Michèle Alliot Marie réélue, le changement, c’est pas maintenant !

mam2   Les citoyens s’éveillent, le rejet de la corporation de nos politiques élus à vie est de plus en plus grand. Tous les sondages sont dans le rouge pour cette caste qui ne connaît pas la vraie vie, mais rien ne change. Jusqu’à quand ?

On ne compte plus les sondages qui crient au visage de nos élus que les citoyens veulent un renouvellement de la classe politique.

Plus de neuf Français sur dix plébiscitent une stricte interdiction du « cumul des mandats », selon un sondage Elabe pour BFMTV (décembre 2015). Cette proposition recueille 91 % de réponses positives, deux tiers des Français (66 %) allant jusqu’à répondre être « tout à fait favorable » à cette mesure. Les trois quarts d’entre eux (73 %) soutiennent « l’impossibilité d’exercer plus de deux fois de suite le même mandat », soit un non-cumul dans le temps.

Selon le sondage de l’Institut Odoxa pour Le Parisien(Janvier 2016), 88 % estiment que notre monde politique souffre d’un manque de renouvellement de son personnel. » 77% des français veulent imposer le non cumul des mandats dans le temps en le limitant à deux mandats. 76% veulent les obliger à démissionner de la fonction publique, ..etc.

Curieusement, tous nos partis politiques restent sourds. Le dernier exemple en date est la réélection de Michèle Alliot Marie (70 ans, députée européenne, 6 fois députée de 1986 à 1992, 4 fois ministre, entre autres) à la tête de la fédération des PA des Républicains. Mais que cherche donc MAM ? Psychologues et psychiatres merci de vos lumières…

Au passage il est curieux de noter les commentaires du journaliste de La République :

« 100% des votes exprimés pour Michèle Alliot-Marie. C’est le sans-faute pour l’ancienne ministre dans cette élection interne du parti de droite Les Républicains, qui visait à renouveler la présidence départementale des fédérations locales du parti. Elle obtient ainsi 749 voix sur 749 exprimées, pour un total de 898 votants (149 votes blancs ou nuls) et 2625 inscrits. »

On aurait pu écrire qu’il était étonnant qu’un parti qui se veut démocratique ne présente qu’un seul candidat, ou qu’il y a eu 66% d’abstentionnistes, ou que 149 votants ne veulent pas de cette candidate …etc. Mais avant tout c’est la sclérose de ce parti qui aurait dû être mise en avant.

Cette candidature unique est d’ailleurs symptomatique. Il est évident que de nombreux jeunes aux dents longues se seraient bien présentés car ils ont l’ambition de percer et d’obtenir enfin cette investiture ou ce mandat dont ils rêvent. Mais ils savent aussi que s’opposer à MAM c’est signer son arrêt de mort en politique…

Vive la démocratie dans les partis qui, par ces mécanismes internes, ne sélectionnent que les plus serviles… pauvres apprentis politiciens ! Il ne faut pas s’étonner ensuite de voir votre manque de courage une fois élu !

Il est connu que tous ces partis politiques n’ont pas un fonctionnement démocratique. D’ailleurs, curieusement, le Secrétaire des Fédérations des Républicains est nommé par le Président du parti… On ne sait jamais … Et on y retrouve là aussi un jeune premier : Max Brisson.

On pourrait bien sûr écrire à peu près la même chose pour tous les partis : le PS, le MoDem, et les partis extrémistes sont aux mains de vieux politiciens que les français rejettent. Cela confirme que le renouveau politique français ne passera pas par les partis actuels.

Il est urgent en France que les citoyens en cours d’éveil se regroupent dans un « Ciudadanos » à la française, ce mouvement espagnol centriste qui se développe en parallèle à « Podemos » autre mouvement citoyen mais placé à l’extrême gauche, bousculant les partis traditionnels.

Daniel Sango

 

Frédérique Espagnac clouée au pilori

cumul 1   Nos élus à vie, cumulards de métier ont du souci à se faire. Un article insignifiant de La République des Pyrénées informait hier ses lecteurs que notre sénatrice cumularde Fréderique Espagnac, qui venait d’additionner à ses revenus celui de Conseillère Régionale abandonnait son mandat de Conseillère municipale à Pau.

C’est un déchaînement sur le forum de la République que je reproduis ci après.

Il faut dire que le parcours de Frédérique Espagnac représente tout ce qui est maintenant rejeté par les citoyens : une aparatchik d’un parti, n’ayant jamais été confrontée au travail dans la vraie vie, élue grâce à son parti pour les sénatoriales ou dans des élections de liste où le parti la place en position éligible. Cette levée de bouclier pour un fait somme toute mineur montrerait donc que les citoyens commencent à se réveiller…  Le danger est là pour nos élus à vie,  préparez-vous à une reconversion dans la vraie vie…

Ecoutez donc Mario Letta cet ancien premier ministre italien :

« J’ai été ministre à 32 ans il y a 16 ans. 16 ans dans la vie (politique) ça use les gens, j’ai dit stop. C’est terminé la longue vie politique de 40 ans où on passe d’un poste à un autre. »« La seule façon aujourd’hui de parler aux gens, c’est l’authenticité et un politicien qui n’a pas de travail, qui n’a pas de métier, c’est quelqu’un qui ne connaît pas la vie réelle »

« Je suis prêt à parier que le futur sera de plus en plus d’engagement politique dans lequel il faudra aussi avoir une vie, un métier. »

 

                                                                                                                     Daniel Sango

http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2016/01/14/pau-frederique-espagnac-abandonne-son-mandat-de-conseillere-municipale,1301478.php
Manaut 14 Janvier 2016, 15:04

Elle n’est pas folle la guêpe, elle abandonne le poste qui est le moins rémunéré. Et même si elle prend une veste aux prochaines sénatoriales, elle assure son avenir

mimine 14 Janvier 2016, 15:13

On sortirait presque le mouchoir …. allons, soyons sérieux. Comment voulez-vous que les politiques véhiculent une bonne image. Si elle s’est présenté aux régionales, ce n’était pas pour laisser en suivant son mandat, ni celui de sénatrice, mandat national très très bien rémunéré.

