Conseil Départemental des PA : une obstination coupable

Gourette webcam 23 décembre 2018 11h00    Noël est là et pour les Pyrénées toujours pas de neige en vue. C’est normal me direz vous, le réchauffement climatique est une certitude, sauf pour nos Conseillers Départementaux…

Comme chaque année, l’EPSA (Etablissement Public des Stations d’Altitude ) gestionnaire des stations de Gourette et La Pierre Saint Martin pour le compte du Conseil Départemental, propriétaire, annonce une ouverture des stations fin novembre, début décembre. Comme chaque année ses dizaines d’employés sont mobilisés pour préparer les installations un mois trop tôt, comme chaque année l’ouverture est retardée et les employés payés par le contribuable à attendre la neige…

Comme tous les deux ans depuis dix ans je m’égosille sur Alternatives Paloises pour dénoncer cette gabegie honteuse qui s’ajoute aux autres scandales de la gestion de cette entité inutile : « Subventions entre amis ? » (AP du 5/11/2018)

Cette année 2018, la plus chaude depuis le début des mesures en 1900 confirme cette tendance inéluctable (+ 1,4 °C en France par rapport à la normale 1981/2010) :

« La température moyenne à la surface du globe devrait faire de 2018 la 4e année la plus chaude depuis le début des mesures, après 2016, 2015 et 2017, soit ces 4 dernières années. En outre, les 20 années les plus chaudes jamais enregistrées se situent toutes parmi les 22 dernières années. » (Météo France)

Cela confirme aussi toutes les études menées sur l’enneigement dans les Pyrénées. La neige à la station de Gourette, à 1400 m, c’est définitivement terminé. La Pierre Saint Martin est aussi trop basse. Le ski commence maintenant à 1800 m et encore, pour des périodes de plus en plus courtes !

Malgré cela, le Conseil Général des PA continue obstinément à jeter l’argent des contribuables par la fenêtre et continue à investir pour ces stations. Pourtant, déjà en 2012 le Président de l’EPSA faisait le constat suivant :

« Je tiens d’abord à redire que l’état de dépendance de l’Epsa vis-à-vis du conseil général a atteint un niveau inacceptable. Il s’agit tout de même des deniers publics… Ceci dit, nos stations en valent la peine et je suis persuadé que, d’ici 3 ans, on arrivera à des résultats. Il faut maintenir ces outils, mais pas à n’importe quel prix ! » (La République du 27/06/2012)

Depuis, rien n’a changé, pire, ils continuent, obstinément, à n’importe quel prix, en essayant de faire croire que les retombées économiques de ces activités justifient ce flot d’argent public. Ces stations n’ont jamais réussi à mettre en place un modèle économique minimal. Comment croire qu’on pouvait rentabiliser des investissements énormes et l’investissement immobilier avec une fréquentation de quatre semaines par an ? Les propriétaires d’appartements ont du souci à se faire car aucune stratégie crédible n’est mise en place, et pour le moment ce sont les idiots de contribuables qui payent.

Les sommes investies sont très importantes avec toutes les combines comptables pour en dissimuler ou atténuer le montant comme j’ai eu l’occasion de le montrer dans les articles précédents. Mais surtout ce qui est scandaleux, c’est que le Conseil Départemental continue cette gabegie ! ( « A l’EPSA les subventions du Conseil Général fondent comme neige au soleil » AP du 14/7/2012)

Il n’existe qu’une attitude logique : la gestion du déclin de ces stations, et le problème est de taille.

D’autre part, comment faire venir des touristes l’été dans une montagne défigurée par des remontées mécaniques et les pistes tracées sur ses flancs ? (en plus, ne cherchez pas les budgets pour le démantèlement de ces installations… )

Les stations de ski béarnaises, énergivores et polluantes n’ont pas d’avenir, d’autant que la situation générale du ski en France n’est pas bonne : « Des skieurs qui prennent de l’âge, un marché locatif en crise, une baisse lente mais historique de la fréquentation… Les stations de ski glissent sur une mauvaise pente »   « le nombre de journée-skieurs diminue en moyenne de 0,8% chaque année depuis 10 ans » (Challenges du 22/12/2018: Les stations de ski, un business qui vieillit mal)

Par ailleurs, les stratèges du Conseil Départemental n’ont rien à proposer à part une fuite en avant coupable pour un domaine qui d’ailleurs ne fait pas partie de leur cœur de compétences dans notre invraisemblable mille feuille.

