Joyeux Noël

Dans le ciel de cette nuit providentielle

Les étoiles luisent telles des chandelles

Enluminant la terre de milliers d’étincelles,

Le regard des enfants de clartés immortelles.

 

Féeriques reflets de la nuit de Noël,

Dans le cœur des enfants plongés dans leur sommeil,

Rêvant de cadeaux et à toutes les merveilles

Trouvés près de la cheminée à leur éveil

Ou sous le grand sapin aux allures si belles.

 

Noël qui chante, Noël qui danse, Noël,

Noël qui enchante et nous encense, Noël,

Celui des enfants et des parents, éternel

Noël de la Paix qui n’a rien d’artificielles,

Célébrée autour du monde et en ribambelle.

 

Joyeux Noël et heureuses Fêtes de fin d’années à vous.

Bien à vous

Samie Louve.

BAP. LETTRE OUVERTE aux élus. Infrastructures et liaisons aériennes

Madame, Monsieur,

A la veille des Assises sur le transport aérien, prévues par le gouvernement pour l’ensemble des aéroports français, il a paru opportun à BAP de rappeler l’activité de l’aéroport de Pau et son importance économique et stratégique pour le Béarn et la région Nouvelle-Aquitaine.

La lettre ouverte, ci-jointe, consacrée aux infrastructures et liaisons aériennes, fait suite à celle sur les liaisons ferroviaires du 12 janvier dernier.

Avec nos remerciements anticipés pour l’attention que vous porterez à la présente ainsi que pour votre collaboration pour sa diffusion auprès de vos lecteurs et auditeurs.

Bien cordialement.

Pierre SAUBOT, Président de BAP

Pau, jeudi 22 février 2018
Lettre ouverte aux Élu(e)s de la Nouvelle Aquitaine et du Béarn.
Aux Sénateurs et Députés des Pyrénées-Atlantiques
Au Président et aux Conseillers de la Région Nouvelle Aquitaine
Au Président et aux Conseillers départementaux des Pyrénées-Atlantiques
Aux Présidents des Communautés de Communes et d’Agglomération du Béarn
Aux Maires des Communes du Béarn
Au Président de la CCI de Pau-Béarn

Cette lettre ouverte consacrée aux infrastructures et liaisons aériennes fait suite à celle sur les liaisons ferroviaires du 12 janvier dernier.

