De Pau à l’Elysée

imagesCe n’est maintenant un secret pour personne, François Bayrou, ancien ministre, maire de Pau, président de la Communauté d’agglomération de Pau, rêve dans un coin de lui-même de la fonction suprême : l’accession à l’Elysée. L’échéance n’est pourtant pas pour demain mais les esprits s’agitent, échafaudent des plans, imaginent des hypothèses et surtout, surtout cherchent à se positionner. Nos politiques ne sont jamais si investis que dans ces compétitions pour leur propre promotion.

 Lors de la campagne des municipales de Pau, le candidat François Bayrou, nous avait dit qu’il consacrerait tout son temps à la gestion de notre ville. Il avait même ajouté qu’il ne serait pas candidat aux sénatoriales, aux législatives, aux européennes, aux départementales et aux régionales. Quelques observateurs avertis, dont  Alternatives Pyrénées, avaient souligné qu’il n’avait pas parlé des élections présidentielles. Questionné sur ce point, il était resté dans un flou particulièrement significatif : son engagement n’allait quand même pas jusque là.

Alors que nous sommes encore à de nombreuses encablures de cette échéance programmée pour 2017 (les 23 avril et 7 mai), les esprits s’agitent, s’organisent et répondent à des questions qui leur sont posées par des magazines comme Valeurs actuelles (20.7.2015) ou par le Journal du dimanche (19.7.2015). A ceux-là Bayrou François répond qu’il y pense et que cette hypothèse est à considérer. Il s’est rangé, comme maintenant nous le savons tous, aux côtés d’Alain Juppé et considère que les primaires qui vont prochainement être organisées par l’UMP, pardon par Les Républicains, ne sont pas gagnées d’avance par le maire de Bordeaux. Dans l’hypothèse où Alain Juppé n’obtiendrait pas de son parti  l’investiture pour se lancer dans la présidentielle, Bayrou François considérerait qu’il est délié de sa promesse faite envers les Palois et irait « au charbon ». Pour formuler autrement il se trouverait en face de Sarkozy et c’est sans doute là sa principale motivation.

Tout cela est bien beau, mais nous les Palois qui l’avons élu à des fonctions auxquelles nous pensions qu’il se consacrerait totalement nous  nous sentons un peu oubliés pour ne pas dire plus. Nous avons le sentiment que dans cette histoire nous sommes des faire-valoir. La question de savoir si, n’étant pas maire de Pau, Bayrou François aurait eu la même audience au plan national, mérite d’être posée. Qui a dit, d’ailleurs  que Pau est une capitale ? La ville de Pau aurait-elle été mise au service de l’ambition d’un homme ?

Voilà des questions que personne n’empêchera aux Palois de se poser. Toutefois il en est une autre. Dans les deux cas, candidature de Juppé ou candidature de Sarkozy quelles sont les chances de chacun ? Un récent sondage sur les opinions favorables de Français,  daté du 16 juillet 2015 donne les résultats suivants : Juppé arrive en tête avec 70%, ensuite vient Bayrou avec 61% puis Sarkozy avec 40% et enfin Hollande avec 33%. Chacun en tirera les enseignements de son choix.

Cependant d’un point de vue uniquement palo-palois, la ville de Pau pourrait-elle tirer des avantages d’un maire président de la République ou d’un maire premier ministre ? François Bayrou serait loin du Béarn cependant Bayrou François pourrait être utile à sa ville.

Mais tout cela est sans importance ; ce ne sont là que petites combinaisons de la politique politicienne, celle qui sert  davantage les ambitions personnelles que l’intérêt général.

 

Pau, le 22 juillet 2015

Par Joël BRAUD

Haro sur le baudet ?

Gribouille2-1Il s’agit, pour une fois de discourir à contre-emploi.