Daniel Sango

Autres articles :

« Le gouffre de Gourette et de la Pierre Saint Martin » AP du 23/11/2009 et sa suite du 30/11/2009

« Chère Blanche Neige » AP du 5/11/2011

« A l’EPSA les subventions fondent comme neige au soleil » AP du 2/07/2012

Photo : webcam Gourette 23 décembre 2018 à 11h00

 

Pour les stations pyrénéennes le réchauffement climatique n’existe pas

gourette-15-12-2016C’est Noël, et comme d’habitude maintenant depuis de nombreuses années, il n’y a pas de neige, ou si peu, mais rien n’y fait, les responsables des stations ne veulent toujours pas regarder la vérité en face, pour eux, le réchauffement climatique n’existe pas.

Je ne compte plus les articles que j’ai pu écrire sur la position incompréhensible des responsables des stations de ski des Pyrénées qui s’obstinent à lutter contre le réchauffement climatique grâce à l’argent des contribuables :

« Le gouffre de Gourette et de La Pierre Saint Martin«  AP du 23/11/2009

« Le Gouffre de Gourette et de la Pierre Saint Martin (suite) » AP du 30/11/2009

« Chère blanche neige » AP du 5/12/2011

 » A l’EPSA les subventions du Conseil Général fondent comme neige au soleil » AP du 2/7/2012

« Le Conseil Départemental des PA lutte contre le réchauffement climatique » AP du 26/11/2012

Récemment lors d’une émission, France Bleu Béarn recevait le Directeur de l’EPSA (Etablissement Public des Stations d’Altitude) qui gère pour le Conseil Départemental des Pyrénées-Atlantiques, les stations de Gourette et La Pierre Saint Martin dont il est propriétaire. Pour lui, il s’agit de variations, il y a parfois de la neige et parfois pas, mais pas un mot sur la tendance inéluctable du réchauffement climatique pourtant admise par les scientifiques. Nos élus continuent une fuite en avant à coups de dizaines de millions d’euro d’investissements chaque année, à fonds perdus car l’EPSA est en déficit chronique et ne peut reverser au Conseil Départemental les montants contractuels.

Il faut répéter inlassablement que c’est le contribuable qui paye. Ces élus s’appuient, certes, sur les retombées économiques de cette activité, pour justifier cette fuite en avant, avec des chiffres bien sûr largement exagérés, mais là n’est pas le problème. On attend toujours la moindre vision claire à moyen long terme : Quel avenir pour ces stations dans 10, dans 20 ans ?

La réponse sous entendue de nos élus inconsistants est claire : « dans dix ou 20 ans je ne serai plus ni élu ni candidat, alors … »

L’Association Nationale des Maires des Stations de Montagne (dont ne font pas partie nos deux stations béarnaises puisque d’un statut différent) s’est réunie à Toulouse le 19/12.

Ses conclusions sont affligeantes:

Hier, une trentaine de maires de stations ont chiffré la modernisation des infrastructures pyrénéennes à 500 millions d’euros. «Ce montant, valable pour la période 2015-2020 est nécessaire pour que les stations survivent au manque de neige récalcitrant», éclaire Jean-Henri Mir, maire de Saint-Lary-Soulan (Hautes-Pyrénées) et président de la Confédération pyrénéenne du tourisme. «Si ce budget est débloqué, il concernera principalement les remontées mécaniques, les canons à neige et l’entretien des pistes». (La Dépêche)

500 millions d’euro c’est gigantesque, et c’est à fond perdu ! Quand est-ce que ces responsables comprendront que la grande majorité de nos stations sont trop basses et que la seule voie raisonnable consiste à gérer leur déclin tout en les réorientant vers un tourisme d’été basé sur un Parc National des Pyrénées attractif?

