600 emplois directs à Bordes et 1.500 à Tarnos.

– En 1951, les Polytechniciens André Blanchard et Jean Féger forent et découvrent du pétrole à Lacq. De cette première découverte, il reste en 2014, 2.750 emplois directs au CSTJF à Pau et près de 8.000 emplois sur le Bassin de Lacq.

– Plus petit, mais bien réel dans le paysage industriel de la région, Roger Charpentier, diplômé des Arts et Métiers, crée en 1955 à Idron, une société spécialisée dans les produits magnétiques : ARELEC. Localisée à Lons, la société emploie aujourd’hui près des 200 collaborateurs dont 90 sur son site béarnais.

Le ton était donné. Sans ces ingénieurs précurseurs, notre région ne serait pas devenue ce qu’elle est.

Pierre Barrière, inspecteur d’Académie, s’attache alors à montrer l’importance qu’il y a à dédiaboliser l’image de la science, une science qui est devenue suspecte au fil du temps. Pour lui, la réconciliation doit démarrer dès la maternelle. Un chantier nécessaire à ouvrir pour l’Education Nationale. Un autre chantier à ouvrir consiste à combattre un stéréotype : celui de la jeune fille, pas apte à entreprendre des études scientifiques. La suite de la JNI montrera que les femmes, avec Emilie Basset et Magalie Ricarde, tracent leur voie sans complexe dans un monde d’ingénieurs qui n’est plus exclusivement masculin.

Laurent Devecis, directeur du CESI, école d’ingénieur installée sur le site Aéropolis à Assat, présente alors une vidéo produite par son école, sur le thème « Innover et Entreprendre », thème arrêté pour la JNI. Une école qui forme actuellement 350 élèves, toutes formations confondues. Le CESI, présent à Pau depuis 2002, est une des 6 écoles d’ingénieurs du Bassin de l’Adour avec l’ENIT à Tarbes (1968), l’ENSGTI à Pau (1991), l’ESTIA à Bidart (1996), l’EISTI à 2003 (2003) et dernière née, l’ISA BTP à Anglet (2007).

Patrick de Stampa, président de la CCI Pau Béarn, gère deux écoles : l’Ecole des Métiers du Sport et l’Ecole Supérieure de Commerce de Pau, installées sur le campus à deux pas de l’ENSGTI et de l’EISTI. Selon lui, deux chantiers sont à ouvrir : un sur l’image de l’offre éducative du campus palois, avec un travail en commun à faire entre tous les acteurs. Autre axe à développer : la mise en place de passerelles entre les diverses écoles. Un ingénieur doit aussi appréhender les contraintes du management tout comme un manager, à l’inverse, se doit de comprendre le contexte dans lequel évoluent ingénieurs et scientifiques. Une balle est lancée…

Pour ce qui est des acteurs qui aident les ingénieurs à « innover et entreprendre », Franck Metras, qui dirige le « Comité Scientifique et Technique » de la Technopole paloise Helioparc, les connait bien. Chargé, depuis 2001, de les sélectionner afin qu’ils puissent intégrer la technopole, il a accompagné 190 entrants sur le site dont 46 créations par des ingénieurs. Il confirme un constat fait par l’Agence Nationale pour la Création d’Entreprise : plus les ingénieurs sont diplômés, moins ils sont entrepreneurs. Exemple : Un Centralien ne crée jamais son entreprise. Tous sont aspirés par les grands groupes.

Christine Loustalot, avocate au Cabinet Fidal, partenaire de la JNI, vient dire, à son tour, comment les sociétés de conseils peuvent être utiles pour les créateurs. Les domaines sont vastes. Ils vont de la protection des brevets, au dépôt de marques, de la création des sociétés au montage financier etc. Entreprendre oui, mais pas sans conseil.