8 x 8 14 Janvier 2016, 15:30

Comme sa présence, son absence ne se remarquera pas. Déjà en 2008, conseillère municipale, elle avait reçu le titre honorifique de « Marmotte fatiguée » en phase d’hibernation, pour son action (plutôt inaction) au conseil municipal.

lapintrèsmalin14 Janvier 2016, 15:35

Ils peuvent bien tous démissionner sa nous changeras quoi , rien

el presidente 14 Janvier 2016, 15:57

Mais….être déjà sénatrice et siéger au conseil régional de Bordeaux…c’est toujours du cumul,non??? les politiques sont formidables..oui oui…formidables !

Antoine Akpô-Lisson 14 Janvier 2016, 15:59

La Rép : « Touchée par la loi sur le cumul des mandats, la sénatrice Frédérique Espagnac quitte le conseil municipal de Pau. Elle siégera au Sénat et au conseil régional à Bordeaux » Euh!… si elle siège au Sénat ET au conseil régional, elle ne cumule donc pas? Non monsieur, le cumul commence à partir de trois mandats . Dormez, petits lapins!

imprebist 14 Janvier 2016, 16:30

La soupe est meilleure là haut… et ça se dit proche de ses citoyens… Comme tous les politiciens, ils s’en fichent le principal c’est la tune

sarkopipo 14 Janvier 2016, 16:38

Quel effort! Il est vrai que conseillère municipale c’est gratos; alors que sénatrice et conseillère régionale c’est bien payé. Voilà ce que les Français ne supportent plus. Et en plus ça donne des leçons.

urszulaw 14 Janvier 2016, 17:17

comment peut on etre élu (élue) pour faire se «  »travail » mon fils sans boulot cherche du « travail »

duchene

14 Janvier 2016, 17:30 Mme la sénatrice, professionnelle de la politique, reste attachée au Béarn et au pays Basque. Mais que c’est difficile de prendre une décision pour choisir deux mandats sur trois. Nous pourrions presque en pleurer.

Palois En Daban 14 Janvier 2016, 17:41

L’ancienne attachée parlementaire de Hollande, à l’époque où Hollande était chef du PS ! Qu’elle reste à Paris et Rue de Solferino… au moins on ne la reverra plus à Pau… ce n’est pas une perte pour la ville de Pau…

guacamole 14 Janvier 2016, 17:41

comme par hasard elle quitte le poste le moins rémunéré et ça nous fait la leçon sur la droite !!!!!elle me dégoûte.

Picdumidi 14 Janvier 2016, 18:05

Et si elle allait faire un passage dans la « vraie vie » avec horaires fixes, salaire normal et imposable etc.. pendant quelque temps : elle pourrait peut être être efficace dans ses deux mandats.

smp64 14 Janvier 2016, 19:05

Le froid arrivant elle avait besoin de renouveler sa garde robe d’hiver…en lisant les commentaires du forum la voilà habillée…pour l’hiver!!!

Tournesol 14 Janvier 2016, 19:06

Au pays des faux culs elle mérite d’être élue Reine mais là cela fait déjà trois mandats

Ceci64 14 Janvier 2016, 19:33

N iriez vous pas où l herbe est plus verte ? Allons…

new depart 14 Janvier 2016, 19:43

Normal de quitter le moins payé! le proverbe Socialos est DONNE MOI TA MONTRE ET JE TE DONNERAIS L HEURE !!la c est elisez moi et je serai mieux payée ??adichatz

Hatchoun

14 Janvier 2016, 20:05 Madame est dans la politique business….prise par le pouvoir et les chiffres du portefeuille…les électeurs auront bonne mémoire!..

Pseudo 14 Janvier 2016, 20:19

Moi je dis bravo , elle va sûrement apporter un plus à notre région… comme notre cher D. Habib !

LBBO64 14 Janvier 2016, 22:22

Qu’auriez vous fait à sa place ???? La même chose !!!

Hum 14 Janvier 2016, 22:38

Ambition et médiocrité mènent certain(e)s élu(e)s. C’est regrettable pour la République et la Démocratie. Le cumul des mandats est une plaie qu’ignorent dès qu’ils le peuvent les élus, pensant que le Front National agira toujours comme un repoussoir vers ceux qui s’autoproclament garant des valeurs et qui à ce titre s’autorisent d’éternelles exceptions. Quelle petitesse vraiment !

Chrys64 14 Janvier 2016, 22:47

On remarque qu’il n’y a pas un seul commentaire positif … et c’est très bien !!! Cette arriviste notoire cumule en effet tous les défauts et l’archaïsme des « éléphants », quelle magnifique leçon nous donne ce parti panier de crabes qu’on dit socialiste. Bon elle sera bien au chaud avec Placé, sénateur qui a lui aussi « choisi » et qui mérite bien son nom !!!

herpé64 14 Janvier 2016, 23:05

Quelle honte !!

herpé64 14 Janvier 2016, 23:09

Rappelez vous quand elle a été élue : Elle militait contre le cumul    mandats avec l’armada socialiste , et elle régénérait la classe politique !!! Trop marrant .

