Quartiers sensibles : Pour une « ANRU » de l’éducation

Capture d’écran 2015-11-26 à 10.34.00La France « découvre » que des générations entières de jeunes, issus des quartiers sensibles, sont en totale marginalité de notre société.

Les parents, assez fréquemment, n’y contrôlent pas leurs enfants et/ou ne sont pas en capacité de les aider à devenir des citoyens français « normaux ». L’Education Nationale envoie, dans les écoles et collèges des Réseaux d’Education Prioritaire (REP), souvent de jeunes instituteurs et professeurs sans l’expérience nécessaire pour faire face à des jeunes « compliqués » à gérer.

Face à cette affirmation, basée sur des témoignages entendus à la télévision, il serait intéressant de descendre dans le détail de la composition des enseignants des ZEP : Plutôt des plus jeunes, peu expérimentés ou plutôt des plus âgés, plus expérimentés ? Car de l’expérience dans les ZEP, il en faut ! Plus qu’ailleurs. AltPy a un certain nombre de rédacteurs et commentateurs qui doivent pouvoir apporter des précisions.

Il y a en France, selon le site du gouvernement, 350 REP+ et 739 REP qui représenteraient 19.8% des écoliers, et 20.5% des collégiens scolarisées.

Les moyens, financiers et humains, des Réseaux d’Education Prioritaire sont-ils suffisants ? En tout cas, ce qui a été fait jusqu’à présent semble plutôt être du domaine de l’échec total : 42,1% des jeunes de la tranche des 15 à 24 ans dans les « zones urbaines sensibles » étaient au chômage en 2013 contre 22,6% hors Zus pour la même tranche. Un rapport de 1 à 2. Mieux vaut étudier hors des zones urbaines sensibles et de leurs REP.

A Pau, j’ai eu l’occasion de me pencher, il y a plusieurs années, sur le travail de l’ANRU (Agence Nationale de Rénovation Urbaine) dans le quartier de l’Ousse des Bois. Au fil de interviews et des rencontres, j’avais observé la multiplicité des outils mis en place, dans de nombreux domaines. Les moyens financiers étaient considérables mais à l’arrivée, force est de constater que, si le quartier est maintenant en bien meilleur état que beaucoup de quartiers «normaux » palois, son chômage reste inacceptable. Il tournerait autour de 40% selon Sud Ouest du 17 juin 2015.

Le bâti a été indiscutablement rénové mais le travail sur les hommes n’a pas donné les résultats escomptés malgré la multiplicité de intervenants. Il faut dire que je croisais souvent des personnes jeunes (trop jeunes?), armées du désir de bien faire mais sans l’expérience et le recul des anciens.

A quoi bon des immeubles neufs, un environnement propre si les hommes restent ce qu’ils étaient. Les financements de l’ANRU doivent pouvoir être réorientés. Mieux vaut une tête bien faite qu’un immeuble bien mis.

A Malala, le mot de la fin : « avec des armes vous pouvez tuer des terroristes, avec l’éducation, vous pouvez tuer le terrorisme ».

– par Bernard Boutin

PS : Merci au forum de me corriger, reprendre, contredire etc. En écrivant sur l’éducation, je suis dans un domaine qui n’est pas le mien.

L’autorité de l’État

imgresEn réunissant les maires du Département des Pyrénées Atlantiques à Bidache le 11 avril dernier, le Préfet, représentant de l’État, a choisi cette occasion pour rappeler les impératifs de la réforme territoriale. Il n’a été que distraitement entendu et n’a que faiblement convaincu. Mais pourquoi l’autorité de l’Etat est-elle si peu considérée ?

 Il entre dans les fonctions du Préfet, représentant de l’Etat dans le département de mettre en œuvre la politique du Gouvernement français. Ce serait être bien ignorant de l’actualité que de ne pas prendre en considération ces réformes qui portent sur certaines institutions telles que les départements, les Régions, les intercommunalités et les communes. Nous savons maintenant que la suppression des départements qui était programmée pour 2017 a échoué, que le regroupement des régions a fait passer le nombre de celles-ci de 27 à 13 et que le projet de regroupement des communes ne parvient pas à prendre forme.

 C’est sur ce dernier point qu’il est demandé, ordonné devrions-nous dire, aux préfets de s’investir pour parvenir à un regroupement significatif. Le projet du préfet des Pyrénées Atlantiques fait ressortir que seulement huit intercommunalités devraient subsister. Il met donc en place un schéma des intercommunalités qui deviendra définitif début 2016. Les conseils municipaux auront à se prononcer à titre simplement consultatif et les communes voteront, leurs avis seront décisionnels. D’ici là que de discussions, échanges et palabres en vue qui n’aboutiront, il faut le craindre, que sur des  convictions divergentes.

 Rappelons pour bien situer l’enjeu quelques données chiffrées : Il existe en France 36 769 communes, 15 903 syndicats intercommunaux, 27 régions, 101 départements, 240 préfectures.  Tandis qu’elle ne représente que 12,8% de la population totale de l’Union Européenne, la France possède 40 % de ses collectivités.  Nos voisins ont depuis longtemps su se réorganiser, ainsi l’Allemagne, que nous citons si souvent en exemple, est passée de plus de 30 000 communes à 12 196 ; la Suède de 2 532 à 290 ; le Royaume Uni dispose de 409 « autorités locales » qui remplacent les communes et les régions ; l’Italie compte 8 101 communes ; la Belgique est passée de 2 739 à 589 ; l’Espagne, 8 109 ; les Pays-Bas  431 et la Finlande  326. Dans ces pays ces réformes ont pu être réalisées grâce à l’autorité d’un l’État fort.