Marc Bourdat, Délégué régional Grand Sud Ouest chez TOTAL, à l’aide d’un power-point, montre l’évolution de la société, du premier forage à Lacq, du premier centre de recherche Micoulau jusqu’à ce jour où TOTAL fait partie des « majors » pétroliers du monde et dispose à Pau d’un Centre Scientifique et Technique unique au Monde. Fin 2013, il y avait 2.750 salariés sur place. Fin de 2014, ils approcheront les 2.900. Parmi eux : près de 1.000 ingénieurs dans des domaines très variés et presque toujours en pointe.

Emilie Basset, jeune chef de projet chez TURBOMECA, nous présente alors les domaines de recherche sur lesquels le motoriste travaille actuellement pour obtenir des réacteurs toujours plus performants et plus respectueux de l’environnement. Diplômée de l’ENSICA (Ecole Nationale Supérieure des Ingénieurs de Constructions Aéronautiques), Emilie Basset a communiqué, à tous les participants de la JNI, son enthousiasme et la passion que lui procurent les challenges auxquels elle fait face.

Magalie Ricarde, INSA Toulouse, enseignante à l’ENSTGI, continue alors sur la veine de l’’enthousiasme et de la passion. Elle crée à Hélioparc en 2010, après 2 ans de conception, sa propre entreprise : BACK PLAN. La société emploie maintenant 5 salariés « plutôt bien payés » et sous « stress ». Son cœur de métier : l’assistance à gestion de projet. Son ambition : passer à l’international. Vu son enthousiasme, l’assistance a pu juger qu’elle devrait y parvenir rapidement.

Georges Labazée, Président du Conseil Général des Pyrénées Atlantiques, clôturait cette JNI en rappelant que le Conseil Général, alors qu’il ne s’agit pas d’une de ses compétences obligatoires, est fortement engagé en faveur du développement économique. Il nous dressait alors un tableau des actions entreprises pour mettre en place Aéropolis (site de la nouvelle usine de Turboméca), dans la gestion des Technopoles (Hélioparc à Pau, Izarbel à Bidart, Technocité à Bayonne etc.). Il rappelait aussi le lancement, il y a deux ans du label « Nature & Technology » pour valoriser toute la filière aéronautique du département.

La deuxième JNI organisée à Pau se terminait alors. Pendant 3 heures, dans l’amphithéâtre de l’ENSGTI, la morosité nationale avait bel et bien été gommée des esprits de tous.

– par Bernard Boutin

PS : L’URISBA organisait aussi le 3 avril, une JNI à Anglet.

Les organisateurs
URISBA : http://www.urisba.com
IESF : http://www.iesf-jni.org

Les entreprises
GRL ARKEMA http://www.arkema.fr/fr/arkema-en-france/centres-de-recherche/lacq-r-d/
TOTAL http://total.com/fr/pau-CSTJF
DAHER SOCATA http://www.daher.com
SAFRAN TURBOMECA http://www.turbomeca.com/?lang=fr
SAFRAN MESSIER http://www.safranmbd.com/?lang=fr
BACK PLAN  http://www.backplan.fr/fr/
ARELEC http://www.arelec.com

Les conseils
Cabinet Fidal http://www.fidal.fr/les-bureaux/ville/74/pau.html
HELIOPARC http://www.helioparc.fr

Les écoles d’Ingénieurs du Bassin de l’Adour
CESI http://www.eicesi.fr/centre-pau.asp
ENIT http://www.enit.fr/fr/index.html
ENSGTI http://ensgti.univ-pau.fr
ESTIA  http://www.estia.fr
EISTI  http://www.eisti.fr/?q=node/60
ISA BTP  http://isabtp.univ-pau.fr/live/

Autre
Conseil Général des Pyrénées Atlantiques http://www.cg64.fr

Municipales 2014 – Déferlante bleue dans le Bassin de l’Adour

capture-d_c3a9cran-2014-02-05-c3a0-17-00-26Au terme du deuxième tour des élections municipales 2014, la droite prend ou conserve le contrôle de la grande majorité des villes du Bassin de l’Adour : Bayonne, Biarritz, Hendaye (bascule), Anglet (bascule) pour le Pays Basque; Pau (bascule), Oloron (bascule), Orthez (bascule) pour le Béarn; Mont-de-Marsan dans les Landes ; Tarbes en Bigorre. La gauche ne conserve qu’Auch et Dax parmi les grandes villes du Bassin de l’Adour et gagne Lourdes avec Josette Bourdeu face au maire sortant Jean-Pierre Artiganave (centre droit), handicapé sur sa droite par la présence d’un candidat du FN.