Antoine Akpô-Lisson 14 Janvier 2016, 23:50

24 commentaires (dont le mien) et le show go on ! N’est-ce point le moment de créer une force vive, type ciudadanos, type podemos, quelque chose qui nous replace au milieu d’un espace dont nous sommes les acteurs principaux ; nos vies ? Où ? Ici ailleurs et maintenant !

gensisbon 15 Janvier 2016, 04:41

On est mal parti nous citoyens avec nos chers élus , avec cette manie qu’ils ont de faire des origamis avec nos bulletins de vote , les enquêtes publiques qui vont à contre sens , des circulaires qui ne les conviennent pas ,avec leurs élections primaires et secondaires , les décisions de la Cour des Comptes qui les dérangent ,etc,etc , ,celui qui fait le plus de plis , gagne , même si cela ne ressemble à rien , nous avons de très bons exemples avec ces Présidents et Préfets locaux remplisseurs de corbeilles à papier de boulettes informes

Papo 15 Janvier 2016, 06:24

J’aurais du faire de la politique …

JP002 15 Janvier 2016, 07:18

Pas une larme pas un regret. Nos chers dirigeants devraient lire ces commentaires.

pauneuve 15 Janvier 2016, 08:21

Comme c’est courageux ! La course au pognon…

electronlibre 15 Janvier 2016, 08:27

Tout est dit dans les coms. Faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais. Venant d’un élu socialiste, c’est un comble. Connaissent ils la définition du mot socialisme ????

kesazo64 15 Janvier 2016, 09:09

Départ d’ESPAGNAC retour de MAZZA mouais misère misère cette cuisine …………

Trespoey 15 Janvier 2016, 09:29

Ah, oui le cumul des mandats ?!… Bayrou = Mairie de Pau, Communauté d’Agglo, Président de la Béarnaise Habitat, Président Paloise d’HLM, MODEM, etc, etc. Et pas un murmure de Késako64 et Cie qui restent bien sagement aux ordres, le petit doigt sur la couture du pantalon..

chtilou 15 Janvier 2016, 09:30

d’accord avec JMPau qui est cette personne ?

Ahsij’avais 15 Janvier 2016, 09:42

En 2 jours, elle fait le plein de commentaires !!! Je ne rajouterai pas grand chose car ses trémolos dans la voix de la professionnelle politique sonnent tellement faux ! Si elle pouvait les garder pour ceux qui ne trouvent pas de boulot et qui n’ont pas le choix. Que ne va-t-elle pas à la sortie de Pöle Emploi pour se frotter au vrai désespoir. A vomir !! Nouvelle génération, renouveau de la politique, féminisation. Ah le voilà le bel exemple. Du balai, qu’elle aille se cacher et restons entre nous gens pauvres mais dignes.

Il y a des coups de pieds au cumul qui se perdent…

imagesSeuls les cumulards – à les entendre – auraient la perception juste et complexe des problèmes. De TOUS les problèmes sans exception.

Les non cumulards comme les simples citoyens seraient des ânes bâtés patentés, désinformés, incapables de résoudre ne serait-ce qu’un conflit de voisinage, incapables d’appréhender les finesses des problématiques mondiales, de l’écologie à l’économie en passant pas la démocratie ou les conflits planétaires.

Si tel était le cas, seuls les cumulards devraient être autorisés à voter, à se demander pourquoi ils sollicitent les suffrages des incapables mineurs que nous sommes… ?

La vérité est que les cumulards, caste de professionnels autoproclamés obnubilés par leur seul plan de carrière sont au mieux dépassés, au pire sourds et aveugles dans leur petit monde de conciliabules, repas, voyages d’étude sans études, coktails, plateaux télés. Et que, sollicités et choyés sans arrêt par les lobbies de tous poils, ils en deviennent forcément les proches, puis les amis et, fatalement, leurs complices.

En Pyrénées Atlantiques, l’Express a recensé 13 cumulards : de 6 à 38 années de carrière, 27 en moyenne, 31 années pour les 10 les plus assidus.
En Aquitaine Poitou Charentes Limousin, cette Grande Diagonale du FOU, Alain Rousset prétend gouverner tout en étant député. Je vous laisse deviner qui est le fou…

Aussi, parce qu’il n’est pas bon que celui qui applique la loi soit celui qui la fait. Parce qu’après 27 années de carriérisme politique, de mairie en députation en passant par la communauté d’agglomération et le conseil général pour arriver à un 4ème mandat régional. Parce que vous ne pouvez pas tout faire et parce que ce n’est pas sain pour la démocratie, nous vous demandons solennellement, Monsieur ROUSSET, de démissionner de votre poste de député.

Frédéric PIC
Nouvelle Donne Béarn
06 44 23 82 19
f.pic@wanadoo.fr

Pour relayer cette pétition :https://www.change.org/p/alain-rousset-alain-rousset-renoncez-à-votre-mandat-de-député

Crédit photo : loiretpositif.fr

Comiques nos politiques !

FN   Le résultat du premier tour des élections régionales donne lieu aux habituelles déclarations alarmistes de la part de nos « partis de gouvernement ». Comique .

Je dénonce depuis des années le fonctionnement de notre démocratie monopolisée par une communauté d’élus à vie, cumulards, installés dans une seule stratégie : leur ré élection. Une fois de plus les électeurs condamnent cette situation.
Tout d’abord en s’abstenant, car il faut bien le répéter inlassablement, le premier parti de France est celui des abstentionnistes, pratiquement un français sur deux. Ensuite en votant pour le Front National, ou l’extrême gauche, partis qui ne proposent que des chimères et ils sont là encore bien plus qu’un Français sur deux parmi les votants ! Notre démocratie va mal, très mal.
Les causes en sont pourtant simples.

Une organisation politique incompréhensible

Comment voulez-vous qu’un vrai choix puisse être fait quand l’immense majorité des électeurs ne comprends pas pour quoi ils votent ?
Un mille feuille où toutes les compétences sont mélangées, ou personne ne comprend qui fait quoi.
Des lois successives qui ajoutent à la confusion, où on passe d’une fusion (Conseiller Départemental et Régional unique de Sarkozy, défait par Hollande) à un morcellement (Loi NOTRe, Métropoles ) avec des aller retour sur la clause de compétence générale, fléau de notre organisation, et un redécoupage des Régions…
Même un spécialiste n’y retrouve pas ses petits. Oui messieurs les députés qui faites les lois, vous êtes nuls.