 Autant dire que nous figurons, au moins sur ce plan, parmi les mauvais élèves de la classe européenne.

 Et pour ne considérer que notre beau département, soulignons qu’ils s’y trouvent 545 communes dont 38 de moins de 100 habitants ; la plus petite est peuplée de seulement, tenez-vous bien, 32 habitants, il s’agit de Tabaille-Usquain.

Lorsque le Préfet, représentant de l’autorité de l’Etat, chargé de mettre en musique cette partie de la réforme territoriale, présente son projet,  il est accueilli par les élus avec circonspection (le terme est ici très atténué par rapport à la réalité des propos entendus). Certains, tel Jean Lassalle – maire de Lourdios Ichère 154 habitants – ne voit pas comment ces regroupements vont se faire, d’autres disent douter de l’efficacité des grands ensembles et enfin le président  du conseil départemental, par ailleurs sénateur, du haut de son promontoire récemment acquis, n’hésite pas à juger ce projet comme une fausse bonne idée.

 Nous en sommes donc là à constater que les élus qui craignent pour leurs mandats, leurs prérogatives et qui considèrent comme Mirabeau, qu’ils sont là par la volonté du peuple et qu’ils n’en sortiront que par la force des baïonnettes, vont freiner des quatre fers et tout entreprendre pour faire obstacle  au projet de l’État soutenu par le préfet.

 Notre décentralisation démontre maintenant qu’elle est en capacité de s’opposer à la volonté de l’État. De ce fait, la France est devenue irréformable.

 

Pau, le 21 avril 2015

Par Joël BRAUD

Faut pas rêver !

imagesLa suppression des départements, et, corollairement, le renforcement des intercommunalités découlaient, semble t-il, du bon sens le plus élémentaire. Du reste toute l’Europe l’a fait depuis des décennies.

Le couple HOLLANDE-VALLS, auquel les temps actuels ne prêtent pourtant pas toutes les vertus du monde, avait cependant, courageusement, mais apparemment naïvement, projeté de le faire. C’était sans compter avec le lobbying des « élus locaux » (et des autres qui ont généralement été d’abord des élus locaux ou continuent de l’être  sans trop d’état d’âme à propos du cumul des mandats !). Comment pour eux, en effet,  la France continuerait-elle d’être la France sans plus d’un demi-million d’élus. C’est à dire autant que tous ceux du reste de l’Europe ?

Alors on a voté !  Et une vague bleue a submergé une précédente vague rose. Et des milliers d’emplois de complaisance bleue vont s’ajouter à ceux de la précédente complaisance rose. Dans la situation financière actuelle de la France, c’est une très bonne idée !

Et, à propos « des intercommunalités », récemment, à Bidache, le Préfet, quant à lui,  a suggéré que, revenant aux principes qu’ils ont  invoqués à l’époque pour justifier leur création, les « élus locaux »  reviennent à la notion aussi fondamentale qu’économique de cohérence territoriale. Et ainsi, pour ce qui le concerne, il verrait bien une huitaine de « territoires béarnais ».  C’est à dire, exclue l’agglo de Pau, en gros le module européen.

En réponse ? Pitoyable réquisitoire d’élus locaux plus notables par leur capacité à flatter leur « clientèle » qu’ à affronter des réalités incontournables.

A ces jeux irresponsables, décréter le Front National d’indignité républicaine ou faire l’Europe un bouc émissaire, n’empêcheront pas beaucoup, et de plus en plus, de juger lucidement ceux qui depuis un demi siècle ont parasité la démocratie et ainsi contribué, alternativement et successivement, à cette faillite morale et économique qui nous accable tous aujourd’hui !

Juger puis, démocratiquement espérons-le, les rejeter ! Et alors ? Alors il ne faut pas rêver ! Quoiqu’il arrive. Ce ne sera pas facile de « réenchanter la France » !

 

                                                        Maurice Meireles – Pontacq

Cumul au Conseil Départemental

cumul nuit   La démocratie française s’enlise. En ce lundi matin, aucune surprise dans les résultats de cette élection pour un Conseil Départemental inutile, en sursis.

Une fois de plus ce sont les abstentionnistes et les blancs (près de 9%) qui ont gagné les élections.

Une nouvelle équipe de jeunes et brillants politiciens est maintenant aux manettes du Département : JJ Lasserre, M Brisson, D Saint Pé, J Pédehontaa, A Arribes, J Poueyto, etc… Ils continueront à vous dire que le Conseil Départemental est vital pour la proximité du citoyen, qui lui, pourtant, pense le contraire et continue de s’éloigner des urnes.

Le Président sera élu jeudi, là encore ce sera place à la jeunesse et à l’innovation : JJ Lasserre. Cumulard notoire, va-t-il battre le record de longévité dont était si fier son prédécesseur J Labazée ? Il n’a toujours pas daigné éclairer les électeurs sur ses intentions, va-t-il cumuler ces deux fonctions à temps plein ? On pourrait lui suggérer, dans le cas probable où il préférerait continuer sa vie de sénateur, et pour que sa politique soit bien prise en compte, de faire élire sa fille à la Présidence, elle qui vient d’être élue.