Non pas en défendant la classes politique française mais juste dire qu’elle n’est sans doute pas pire que les précédentes, pas plus mauvaise que celles de nos voisins . Avec cette particularité remarquable de s’être fortement féminisée. Ce qui est pire c’est la crise qui partout frappe et balaie, immanquablement, les sortants. Avec cette particularité française qu’on est vraiment jamais mort en politique et que, plus qu’ailleurs, la politique est un métier dont on ne sort que mort ou détruit. Y compris au niveau local.

Une sagesse certaine prétend que les politiques doivent être juste un peu meilleurs que la moyenne de la société. Trop vertueux ils ne seraient pas représentatifs et, sûrement, pas élus. Il n’est pas exclu que l’on soit, pour partie au moins, dans cette configuration. Des corrompus et des profiteurs ceux-la existent, aussi, évidemment, des médiocres aussi. Mais, nous semble-t-il, pas plus que dans l’ensemble de la société.

Singulièrement au niveau du Béarn chacun, et PYC le premier, n’est jamais avare d’un bon mot ou d’un reproche à l’encontre, par exemple, de l’archange de Bordères, le nouveau roi de Navarre. Le représentant de la démocratie chrétienne à la française quelque part entre Raymond Barre et Jacques Delors. Avec une trilogie qui peut différentiellement heurter, l’Europe, le social et un libéralisme pas trop échevelé. Et, semble-t-il, une attention assez soutenue aux questions environnementales (au moins au niveau du discours) dans la version MODEM. Cela ne fait pas forcément lever les foules ni tourner la tête mais ce côté un peu terne et sérieux du centrisme semble consubstantiel à sa nature. Et la politique comme la religion c’est beaucoup une affaire de style sinon de culture.

Et les trop brillants (ou vendus comme tels) comme DSK, se transforment en Depardieu de la politique ce qu’on admet d’un acteur au demeurant génial ne peut évidemment pas s’accepter d’un politique de rang international.

D’autres, effectivement comme Jérôme Cahuzac, ancien maire de cette très belle ville qu’est Villeneuve-sur-Lot (un des fiefs centraux de Jeanne d’Albret) plein de talents de sérieux et d’orgueil se sont enfermés pour ne pas les avoir soldées dans des pratiques largement partagées dans les milieux argentés auxquels ils appartenaient. Ce qu’on doit condamner mais qu’on peut comprendre sans évidemment l’excuser.

D’autres comme l’ineffable Thomas Thévenoud sont frappés d’amnésie dès lors qu’ils ont des impôts ou des loyers à acquitter… sûrement un cas rarissime et sélectif d’Alzheimer précoce et mystérieux, infiniment. Nous n’insisterons pas sur l’insensée affaire Bygmalion qui pourrait être fatale au petit Nicolas dans sa quête d’un éternel retour.

A titre personnel la trilogie sus-évoquée nous convient assez même si nous venons d’une culture plus marquée à gauche et si les questions environnementales (la lutte contre réchauffement climatique et la gestion raisonnée et négociée de la population mondiale) nous paraissent premières même avant les questions économiques. Plus précisément il nous paraît qu’une bonne économie ne peut durablement exister que dans un environnement préservé et sans doute pas dans une planète (sur)chargée de 9 000 000 000 d’humains.

Au niveau national entre les écologistes raisonnables sortis de leur culture gauchiste (si, si il y en a) qui emporte leur parti (la charmante Barbara Pompili, le très classieux François de Rugy) en passant par beaucoup de socialistes jusqu’à François Bayrou et Alain Juppé s’ouvre un vaste champ politique qui, sans doute, mérite moins d’opprobre… à notre très humble avis.

Alors haro sur le baudet sûrement. Mais comme Francis Jammes qui avait beaucoup de tendresse pour la gent asinienne, il convient sans doute de gourmander certains d’entre eux avec moins d’énergie sûrement avec plus de circonspection. Sans trop se laisser aller au bon mot facile ou au tacle assassin.

– par PYC
Oloron le 20/12/2014

Marée de boue ou liséré d’écume ?