Une élection sans campagne

Comble d’abomination démocratique, cette élection s’est déroulée sans campagne. Je ne répèterai pas ce que j’ai déjà écrit il y a quelques jours sur le sujet : « Régionales : scandale ! » AP du 27/11/2015.
N’ayant pas grand chose à proposer, et surtout ne souhaitant pas le montrer, ils ont bien sûr attendu le dernier moment pour sortir de l’ombre, les attentats de Paris ont bon dos, que n’avaient-ils fait campagne plus tôt !

Avec des candidats déjà élus

Pourtant, leur activité avait commencé en interne il y a plusieurs mois. Le combat interne dans les partis consistant à se placer en position éligible sur les listes. Une activité pour laquelle nos élus à vie sont spécialistes, relire « Régionales, la foire d’empoigne » AP du 12/10/2015
Il ne faut donc pas s’étonner de ne pas avoir ni vu ni entendu nos élus départementaux : les Sémavoine, Uthurry et autres Espagnac… Cumulards pour la plupart, ils attendent que le peuple stupide valide leur rente.

Et des programmes fumeux

Pour les sortants du PS, on a entendu à plusieurs reprise, « notre programme c’est notre bilan  » On n’est pas vraiment avancé vu que l’immense majorité des citoyens n’a jamais parcouru le budget de la Région pour avoir une vraie vision de ses activités…
Pour le FN on n’en parlera pas vu qu’ils n’ont rien de clair à proposer, et que l’on a tout à craindre de leur gestion, si elle décline les positions anti européenne et isolationnistes.
Reconnaissons à Virginie Calmels d’avoir mis en avant des propositions concrètes et chiffrées. Mais faut-il y croire vu que ses co-listiers déjà Maires, n’ont jamais appliqué à leurs communes la rigueur budgétaire proposée…

Le développement économique à toutes les sauces

C’est effectivement une des compétences des Régions, et pour surfer sur une des préoccupations prioritaire des électeurs, les têtes de liste dans leurs quelques apparitions télévisées y sont allé de leurs vœux pieux dans ce domaine. Mais on ne peut qu’en rire !
Tout d’abord cette tarte de crèmes qu’est le développement économique est le thème partagé par tous les niveaux de la pièce montée française et européenne !
La commune a un budget pour le développement économique, de même que l’intercommunalité. La métropole, ici le Pays de Béarn future création de son futur roi se crée justement pour le développement économique. Le Conseil Départemental a un budget important pour le Développement économique et une Direction dédiée. La Région bien sûr, dont c’est une compétence majeure (?) qui en serait le chef de file sur son territoire… Que dire de l’Etat qui a fait du chômage l’avenir politique du Président. L’Europe elle aussi y joue un rôle majeur par ses grands travaux mais aussi par le rôle majeur de la BCE (taux bas et QE : 60 milliards de fausse monnaie injectés chaque mois)

Et ce qui est le plus rigolo, enfin non, triste, c’est que nos politiques régionaux et en dessous luttent pour le développement économique avec des jouets d’enfant.
En effet, que faire de significatif quand le CICE a injecté des milliards d’euro, que l’euro a été dévalué de 30% que le prix du pétrole a été divisé par deux, que le crédit est quasiment à taux nul ?
Au mieux mener une politique de formation professionnelle en ligne avec les besoins.

La lutte contre les extrêmes, c’est avant tout une nouvelle éthique en politique

C’est d’abord une simplification drastique de notre organisation : suppression des départements (avec transfert des compétences aux intercommunalités et Régions) et des communes et compétences uniques pour les Intercommunalités et les Régions.
La compréhension des enjeux est le moteur minimal de la démocratie.
Il faut rajouter la diminution par deux des élus dans les Régions (183 pour la future région Aquitaine c’est délirant) l’Assemblée Nationale et le Sénat.

Une organisation politique où les élus représentent réellement des citoyens et sont clairement identifiés avec devoir d’explication et de reporting (suppression des élections de liste et mise en place d’une proportionnelle partielle ). Et où ils effectuent un réel travail à temps complet.

La fin du professionnalisme en politique de manière à avoir un renouvellement des élus. Renouvellement des classes d’âge mais aussi des origines (moins de fonctionnaires plus d’entrepreneurs, une représentation plus conforme à notre société)
Non cumul strict des mandats, limitation à deux mandats successifs.

Et puis de la sincérité et du courage.

Alors les politiques, on écoute les citoyens ?

Daniel Sango

Cumul au Conseil Départemental

cumul nuit   La démocratie française s’enlise. En ce lundi matin, aucune surprise dans les résultats de cette élection pour un Conseil Départemental inutile, en sursis.

Une fois de plus ce sont les abstentionnistes et les blancs (près de 9%) qui ont gagné les élections.

Une nouvelle équipe de jeunes et brillants politiciens est maintenant aux manettes du Département : JJ Lasserre, M Brisson, D Saint Pé, J Pédehontaa, A Arribes, J Poueyto, etc… Ils continueront à vous dire que le Conseil Départemental est vital pour la proximité du citoyen, qui lui, pourtant, pense le contraire et continue de s’éloigner des urnes.

Le Président sera élu jeudi, là encore ce sera place à la jeunesse et à l’innovation : JJ Lasserre. Cumulard notoire, va-t-il battre le record de longévité dont était si fier son prédécesseur J Labazée ? Il n’a toujours pas daigné éclairer les électeurs sur ses intentions, va-t-il cumuler ces deux fonctions à temps plein ? On pourrait lui suggérer, dans le cas probable où il préférerait continuer sa vie de sénateur, et pour que sa politique soit bien prise en compte, de faire élire sa fille à la Présidence, elle qui vient d’être élue.