Il a crié haut et fort que le Département géré par les socialistes vivait au dessus de ses moyens, qu’il avait beaucoup trop embauché de fonctionnaires inutiles, que l’évolution de l’endettement était insupportable. Ce qui est vrai. Diminuera-t-il immédiatement le budget de 70 millions d’euro en supprimant rapidement 300 postes de fonctionnaires et en supprimant les dépenses qui ne sont pas du ressort du Conseil Départemental comme le développement économique, les subventions aux clubs sportifs professionnels, la gabegie des stations de ski, …etc. ?

Comptez sur lui pour que rien ne change.

Mais ne désespérons pas, une majorité toujours plus grande de Français souhaite une vraie rigueur, avec une diminution drastique du millefeuille territorial et du nombre indécent d’élus.

Ainsi va la vie en France. Les prochaines élections sont pour bientôt, car en France nous sommes en campagne électorale perpétuelle ce qui permet à nos immuables candidats d’éviter de traiter les vrais problèmes. Et les prochaines régionales, élections de liste, sont vraiment du caviar pour eux, car l’élection ne se joue pas dans les urnes, mais dans les partis.

Quand les citoyens s’éveilleront…

par Daniel Sango

La partie de cartes à Jurançon : Si on ne peut plus tricher entre amis !……

10 de derHier, dans ma boîte aux lettres, je découvre la plaquette colorée du binôme Soudard- Triep Capdeville « spécial 2e tour 29 mars ».

Rien de nouveau apparemment sinon une petite phrase en page 2 qui a attiré mon attention : « La gauche est donc clairement majoritaire sur le canton Billère et Coteaux de Jurançon avec 56,35% des suffrages puisque les deux autres équipes de gauche (Front de Gauche-Europe Ecologie/Les Verts et Nouvelle Donne) obtiennent ensemble 1217 voix. »

Diable ! Cela me paraissait un peu trop optimiste étant donnée la déclaration officielle de Nouvelle Donne en réponse à mon article précédent, déclaration reprise par la presse locale (Sud-Ouest du 26 mars).

J’ai continué ma lecture et, en page 4 de la plaquette, dans la rubrique « NOUS LES SOUTENONS », je découvre la déclaration de « Jacques LALANNE, ancien maire de Denguin, candidat remplaçant du binôme Nouvelle Donne » :

« Le premier tour a permis de s’exprimer mais au second il faut évidemment reporter toutes les voix des listes de gauche sur celle qui fera échec aux candidats de droite. »

Tiens, tiens ! Nouvelle Donne aurait-il un double langage ?…

Comme d’habitude, quand une question me turlupine, je vais la poser directement à la personne concernée. J’ai donc demandé à Frédéric PIC quel était le bon communiqué : celui qu’il avait publié sur AltPy et sur Sud-Ouest ou celui publié sur la plaquette Soudard.

La réponse de Frédéric PIC m’a tellement estomaqué que je vous la livre intégralement.

Selon moi, elle se passe de commentaires, mais vous pouvez en faire quand même …

je ne vais pas vous raconter de salades, cet encart sur un tract du binôme Soudar-Triep Capdeville nous a stupéfait et ne nous fait pas plaisir.

> Jacques Lalanne ne souhaitant pas s’exprimer plus avant, je vais résumer les faits, répéter ce qu’il nous a dit, et vous livrer notre analyse :

> depuis dimanche soir, nous avons subi un véritable harcèlement de la part de ce parti si modeste qu’il omet de mettre son nom sur ses tracts, et en particulier de la part du maire de Billère, pour que Nouvelle Donne lui apporte son soutien pour le second tour. Ce qui montre, et nous nous en réjouissons, qu’ils nous tiennent en haute estime – ou crainte – et que notre mouvement a pris une sacrée importance. Dont acte.

> Jacques Lalanne qui a des liens familiaux avec Jean Yves Lalanne lui aurait dit qu’à titre strictement personnel et bien qu’il ait approuvé la position du Comité Local de Nouvelle Donne, il aurait voté contre la droite sur le canton de Billère. Nous répétons ici que chacun est libre de ses choix dans l’isoloir, nos adhérents comme les autres  : ce choix n’engageait que lui et ne nous regardait pas.

Jean Yves Lalanne aurait dit à Jacques Lalanne qu’il lui soumettrait un texte pour approbation. Mais le Comité Local n’a bien entendu jamais été informé de ce projet et Jacques Lalanne nous dit de son côté n’avoir jamais vu la maquette avant impression.

De ce fait le soutien personnel s’est transformé sur le tract en soutien supposé actif de Nouvelle Donne, ce qui est bien entendu une escroquerie morale qui ne trompera personne.

Nouvelle Donne est née entre autres pour que cessent ces manoeœuvres qu’il faut bien qualifier de politiciennes de bas étage. Cet épisode n’est sûrement pas fait pour nous faire changer d’avis.  Si le parti qui a honte de mettre son nom sur ses tracts pense qu’il changera le monde avec ces pratiques, il se trompe, nous le ferons à sa place à notre manière.