1) Caractéristiques et points forts de l’aérodrome de Pau-Pyrénées (PUF)
Un peu d’histoire : dès 1909 les frères Wilbur et Orville Wright puis Louis Blériot créent des écoles de pilotage à Pau.
En 1912, l’Armée crée, à son tour, une école militaire de pilotage qui formera, de 1914 à 1918, plus de 6000 aviateurs d’une dizaine de nationalités différentes.
Des conditions climatiques très favorables caractérisées par de faibles variations de températures et, surtout, une absence de vents forts autorisant les vols toute l’année en sécurité, expliquent le choix du Pont Long.
Aujourd’hui : l’aéroport international de Pau-Pyrénées (PUF) avec sa piste bien orientée (SE/NO) est équipé d’un système d’atterrissage tous temps (ATT), tout comme Bordeaux et Toulouse. Non seulement ceci renforce la sécurité de la plateforme mais lui permet aussi d’accueillir les vols vers Biarritz ou Tarbes-Lourdes lorsque les conditions météo, sur leur lieu de destination, les obligent à se dérouter. Le mois dernier, 11 vols ont ainsi été déroutés vers Pau-Pyrénées.
Situé à proximité de l’intersection des autoroutes A64 et A65, de la D934 vers le nord et de la N134/E07 vers le sud, l’aéroport permet d’accéder rapidement aux bassins industriels voisins (Pau, Bordes, Lacq, Oloron, Tarbes) mais aussi à la Bigorre et à l’Aragon et capte des passagers venant du sud des Landes, du Gers, des Hautes-Pyrénées et, bien sûr, du Béarn.
Depuis 1946 l’aéroport est la base de l’Ecole des Troupes Aéroportées de Pau (ETAP) qui a formé des dizaines de milliers de parachutistes français et étrangers (allemands actuellement). C’est également la base de 2 Régiments d’hélicoptères essentiels aux Armées et à la sécurité de la France, le 5ème RHC (Régiment d’Hélicoptères de Combat) et le 4ème RHFS (Régiment d’Hélicoptères des Forces Spéciales). Ceci fait de Pau-Pyrénées la plus grande base d’hélicoptères en Europe, base où se trouvent de ce fait, l’Etat-Major des Forces Spéciales Terre (CSFT) et la Direction de la base de Défense Pau-Bayonne -Tarbes (BdD PBT).
Une telle concentration de forces militaires (environ 2000 emplois directs) n’est concevable qu’à condition de pouvoir accueillir des avions moyens ou gros porteurs (Hercules 130, A400M, Antonov 124) indispensables à l’entrainement des personnels et à la logistique des missions des unités présentes.
Si l’aéroport de Pau-Pyrénées est indispensable aux Armées qui prévoient d’y déployer les nouveaux hélicoptères de manœuvre NH90 TTH dès 2020, il est tout aussi indispensable aux grandes entreprises du Béarn : Total, Euralis, Safran (Turboméca et Messier Dowty), Lindt, Arkema et à leurs sous-traitants.
La zone d’activité Aéropôle, contigüe, rassemble 500 entreprises qui emploient 4000 personnes principalement dans les secteurs de l’aéronautique et de la logistique. Indispensable aussi aux Services publics (Hôpital par ex.) et à la Santé.
L’aéroport de Pau-Pyrénées constitue donc un équipement essentiel pour le Béarn, son désenclavement, son attractivité, son rôle stratégique et son développement.

2) Le fonctionnement et les difficultés de l’aéroport
En 2008, PUF avait un trafic de 817 511 passagers grâce, en particulier, aux 2 lignes vers Londres Stansted et Amsterdam assurées par Ryanair (143 145 passagers cette même année).
La suppression de ces liaisons, à la suite d’une décision de justice, a entraîné une baisse significative du trafic passager. Cette tendance n’a pu être compensée par l’ouverture de lignes nouvelles vers Marseille, Nantes, Marrakech et autres. Elle a au contraire été accélérée par une concurrence alimentée par des fonds publics et une qualité de service dégradée, tout particulièrement avec Roissy CDG.
En 2017, le trafic passager a connu une nouvelle baisse de 1,3% par rapport à l’année précédente pour s’établir à 600 075 passagers.
Depuis le 1er janvier 2017, l’aéroport a un nouveau gestionnaire, Air’Py, qui associe à la CCI de Pau-Béarn (51%), 2 filiales de la CDC, Egis et Transdev.
De nombreux investissements sont en cours ou en projet. Une nouvelle tour de contrôle qui gère les trafics aériens de Pau-Pyrénées et de Tarbes-Lourdes sera mise en service en juillet, un parking pour gros porteurs sera créé, et le taxiway y conduisant, aménagé. L’aérogare va être restructurée pour améliorer l’accueil et faciliter l’enregistrement des passagers et le contrôle des bagages. Un nouveau gestionnaire pour la restauration et les commerces va rentrer en fonctions.
Au total l’aéroport emploie 159 personnes.
Air’Py mène une politique prudente visant à regagner les passagers perdus en respectant rigoureusement les équilibres financiers, grâce à un équipement qui pourra accueillir 1 million de passagers sans investissement nouveau.
Malgré les difficultés actuelles, l’exploitation de Pau-Pyrénées est équilibrée sans aucune aide des collectivités et vise à accroître le trafic.
3) Les réponses possibles à cette situation
Il y aurait bien sûr celle du laissez-faire. La pire sans doute car ses conséquences seraient désastreuses : concurrence exacerbée, engendrant chez les concurrents des déficits d’exploitation aggravés, et donc un recours croissant à des aides publiques.
BAP ne peut l’envisager et renouvelle sa proposition, plus raisonnable, plus nécessaire et plus urgente que jamais, d’une coopération intelligente entre les aérodromes de Pau-Pyrénées (PUF) et de Tarbes-Lourdes (TLP).
Les chiffres disponibles indiquent qu’une telle solution, couplée à une amélioration des moyens de transport terrestres entre les 2 plateformes, permet de faire croître le trafic de l’ensemble pour le porter à 1,2 million de passagers par an, au-dessus donc des prescriptions européennes, sans faire appel à des subventions et aides de la part des collectivités.
BAP soutiendra activement toutes les initiatives, de la part des propriétaires et des gestionnaires des plateformes comme de la part des élu(e)s en charge, qui iront dans ce sens.