Ces résultats dans les principales villes du Bassin de l’Adour, confirment, au niveau local, l’effet de balancier vers la droite observé partout en France. Cela aura des conséquences au niveau de la gestion des départements qui sont tous, pour le moment, entre des mains d’exécutifs de gauche : Gers, Landes, Pyrénées-Atlantiques et Hautes-Pyrénées.

– par Bernard Boutin

Le deuxième tour à Bayonne, 44.331 habitants : Jean-René ETCHEGARAY (UDI) succède à Jean Grenet (UDI)
Deuxième tour 2014 :
Liste Union de la Droite Jean-René ETCHEGARAY « Bayonne un temps d’avance »                   46,21 % 5480 voix
Liste Socialiste Henri ETCHETO Bayonne ville ouverte                                                                 43,92 % 5209 voix
Liste Divers gauche Jean-Claude IRIART « Baiona 2014 – projet de vie – projet de ville »           5,71 % 1171 voix

Rappel du premier tour 2014 :
Liste Divers droite Sylvie DURRUTY « Bayonne avant tout »                                               18,54 %
Liste Union de la Droite Jean-René ETCHEGARAY « Bayonne un temps d’avance »         29,98 %
Liste front de Gauche Serge NOGUES « Bayonne, l’humain d’abord »                                5,92 %
Liste Socialiste Henri ETCHETO Bayonne ville ouverte                                                         35,26 %
Liste Divers gauche Jean-Claude IRIART « Baiona 2014 – projet de vie – projet de ville » 10,30 %

Rappel du deuxième tour 2008 :
Centre-droite Jean GRENET                               7570 voix 47,67%
Union de la Gauche Jérôme AGUERRE             6189 voix 38,97%
Div Droite Yves UGALDE                                    2122 voix 13,36%

Le deuxième tour à Biarritz, 25.903 habitants : Michel Veunac (MoDem) succède à David Borotra (MoDem)
Deuxième tour 2014 :
Liste Union de Droite Max BRISSON             6281 voix    48,36 %
Liste Divers Droite Michel VEUNAC               6706 voix   51,64 %

Rappel du premier tour 2014 :

Liste Front de Gauche Mathieu ACCOH             5,25 %
Liste Front National Franck PERRIN                   5,05 %
Liste Divers Richard TARDITS                            10,69 %
Liste Divers Droite Michel VEUNAC                  17,44 %
Liste Union de Droite Max BRISSON                23,36 %
Liste Union de la Gauche Guy LAFITE              16,88 %
Liste Divers Guillaume BARUCQ                         7,26 %
Liste Divers droite Jean-Benoît SAINT-CRICQ 14,88 %

Rappel du deuxième tour 2008 :
Liste Centre-Mo Dem Didier BOROTRA            5575 voix 43.37%
Liste Div droite ean-Benoît SAINT-CRICQ         3848 voix 29,93%
Liste PS Galéry GOURRET_HOUSSEIN               1804 voix 14,03%
Liste Div Gauche Peio CLAVERIE                        1628 voix 12,66%

Le deuxième tour à Dax, 20.299 habitants : Gabriel BELLOCQ PS réélu
Deuxième tour 2014 :
Liste Union de la Droite Jean-Pierre BASTIAT          42,64 %
Liste Union de la Gauche Gabriel BELLOCQ            49,34 %
Liste Front National Christophe BARDIN                   7,98 %

Rappel du premier tour 2014 :
Liste Union de la Droite Jean-Pierre BASTIAT        38,87 %
Liste du Parti de Gauche Didier ZARZUELO             5,95 %
Liste Union de la Gauche Gabriel BELLOCQ          44,57 %
Liste Front National Christophe BARDIN               10,62 %