Et nous confirmons que les électeurs qui nous ont soutenu ont bien les mains libres dans l’isoloir

Frédéric PIC

« Si on ne peut plus tricher entre amis, ça ne vaut plus le coup de faire de la politique !… »

Marcel Pagnol (à peine transformé)

– par JYS

Bleu Béarn voit rouge !

interrogation   Notre gentille radio locale ne nous avait pas habitués à des prises de positions un peu fortes. Ce matin elle s’indigne avec juste raison du manque de clarté de nos drôles de candidats au Conseil Général.

 

Vous savez que vous ne savez pas quelles seront les compétences du Conseil Général.

Vous savez que les promesses des candidats par exemple concernant leur lutte contre le chômage sont des balivernes puisque la compétence du développement économique ne sera pas dans les attributions du parlement de Navarre.

Quant à la future présidence du Conseil Général, vous ne savez pas grand chose non plus.

Ce matin Bleu Béarn s’indigne avec raison de la situation : le citoyen ne peut savoir qui sera le futur Président…

A droite on sait que la Présidence sera briguée par le dinosaure de Bidache. Sauf que JJ Lasserre est aussi sénateur et qu’il refuse de dire ce qu’il fera lorsque la loi sur le non cumul s’appliquera. On peut imaginer qu’il préférera les siestes réparatrices sous les ors du sénat, tout en désignant lui même son dauphin. Mais ceci ne regarde pas les électeurs. Après tout nous sommes en démocratie…

A gauche, Jo Labazée aurait 5 ou 6 noms de candidats, mais le PS refuse de dire qui tient la corde, ni même quels sont les candidats. On parle de Cabanne, et sur Bleu Béarn,  Berdou faisait acte de candidature …

Circulez il n’y a rien à voir.

Devant une telle situation, les citoyens montrent qu’ils ne sont pas dupes, le nombre de votes blancs est maintenant significatif, il s’ajoute à la moitié des électeurs qui ne se déplacent même plus.

 

par Daniel Sango

La partie de cartes à Jurançon : Pour qui les 10 de der ?…

10 de derComme on pouvait s’y attendre, le résultat de ce premier tour est un ballotage serré entre SOUDARD – TRIEP CAPDEVILLE (PS) d’un côté, tous deux conseillers généraux sortant, et BERNOS – SCHWARTZWALDER (UMP-UDI), tous deux nouveaux candidats de l’autre. Mais, à y regarder de près, ce premier tour est plein d’enseignements.

Tout d’abord, ce que je trouve magnifique, c’est que tout le monde a l’air satisfait, de l’extrême droite à l’extrême gauche. Tous les hommes politiques interrogés sont satisfaits « d’être en tête  » ou sont satisfaits « d’avoir bien résisté ». Bien sûr, il est encore trop tôt pour se préoccuper de savoir si les électeurs aussi sont satisfaits. Le plus urgent dans l’immédiat c’est d’élaborer des stratégies pour le 2e tour. Et c’est là que cela devient intéressant à Jurançon !…
Première surprise : la participation. On la prévoyait à moins de 40% et elle est à plus de 50%.
Deuxième surprise : les votes blancs ou nuls qui d’habitude se situent aux environs de 1 à 2% des votants, dépassent les 7%. C’est déjà un vrai message à nos hommes politiques que personnellement je traduis ainsi : »Je remplis mon devoir de citoyen et je vais voter, mais, quelles que soient mes idées, je ne fais confiance à aucun des candidats en présence, de droite ou de gauche, pour les défendre !… » Il sera intéressant de voir si le pourcentage de votes blancs ou nuls au second tour confirme cette tendance, et, si c’est le cas, il faudra bien que nos hommes politiques commencent à en prendre conscience.
Troisième surprise : le score de Nouvelle Donne : 7, 51% !… Lors de leur réunion publique à Jurançon, je leur avais posé la question de savoir ce qu’ils pouvaient espérer avec seulement 2 listes sur les 27 cantons. Monsieur PIC m’avait répondu en souriant que, dans le cas où UMP et PS seraient partagés 50/50, même en étant peu nombreux, on peut jouer les arbitres.
Bravo, Monsieur PIC ! Vous aviez raison ! Et vous êtes maintenant en position d’arbitre pour le 2e tour.
Que peut-il se passer au 2e tour dans le canton Billère et Coteaux de Jurançon ?
Compte tenu de la participation inespérée au premier tour, il serait surprenant qu’une nouvelle vague de mobilisation des électeurs amène des centaines d’abstentionnistes à voter. Et, même si c’était le cas, il est probable que les nouveaux votants se répartiraient équitablement entre droite et gauche. Donc, l’élection ne se jouera pas sur la mobilisation mais sur le report des voix. Je serais également surpris que des électeurs qui ont voté blanc au premier tour votent différemment au second. Reste le report des voix.
Georges PORTUGAL a annoncé la couleur au marché de Jurançon : « Si, par malheur, nous n’étions pas au second tour, m’a-t-il dit, il est évident que nous ferions tout pour battre la droite !… » On peut donc raisonnablement penser que les 9% du FDG se reporteront sur Bernard SOUDARD qui approcherait ainsi les 49% des suffrages exprimés. Il n’en manque encore un peu… Quant à Michel BERNOS, il lui faut 500 voix de plus pour gagner, soit, à peu près les voix de Nouvelle Donne.
Alors, Monsieur PIC, à qui allez-vous donner vos voix ?
Votre programme politique vous situe plutôt à gauche et, si l’on suit la logique du bipartisme qui a prévalu jusqu’à présent chez nos hommes politiques, il n’est pas facile de recommander à ses électeurs de voter pour la droite…
Mais j’ai cru comprendre que Nouvelle Donne se donnait pour objectif de faire de la politique autrement, au point d’en avoir fait une Charte dans laquelle la logique du bipartisme est contestée et le cumul des mandats est prohibé.
Alors ? Equipe SOUDARD formée de 2 conseillers généraux sortant multirécidivistes ? Ou équipe BERNOS formée de 2 nouveaux candidats, encore jamais élus au Conseil Général ? Après le théâtre de Pagnol, nous voilà en plein Corneille !
Je suis curieux de connaître votre position et, surtout, les motivations qui la dicteront.