Il a crié haut et fort que le Département géré par les socialistes vivait au dessus de ses moyens, qu’il avait beaucoup trop embauché de fonctionnaires inutiles, que l’évolution de l’endettement était insupportable. Ce qui est vrai. Diminuera-t-il immédiatement le budget de 70 millions d’euro en supprimant rapidement 300 postes de fonctionnaires et en supprimant les dépenses qui ne sont pas du ressort du Conseil Départemental comme le développement économique, les subventions aux clubs sportifs professionnels, la gabegie des stations de ski, …etc. ?

Comptez sur lui pour que rien ne change.

Mais ne désespérons pas, une majorité toujours plus grande de Français souhaite une vraie rigueur, avec une diminution drastique du millefeuille territorial et du nombre indécent d’élus.

Ainsi va la vie en France. Les prochaines élections sont pour bientôt, car en France nous sommes en campagne électorale perpétuelle ce qui permet à nos immuables candidats d’éviter de traiter les vrais problèmes. Et les prochaines régionales, élections de liste, sont vraiment du caviar pour eux, car l’élection ne se joue pas dans les urnes, mais dans les partis.

Quand les citoyens s’éveilleront…

par Daniel Sango

Georges Labazée, 72 ans de mandats cumulés, ne se représente pas…

labazee_georges11112dLe Président socialiste du Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques a annoncé qu’il ne se représenterait pas lors des élections cantonales de mars 2015. Est-ce une réelle volonté de laisser la place ? ou plutôt l’anticipation d’une probable défaite au niveau du département ? Au delà de ces questionnements, la sortie de M. Labazée du Conseil Général, 39 années après y avoir été élu, est une bonne nouvelle pour le renouvellement en politique, et pose encore une fois la question d’une limitation des mandats dans le temps et dans l’espace.

Professeur des écoles de profession, M. Labazée a débuté sa vie politique aux élections cantonales de 1976 sur le canton de Thèze où il est élu une première fois. Il avait alors 33 ans. il est ensuite réélu 5 fois, la dernière en 2008 où il devient Président du Conseil Général. Mais son tableau de chasse politique ne se limite pas à ses mandats cantonaux, car il fut aussi député lorsqu’André Labarrère entra dans le premier gouvernement Mauroy en 1981 et y resta jusqu’en 1986; il fut élu 4 fois conseiller régional de 1986 à 2010 et devint Vice-Président du Conseil Régional d’Aquitaine; et il fut adjoint au maire de Viven et Président de la communauté de communes de Thèze. Enfin, pour couronner le tout, il devint Sénateur en 2011. Tout cela, sans compter les mandats d’adjoint au Maire de Viven, représente un total de  72 ans de temps de mandats cumulés ! on ne compte pas non plus les multiples mandats et fonctions de Présidence dans des conseils d’administration de sociétés d’économie mixtes, d’associations et de syndicats, qui sont des bons moyens d’arrondir les fins de mois.

L’idéal démocratique est loin, celui d’Athènes par exemple, qui voyait des citoyens tirés au sort pour exercer une magistrature pendant un an, puis revenir pleinement à leur métier qu’ils n’avaient pas abandonné. La vie politique était alors comme un service rendu à la cité, une parenthèse comme le fut en France le service militaire. Certes, la vie politique moderne est plus contraignante et demande un investissement de longues années à ceux qui veulent l’exercer. En ce sens, la professionnalisation et le carriérisme sont quasiment inéluctables dans le système actuel. Mais si tout ceci est dû au système, ne serait-il pas possible de modifier le système, en réduisant par exemple le nombre de mandats successifs à 2, et en limitant le nombre de mandats et de fonctions simultanées, y compris les présidences d’organismes divers, bref en allant plus loin que le minimum syndical proposé actuellement sur le cumul des mandats ?

Car quelle aurait été la conséquence d’une limitation des mandats dans l’espace à un mandat, et dans le temps à 2 mandats successifs pour M. Labazée ? Après un premier mandat de Conseiller Général de 5 ans, il aurait rejoint l’Assemble Nationale en 1981 jusqu’en 1986, avant de prendre un mandat de Conseiller Régional pendant 12 ans. Après un bref retour de 2 ans à son métier de Professeur des écoles, il aurait pu se présenter de nouveau comme Conseiller Général en 2001, pour un dernier mandat jusqu’en 2008. En 2010 enfin, il aurait pu devenir Sénateur jusqu’à aujourd’hui. Au total, M. Labazée aurait effectué au maximum 35 ans de mandat, soit 37 ans de moins que dans sa vie réelle.

Or, ces 37 années auraient été occupées par d’autres personnes, au moins 3 et sans doute plus. Les centaines de politiciens dans la situation de M. Labazée, auraient donc laissé la place à plusieurs milliers de citoyens à l’échelle nationale. Ces citoyens auraient eu d’autres compétences, auraient été de générations, de sexe et de milieux différents, et auraient eu d’autres idées et valeurs. Ils auraient nécessairement contribué d’une part à une plus grande richesse des idées, et surtout à ce que les français se sentissent mieux représentés par la classe politique.

Alors, finalement, il importe peu de savoir si M. Labazée s’est subitement pris d’une envie de « lever le pied » et de se « contenter » de son mandat de Sénateur, ou s’il a eu peur d’une défaite électorale départementale en 2015. Il importe de savoir qu’il va enfin laisser la place et permettre à notre démocratie départementale de se renouveler et de s’oxygéner… un tout petit peu. Il importe aussi que le gouvernement et les élites politiques s’aperçoivent que notre démocratie a un besoin urgent d’être rénovée afin qu’elle soit ce qu’elle n’aurait jamais du cesser d’être : l’expression de la société et du peuple en mouvement.