Rappel du deuxième tour 2008 :
Union de la Gauche Gabriel BELLOCQ         5468 voix 56,28%
UMP Jacques FORTE                                       4247 voix 43,72 %

Le deuxième tour à Lourdes, 14.282 habitants : Josette BOURDEU PS élue
Deuxième tour 2014 :
Liste Front National Claude HEINTZ                                 640 voix    8,37 %
Liste Union de la Droite Jean-Pierre ARTIGANAVE        3249 voix  42,50 %
Liste Divers Gauche Josette BOURDEU                          6706 voix   51,64 %

Rappel du premier tour 2014 :
Liste Front National Claude HEINTZ                           12,57 %
Liste Union de la Droite Jean-Pierre ARTIGANAVE    38,30 %
Liste Divers Jean-Pierre AUGUET                                   7,53 %
Liste Divers Gauche Josette BOURDEU                       41,67 %

Rappel du deuxième tour 2008 :
UMP Jean-Pierre ARTIGANAVE                                  4092 voix 51,05%
Union de la Gauche Josette BOURDEU                     3924 voix 48,95%

Le deuxième tour à Orthez, 10.886 habitants : Yves DARRIGRAND élu
Deuxième tour 2014 :
Liste Union de la Droite Bernard CAZENAVE            898 voix  16,84 %
Liste Divers Gauche Yves DARRIGRAND                  2257 voix  42,34 %
Liste Socialiste Emmanuel HANON                          2176 voix  40,82%

Rappel du premier tour 2014 :
Liste Union de la Droite Bernard CAZENAVE             25 %
Liste Divers Gauche Yves DARRIGRAND                    31,60 %
Liste Socialiste Emmanuel HANON                            37 %
Liste Extrême Gauche Eric DELTEIL                              6 %

Rappel du deuxième tour 2008 :
Liste PS Bernard MOLERES                         3499 voix 61,05%
Centre-droite Thierry ISSARTEL                 2232 voix, 38,95%

Le deuxième tour à Oloron-Sainte-Marie, 10.854 habitants : Hervé LUCBEREILH élu
Deuxième tour 2014 :
Liste Union de la Gauche Bernard UTHURRY         3066 voix  49,93 %
Liste Divers Droite Hervé LUCBEREILH                    3074 voix  50,07 %

Rappel du premier tour 2014 :
Liste Union de la Gauche Bernard UTHURRY          43 %
Liste Union de la Droite Daniel LACRAMPE             24 %
Liste Divers Droite Hervé LUCBEREILH                    31 %

Rappel du deuxième tour 2008 :
Union de la Gauche Bernard UTHURRY             3290 voix 50,92%
UMP Hervé LUCBEREILH                                      3171 voix 49,08%

Municipales 2014 – Le premier tour dans les principales villes* du Bassin de l’Adour

capture-d_c3a9cran-2014-02-05-c3a0-17-00-26Municipales 2014 : les résultats des principales villes du Bassin de l’Adour Auch, Bayonne, Biarritz, Dax, Lourdes, Mont-de-Marsan, Orthez, Oloron et Tarbes. Sont réélus, dès le premier tour, les maires de Auch (PS), de Mont-de-Marsan (MoDem) et de Tarbes (UMP). Percée du FN dans 2 villes de notre région : Lourdes où le candidat fait 12,57 % et Dax 10,62 %. Ces candidats peuvent se maintenir au deuxième tour et ainsi « compliquer » les traditionnels duels gauche/droite. A noter qu’à Biarritz, 5 listes pourraient se maintenir pour le deuxième tour.

Le premier tour à Auch, 21.871 habitants : Le maire PS élu dès le premier tour
Elu avec 62,10 % des suffrages en 2008, le Maire PS d’Auch, Franck Montaugé est réélu avec 51,89 % des voix. Une baisse de 10 % des voix par rapport à 2008 mais qui n’empêche pas sa réélection.