– par JYS

Il n’y aura pas de réforme territoriale.

imgresLorsque j’étais jeune, intervenait sur Radio Luxembourg, devenue depuis RTL, une chroniqueuse du nom de Geneviève Tabouis. Peu de nous s’en souvient. Son intervention portait le titre significatif de : « Les dernières nouvelles de demain ». A plusieurs reprises, elle reprenait la formule : « Attendez-vous à savoir ». Comme elle, faisons un peu de prospective sur ces soi-disant réformes territoriales qui nous sont annoncées à grand renfort de déclaration tonitruantes.

 Alors oui, attendez-vous à savoir que tout ce qu’on vous a dit jusqu’à présent sur les réformes territoriales qu’elle soient du niveau régional ou du niveau départemental ne sont que galéjades, fumisteries, tromperies, escroqueries, billevesées, balivernes et sornettes.

 Au niveau départemental en premier lieu. Comme nous l’avons dit ici à plusieurs reprises, les départements qui devaient disparaître resteront égaux en nombre, et égaux en quantité d’élus (plus de 4000 conseillers). Seule la compétence générale va tirer sa révérence mais les attributions resteront identiques à très peu de choses près. La loi de partition des compétences entre le conseil départemental et le conseil régional (NOTRe) n’est pas encore votée. Attendez-vous à savoir que dès que les élections départementales auront eu lieu, députés et sénateurs feront tout ce qui est en leur pouvoir pour détricoter un projet qui ne servait pas leurs intérêts personnels. Pourtant elle ne date pas d’hier cette idée  de suppression des départements, Balladur en 2002 et Attali en 2008 l’avaient proposée.

 On aurait pu penser que les élections de mars, départementales, et de décembre, régionales, se tiendraient aux mêmes dates. C’eut été un signal qui aurait permis au peuple de se prononcer sur les regroupements territoriaux. Mais il n’y a pas eu de réel débat public. Pour les régions regroupées donc, il était prévu de plafonner le nombre des conseillers dans ces nouvelles assemblées à 150. C’était sans compter avec l’esprit corporatiste des députés et sénateurs qui par le moyen d’un amendement ont décidé que ce nombre d’élus serait égal à la somme des élus des actuels conseils régionaux. Pas d’économies d’échelle au moins sur ce plan. En Aquitaine par exemple, composée de l’actuelle Aquitaine, du Limousin et du Poitou Charente, ce nombre sera donc de 182 (actuellement : Aquitaine = 85 – Limousin = 42 – Poitou Charente = 55). Les élus ont comme principale préoccupation de conserver leurs sièges. En plus de cela, attendez-vous à savoir que ces regroupements qui étaient prévus pour être des fusions ne seront en réalité que des associations. Elles conserveront leurs implantations locales dans les mêmes fastueux palais. Ainsi  la présidence sera bien implantée à Bordeaux, siège de l’Aquitaine, mais il y aura, selon toute vraisemblance, une vice-présidence à Limoges et une autre vice-présidence à Poitiers. On conservera donc le même schéma de fonctionnement et les mêmes potentats qu’aujourd’hui.

 Une réforme qui n’a que l’apparence d’une réforme. Attendez-vous à savoir que rien ne changera. Voilà donc le résultat du cumul des mandats renouvelables à l’infini ; il n’est pas près de disparaître de même que les 36 800 communes et les différentes strates du millefeuille.

 La conséquence est connue, un désintérêt et une défiance des électeurs envers les politiques. Pour preuve, en 1986 le taux de participation dépassait les 60% ; il avait baissé en 2010 pour atteindre 50% et 45% en 2011. Quel sera le taux d’abstention les 22 et 29 mars prochains ? Sera-t-il suffisamment bas pour que les femmes et les hommes politiques de notre Pays se sentent enfin responsables de cette bien triste évolution ?

 

 

Pau, le 18 mars 2015

            Par Joël BRAUD

NOTRe brouillard

allée des brouillards  La loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de la République) fait débat depuis plusieurs semaines. Il semblerait que les contours des compétences du Conseil Départemental se clarifient. En fait, il n’en est rien, faites confiance à nos politiciens professionnels pour tuer dans l’œuf tout progrès, si minime soit-il.

Lundi soir j’assistais à une réunion de la Gauche Départementale à Montardon. Vous avez noté à quel point le sigle « Parti Socialiste » est absent de cette campagne, plus question de rose au poing, des chrysanthèmes ?

Donc en plus des quatre candidats et suppléants, notre sénatrice et notre députée frondeuse étaient présentes. Quand on rajoute une partie du Conseil Municipal c’est une bonne douzaine d’élus qui étaient là. Comme il y avait au total moins de 30 personnes et qu’il faut rajouter les amis et groupies des candidats, inutile de dire que c’était une réunion entre amis, bises de rigueur. Il y avait quand même 4 ou 5 citoyens lambda, dont votre serviteur.