Association loi 1901
Siège Social : BEARN ADOUR PYRENEES – CCI Pau Béarn – 21 rue Louis Barthou – BP 128 – 64001 PAU Cedex
Tel : 05 59 82 56 40 – Email : bap@pau.cci.fr – Site : http://www.bap-europe.com
Facebook : http://www.facebook.com/bap.europe

Nos chers migrants

L’aide médicale de l’État (AME) est un dispositif permettant aux étrangers en situation irrégulière de bénéficier d’un accès aux soins. A sa création en 2000, 74 900 clandestins étaient concernés pour une dépense de 190 millions d’euros. En 2017, les contribuables ont déboursé près de 800 millions pour plus de 300 000 bénéficiaires.

Comme vous le pouvez le vérifier vous-même, le formulaire officile de l’AME s’adresse aux clandestins : https://www.ameli.fr/sites/default/files/formualires/93/s3720.pdf

Non seulement ces personnes sont présentes illégalement sur le territoire français, mais elles ne cotisent pas pour les soins qu’elles reçoivent. Le panier de soins moyen d’un bénéficiaire de l’AME dépasse les 3000€ par an et est supérieur à celui des autres assurés, qui, eux, cotisent et à qui l’État demande de se serrer la ceinture ! Ce qui est un comble alors qu’il s’agit d’une population jeune qui devrait être en bonne santé, mais dans les faits les migrants souffrent de nombreuses pathologies. Et ce n’est sans doute pas un hasard si on assiste à des recrudescences de certaines épidémies en France, comme la rougeole.

Le simple devoir d’humanité exige, bien sûr, de soigner toute personne malade. Mais l’aide médicale d’État accordée aux immigrés en situation irrégulière échappe aujourd’hui à tout contrôle. Créée pour venir en aide aux cas d’urgence, et permettre aux clandestins en grande détresse d’être pris en charge en cas de problèmes graves de santé (hospitalisation d’urgence, femmes enceintes…), elle a depuis quelques années été détournée de son objectif, et contribue désormais :

– à encourager l’immigration illégale, et on peut parler dans certains cas d’immigration médicale
– à l’essor de réseaux mafieux et de trafics de médicaments,
– à la dérive des comptes publics…

Depuis sa création, en 2000 le coût de l’AME a été multiplié par 5. Jusqu’où va-t-on aller ? La France a-t-elle les moyens de soigner le monde entier alors que les Français n’ont eux pas toujours les moyens de se soigner correctement, et n’osent parfois même pas réclamer ce à quoi ils ont droit ?

signé « LCJ »

A une maman

J’ai envie de poétiser sur cet amour qui nous est offert de partager dès la naissance venue avec celle que nous nommons le plus… de l’aube de nos jours au crépuscule de nos vies. En effet...

Je suis interdite de sommeil depuis que vous n’êtes plus là à mon éveil, près de moi, accompagnant mes nuits, votre visage flou pour me tenir compagnie lors de mes insomnies ! Vous mon amour originelle, la femme, la flamme, je suis si désirante de vous, nue, si vulnérable alors que ne suis plus désirable mais toujours vierge de vous, vous espérant au chevet de ma solitude devenus ces instants d’éternité, battant le rappel de la vie, celle que m’avez offerte une nuit de Janvier !