Liste UMP Christel DULHOSTE                      13,43 %
Liste Extrême Gauche Joëlle REYNAUD          8,67 %
Liste Divers Droite Pierre TABARIN                17,5 %
Liste DIVERS Alexis BOUDAUD                        8,51 %
Liste Socialiste Franck MONTAUGE               51,89 %

Rappel Municipales 2008 second tour :
Union de la Gauche Franck MONTAUGE 5523 voix 62,10 %
Divers droite Pierre TABARIN 2273 voix 25,56 %
UMP Henri SANTISTEVA 1098 voix, 12,35 %

Le premier tour à Bayonne, 44.331 habitants : La gauche pourrait gagner Bayonne dimanche prochain.
L’enjeu : Qui pour prendre la suite de la « saga GRENET » sur Bayonne ? Une saga de 55 ans. Pour mémoire, Henri Grenet, père de Jean Grenet, actuel Maire, a été Maire de Bayonne sans discontinuer de 1959 à 1995, année à partir de laquelle son fils a pris la suite.
En 2012, au premier tour des élections présidentielles, François Hollande avait rassemblé 31,18% des votants là où le candidat UMP se hissait à 24,55%.
Le premier tour place le candidat du PS en tête avec 35,36 des voix qui additionnées à celles de Front de Gauche et des Aberzales fait un total de 51,48 %. La gauche pourrait gagner Bayonne dimanche prochain.

Liste Divers droite Sylvie DURRUTY « Bayonne avant tout »                                                  18,54 %
Liste Union de la Droite Jean-René ETCHEGARAY « Bayonne un temps d’avance »             29,98 %
Liste front de Gauche Serge NOGUES « Bayonne, l’humain d’abord »                                     5,92 %
Liste Socialiste Henri ETCHETO Bayonne ville ouverte                                                             35,26 %
Liste Divers gauche Jean-Claude IRIART « Baiona 2014 – projet de vie – projet de ville »     10,30 %

Rappel Municipales 2008 :
Centre-droite Jean GRENET 7570 voix 47,67%
Union de la Gauche Jérôme AGUERRE 6189 voix 38,97%
Div Droite Yves UGALDE 2122 voix 13,36%

Le premier tour à Biarritz, 25.903 habitants : L’UMP fait mieux que le MoDem, parti de Didier Borotra qui ne se représentait pas.
L’enjeu : Qui pour succéder à Didier Borotra (MoDem), 76 ans et emblématique maire de Biarritz depuis 1991 ?
En 2012, au premier tour des élections présidentielles, François Hollande avait recueilli 24,88% des suffrages là où Nicolas Sarkozy recueillait 37,34%.
Max Brisson, UMP arrive en tête et 5 candidats peuvent rester en lice pour le deuxième tour. Des tractations vont avoir lieues et il est probable que des fusions de listes de fassent. En tout état de cause, Biarritz devrait rester à droite.

Liste Front de Gauche Mathieu ACCOH              5,25 %
Liste Front National Franck PERRIN                    5,05 %
Liste Divers Richard TARDITS                             10,69 %
Liste Divers Droite Michel VEUNAC                   17,44 %
Liste Union de Droite Max BRISSON                 23,36 %
Liste Union de la Gauche Guy LAFITE               16,88 %
Liste Divers Guillaume BARUCQ                          7,26 %
Liste Divers droite Jean-Benoît SAINT-CRICQ   14,88 %

Rappel Municipales 2008 second tour :
Liste Centre-Mo Dem Didier BOROTRA 5575 voix 43.37%
Liste Div droite ean-Benoît SAINT-CRICQ 3848 voix 29,93%
Liste PS Galéry GOURRET_HOUSSEIN 1804 voix 14,03%
Liste Div Gauche Peio CLAVERIE 1628 voix 12,66%

Le premier tour à Dax, 20.299 habitants : Le Maire PS sortant en ballotage plutôt favorable
Gabriel Bellocq, PS et maire sortant, réalise 38,87 % des voix et peut compter sur les 5,95 % de voix du Parti de Gauche. Le candidat du FN peut rester en lice puisqu’il fait 10,62 %. On ne voit pas dès lors comment Jean-Pierre Bastiat pourrait surmonter son handicap dans une triangulaire.