Je ne vous conterai pas le contenu de la réunion, retenons simplement que nous avons à faire à de mauvais socialistes puisqu’ils sont tous contre la suppression du Conseil Départemental, prévu en 2020 par F. Hollande (sourire …)

Ce fut aussi l’occasion pour nos parlementaires de faire le point sur la loi NOTRe (complété par une conférence de presse le lendemain et que rapporte Sud Ouest) et de regarder ce qui change.

Les transports scolaires sont transférés à la Région, bravo ! .

« Certes, le transport scolaire revient à la région, mais celle-ci assure que des délégations pourraient être accordées par l’Aquitaine à chaque département. » (SO du 17/03)

Est-ce sérieux ?

La clause de compétence générale est supprimée. Enfin !

On comprends donc que l’intervention du Conseil Général par exemple en matière de Développement économique (20 millions d’euro saupoudrés à tous vents pour 2015) est terminée, d’autant que cette compétence phare est celle de la Région, mais aussi celle des communes et intercommunalités (sans parler de l’Etat ou de l’Europe, acteur majeur s’il en est).

Voila des économies potentielles d’autant qu’il existe une Direction dédiée au CG. Ben non.

« ils conservent la possibilité d’aides à la création de zones d’activités en convention avec les communautés de communes », précise la députée.

Lors de la réunion, notre sénatrice disait aussi qu’ils conserveraient l’aide à la création d’emploi (!) (aujourd’hui le CG distribue des primes quand on crée des emplois).

Autre point précisé en réunion. Le CG distribue des aides aux communes ( le fond de commerce clientéliste du Conseiller Général) il subventionne travaux d’électricité, terrain de foot, salle polyvalente, bout de route, voyage, etc… le tout avec force dossiers. Eh bien le Conseil Départemental pourrait continuer ce saupoudrage inefficient sous forme de contrats.

Faut-il pleurer ou bien en rire ?

La clause de compétence générale permet aussi au Conseil Général de saupoudrer des sommes considérables dans de nombreux autres domaines qui ne le concerne pas, comme par exemple :

– le sport (avec subventions entre autres, aux clubs professionnels)

– les subventions aux associations (par centaines)

– la culture (subventions saupoudrées, aides diverses, etc.)

– les relations internationales aussi évidentes que celles avec l’Argentine et ses beaux voyages pour nombre de Conseillers.

– la gestion des stations de ski dont le Conseil Général est propriétaire (!)

– etc.

Comptez sur eux pour trouver un moyen d’habiller cela sous forme d’aide sociale aux populations …

« On assiste enfin à une clarification des compétences des différentes collectivités locales », plaident encore les deux parlementaires béarnaises (SO).

Elles sont rigolotes non?

Posez donc la question à vos candidats. Compte tenu des modifications apportées par la loi NOTRe combien de postes de fonctionnaires territoriaux allez vous supprimer au Conseil Départemental ? Pour votre information, le CG dispose de 2500 agents, en augmentation continue, la masse salariale a augmenté de 30% entre 2009 et 2015 pour s’établir à environ 115 millions d’euro.

La France ne peut réformer la SNCF à cause de la CGT ou de Sud Rail, mais réformer le fonctionnement de notre Etat est encore plus compliqué à cause des élus eux mêmes. Seul leur intérêt compte, leur supprimer quelques postes ou quelques moyens clientélistes entraîne une levée unanime de boucliers, de tous bords politiques, et il en sera ainsi tant que nous aurons des élus professionnels à vie, prêts à tout pour assurer leur rente au détriment de l’intérêt général.

Pour faire une réforme en France il faut des décennies alors qu’elle est faite en quelques mois dans les démocraties du Nord de l’Europe.

Quand les citoyens s’éveilleront …

 par Daniel Sango

Transparence au futur conseil département 64 : Des candidats s’engagent

imgresSuite à l’appel, lancé le 6 mars, par AltPy pour plus de transparence au futur Conseil Départemental, vous trouverez ci-dessous, les réactions, publiées dans l’ordre de leur réception, des candidats ou partis qui s’engagent.

Rappel : L’appel demande la publication de documents déjà numérisés. Il est donc facile de les rendre accessibles aux électeurs, sous une rubrique «  Budget », sur le site du Conseil Général. Il s’agit  :
– des orientations Budgétaires
– du Budget Primitif complet M52
– du Compte Administratifs complet, nomenclature M14
et de tout autre document budgétaire utile. Ceci pour l’année en cours et les années précédentes.

Hervé LUCBEREILH et Sylvie LIBARLE, candidats DVD sur le canton d’Oloron-Sainte-Marie 1
Aucun problème pour une transparence totale des comptes… mais attention, avec toutes les explications préalables nécessaires pour que la présentation et l’exploitation n’en soient pas biaisées, comme on peut le voir en ce moment dans d’autres domaines.

Beñat INCHAUSPE et Mme ETCHEVERRY-CACHAU Frantxa, candidats UDI sur le canton de Baïgura et Mondarrain
En réponse à votre mail et étant conseiller général sortant, je me permets de vous préciser que les documents que vous évoquez sont publics, après discussion entre élus pour les débats d’orientations budgétaires et vote de l’assemblée pour  les comptes administratifs, les budgets, et tout autre document (bordereau de mandat, de titre…).
Ceci dit, je suis tout à fait favorable à un archivage numérique consultable, avec l’historique correspondant et interviendrai dans ce sens auprès du futur Exécutif départemental si j’étais réélu.