Vous me manquez tant que j’aime ce que je ne connais pas de vous, les on-dit, des détails versés en torrent alors que je n’étais qu’une enfant, des sourires oubliés mais jamais effacés sur une mémoire où je me raconte des histoires. Celles d’une existence unique, d’une femme unique, d’une terre inexplorée, d’une île où je voyage à travers mes âges, d’une forêt jamais altérée et que je connais pour en avoir franchi la plus infime parcelle à ces chemins me conduisant toujours plus loin en subissant mon destin.

Tant d’univers traversés dans mon imaginaire, ou dans le vrai, me heurtant aux ornières ou humant chaque fleur, les effeuillant après les avoir aimées, parfois désespérément ! J’ai trop longtemps marché dans le désert, celui-là même que vous avez traversé, en me souvenant de la musique de vos mots que vous avez rendus éternels, eux qui battent le rappel de ma vie… et peu importe ces nuits où je suis interdite de sommeil car je vous sais à mon chevet et qu’avec vous, maman, je veille.

Bien à vous.

Samie Louve

Se « niquer » entre friqués

Il me revient en mémoire ces quelques mots dont l’auteur suppose qu’ils sont entrés dans l’histoire… En effet, ils furent lancés il y a peu par un individu n’ayant aucun préjugé quant à la façon d’exprimer ses rancœurs, d’une profondeur telle, qu’il se dégage d’elles de la puanteur car voyez-vous… se «niquer» entre friqués, cela se fait.

Et pendant que quelques-uns se gargarisent en vaines vitupérations, cherchant dans la destruction à assouvir leur soif de vengeance, ce qui doit être tendance dans certains lieux huppés où s’agitent les argentés, d’autres laissent entendre leur colère, leur faim de reconnaissance dans un monde d’abondance où la seule pitance est l’argent-roi !

L’argent-roi, celui qui corrompt, déshumanise et facilite les crises… celui que l’on côtoie, lui qui fait la loi, nous grise au point d’en être addict, si jouissif lorsque l’on se trouve sous son emprise qu’il nous nique, le dos tourné. Et oui, se « niquer » entre friqués, cela se fait ! « Niquer » la gueule ou « niquer » le burnous, faire la nique joliment costumé et se croire à l’apogée la poche pleine de papier monnaie… ah le fric, l’argent glorifié par les petits et les grands, cette autorité souveraine, parée d’ors et de lumières, adulée par de nombreuses gens, devenus les vils serviteurs le plus souvent conscients de cette espèce profitable à bien des notables et autres ambitieuses personnes dont les testostérones ou autres hormones s’agitent au son des pièces qui résonnent…

Toute puissance de l’argent, pouvoir omnipotent, influence trop souvent tendance, boursicote, fricote sous l’autorité bienveillante de ces instances dont la toute-puissance se vend au plus offrant, de Kioto à Wall Street à la Bourse de Paris où il s’effrite, dans chaque banque de tous pays où sa valeur est hypothétique !

L’argent qui se bat le flanc de rire quand le petit frustré frissonne sous la ire face à des dominateurs dont le cœur bat au rythme des rancoeurs de se savoir abusés bien que leurs bourses sont pleines à craquer, ces derniers se vantant, pauvres pédants de faire et défaire la pluie et le beau temps argent comptant, comportement de manants !

Désordres et prières provoqués par le pèse pesant lourd malgré sa grandeur éphémère… pour ces spolieurs peu solidaires à qui il faudrait réapprendre sans doute les belles manières !

La soif de l’argent abreuve ceux qui s’en émeuvent…

Bien à vous.

Samie Louve.

L’enfant chéri,

Nous fêtons l’amour, de cet amour, très souvent naît l’enfant… un enfant désiré, choyé, parfois même adulé après avoir été le fruit de cet Amour ayant pour but… l’harmonie de la vie ! Une douce symphonie comme elle peut être cacophonie après la naissance de ce petit être faisant de nous des parents… fiers de l’être !