Par Emmanuel Pène – le 18 janvier 2015

Twitter @epene64

Denys de Béchillon devant l’UDI.

imagesBien connu à Pau et sur le plan national, Denys de Béchillon que notre publication a eu l’honneur de rencontrer par le passé, est professeur à la faculté de droit de Pau et agrégé de droit public. Dans le domaine constitutionnel, par ses réflexions, il a acquis plus qu’une réputation, il est certainement une référence. Le mardi 25 novembre 2014, invité par l’UDI locale, il planchait sur les sujets suivants : réforme de nos institutions, non cumul des mandats, vote à la proportionnelle.

 En préliminaire, un certain nombre de constats s’imposent :

  • 82 % des personnes interrogées estiment que les politiques n’agissent pas dans l’intérêt des Français,
  • 96 % des Français sont contre le cumul des mandats,
  • La réforme des institutions ne réglera pas les problèmes actuels,
  • Il n’y a pas actuellement de majorité des 3/5ème au parlement pour engager une réforme de la constitution.
  • Le mode de scrutin pour l’élection des députés n’est pas inscrit dans la constitution mais relève du domaine de la loi.
  • Actuellement pour une réforme des institutions, nous ne disposons pas d’argent ni de consensus politique.

Sur les institutions en premier lieu.

On entend parler de la VIe République. La constitution de la Ve République ne mérite pas la critique qui lui est faite actuellement. Il s’agit de la meilleure constitution que nous n’ayons jamais eue. C’est sans doute la meilleure du monde. Grâce à elle nous sommes sortis d’un grand nombre de difficultés sans crise institutionnelle majeure. La guerre d’Algérie, mai 68 et plus récemment la crise que nous connaissons encore aujourd’hui. Elle permet un certain nombre d’adaptations dont la cohabitation. Cette cohabitation n’est d’ailleurs rien d’autre que la volonté des Français.

Quand on touche aux équilibres constitutionnels  on ne sait jamais à l’avance ce que l’on fait et où l’on va. En matière constitutionnelle il faut en faire le moins possible autrement nous risquons l’aventure constitutionnelle.

La réforme de 2008, voulue par Sarkozy, a eu comme objectif de renforcer le pouvoir parlementaire. Le projet de loi  porte sur le texte de la commission et plus sur le texte du gouvernement. Autrefois de Gaulle avait voulu qu’un projet de loi émanant du gouvernement soit discuté en commission et qu’ensuite ce soit le texte du gouvernement qui soit soumis au débat de l’Assemblée Nationale. Aujourd’hui, c’est le texte de la commission qui est soumis au vote des parlementaires. On s’aperçoit que c’est probablement une catastrophe. Le pilote ne peut pas être quelqu’un d’autre que le gouvernement. On a maintenant des textes qui sont mauvais, cela ne marche pas bien.

Enfin toujours sur la constitution, Denys de Béchillon considère que la réduction  du mandat présidentiel du septennat au quinquennat est une erreur. On ne reviendra pas en arrière par référendum; il n’est pas envisageable que les  électeurs veuillent augmenter la durée du mandat d’un président dont la cote de popularité est aussi faible.

Sur le cumul des mandats.

La règle du non cumul des mandats sera donc en vigueur en 2017. Elle présente certains avantages parmi lesquels, les parlementaires seront des spécialistes plus présents.  Mais elle présente aussi des effets pervers. Il y aura un découplage avec les sénateurs, sur le plan pratique cela ne peut pas bien marcher. Un député ne pourra pas avoir un autre métier ce qui interdira le cumul professionnel. Par contre s’il est fonctionnaire, il sera protégé car assuré de retrouver son emploi à la fin de son mandat. Autre conséquence un député soumis au non cumul aura comme préoccupation essentielle sa réélection, celle-ci deviendra vitale car sa seule source de revenus. Il lui faudra donc être soumis à son parti s’il veut obtenir son investiture. Le clientélisme apparaîtra. Egalement son temps de présence locale sera en concurrence avec sa présence nationale.

A terme nous risquons de voir apparaître une homogénéisation des parlementaires. Les origines professionnelles seront moins diversifiées, ce qui n’est pas bon. On trouvera principalement des fonctionnaires et d’anciens attachés parlementaires.

Alors on parle du statut de l’élu. Il s’agit dans le projet d’un statut protecteur mais on ignore son contenu. Les français se méfient à ce sujet surtout à une époque de défiance  vis-à-vis du monde politique.

Le scrutin proportionnel.

Denys de Béchillon l’affirme : «  J’aime le scrutin majoritaire, il permet stabilité et pérennité ». Il conçoit bien sûr que pour les centristes ce système soit pénalisant. Le scrutin majoritaire c’est très bien lorsqu’on a une majorité. Aujourd’hui, on constate qu’il n’y a pas de majorité. On peut imaginer une coalition comme en Allemagne et en Angleterre. Mais, il le redit, il ne croit pas que la constitution de la Vème république soit compatible avec la proportionnelle. Avec une proportionnelle à 50 % il est certain de ne pas disposer d’une majorité. Sous la troisième et  la quatrième République, l’instabilité gouvernementale tenait à la proportionnelle. Par ailleurs cette proportionnelle, n’est pas à son avis, compatible avec l’élection du Président de la République au suffrage universel.

                                                                                               Pau, le 29 novembre 2014

                                                                                               Par Joël BRAUD

Cumul des mandats : mini réforme.

cumulLe parlement vient de mettre un terme au cumul de certains mandats électifs. Réforme louable certes mais quel accouchement difficile. En effet, les Sénateurs,  dont beaucoup se demandent s’ils sont encore utiles, ont freiné des quatre fers pour ralentir le vote de la loi et finalement s’y opposer.