Liste Union de la Droite Jean-Pierre BASTIAT         38,87 %
Liste du Parti de Gauche Didier ZARZUELO              5,95 %
Liste Union de la Gauche Gabriel BELLOCQ           44,57 %
Liste Front National Christophe BARDIN                 10,62 %

Rappel Municipales 2008 second tour :
Union de la Gauche Gabriel BELLOCQ          5468 voix 56,28%
UMP Jacques FORTE                                        4247 voix 43,72 %

Le premier tour à Lourdes, 14.282 habitants : Une élection à suspens

Avec un Front National à plus de 12 %, un maire sortant, Jean-Pierre Artiganave, en deuxième position (38,30%) derrière la représentante du PS, Josette Bourdeu (41,67 %), il est difficile de prévoir qui sortira premier du deuxième tour. Le FN se maintiendra-t-il tout d’abord ?

Liste Front National Claude HEINTZ                          12,57 %
Liste Union de la Droite Jean-Pierre ARTIGANAVE   38,30 %
Liste Divers Jean-Pierre AUGUET                                 7,53 %
Liste Divers Gauche Josette BOURDEU                     41,67 %

Rappel Municipales 2008 second tour :
UMP Jean-Pierre ARTIGANAVE 4092 voix 51,05%
Union de la Gauche Josette BOURDEU 3924 voix 48,95%

Le premier tour à Mont-de-Marsan, 31.388 habitants : La Maire MoDem rélue
En 2012, au premier tour des élections présidentielles, François Hollande avait récolté 34,08% des votes en 2012 alors que Nicolas Sarkozy atteignait 24,9%.
Beau succès pour Geneviève DARRIEUSSECQ qui est confortablement réélue avec 55,77 % dès le premier tour.

Liste du Front de Gauche Céline PIOT                           5,3 %
Liste Front National Julien ANTUNES                             8,8 %
Liste Union de la Gauche Renaud LAHITETE               29,8 %
Liste Union de la Droite Geneviève DARRIEUSSECQ  55,77 %

Rappel Municipales 2008 second tour :
Centre Droite Geneviève DARRIEUSSECQ 7545 voix 52,88%
Union de la Gauche Philippe LABEYRIE 6723 voix 47,12%

Le premier tour à Orthez, 10.886 habitants : Une triangulaire à venir au résultat improbable
Le maire PS Bernard MOLERES ne se représentait pas. Son adjoint aux finances, Emmanuel Hamon fait 37 % des voix devant Yves Darrigrand 31,60 % et le MoDem 25 %. Difficile de prévoir quel sera le prochain Maire d’Orthez.

Liste Union de la Droite Bernard CAZENAVE     25 %
Liste Divers Gauche Yves DARRIGRAND            31,60 %
Liste Socialiste Emmanuel HANON                    37 %
Liste Extrême Gauche Eric DELTEIL                      6 %

Rappel Municipales 2008 second tour :
Liste PS Bernard MOLERES 3499 voix 61,05%
Centre-droite Thierry ISSARTEL 2232 voix, 38,95%

Le premier tour à Oloron-Sainte-Marie, 10.854 habitants : La droite est majoritaire
En 2012, au premier tour des élections présidentielles, François Hollande avait récolté 34,19% des votes en 2012 alors que Nicolas Sarkozy recueillait 18,21%.
Si Daniel Lacrampe qui atteint 24% des voix se désiste en faveur de l’ancien maire, Hervé Lucbereilh qui recueille 31%, il se pourrait que Bernard Uthurry, maire PS sortant ne soit pas reconduit. Que fera Daniel Lacrampe ?

Liste Union de la Gauche Bernard UTHURRY    43 %
Liste Union de la Droite Daniel LACRAMPE        24 %
Liste Divers Droite Hervé LUCBEREILH               31 %

Rappel Municipales 2008 second tour :
Union de la Gauche Bernard UTHURRY 3290 voix 50,92%
UMP Hervé LUCBEREILH 3171 voix 49,08%

Le premier tour à Tarbes, 42.888 habitants : Le Maire sortant élu dès le premier tour
En 2012, au premier tour des élections présidentielles, Nicolas Sarkozy avait rassemblé 22,68% des voix alors que François Hollande recueillait 32,9%. Dans une ville de gauche (aux élections présidentielles), le très UMP Maire de Tarbes, Gérard Trémège, est élu pour la troisième fois par les Tarbais.

