Un lieu d’ échange pour les « exilés » Ariègois, Basques, Béarnais, Bigourdans, Gersois et Landais qui ont le mal du « Païs ». C’est le petit coin des déracinés. Dans le respect des individus et de la charte d’AltPy.
Voir la page « événements » des Béarnais de Paris
Voir aussi Les Béarnais du bout du monde
3 des plus connus étaient béarnais… Une exposition leur est consacrée au musée de l’Armée : inscrivez vous sur notre adresse courriel pour participer à la visite guidée de Mousquetaires! le 8 juin à 15h bearnaisdeparis@gmail.com
Bon réveillon, les parigots !
une ptite chanson un peu triste, mais très sensible : http://www.youtube.com/watch?v=E0sOX5CjGQ0
Pique nique des Béarnais de Paris au Parc Montsouris le 21 juillet à midi.
Nous vous proposons de nous retrouver le 21 juillet à midi devant la Colonne de la Paix Armée. C’est à l’entrée du parc, côté avenue Reille, au nord-ouest du parc.
Nous aurons du vin et de la charcuterie, mais n’hésitez pas à ramener un petit quelque chose à partager.
Information pratiques :
– Tram 3a : arrêts Montsouris ou Cité Universitaire
– Métro Ligne 6 : arrêt Glacière.
Merci de nous confirmer votre présence par retour de mail bearnaisdeparis@gmail.com.
Au plaisir de vous y retrouver.
Métro station « Glacière », toute une époque ! Le parc Montsouris est plein de (bonnes) surprises pour les observateurs. Bon pique nique !
Mon père était berger Basque dans l’Ouest américain de Robert Laxalt :
http://altpylire.wordpress.com/2013/06/15/269/
Mon grand-père maternel était berger dans le Nevada autour des années 1900. Toute sa fratrie, sauf un cadet, avait quitté le Béarn pour la Californie.
Il gardait des troupeaux à plus de trois semaines de toute présence humaine. Revenu au pays, avec ses économies et aussi avec une aide de ses frères ou sœurs, il acheta une ferme et fonda une famille.
Toute sa vie, il a fait des cauchemars sur l’ours. Ces cauchemars le maintenaient en transe, même éveillé et toute la famille se réunissait autour de lui pour le rassurer.
Un arrière oncle est parti en Argentine au milieu du 19e. De sa mémoire restent des pistolets et une ceinture. Mon oncle est parti chauffeur de tram à Bordeaux dans les années 1930. Dans les années 1970, c’est moi qui suis parti.
Il me semble donc que la mobilité n’est pas un fait nouveau.
Même si la mobilité est au cœur de beaucoup de préoccupations actuelles, j’ai l’impression que c’est l’immobilité qui prédomine. Elle me parait même favorisée. Paradoxalement, même les projets d’infrastructures de transports me semblent conforter localement l’immobilité.
Quand je vois l’essentiel du développement local, je ne suis pas surpris que la balance commerciale de la France soit déficitaire.
« Même si la mobilité est au cœur de beaucoup de préoccupations actuelles, j’ai l’impression que c’est l’immobilité qui prédomine. »
Intéressant ce commentaire. Il est évident que tous les projets d’infrastructures qui apparaissent en Béarn et ailleurs, sont l’arbre qui cache la forêt d’une société française figée. La « douce France » n’est qu’un grand musée – ce qui fait le bonheur du tourisme étranger- qui s’assoupit petit à petit, incapable à se réformer en profondeur pour l’adapter aux enjeux d’un monde en mutation rapide sous la pression des « émergents ».
Mon père (pour l’aspect historiquement plus » récent ») aussi était un grand voyageur : parti sur le chemin à seize ans, et très vite de la région parisienne, dont il était natif, aux Vosges,(il y avait beaucoup d »orage, dans les Vosges, à l’époque), puis en Cochinchine, (à ne pas confondre avec l’hôpital parisien du XXème arrondissement d’où, bien plus tard, certains médecins maoïstes ont rallié le jaune au rouge quand d’autres, moins aventureux, se contentaient de manger -avec la peau- d’amères oranges au goût de câbles téléphoniques), puis ce fut l’Algérie, avec vacances au Maroc, entre deux coups de feu, entre deux attentats de l’OAS. Mobilisation générale permanente. Un enfant par campagne. Familles nombreuses, époque d' »après guerre », d’après la « grande », mais les autres continuaient, ailleurs, tout comme aujourd’hui ceux qui l’ont choisi partent au Mali, en Afghanistan, en Irak, ou dieu sait où, pour gagner leur vie. Quand ils pourraient cultiver de vastes jardins et chaque soir bercer leurs gosses, comme les arrières grands parents gardaient leurs vaches, veaux moutons, dans les plaines de Patagonie, loin de la leur (famille, pas patrie, grrr).
A lire …
« Des Pyrénées à la Pampa », une histoire de l’émigration d’élite au XIXe et XXe siècles sous la direction de Laurent Dornel, Maître de Conférences en histoire contemporaine dans la Collection Cultures, Arts et Sociétés des Presses Universitaires de Pau et des Pays de l’Adour, PUPPA*.
Pour plus d’information rendez-vous à la page Lire du site ou cliquez sur ce lien : http://altpylire.wordpress.com/2013/06/07/252/
A lire aussi l’entretien avec laurent Dornel :
http://alternatives-pyrenees.com/2013/06/12/des-pyrenees-a-la-pampa/
Un autre clin d’oeil local :
Bonjour, bonsoir…. Je ne sais plus puisque je m’adresse à tous les expats des rives de l’Adour et de ses affluents et à tous ceux des sommets pyrénéens qui vivent aux quatre coins de France et du monde. Oui, je sais, la France est hexagonale et la terre est ronde. C’est juste une expression.
Je n’y comprends plus rien ! Je lis régulièrement dans la presse locale que nos jeunes diplômés et nos vieux enrichis fuient la France pour des salaires plus rémunérateurs et des impôts moins salés.
Notre site est ouvert au monde depuis huit jours et le forum dédié à Lous d’aulhous n’a reçu qu’un seul commentaire ? N’auriez-vous rien à nous dire ?
Allez, prenez la plume et dites-nous : si, là-bas, vous trouvez facilement légumes et confits pour la garbure, haricots de maïs et saucisse de Toulouse pour le cassoulet ? Dites-nous le prix du foie gras et des vins du Sud-ouest ? Avez-vous déniché près de chez vous le petit restaurant cuisine française, cuistot français pour les soirs où vous avez le mal du pays ? Jouez les paparazzis et envoyez-nous quelques photos de Gérard Depardieu dans sa Datcha, ou de quelques autres célébrités exilés-réfugiés en Suisse ou en Chine.
Plus sérieusement, dites-nous comment les jeunes, les tout jeunes Français qui grandissent auprès de vous apprennent leur langue et leur pays. Dites-nous quel est le niveau de vie des étrangers expats et des nationaux.
Enfin et dites-nous comment on voit la France depuis vos « là-bas ».
Le bonjour du Pays
Bonjour, merci de la création de ce forum et du lien vers notre site Internet. Nous vous souhaitons un plein succès.