Le mouvement d’Emmanuel Macron a suscité une adhésion incroyable parmi les citoyens qui veulent faire de la politique autrement. Mais aujourd’hui les premières investitures dans les Pyrénées Atlantiques doivent plonger les marcheurs dans une profonde consternation.
Ainsi donc l’inimaginable est arrivé : Josy Poueyto obtient l’investiture d’En Marche. C’est vrai que depuis des décennies elle « court » après les postes d’élu, n’hésitant pas à changer de maillot au gré des opportunités. Mais enfin, elle représente tout ce que le mouvement d’Emmanuel Macron rejette : une élue « professionnelle » qui cumule un poste de 1ère adjointe à Pau, un poste de Conseiller Départemental, dont le passé professionnel est bien lointain, et qui en prime n’a pas fait la preuve de capacités hors du commun.
La situation est la même pour Florence Lasserre la fille de JJ Lasserre, évidement plus jeune, mais qui a choisi, avec l’aide de son papa de faire de la politique dès son plus jeune âge. Militante à l’UDF de Bayrou puis VP au MoDem bien sûr, Conseillère Départementale, elle aussi. Evidemment, la main de François Bayrou est passée par là…
On attendait des personnes de la société civile, ayant fait la preuve de leurs compétences dans leur métier, plutôt nouveaux en politique, on en est très loin et j’imagine la déception des marcheurs des Pyrénées Atlantiques.
D’ailleurs on peut s’interroger à la vue de ces investitures sur le fonctionnement démocratique du mouvement. Il me semble que pour compléter le processus qui, aujourd’hui vient uniquement d’un petit comité, les militants d’En Marche des différentes circonscriptions devraient voter pour accorder ou non leur confiance à ces candidats.
J’aurai l’occasion de revenir sur ces investitures tellement elles sont anormales, on attend aussi la réaction de Michel Bernos qui briguait une investiture sur la première circonscription.
Daniel Sango