Il faut dire que cette Chambre sert à caser bien des hommes politiques soit après un échec aux élections à l’Assemblée Nationale, soit pour finir une carrière en toute tranquillité. Il y en a même qui, encore députés osent briguer un  poste de sénateur, comme ce fut le cas de feu André LABBARERE. Voilà une faculté  dont la suppression n’a pas été envisagée.

 Nous ne pouvons pas mettre un terme au mandat d’un député, mais lui peut, en cours de route, abandonner son mandat pour une situation moins contraignante.

Il ne faut pas cependant se réjouir trop vite de cette réforme qui reste très minimale. En effet, ce que le peuple veut c’est la fin du carriérisme politique qui permet à certains d’être éternellement au premier plan, dont la profession est « homme politique ». Beaucoup n’ont pratiquement fait que cela. Une vraie réforme impliquait autre chose. Si l’on veut mettre fin à un système qui nous fait voir ou entendre les mêmes politiciens depuis des décennies, il faut limiter le nombre de mandats consécutifs dans le temps. Deux serait un maximum. Une telle réforme devrait sans doute s’accompagner d’un statut de l’élu mais ce n’est sans doute pas ce qui empêche de l’envisager.

 La réforme votée amène toutefois à se poser cette question : Que deviendrait le futur maire de Pau s’il devient ultérieurement sénateur ou député?

– par Pierre ESPOSITO

A Pau, renonciation, renoncement ou défection.

 

imagesLes élections municipales de Pau se montrent pour le moins indécises depuis que Martine LIGNIERES-CASSOU députée-maire vient d’annoncer qu’elle renonçait à présenter sa candidature aux prochaines municipales. Ces élections vont avoir lieu dans 200 jours et au-delà de la décision de la maire sortante, il reste que le paysage est encore bien mal dessiné. Quels seront les candidats en lice ?

 Mais avant tout que l’on soit clair et qu’il soit dit que cette décision honore Martine Lignières-Cassou parce que, ce faisant, elle se met en conformité avec la loi sur le non cumul des mandats qui n’entrera en vigueur qu’en 2017. L’obligation de ne pas cumuler un mandat de député ou de sénateur avec un mandat d’exécutif local ne sera effective qu’au moment des  suffrages présidentiel et législatifs.

 Elle dit très clairement qu’un mandat de député, ça suffit, non seulement c’est bien de le dire mais c’est encore mieux de mettre ses actes en accord avec ses convictions. Considérons que les autres raisons invoquées sont plutôt de circonstance. Bravo donc d’autant  qu’elle annonce qu’elle ne figurera pas sur la liste du parti socialiste, ni sur aucune autre liste pour les municipales. Alors, renonciation, renoncement ou défection ? Chacun jugera.  Elle présentera cependant sa candidature aux prochaines législatives.

 Alors à ce jour quels seront les candidats ? Comme toujours dans ces circonstances, nous ne souffrirons pas d’un vide mais plutôt d’un trop-plein entre ceux qui se sont déclarés, les potentiels, ceux à qui l’on pense le plus souvent et ceux enfin, dont le nom a été cité. Rien n’est évidemment définitif, mais essayons de faire le point.

 Les candidats déclarés :

Marc CABANE, est parti de loin ; ancien préfet, de tendance UMP bien que non encarté et non investi par ce parti. A rejoint François Bayrou et vient à la suite de l’annonce de Martine Lignières-Cassou de confirmer sa candidature.

Yves URIETA, se déclare indépendant bien qu’ancien membre du parti socialiste et ex de  Gauche moderne. A exercé les fonctions de maire de Pau entre la disparition d’André Labarrère et les élections de 2008. Avait, à cette occasion, maintenu sa candidature au second tour ce qui avait eu comme conséquence la défaite de François Bayrou. Membre du Conseil Economique, Social et Environnemental.

Nicolas PATRIARCHE, membre de l’UMP, actuellement conseiller municipal de Lons. Son parti soucieux de lancer une figure nouvelle et jeune dans la politique locale, l’a investi en lieu et place de Marc Cabane initialement pressenti.

Eurydice BLED, membre du parti Europe Ecologie Les Verts, appartient à l’encore actuelle majorité du conseil municipal palois. Est jeune et possède une ambition politique.

 Les candidats possibles :

Véronique LIPSOS-SALLENAVE, avocate de profession, dans l’opposition de l’actuel conseil municipal, conseillère régionale et membre de l’UDI, le parti de Jean-Louis Borloo.

 Olivier DARTIGOLES, membre du Parti Communiste dont il est le porte-parole au plan national. Appartient à la majorité du Conseil municipal. Se positionne actuellement en fixant des conditions à son éventuelle appartenance à la prochaine liste de gauche.

 André DUCHATEAU, membre du PS, premier adjoint à Pau et conseiller général. Vient d’être adoubé par Martine Lignières-Cassou comme étant celui qu’elle souhaite voir devenir son successeur. N’a pas reçu pour autant l’investiture du parti socialiste qui ne sera pas donnée  avant décembre et selon le choix des membres de la section locale. Peut d’ailleurs se trouver à ce niveau, en concurrence avec David Habib.

 Anne CASTERA, actuellement maire adjointe à Pau. Membre du PRG. A ces derniers temps, fait connaître une certaine mésentente avec Martine Lignières-Cassou.

 Pascal BONIFACE, membre du PS, appartenant à l’actuelle majorité du conseil municipal. Est entré en dissidence au point de se voir retiré la totalité de ses délégations d’adjoint.  Pourrait envisager une action.

 Ceux dont on parle :

David HABIB, membre du PS, député et maire de Mourenx, président de la communauté de communes de Lacq. Entretient soigneusement le suspens sur son éventuelle candidature à Pau. Partisan déclaré du cumul des mandats.

 Michel BERNOS, UDI et actuel maire de Jurançon. Entretient le secret avec application et constance, sur son éventuelle candidature à la mairie de Pau bien que son nom soit prononcé de plus en plus fréquemment. Serait, si c’était le cas, en concurrence avec Véronique Lipsos-Sallenave.