Daniel Sango

Crédit Photo : FR3 Aquitaine. Gourette mi décembre 2016

Le Conseil Départemental des PA lutte contre le réchauffement climatique

station sans neige   C’est un match qui a commencé depuis plus d’une décennie, nos Conseillers Généraux luttent contre le réchauffement climatique. A grand renfort de subventions publiques, directes et camouflées, ils veulent faire croire que Gourette et la Pierre Saint Martin sont autre chose pour le contribuable que le gouffre bien connu… Inutile de dire que le match est perdu d’avance…

L’EPSA, ( Etablissement Public des Stations d’Altitude ), est partie intégrante du Conseil Général des Pyrénées Atlantiques propriétaire des Stations de Gourette et de la Pierre Saint Martin.

Comme chaque année, l’EPSA a fixé l’ouverture des stations de ski trop tôt, en novembre (le 29 novembre) avec toutes les conséquences financières négatives…

Comme chaque année l’EPSA affiche un déficit important, malgré les conditions extrêmement avantageuses que lui fait le CD.

Comme chaque année en fin de saison (qui d’ailleurs maintenant dure, au plus, deux mois et demi) c’est la faute de la neige il y en a trop ou pas assez ….

Comme chaque année le Conseil Général versera une subvention d’équilibre.

Comme chaque année le contribuable paiera !

Et le contribuable en a marre de financer l’irresponsabilité des Conseillers Départementaux !

En fait l’EPSA c’est plutôt l’Etablissement Public à Subvention Automatique.

Cette année, la trop grande quantité de neige a entraîné la destruction par une avalanche du télésiège des fontaines de Cotch (ouf, il n’y a avait personne…) Le Conseil Départemental vient d’en différer la reconstruction, ce qui paraît logique, surtout que l’on parle quand même de 13 à 15 millions d’euro… et que cet investissement n’est pas prévu dans un budget honteusement déficitaire. Mais le contribuable a tout à craindre des Conseillers Départementaux :

« L’investissement de Gourette se fera de toute façon, précise Jacques Pédehontaa pour le Comité Départemental de tourisme. C’est juste reculer un peu pour mieux sauter ensuite. » (La Rep)

Il ne manquait plus que le prince de Laas qui n’a d’autre proposition cohérente que de vouloir ériger les champs de maïs en principauté !

Depuis des années, l’EPSA est un tonneau sans fond dans lequel sont déversés des investissements et des subventions. Cette année encore le déficit est de 2 millions d’euro.

Ecoutons encore le  spécialiste du tourisme : « Même si le Conseil Général a investi 80 millions d’euro en 12 ans, force est de constater que l’on n’est pas champion du monde, renchérit Jacques Pédehontaa » (La Rep)

Oui, ça on sait qu’ils ne sont pas champion du monde…

Déjà en 2012 le Président de l’EPSA faisait le même constat, l’EPSA ne pouvant rembourser la redevance de 1,6 millions d’euro :

« Je tiens d’abord à redire que l’état de dépendance de l’Epsa vis-à-vis du conseil général a atteint un niveau inacceptable. Il s’agit tout de même des deniers publics… Ceci dit, nos stations en valent la peine et je suis persuadé que, d’ici 3 ans, on arrivera à des résultats. Il faut maintenir ces outils, mais pas à n’importe quel prix ! » (La République du 27/06/2012)

Et non, trois ans ont passé, le Conseil Départemental a continué à déverser les millions d’euro des contribuables et la situation est toujours la même: inacceptable !

Cela fait longtemps que j’ai eu l’occasion de dénoncer la gabegie de l’EPSA :

« Le gouffre de Gourette et de la Pierre Saint Martin » AP du 23/11/2009 et sa suite du 30/11/2009

« Chère Blanche Neige » AP du 5/11/2011

« A l’EPSA les subventions fondent comme neige au soleil » AP du 2/07/2012

Car le chiffre des investissements cité (80 millions d’euro) est en fait plus important, et les astuces comptables existent pour diminuer les coûts supportés :

– La facturation des investissements réalisés à l’EPSA a été allégée par augmentation de la durée d’amortissement passée de 15 à 25 ans (la redevance devrait être de 65 % plus importante)

– Le télésiège du Lhey n’a pas été construit sur le compte de la station de Gourette, mais sur celui des routes. Son amortissement n’est donc pas re facturé à l’EPSA.