Puis un jour, alors que jamais vous n’osiez l’imaginer, le drame arrive, c’est la dérive, la peur, l’angoisse vous saisit et jusqu’à la hantise après que cet enfant que vous chérissez tant disparaît ! Les jours passent et avec eux les semaines puis les mois, des mois d’incertitude, d’attente, des nuits cauchemardesques, de pleurs et de lassitude à espérer tout de même quand une petit voix intérieure vous susurre qu’il est trop tard, qu’il n’y a plus d’espoir, que les recherches sont vaines… combien d’heures, de minutes et de secondes à attendre dans la détresse des nouvelles qui n’arrivent pas, de cet enfant dont vous pressentez à présent qu’il est en danger, dont vous savez qu’il a été enlevé et plus gravement encore qu’il est sans doute décédé. Plus de trace de ce dernier, un suspect, le monde qui chavire autour de vous tandis que la presse évoque le pire que tout, lui que vous soupçonnez car il vous fait mal, torture votre esprit alourdi de pensées aussi sombres que cet endroit où vous vous persuadez désormais que gît ce petit être tant aimé ! Plus rien ne compte alors que les larmes et vous résigner sur ce sort qui lui fut destiné et que l’on nomme la mort ! Le poids des larmes n’est rien à côté de ce vide qui à présent vous habite. Et les hurlements n’y feront rien tant ils sont étouffés par vos mains, celles-là destinées à caresser l’enfant que vous avez porté durant de longs mois. Cet enfant qui vous aura grisé de tant de joie et de tendresse au travers de ses risettes à ces mots dont vous savez qu’ils ne seront plus jamais prononcés. C’est alors l’effondrement, la descente aux enfers !

La perte de cet être si cher, né de ce ventre de mère… où bouillonnait la vie sereine, cloisonnée et pérenne ne risquant pas le moins du monde de se perdre dans ce flot de tendresse que vous lui destiniez, cet enfant à présent vous le savez ne vous sourira plus, ne s’agrippera plus jamais à votre cou, ni celui de son père, sollicitant de vous la seule présence qui est la vôtre car un moins que rien, un assassin vous aura ôté votre joie de vivre, l’entraînant avec lui de façon cruelle vers le repos éternel ! Il n’était pas encore temps !

Je suis affligée, affectée jusqu’à être éprouvée… comme sûrement beaucoup de mères, beaucoup de pères et de parents, à la révélation de cette triste et horrible nouvelle de la découverte de l’enfant hélas décédée… et mon imagination ne peut qu’être torturée, la douleur aidant, en se représentant le film qui eut lieu des mois durant… cette interminable attente des parents… que faire si ce n’est compatir, pleurer sans me lamenter… mais bien me demander si cela m’était arrivé… comment je réagirai !

Bien à vous.

Samie Louve.

Brigitte et Emmanuel vont au ski

Le petit Macron slalome entre 20 gendarmes et le charmant ensemble rouge de Brigitte, sa première dame. La moitié des télévisions du globe relate l’événement. Ceci dans la modeste station de la Mongie dans laquelle il a de solides attaches familiales et affectives. Son épouse a, elle, une maison au Touquet. A eux deux ils couvrent l’axe nord sud de l’hexagone.

Les mauvaises langues diront qu’il s’agit de communication, de contrebalancer un côté trop parisien, trop urbain, pas assez champêtre.

Peut-être, maintenant que l’histoire sans fin de Notre Dame des Landes semble abandonnée, ce passage dans nos somptueuses Pyrénées est aussi une occasion de débrayer. Tout simplement.

EM : Ma chère amie pour l ‘aéroport à Notre Dame des Landes j’ai pris ma décision. Nous allons définitivement abandonner le projet.

BM Je vois que même le temps d’une descente d’une piste rouge tu continues à réfléchir au destin du pays.

Ici entre Béarn et Pyrénées j ‘aurais cru que tu traiterais le dossier le l’ours pour lequel je reçois des centaines de le lettres.