Liste Union de la Droite Gérard TREMEGE              52 %
Liste Divers Gauche Michèle PHAM-BARANNE       18 %
Liste MODEM Pierre LAGONELLE                             11 %
Liste Front de Gauche Marie-Pierre VIEU               14 %
Liste Extrême gauche François MEUNIER                 5 %

Rappel Municipales 2008 second tour :
UMP Gérard TREMEGE 10673 voix 54,34%
Union de la Gauche Jean Galvany 8968 voix 45,66%

* Le premier tour dans les principales villes* du Bassin de l’Adour : en dehors de Pau. Pour Pau, aller à : La Chronique 9 – Le vent du changement

Le Président du SYMAT de Tarbes se fait retoquer par l’A.D.R.I.S.E

carricature_utv 65L’A.D.R.I.S.E adresse une lettre ouverte au Président du SYMAT, suite à son article  paru dans la Dépêche du Midi le 13/01/2014, dans lequel il écrit : « Il faut que la raison l’emporte sur la passion, même si on ne peut pas laisser faire n’importe quoi à nos portes »

Si nous apprécions et respectons l’homme en tant que tel, nous sommes loin d’être d’accord avec cette phrase.

Monsieur le Président, vous semblez avoir oublié les nuisances que nous avons subies et que vous avez également subies entre 2001 et 2003, avec le compostage des boues de la station d’épuration n°3 de Tarbes Est…

Vous faites, sans aucun doute possible, allusion à la future usine de Tri Mécano Biologique qui doit voir le jour à Bordères/Echez.

Avant de dire cela, vous auriez dû expliquer qu’avec cette installation :

· c’est la certitude de nuisances olfactives jour et nuit, quasiment tous les jours de l’année, et dans un rayon allant jusqu’à 3km. Pour vous situer le degré de nuisances olfactives généré par ce type d’installation. Ce que vous avez senti avec le compostage des boues de la station d’épuration n° 3 de Tarbes Est, c’était du Chanel n° 5 !!

· c’est la certitude de la présence de mouches en grandes quantités, dans un rayon pouvant aller jusqu’à 2km.

· c’est la certitude de la détérioration du cadre de vie, de la qualité de l’air, des conditions de travail et de commerce autour de cette installation.

· c’est la certitude de la dévaluation des biens immobiliers, appartements, maisons, commerces, locaux d’entreprise, terrains, dans cet environnement.

· c’est la certitude d’un coût exorbitant, 47,5 millions d’euros sans compter les dépassements liés à l’augmentation de la TVA, du prix des matériaux du BTP et du coût la main d’œuvre.

· c’est la certitude de surcoûts, liés aux nuisances générées, allant de 50 à 120%, habituellement constatés sur ce type d’installation.

Ce projet, s’il voit le jour, aboutira à un gâchis de fonds publics investis hâtivement dans un procédé voué à un échec industriel et financier.

Chez nos voisins Européens, ce procédé – méthanisation des Ordures Ménagères Résiduelles issues du Tri Mécano Biologique – n’est qu’une étape de tri intermédiaire avant enfouissement ou incinération. L’utilisation de ces installations comme moyen de traitement des ordures ménagères n’est plus concevable qu’en France et en Espagne où les règlementations ne sont pas encore adaptées aux préconisations Européennes.

L’ADEME, a d’ailleurs émis plusieurs avis défavorables concernant ces installations.

Les nuisances, le bilan financier négatif, l’impact écologique désastreux, ont été soulignés par les rapports de la Cour des Comptes et particulièrement de la Chambre régionale des comptes du Languedoc Roussillon.

Et maintenant, allez expliquer aux habitants de Bours et du quartier Loubéry, que la raison doit l’emporter sur la passion !!