 François BAYROU, président du Modem, ancien ministre et ancien président du conseil général des Pyrénées Atlantiques. Député européen. Candidat malheureux  aux dernières municipales de Pau. Prend un soin jaloux à ne pas faire connaître ses intentions personnelles pour les prochaines municipales. S’est lancé, avec un résultat relatif,  dans un rassemblement des différentes forces en présence dans le but de s’opposer au parti socialiste.

 Jean-François MAISON, membre du PS, conseiller municipal de Pau et conseiller général. Reste discret, est cependant très impliqué dans la vie politique paloise et départementale. Pourrait au moins solliciter l’investiture de son parti.

 Cette liste qui n’a pas la prétention d’être exhaustive, aurait pu inclure, entre autres, le candidat du Front National dont le nom est à ce jour inconnu et qui cependant ne manquera pas d’être présent.

                                                                                               Pau, le 5 septembre 2013

                                                                                               Par Joël BRAUD

Alternatives Pyrénées – Le dîner des trois compères

Une bonne table, quelques bonnes bouteilles, un lieu accueillant, rien de mieux pour détendre l’atmosphère et discuter à bâtons rompus.

Quand trois compères, qui animent AltPy, se retrouvent, les questions fusent, les observations s’entrechoquent et le constat final, est « malheureusement » le même : la France est bloquée, « estanquado » diraient les espagnols et le moral en berne. L’économie au point mort, le chômage à la hausse, les institutions figées, les vrais débats évités, le poids du lobby politico-administratif non-abordé… Le malade est atone. Coma profond, sans réelle aggravation notoire, mais coma tout de même.

Que faire ? Baisser les bras. Attendre un sauveur, un guide suprême, nécessairement moins démocratique. Plus autoritaire.

Que faire ? Cent fois se remettre à l’ouvrage et dénoncer, I N L A S S A B L E M E N T, le cumul des mandats, le cumul dans le temps, le vieillissement de la classe politique, les strates qui rendent le mille-feuille immangeable, la compétence générale* accordée aux régions, aux intercommunalités, aux départements, l’ascenseur social en berne, l’intégration qui n’existe que dans les mots.

Il faut 1000 AltPy en France, il faut 100 rédacteurs bénévoles pour chacun d’entre-eux. Dénoncer, dénoncer encore, l’aveuglement de nos dirigeants qui nous conduisent droit dans le mur. Bousculer sans ménagement nos politiques. Nous les avons élus pour gérer notre pays, non pas dans l’attentisme, mais avec ambition, volontarisme, prise de risques sans lesquels notre pays recule.

Les trois compères de se remémorer quelques politiques locaux. La Maire de Pau, au cumul insupportable : Maire d’une ville de 80.000 habitants et « patronne » de 7.000 fonctionnaires communaux, Présidente d’une agglomération de 150.000 habitants et « patronne « de 900 fonctionnaires « intercommunaux », députée chargée – avec ses collègues- du destin de 65 millions d’habitants…

François Bayrou, patron (au sens fort) du Modem, qui lance, sans la lancer, une campagne pour les prochaines municipales à Pau mais, qui en même temps, passe son temps dans les médias parisiens et annonce qu’il pourrait envisager de participer à un gouvernement sous des conditions non réunies à ce jour. Son choix : c’est Pau ou Paris ?

C’est Pau ou Paris… ou Strasbourg ? François Bayrou, qui veut moraliser la République française, partira-il en tête de liste du MoDem pour les élections européennes en mai 2014, 3 mois après les élections municipales ? Pour les palois qui observent la manœuvre qu’il a mise en place, ce serait bien qu’il clarifie ce point dès que possible. Il y a, à nouveau, un cumul potentiel à l’horizon.

Georges Labazée, élu conseiller général en début 2011 et président du Conseil Général dans la foulée qui, 6 mois, plus tard se fait, à nouveau, élire par ses pairs sénateurs. Un pied-de-nez à l’électeur ! Georges Labazée qui, lors une réunion, à l’UPPA, sur le thème « Opinion public et territoire » répond à ma question : « 82% des français disent ne pas être satisfaits du personnel politique, que proposez-vous de faire pour remédier à cela ? ». Réponse : « Je ne vais pas me laisse entrainer par le populisme ».  J’ai cessé d’écouter…

Oui, la plupart des élus n’entendent plus les français. Ils sont élus pour eux, pour leur égo, pour les honneurs, pour les indemnités et surtout depuis trop longtemps. La moyenne d’âge de l’assemblé nationale était de 55 ans, au jour de l’élection en juin 2012. Elle sera dans 5 ans, de 60 ans. Une des plus vieille au monde. De quoi favoriser l’initiative et la prise de risque !

« Il faut 1000 AltPy en France, il faut 100 rédacteurs bénévoles pour chacun d’entre-eux » pour bousculer notre classe politique. Leur rappeler de ne travailler que sur un territoire, de ne travailler que pour nous, de passer la main après deux mandatures successives car, après ce cap, il leur est difficile d’être inventif, créatif, entrepreneur. Il y a urgence d’agir. Le risque, à ne pas bouger, faire le lit du populisme de gauche ou de droite. Voulez-vous cela ?

Citoyens, prenez la plume et dénoncez ce qui vous fait mal. Aidez la démocratie française, en secouant nos politiques, à la transformer dans la bonne direction, sinon, nous aurons des lendemains difficiles. Et surtout, ne baissez pas les bras. Dénoncez, dénoncez, encore et toujours. I N L A S S A B L E M E N T. Il en sortira toujours quelque chose.

– par Bernard Boutin

* Le meilleur symbole : Combien sont-ils, nos représentants, pour couper le ruban de la moindre inauguration : Le préfet et un, deux, trois, quatre, cinq ou six ou plus politiques locaux ?