Lors de sa campagne pour son élection à la présidence de l’UMP Nicolas Sarkozy a employé l’expression « marée de boue » pour évoquer la rencontre entre son ancien « collaborateur » François Fillon et le secrétaire général de l’Elysée Jean-Pierre Jouyet.

L’expression lui a réussi, puisqu’il a ainsi pu apparaître comme victime d’un complot contre lui et finalement obtenir le soutien de presque 4 militants de son parti sur 10. C’est beaucoup, car l’abstention a été forte (42%). On mesure là l’habilité politique du personnage. Ainsi, en exprimant son dégoût, cet ancien avocat a pu faire oublier que l’histoire de notre pays est riche de trahisons, de coups de Jarnac, d’assassinats : la famille de Clovis a été richement servie en la matière, mais aussi, plus récemment, l’assassinat du duc de Guise, le vote régicide de Louis Philippe Joseph duc d’Orléans, dit Philippe Égalité, l’exécution du duc d’Enghien, pour ne citer que quelques exemples. Il a surtout réussi à faire oublier l’origine de cette boue, qui n’est pas étrangère aux 11 affaires qui ont pesé ou pèsent encore sur lui et qui pourraient bien éclater dans les mois à venir. Même en Italie, un personnage comme Berlusconi n’a pu indéfiniment passer entre les gouttes. Il en sera peut-être de même pour « ce morceau de viande qui s’agite » sur nos tribunes comme l’a qualifié un philosophe gaulliste et amateur de grec venu à Pau il y a quelques jours, rappelant que la racine sarkos se retrouve dans sarcome et sarcophage (avaleur de chairs).

Imaginons ce qu’un Socrate ou un Cicéron penserait de l’état de la situation. L’homme placé au plus haut niveau pour faire respecter les règles de la démocratie est suspecté de s’efforcer de les bafouer ou de les contourner ! La liste de ses mises en examen ou mises en cause est impressionnante : non- respect des règles électorales, corruption active, trafic d’influence actif, recel de violation du secret professionnel parmi d’autres…Quelle image donnée de notre pays à l’étranger et au sein même du peuple français ! Faut-il s’étonner ensuite que des ministres chargés des finances de la France aillent chercher des enveloppes pleines de billets, versent dans l’évasion fiscale ou « oublient » de payer leurs impôts et leur loyer ?

Malheureusement le mal est largement répandu, des clubs de foot aux parlementaires. Aussi, il serait avisé qu’un bon coup de nettoyage soit entrepris, ne serait-ce que pour éviter de nourrir les extrémismes et les populismes. Pour inciter les électeurs à être plus vigilants, on pourrait concevoir qu’un parlementaire indélicat (ou seulement inactif) soit démis de ses fonctions et que son poste ne soit pas renouvelé avant un certain temps. L’économie ne serait pas grande par rapport à une réduction de moitié des effectifs (et du volume de lois édictées). Mais la mesure aurait une portée symbolique et un effet d’exemple.

L’attention du public pourrait ainsi se porter sur des sujets de plus grande ampleur. Comme le sort de la planète, la préservation de ses ressources, les paradis fiscaux, la criminalité, la concurrence internationale, la formation des jeunes et des moins jeunes, le chômage, les migrations intercontinentales. La complexité de ces sujets justifierait une telle attention. Ainsi, le dossier des transferts au Luxembourg permettant un évitement des impôts sur les profits d’entreprises multinationales comprend-il 28.000 pages et porte sur 548 accords confidentiels. Le « rescrit fiscal » (tax ruling) n’est pas de l’optimisation. C’est du détournement, au préjudice des particuliers et des entreprises qui payent normalement leurs impôts. Ce dossier complète les révélations de OffshoreLeaks sur les paradis fiscaux. Mais cette fois les révélations compromettent Jean-Claude Juncker et devraient concerner les citoyens européens et leurs entreprises. Ce travail remarquable de nombreux journalistes ne mériterait-il pas un meilleur traitement des médias ?

