Bien-pensance

imgresDepuis plusieurs jours déjà, les médias se livrent, unanimement, à une surenchère
délirante à propos de l’arrivée, à bord de plusieurs bateaux abandonnés par leurs équipages et lancés à « toute vitesse » vers les côtes italiennes, de nombreux immigrants venant du Moyen Orient.

 Soyons sérieux !

La Turquie est séparée de la côte italienne de l’Adriatique par environ 3 000 kilomètres d’un trajet maritime parsemé d’une multitude d’îles, d’îlots, de hauts fonds…C’est à dire d’obstacles au milieu desquels il faut slalomer continuellement. Quant à la « toute vitesse » d’un vieux cargo, c’est 15 à 20 nœuds. Soit 25 à 35 km/heure. Et donc, au delà du fait qu’ à cette vitesse modeste, un « atterrissage » aurait été cependant indiscutablement très destructeur, la vrai question est de savoir par quel miracle, trois fois répété, ces bateaux, soi-disant « désemparés, se sont retrouvés face aux côtes italiennes plutôt que celles d’Espagne ou de Tunisie? Quant au fait que l’un d’eux était un transporteur de bétail. Ce détail a t-il pu échappé à ceux qui sont montés à son bord ?
La réalité est que l’Europe est aujourd’hui soumise à un véritable chantage! Chantage auquel
concourt aussi cette « bien-pensance gratuite » des médias et qui constitue ainsi un formidable
appel à amplifier encore ce mouvement.
Soyons sérieux !
Nous sommes, encore, plus favorisés que nombre de pays qui nous entourent. Nous avons un devoir de solidarité à leur égard. Pour autant, aujourd’hui, est-il acceptable qu’ on ne nous demande plus une cigarette mais qu’on l’exige ? Et demain. Quand nous n’aurons plus de cigarette !

Maurice Meireles – PONTACQ