Eurydice BLED et Richard CAVALIE, candidats EELV-FDG sur le canton de Pau 4
En réponse à votre message, j’ai le plaisir de vous informer que notre binôme est parfaitement en accord avec votre demande au sujet de la transparence de la vie publique. En effet, les 3 objectifs que nous avons fixés dans l’accord que EELV Béarn a signé avec le Front de Gauche sont : les solidarités, la transition écologique et de nouvelles pratiques démocratiques et citoyennes. Ce dernier thème recouvre notamment tout ce qui a trait à la transparence et à l’éthique en politique. Nous trouvons tout à fait normal, sinon indispensable que le citoyen soit informé de toutes les décisions prises par les collectivités et en particulier celles relatives au budget qui définit toute son action. Nous avions également adopté cette démarche lors des dernières élections municipales et Eurydice Bled a été la seule candidate tête de liste des partis traditionnels à avoir signé la charte Anticor. En conclusion, si nous sommes élus, nous défendrons fortement cette proposition.

Frédéric PIC et Céline BERGEZ, candidats Nouvelle Donne sur le canton de Billère – coteaux de Jurançon
Pour ce qui nous concerne à Nouvelle Donne, l’essentiel de la réponse est donné par la charte signée qui nous engage avec notamment les articles qui se rapportent à l’éthique :
•17 – Nouvelle Donne s’engage pour des pratiques politiques éthiques, transparentes et une démocratie fondée sur la possible participation de chaque citoyen au devenir de la société.
•29 – Les responsables de notre mouvement exercent une stricte limitation du cumul et du renouvellement de leurs fonctions.
•30 – Nos élus respectent une stricte limitation du cumul et du renouvellement des mandats et des fonctions. »
Mais au delà, j’ai la conviction profonde que l’élu n’est pas là pour échapper à toute responsabilité une fois entré en fonction, ni qu’il a un blanc-seing pour gérer les deniers publics.
L’argent du département ne lui appartient pas, même s’il en a provisoirement la gestion. Et c’est bien parce que ces fonds ne lui appartiennent pas qu’il doit les gérer avec davantage de prudence encore et de clarté que s’il s’agissait des siens propres.
Et puis bon, notre slogan n’est pas de proposer aux citoyens de reprendre la main pour la leur menotter une fois élu.
La transparence ? une évidence en même temps qu’une obligation. Je désirerais tout savoir de la gestion de la collectivité, je ne vois pas comment je pourrais ne pas accorder le même droit aux autres citoyens.
La loi aujourd’hui permet la transparence, toute la transparence. Le seul problème vient du fait que ni les élus ni l’administration (avec une certaine connivence entre les deux, pour ne pas dire une connivence certaine) ne font rien pour rendre les information accessibles et compréhensibles, ce dernier point étant très important.
Pas d’ambiguïté donc : transparence totale.
Juste un exemple : Isabelle Attard, notre députée, a choisi d’utiliser sa réserve parlementaire (130 000 euros) de la façon suivante : elle a tiré au sort parmi ses électeurs un panel d’une vingtaine de personnes, et leur a  donné cette somme en leur laissant l’entière responsabilité de son utilisation sur la circonscription : il y a des manières plus opaques de gérer les fonds publics, ne pensez-vous pas ?
En complément à vos légitimes questions sur la transparence des futurs élus, je vous indique que je viens de signer la charte ANTICOR pour les élections départementales 2015.

Jean Claude LARCO et Chantal LACRAMPE, candidats Nouvelle Donne sur le canton de Pau2
Nouvelle Donne est « viscéralement » pour la transparence. Chaque adhérent à Nouvelle Donne a signé une charte qui liste nos engagements et est l’expression de notre éthique et de nos principes (charte téléchargeable sur le site national nouvelledonne.fr).
A l’article 32 de cette charte il est précisé que dès lors que nous sommes candidats nous nous engageons à publier notre déclaration d’intérêts et une fois élus à publier une déclaration de patrimoine avant et à la fin de notre mandat. Nous considérons de plus que les attributions de subventions, les utilisations de réserves parlementaires doivent être régies par des règles de transparence plus stricte : Transparence de à Qui on verse. Transparence de Pourquoi on verse et en retour transparence de Comment cela a été utilisé.
Nous n’avons donc aucun problème à répondre par l’affirmative à votre demande concernant la transparence au futur conseil départemental.