– par Paul Itaulog

Constitution française : Idées « piochées » chez Denys de Béchillon et au « Peterson Institute »

imageAltPy avait interviewé, en 2011, Denys de Béchillon, constitutionnaliste de renom qui enseigne à l’UPPA. Les sujets du moment : le cumul des mandats, les mandats à répétition avaient été largement dépassés pour finir par brosser un large tableau du fonctionnement de nos institutions. Nous avions, à cette occassion, découvert un « brillant conservateur de droite », fier de nos institutions et peu enclin à les changer. Une conviction inébranlable à ce moment-là.

Quand, 3 ans plus tard, l’UDI l’invite à plancher devant ses « cadres » locaux, AltPy a voulu en profiter pour entendre à nouveau le spécialiste. Depuis 2011, la France s’est dotée d’un Président « mal-aimé », d’une loi sur le non-cumul des mandats et un doute « multi-polaire » s’est généralisé parmi la population.

Le thème de la soirée était « cumul des mandats » et « élection proportionnelle ». Comme, 3 ans auparavant, nous avons eu aussi droit à une réflexion sur le fonctionnement de nos institutions. A nouveau, Denys de Béchillon ne cache pas son manque d’enthousiasme pour le non-cumul des mandats. Motif invoqué : la disparition de l’ancrage local. Le cumul dans le temps n’est pas abordé. Dommage.

Pour ce qui est de l’alignement à 5 ans des mandats présidentiels et législatifs, il regrette la disparition des possibles cohabitations qui pouvaient avoir du sens et mieux refléter l’opinion publique. Pour autant, malgré cela, nous aurions « la meilleure constitution du monde ». Depuis 2011, Denys de Bechillon ne semble pas avoir beaucoup changé.

Vient alors le moment où il aborde l’état de la France et ses blocages. Les partis traditionnels sont éclatés. Il n’y a plus de majorité dominante. « Je suis persuadé que Marine le Pen sera au deuxième tour ! »  et, si Sarkozy est son opposant, tout est possible. On l’aura compris, Denys de Bechillon préférerait Alain Juppé.

Il parle avec François Bayrou. Une dose de proportionnelle ? Pourquoi pas 50% ? Il y réfléchit mais n’a pas arrêté sa position. Parmi, les participants, on ressent bien que, pour l’UDI, ce serait l’occasion de « grappiller » des postes d’élus. Pour AltPy, se serait tout simplement représenter les citoyens. On sent que le doute s’est installé dans la tête du spécialiste. En arriver à parler de proportionnelle à 50% !

Il va plus loin et imagine des hommes politiques raisonnables de droite, du centre et de gauche pour gouverner ensemble. Une grande coalition pour effacer les extrêmes qui selon lui représentent 40% de la population. Un chiffre qui parait fort. N’est-il pas trop tard ?

Le Denys de Bechillon, cuvée 2014, n’est vraiment plus celui de 2011. Il reflète, à son tour, une France qui doute de ses institutions.

Institutions justement : au moment du jeu des questions-réponses apparait le rôle du Président de la République. Et si on faisait sans ? Il ne va pas jusque là.

De son côté, le « Peterson Institute » vient de publier une analyse sur les réformes nécessaires pour la France. Il suggère de donner à la Présidence un rôle purement représentatif : « The straitjacket of the presidency prevents France from establishing a stable grand parliamentary coalition of the kind that governs most other European countries today. The mainstream center-right and center-left in France will never come together to pass commonsense economic reforms, as each will always try to undermine the others’ chance of winning the next presidential election. Cutting the French president’s term from seven to five years in 2002 and aligning it with the elected term of the parliament has ironically amplified this penchant for political sabotage, because the next election is always primarily about the winning presidency. ». Traduction : «  Le carcan du mandat présidentiel empêche la France d’établir une grande coalition parlementaire stable du type de celles qui gouvernent la majorité des autres pays européens. Les courants principaux de centre-droite et de centre-gauche ne se mettront jamais d’accord pour passer des réformes économiques de bons sens, alors que chacun essayera toujours de miner les chances de l’autre de gagner l’élection présidentielle suivante. En réduisant le mandat présidentiel de 7 à 5 ans en 2002 et, en l’alignant avec celui du Parlement, la France a ironiquement amplifié cette tendance au « political sabotage », parce que l’élection suivante consiste toujours à gagner la Présidentielle. » Le blocage de la politique française est expliqué en 4 lignes.

