Depuis quelques jours, médias et réseaux sociaux se déchaînent, violemment, non pas, directement, contre le livre d’ Eric Zemmour paru il y a plusieurs semaine déjà ( et qui fait d’ailleurs un tabac), mais sur le mot « déportation » qu’il aurait utilisé au cours de son interview par un journaliste italien.
Journaliste qui confirme aujourd’hui que ce mot n’a pas été prononcé. Et, dans cette affaire, au delà du fond, que penser de la précipitation du Président de la République et de son premier ministre à participer à ce lynchage ? D’autant qu’aujourd’hui, la Figaro, laisse entendre que le Premier ministre en serait même le chef d’orchestre ! Si une telle affirmation n’était pas démentie, outre qu’ il s’agirait d’une atteinte grave à une liberté d’expression par ceux-là mêmes qui en sont les garants. Il s’agirait surtout d’une manipulation grossière destinée à dissimuler l’ impuissance du pouvoir à résoudre le problème dont il est essentiellement question dans ce livre : la maîtrise de l’immigration. Pouvoir, qui ne peut sérieusement croire qu’en l’état, elle est une richesse pour le France ! Sauf à la cantonner au rang de main-d’œuvre servile juste bonne à alimenter nos caisses de retraites ou de Sécurité Sociale Néocolonialisme ou racisme édulcoré ? A t-on assez de mépris pour eux pour croire qu’ils l’accepteront ?
Pompiers-pyromanes attention ! Il est facile de trouver un bouc émissaire ! De faire croire que la culpabilité des inventeurs des stalags exonère celle des promoteurs des goulags ! De dresser, les Français les uns contre les autres ! Car la forêt qui est derrière est peut-être plus inquiétante encore que l’arbre qui la cache !
Et, à force de crier au loup….
Maurice Meireles Pontacq