– Et bien d’autres postes qu’il faut aller chercher dans la complexité du budget du CD des PA comme les coûts de communication touristique, les parkings ou autres fonctionnements des offices de tourisme. »

Tout cela ne suffit pas et JJ Lasserre, à la tête d’un Conseil Départemental dont le budget qui emprunte à tout va pour tenter d’équilibrer sa gabegie, a la volonté d’investir encore plus, pure folie !

« On sera plus ambitieux qu’on ne l’a jamais été »

Il a livré quelques pistes :

« développement du thermoludisme aux Eaux Bonnes »

Là rien de neuf, le projet est en cours de finalisation. Sauf que cela commence très mal, le chantier a pris du retard, beaucoup de retard, l’ouverture qui devait se faire le 6 juillet a été une première fois retardée à septembre. Maintenant ce sera pour l’année prochaine… La commune d’Eaux Bonnes, maître d’ouvrage n’est pas capable de mettre les installations à disposition de la société en charge de la gestion alors qu’elle a des réservations …bref une ardoise salée en perspective. Cet investissement important (7 millions d’euro ) sera-t-il rentable ? Réponse dans deux ans.

« augmentation des logements marchands » . La stupidité n’a pas de limite. Les logements sont utilisés deux mois par an, et encore, pour la majorité c’est 4 semaines, les semaines des vacances scolaires. Il n’est pas possible de rentabiliser des logements avec un taux d’occupation si faible : Gourette ne sera jamais Val d’Isère…

« Création d’une liaison entre Gourette et Artouste » Là on atteint le summum de la stupidité. Cela se voit que Lasserre et Pédehontaa n’ont jamais chaussé des skis à Gourette ou Artouste …

Cette liaison à laquelle les gens pensent depuis le haut de Pène Blanque, depuis qu’Artouste existe, lorsqu’on regarde le Soussouéou à 1400m tout en bas n’a aucun sens. L’orientation de cette face vers le sud et la faible altitude du Soussouéou font qu’elle est très peu enneigée et donc pas skiable. Une remontée de 1000 m de dénivelée juste pour transporter ne peut se justifier.

Il est majeur d’arrêter ces investissements stupides et se concentrer immédiatement sur une réduction des coûts de fonctionnement de l’EPSA. Une ouverture plus tardive pour les vacances de Noël, une augmentation indispensable de la productivité pour les employés de l’EPSA avec réduction drastique de la masse salariale, et mieux, une sous-traitance à une entreprise privée, comme pour la majorité des stations.

Le Conseil Départemental, dont les budgets sont lourdement déficitaires doit se recentrer sur ses compétences (car on ne demande pas au Conseil Départemental de gérer les stations de ski, c’est encore en utilisant la clause de compétence générale, cancer des collectivités territoriales, qu’il le font) et renoncer a distribuer tous azimuts des subventions à but électoraliste : comme les inadmissibles subventions au stade du Hameau ou aux clubs sportifs professionnels (entre autres).

Le CD ne doit pas être propriétaire de stations de ski et faire construire des appartements utilisés quelques semaines par an , mais construire et subventionner des maisons de retraites aujourd’hui pleines à craquer.

Tous les rapports de la Cour des Comptes Régionales montrent que ces stations ne sont plus viables : il faut gérer intelligemment leur déclin.

Non, le Conseil Départemental ne gagnera pas son combat stupide contre le réchauffement climatique.

Mais jusqu’à quand faudra-t-il que les citoyens soient plumés pour les voir enfin se révolter ?

 – par Daniel Sango

A l’EPSA, les subventions du Conseil Général fondent comme neige au soleil

station sans neige  Les années se suivent et se ressemblent à l’EPSA (Etablissement Public des Stations d’Altitude) l’argent du contribuable y fond chaque année, et chaque année le Conseil Général répète les mêmes sornettes.