Allant plus loin, le « think-tank » américain, suggère d’en finir avec les élections au Parlement à deux tours. Une autre façon d’introduire au Parlement de la diversité sans passer par un scrutin proportionnel qui nécessitera la mise en place de listes nationales avec le risque d’inévitable professionnalisation du personnel politique.

Bref, la boite à idée est ouverte. Qui pour faire avancer la chose avant qu’un « Bonaparte » ne nous mette tous d’accord ?

– par Bernard Boutin

Pau Municipales 2014. Le jeu des chaises musicales continue.

 

imagesC’est bien un jeu en effet que celui qui est en train de se dérouler devant nos yeux ébahis d’électeurs palois. Et ce n’est pas fini ! Mais que nous réserve l’avenir ? Bien malin, devant les motivations peu avouables, celui qui se risquera à une prédiction.

 Ça y est, c’est fait, L’UMP, au niveau départemental, en a décidé ainsi, exit Nicolas Patriarche et arrive Eric Saubatte. Ce n’est d’ailleurs pas très flatteur pour Patriarche qui est prié d’aller se faire voir à Lons, comme si sa taille était insuffisante pour se positionner dans l’arène paloise. La dimension d’Eric Saubatte correspond-elle mieux aux enjeux ? Il est certain que dans les Pyrénées Atlantiques, l’UMP est loin d’être au mieux de sa forme.

 Âgé de 42 ans, se disant Palois d’origine, titulaire d’un master de droit public à l’Université de Pau, cadre technique dans une grande mutuelle d’assurance, Eric Saubatte est encarté à l’UMP depuis 2006. Auparavant, il avait adhéré au mouvement de François Bayrou, Force démocrate, en 1997 et ensuite avait milité pour la campagne municipale d’icelui en 1989. De bonnes raisons qui l’ont conduit, son plus glorieux fait d’arme, à se maintenir au second tour des législatives en juin 2012, entraînant de fait une triangulaire qui a eu pour principale conséquence la défaite du président du Modem et la victoire de la socialiste Nathalie Chabanne. En politique, il faut savoir tuer le père.

 François Bayrou va peut-être voir dans cette nouvelle candidature une provocation qui le conduira à sortir de son silence… avec le soutien de l’UMP Alain Juppé. Et magnanime, il gardera dans son équipe Véronique Lipsos-Sallenave et Marc Cabane.

 De l’autre côté, on attend avec impatience, mais sans grand suspense l’annonce de la candidature de David Habib. Les jeux, parait-il, sont faits entre lui et André Duchateau. Reste à savoir au prix de quelles promesses à l’égard de l’actuel premier adjoint de Pau. Mais cela ne sera pas dévoilé tout de suite, il y a comme ça des accords qui doivent rester secrets.

 Allez ! Osons une prédiction.  Eric Saubatte, UMP, va se retrouver en face de François Bayrou, Modem, de Yves Uriéta, indépendant et de David Habib, PS.

 Mais tout cela ce n’est que de la politique politicienne, celle qui occupe pour le moment les esprits embrumés. Le plus important reste à venir, il portera sur des engagements concrets, sans langue de bois, si c’est encore possible.

                                                                                               Pau, le 10 octobre 2013

 

                                                                                               Par Joël BRAUD