EM :Eh bien, ma douce amie, tu me croiras si tu veux mais des ours nous en avions parlé avec Trump à Paris. A ma grande surprise il connaissait un peu la France, mal l’Europe et un peu nos montagnes et les ours de chez nous et même le nom des Pyrénées dans lesquelles ils gambadent.

Très sérieusement il m’a suggéré de construire un mur qui en ferait le tour .

DT : Mon garçon Je vous propose de monter un business avec une entreprise franco-américaine qui construira le mur entre le Mexique et les USA, d’une part et, d’autre part, entre l’Espagne et la France.

avec cela nous ferons exploser wall street et la bourse de Paris .

Pierre Yves Couderc

Oloron le 28/01/2018

Crédit photo : Pierre et vacances

A mes amours au loin

En passant par la forêt où culmine la chênaie, j’y ai trouvé les mots dans le murmure du vent… et ses doux apprêts dont ceux qui me furent inspirés.

Mes amours s’en sont allés sur d’autres chemins poser leurs pas au loin… et durant chacune des saisons qu’ils ont traversées, j’ai écouté le murmure de chacun d’entre eux s’étioler puis doucement s’étoiler de mon regard à ce ciel où ils demeurent à présent éternels. Douces errances fuyantes ou bien présences furtives sur mes nuits, souvent insomnies où, sereines elles dansent telles ces absences manquant à mes pensées et dont le souvenir m’interpelle !

Mes amours s’en sont allées au loin, si loin que mon regard se perd à les chercher et dans ce flou où ma mémoire s’égare, une lueur dans la brume où se terre celle-ci ou est-ce un parfum éthéré quand la nature apaise mon esprit lorsqu’il se réfugie dans l’oubli !

Mes amours s’en sont allés vers un autre destin, plus heureux moins chagrin et de leurs existences il ne reste plus rien si ce n’est l’infime essence dont mon âme se souvient, une aura au lointain dans le chant d’un oiseau ou le souffle du vent prégnant l’infinitude de mon être lorsque penchée sur mon passé, j’écoute les bruissements de mon cœur sourdre alors que mon rêve s’éteint !

Samie Louve

Carte Postale

 

Le mois d’août est celui des cartes postales. Je ne peux résister à envoyer celle-ci aux lecteurs d’Alternatives Pyrénées. Quand j’ai découvert Angels Flight, presque par hasard, au détour de California Plaza, après avoir quitté les musées de Grand Avenue et en me dirigeant vers le marché central, j’ai immédiatement pensé à Pau et son funiculaire.

Bien que les deux équipements soient éloignés de plusieurs milliers de kilomètres et arborent des couleurs bien différentes, ils offrent des similitudes frappantes. Ils sont presque contemporains : Angels Flight a été inauguré en 1901, le funiculaire palois date de 1908. Ils sont tous les deux situés en centre-ville et permettent de relier des quartiers situés à des hauteurs différentes. Ils sont à la fois utilisés par des touristes et par des locaux. Ils sont conçus sur le même modèle, avec deux voitures qui se croisent en milieu de voie. Leur longueur et leur pente sont similaires : environ 100 mètres de rails pour une inclinaison d’à peu près 30%.

Les ressemblances s’arrêtent sans doute là. Alors que le funiculaire de Pau appartient à la municipalité, Angels Flight est la propriété d’une fondation privée qui en assure la gestion. Le funiculaire palois est aujourd’hui gratuit pour les usagers tandis qu’Angels Flight a toujours été payant. Pour m’inscrire dans un récent débat d’Alternatives Pyrénées, je dirais qu’Angels Flight est entièrement financé par les usagers et de généreux donateurs et que donc, effectivement, il ne coûte pas un sou aux contribuables 

Alors que le funiculaire de Pau n’a été fermé que de 1970 à 1978 ainsi que quelques mois en 2010 pour rénovation, Angels Flight a connu toutes sortes de tribulations. Après avoir été mis à l’arrêt pour rénovation et modification de tracé de 1969 à 1996, son usage a de nouveau été suspendu en 2001, suite à un accident mortel ; Il n’a rouvert qu’en 2010 avant d’être encore arrêté en 2014. Je n’ai donc pas pu l’emprunter et j’ai du me contenter de descendre les escaliers qui longent les rails. On m’a assuré que la réouverture était planifiée pour le jour de la rentrée, le 4 septembre. Angels Flight a manifestement été remis à neuf pour cette occasion. Hélas, je ne serai plus là pour l’essayer….