2,14 millions d’euro, c’est le montant de la subvention d’équilibre que le Conseil Général va verser pour l’année 2011 à l’EPSA, « annexe » du Conseil Général.

Comme chaque année, l’EPSA n’arrive pas a équilibrer son budget, et c’est le contribuable qui paye. On pourra relire les épisodes précédents : « Le gouffre de Gourette et de la Pierre Saint Martin » AP du 23/11/2009 et sa suite du 30/11/2009, « Chère blanche neige » AP du 5/12/2011.

Les causes sont toujours les mêmes, mais hélas ce ne sont pas les bonnes.

« Mauvaise année et manque de neige », comme si nos élus allaient par autosuggestion arrêter le réchauffement climatique… « 

Manque de logements en altitude ». Incroyable ! La saison se limite à deux semaines à Noël et deux semaines en février, et il faudrait continuer à bétonner la montagne pour construire des appartements occupé 4 semaines par an ?

Gourette et la Pierre Saint Martin ne seront jamais Tignes-Val d’Isère ou les Trois Vallées. Et nos voisins espagnols sont en train de pratiquer un sport de glisse bien plus périlleux qui ne profitera pas à nos stations.

Mais nos Conseillers Généraux, sont encore plus inconsistants, car, non content d’être propriétaire de ces deux stations de ski, ils le sont aussi du nouveau restaurant d’altitude du Bezou ! On sait qu’ils sont de piètres gestionnaires et ont réalisé l’exploit de faire un déficit de 176 000 euro en une saison d’activité (3 ou 4 mois…) Les repas devaient être gratuits…où les cuisiniers avaient des salaires de sénateurs…allez savoir…

Et le déficit affiché par l’EPSA devrait être beaucoup plus important, car depuis des années le Conseil Général ne donne pas une comptabilité complète du fonctionnement, c’est une cuisine où ils sont plus habiles :
- La facturation des investissements réalisés à l’EPSA a été allégée par augmentation de la durée d’amortissement passée de 15 à 25 ans.
- Le télésiège du Lhey n’a pas été construit sur le compte de la station de Gourette, mais sur celui des routes. Son amortissement n’est donc pas re facturé à l’EPSA.
- Et bien d’autres postes qu’il faut aller chercher dans la complexité du budget du CG des PA comme les coûts de communication touristique, les parkings ou autres fonctionnements des offices de tourisme.

Malgré cela, l’EPSA ne peut payer la redevance annuelle de 1,6 millions d’euro.

Le nouveau Président de l’EPSA Jean Claude Coste, Conseiller Général d’Aramits fait semblant de se fâcher : « Je tiens d’abord à redire que l’état de dépendance de l’Epsa vis-à-vis du conseil général a atteint un niveau inacceptable. Il s’agit tout de même des deniers publics… Ceci dit, nos stations en valent la peine et je suis persuadé que, d’ici 3 ans, on arrivera à des résultats. Il faut maintenir ces outils, mais pas à n’importe quel prix ! » (La République du 27/06)

Pourtant les choses sont simples, les stations doivent s’adapter à une inéluctable décroissance :
- Tout d’abord une optimisation drastique de la masse salariale est indispensable.
- Puis un début de saison placé au premier jour des vacances de Noël, pas avant, permettant de mobiliser le plus tard possible tous les moyens et donc les coûts (chaque année au premier flocon de novembre on imagine une ouverture toujours trop précoce, le personnel est payé, mais les skieurs sont absents)
- Une gestion de la décroissance par arrêt de tout nouvel investissement non indispensable à la sécurité.
- Il faut rajouter que ces stations de ski sont particulièrement énergivores, une tare pas vraiment durable, et dont le coût va continuer à augmenter.

Et si M Coste est quelqu’un de sérieux, qu’il mandate un cabinet d’audit sur ces stations de ski, les citoyens, et les Conseillers Généraux découvriront de très nombreuses sources d’économie…

Chiche !

Allons messieurs les Conseillers Généraux, un peu de réalisme, construisez plutôt des maisons de retraite pleines toute l’année et pour longtemps, plutôt que des appartements occupés au plus quatre semaines dans l’année !

par Daniel Sango