Didier LARRIEU et Valérie REVEL*, candidats de la gauche départementale sur le Canton de Lescar, Gave et terres du Pont-Long
Nous sommes candidats aux prochaines élections départementales
Nous nous engageons dans une démarche de transparence du conseil départemental des Pyrénées Atlantiques pour mettre en place sur le site Internet de la collectivité le téléchargement des documents suivants :
• les orientations Budgétaires
• le Budget Primitif complet
• le Compte Administratifs complet
• tout autre document budgétaire utile
Nous sommes pour que la transparence financière du Conseil départemental soit totale et que le citoyen puisse comprendre où vont les différents financements.
* suppléants Eric BOURDET et Patricia GARCIA

Marie-Christine Aragon et Marie-Pierre Cabanne, portes paroles de la Gauche Départementale
Entre 2013 et 2014 nous avons entièrement refait le site institutionnel du Conseil général des Pyrénées Atlantiques. Nous y avons intégré l’accès direct aux rapports votés par l’Assemblée départementales, sous la rubrique « Les décisions de l’Assemblée ». Mis en ligne mi août 2014 ce site est dans une démarche d’amélioration continue, dans le cadre de l’Agenda 21, et nous vous remercions pour vos remarques pertinentes. Elles concourent à répondre à notre volonté de transparence.
C’est un chantier que nous mettrons en œuvre dès le début de la prochaine mandature afin de publier sous une rubrique «  Budget » les orientations Budgétaires, Budget Primitif complet M51, le Compte Administratif complet et tout autre document budgétaire utile sur l’année en cours et les précédentes.
Nous avons également prévu d’organiser dans chaque nouveau canton, des réunions citoyennes où seront présentés les budgets et les grands projets afin de prendre en compte les besoins et de rendre compte de nos actions.

Thibault CHENEVIERE et Pauline ROY, candidat UDI-FR64 sur le canton de Pau1
La transparence en politique n’est pas une option. Elle est obligatoire d’une part car le budget du Conseil Départemental c’est de l’argent public et d’autre part il me paraît obligatoire de gagner en transparence si nous voulons que nos concitoyens reviennent vers la politique.
De manière général, dès lors que l’on parle d’utilisation d’argent public, la transparence doit être total.
Pour le conseil général j’adhère donc à vos demandes et je complète avec:
-le renforcement de la transparence dans les procédures d’appels d’offres
-le renforcement de l’open data du Conseil général (c’est une autre manière d’augmenter la transparence au sein de nos institutions).

Michel BERNOS, candidat UDI sur canton de Billère et Coteaux de Jurançon
Je suis favorable à la proposition présentée par Alternatives Pyrénées tendant à la mise en ligne des comptes budgétaires du département.

Jean-Jacques LASSERRE, pour le compte des candidats de FORCES 64
Au nom des candidats de FORCES 64, je tiens à vous préciser que nous nous engageons à publier sur le site du futur Conseil départemental :
– Les délibérations des sessions plénières (Orientations Budgétaires, Budgets primitifs, Décisions modificatives ou sessions à thème).
– Les délibérations des Commissions permanentes.
– Les Comptes Administratifs du Conseil départemental.
Bien entendu, nous partageons votre analyse sur la nécessité de rendre public les décisions de l’Institution départementale. La transparence est une des composantes indispensables d’une gestion responsable et citoyenne d’une collectivité locale.
En ce sens, Thibault CHENEVIÈRE a tenu un point presse la semaine dernière où il a pu évoquer la position que partage l’ensemble des candidats de FORCES 64.

Max BRISSON, pour le compte des candidats soutenus par l’UMP
Les candidats de l’UMP s’engagent à la mise en ligne sur le site du Conseil départemental des Orientations budgétaires, du budget primitif dans sa nomenclature M 52 et du Compte administratif dans sa forme M 14.
Ces délibérations ou rapports étaient déjà, par la loi, accessibles au public sous leur forme papier. Leur mise en ligne ne constitue qu’une forme plus rapide, moins coûteuse et plus durable de mise à disposition de nos concitoyens.

Nicolas PATRIARCHE et Sandrine LAFARGUE, candidats UMP sur le Canton de Lescar, Gave et terres du Pont-Long
Nous sommes favorables, dans la ligne de Max BRISSON, à votre proposition de publication des documents budgétaires du Conseil départemental sur son site internet.

Pascal LESELLIER, pour le compte des candidats soutenus par DLF (Debout la France) 
DLF est favorable à une gestion dans la transparence du prochain Conseil départemental.
Si nous sommes élu(e)s, nous ferons en sorte que toutes les décisions politiques votées (délibérations, subventions, dépenses, recettes …) puissent être publiées dans les médias et lues par nos concitoyens sur le site internet du Département.
Mais cela ne saurait suffire à réconcilier les Français avec la Politique.
Pour une véritable renaissance de notre démocratie, la transparence des décisions politiques doit être accompagnée d’une dose de proportionnelle, d’un statut de l’élu, du non cumul des mandats et de la limitation de leur renouvellement

Fabienne AYENSA et Alain IRIART, candidats EH Bai sur le canton Nive-Adour
Candidats aux élections departementales, nous vous confirmons notre engagement, si nous sommes élus, à agir en faveur de la transparence du conseil départemental des Pyrénées Atlantiques en matière de communication des éléments budgetaires votés, qui constituent les décisions les plus engageantes de l’institution.
Nous sommes tout à fait favorables à la demande faite, à savoir la mise en ligne des orientations budgetaires, du budget primitif complet, des décisions modificatives de crédit en cours d’année, du compte administratif complet ou de tout autre élément budgetaire examiné en session.
A notre sens, cet engagement fait partie intégrante de nos missions de candidats-élus : proposer, rechercher l’adhésion, faire et décider et rendre compte. Cette demande de transparence est d’autant plus justifiée que la publication de ces éléments financiers est indispensable à la bonne compréhension de la vie de notre collectivité et permet sans nul doute une meilleure prise en compte des enjeux et des pistes d’évolutions possibles.