Que toutes celles et ceux qui se posent des questions sur ce projet et qui veulent être informés de nos actions prennent contact avec l’A.D.R.I.S.E

association.adrise – 06 08 81 81 33 / 05 62 33 46 80

– par le Président de l’A.D.R.I.S.E

Débats houleux autour du projet de la future usine de Tri Mécano Biologique de Bordères/Echez

illustration_UTV 65Le 8 janvier, l’ADRISE confirmait, dans la Dépêche du Midi, les motifs de son opposition au projet d’implantation d’une usine de « Tri Mécano Biologique méthanisation » à Bordères sur Echez. Le 17 janvier le Syndicat Mixte de Traitement des Déchets du 65 leur répondait sur le site tarbes-infos. L’ADRISE rétorque par le communiqué suivant. Un débat qui se complique…

« Dans la réponse au communiqué des associations d’opposants que vous venez de faire paraître sur le site tarbes-infos , vous parlez d’erreurs et de contre-vérités manifestes… Nous ne faisons que reprendre point par point vos propos, que vous avez déjà niés dans un autre article. Cela devient lassant !

Si les associations d’opposants s’en sont prises directement au Président et au Directeur du SMTD, c’est qu’elles avaient de bonnes raisons de le faire !
En effet, nous ne tolérons pas, que vous ne soyez pas intervenus dans le dossier concernant la future usine de traitement des déchets. Alors que vous connaissiez parfaitement les déboires et les problèmes que rencontrent ces installations et notamment celle de Montpellier. Et avant même que ce procédé soit retenu.

Et tenter de vous dédouaner et vous faire passer pour de malheureuses victimes en écrivant que seuls les élus sont responsables de décisions publiques est pitoyable.
Avec le Directeur et vos techniciens, n’avez-vous pas un rôle de conseiller technique ?
Qui a proposé ce fabuleux procédé de traitement des ordures ménagères ?
Si ce n’est pas le Directeur ou le Président du SMTD qui est-ce donc ?
A un moment, il va bien falloir arrêter d’essayer de faire avaler des couleuvres aux citoyens des Hautes-Pyrénées !

Enfin, vous parlez de notre combat contre l’usine de méthanisation. Quand vous évoquez ce combat, faites en sorte d’utiliser les bons termes. Ce n’est pas une simple usine de méthanisation, mais une usine de Tri Mécano Biologique méthanisation. Ce n’est pas du tout la même chose en termes de coûts, de surcoûts et de nuisances. Et cela, vous le savez très bien.

Et de plus, le Directeur du SMTD n’exclut pas, dans les 5 ans qui suivent la mise en service de cette usine, l’adjonction d’un incinérateur. Elément que vous n’avez jamais abordé dans les diverses réunions que vous avez animées !

Et si affirmer que ces installations génèrent des nuisances, détériorent le cadre de vie et la qualité de l’air que l’on respire et contribuent à la dévaluation des biens immobiliers, c’est caricaturer la réalité.
Que peut-on dire des informations que vous faites passer via votre site web et les diverses réunions que vous avez animés.
La fiche sur le problème de la prolifération des mouches a rencontré un succès énorme au sein de toutes les associations qui mènent le même combat que nous !

Pour finir, vos menaces à peine cachées n’intimident personne.
Vous ne nous empêcherez pas d’exprimer nos opinions vis-à-vis de ce projet insensé.
Vous ne nous empêcherez pas de dire la vérité aux futurs riverains de l’UTV 65, aux citoyens des villages alentours, ainsi qu’aux citoyens de Tarbes Nord.
Et vous ne nous empêcherez pas non plus de nous en prendre aux responsables du choix de ce procédé de traitement des déchets, chaque fois que cela sera nécessaire !

Que toutes celles et ceux qui se posent des questions sur ce projet et veulent être mis au courant de nos actions prennent contact avec l’A.D.R.I.S.E :  association.adrise@gmail.com – 06 08 81 81 33 / 05 62 33 46 80

– par Patrick MILLOT
Président de l’A.D.R.I.S.E