Bonne fin d’été à toutes et à tous !

Marc

 

A une grande dame

Le ciel pleure un grande dame… et dans mon cœur s’écoulent quelques larmes… reposez en paix Madame… et merci pour ce que vous avez réalisé à l’endroit des femmes… permettez que je fasse pour quelques instants votre citation nôtre… en la partageant car en effet, c’est tout un art que de comprendre autrui… “Le triomphe de l’art est de conduire à autre chose que soi.” Simone Veil.

Et ce poème en hommage à toutes les Femmes… Vous, Femmes de courage et d’ouvrages qui resteront gravés dans nos mémoires et sur les marches de l’espoir, des personnalités ou chefs d’Etat à celles politiques ou journalistes, sportives ou réalisatrices, mythologiques, les dessinatrices, les cantatrices et les littéraires… Toutes Femmes de bien et non de misère, de paix et non de guerre… Femmes religieuses et humanitaires, de libertés qui nous sont chères. dont vous Madame Simone Veil…

Femmes Mères…

… femmes-maîtresses ou femmes-enfants, dont nous sommes fiers mais que l’on agresse par tous les temps, en tous lieux, vous que l’on exploite les yeux dans les yeux, violemment ou à coups de bons sentiments. Vous les femmes que l’on baptise ou que l’on excise aussi passionnément ou plus encore impunément en prenant de vos ventres à vos talents miraculeux l’incarnation que l’on voudrait tomber des Cieux.

Vous les Déesses, la promesse que jeunes ou vieux pénètrent de leurs vœux ou encore plus intimement pour en faire le centre de leurs jeux, empreints d’épiques et de merveilleux, de rites vénérables ou obséquieux. Femmes fatalement divines, coutumières sacrées d’une sexualité de bon augure mais qui souffrent d’être violentées parfois méprisées dans ce qu’elles ont de pur et de fécondité.

Femmes de culte ou de lignée, l’origine de toute vie que des hommes rebutent peureusement craignant qu’elles les tiennent liés à leur postérité, les rejetant vers ce néant qu’ils craignent tant, eux, les petits futés… préférant les convier au fil des siècles, des ans à la servile destinée que bon nombre d’entre elles occupent encore indignement.

A toi la Femme, créatrice, bienfaitrice d’une nature qui porte et nourrit en son sein chaque fille et tous les fils qu’elle tient pour des êtres de bien… femme de lumière et d’amour qu’elle offre à ses enfants dans ses tous premiers jours et jusqu’après lorsque l’adulte est enfin né…

Femme à qui l’on fait violence et que l’on mutile de la naissance à sa renaissance, pardon pour les méfaits que de nombreux êtres humains commettent ou accomplissent encore sur vous, souvent à genoux… vous qui êtes la trame, la conscience, le langage d’un autre âge à celui de nos jours.

La mémoire, ce miroir de notre passé à notre futur où toutes vos qualités conduisent à nos libertés et qu’avec respect vous nous accordez. Soyez remerciées, vous les fées, les déesses, les vierges, les maries, toutes les autres aussi, compagnes d’une nuit, ou d’un jour à celui de toujours… à vous les femmes qui luttez seules et/ou en compagnie de vos geôliers, dans la tristesse et dans l’ivresse de vos larmes accumulées.

Merci à vous les mystérieuses, celles que l’on nomme des sorcières, les salvatrices et salutaires novatrices, maternelles ou non, qui de nos ancêtres à aujourd’hui nous prodiguent ce savoir universel dans tous ces pays dont vous êtes les maîtresses… !!!

Samie Louve