E-FAN – L’avion électrique : Du concept à la réalité

imageEn cette période « morose », s’évader, s’envoler dans le cas présent, ne peut que faire du bien. C’est un peu ce que nous propose la quatrième JNI (Journée Nationale de l’Ingénieur), organisée par l’IESF Bassin de l’Adour à Pau, jeudi 31 mars, sur le thème de l’avion électrique.

Les enjeux énergétiques avec la raréfaction des énergies fossiles, les enjeux environnementaux avec les émissions polluantes et de gaz à effet de serre, les enjeux sociétaux avec les nuisances sonores autour des aéroports sont autant de défis auxquels sont confrontés les fabricants d’avions. L’avion électrique serait une des réponses à ces enjeux.

AIRBUS l’a bien compris, en passant « du concept à la réalité », avec son E-FAN, avion 100% électrique qui a décollé pour la première fois, à Bordeaux le 25 avril 2014 et traversé la Manche le 10 juillet 2015.

Pau devrait voir se construire*, en 2017, la première usine de fabrication de E-FAN sur le site de l’aéroport d’Uzein, raison supplémentaire pour assister à la conférence débat que les organisateurs de la JNI nous proposent. Le thème est donc à la fois local et « porteur d’avenir ».

Trois intervenants**, acteurs du projet de l’E-FAN, viendront présenter quelques uns des « challenges » du celui-ci :
–  Florence FASALBA, du CEA, abordera celui des batteries qui doivent équiper l’avion.
– Emmanuel JOUBERT (AIRBUS), responsable technique du système de propulsion et d’énergie de l’avion, parlera des enjeux auxquels il est confronté. Emmanuel Joubert a reçu le Prix de l’Ingénieur de l’année décerné par l’Usine Nouvelle en 2013 dans la catégorie « Environnement et Développement Durable ».
– Christophe ROBIN de DAHER, filiale d’AIRBUS, terminera sur les thématiques de design et de choix d’architecture que requiert un tel avion électrique « léger ».

Avec en toile de fond, les évolutions technologiques, le développement durable, les matériaux composites, les alternatives à l’énergie fossile, la quatrième JNI qui se déroulera dans l’amphithéâtre 100 de l’Ecole Supérieure de Commerce, le jeudi 31 mars à partir de 17 heures, aura un contenu particulièrement passionnant.

Inscription gratuite sur le site d’IESF Bassin de l’Adour (Ingénieurs et scientifiques de France). Cocktail de clôture, offert par les 25.000 ingénieurs en Adour.

Une conférence, animée par Fernando CUEVAS, à ne pas rater.

– par Bernard Boutin

* Plus sur le projet d’implantation de l’usine d’E-Fan à Pau-Uzein : C’est LA
** Plus sur les intervenants : c’est ICI 

France : une compétitivité nationale fortement bridée

çasuitderriere-allemagne-competitiJeudi 2 avril, à l’EISTI (Ecole internationale des sciences du traitement de l’information) de Pau, se tiendra la « Journée Nationale de l’Ingénieur » avec un sujet de choix : « Les ingénieurs et scientifiques, architectes de la compétitivité et du redressement de la France » (le programme de la JNI est publié sous l’article). 

Il y a, pour simplifier, deux types de compétitivité, celle d’un pays (ou d’un territoire) et celle d’une entreprise. Si la compétitivité des entreprises dépend principalement de la R&D, de l’innovation, des « process » ou encore de la diminution des coûts, la compétitivité d’un pays dépend de données multiples, bien différentes de l’entreprise. Avant la JNI, qui traitera de la compétitivité de notre bassin de vie et de ses entreprises, penchons-nous sur la compétitivité de la France.

La France est classée 23ᵉ dans classement mondial de la compétitivité (Global Compétitive Index 2013/2014) du World Economic Forum, forum connu par sa très médiatique réunion annuelle de Davos. Un classement bien moyen d’autant plus que 11 pays européens se trouvent devant elle. La Suisse est première du classement, les autres : Finlande 4ᵉ, Allemagne 5ᵉ, Hollande 8ᵉ, Grande-Bretagne 9ᵉ, Suède 10ᵉ, Norvège 11ᵉ, Belgique 18ᵉ, Luxembourg 19ᵉ, Autriche 21ᵉ et France 23ᵉ.

La place de 23ᵉ, sur 144 pays analysés, n’est que la résultante de la compilation de nombreuses données, classées par « socles ». Chaque socle (12 au total) a son propre classement et apporte son lot d’informations sur la compétitivité de la France dans des domaines très variés. Certaines données sont favorables à la France, d’autres franchement mauvaises…

Inventaire de ces socles, par ordre décroissant de compétitivité, pour terminer avec ceux sur lesquels la France devrait se « réformer en priorité », si elle veut regagner en compétitivité.

Ce qui va plutôt bien pour commencer :

1 et 2 – La France est classée 8ᵉ sur 144 pour son socle « Infrastructures ». Une force indiscutable. Nos routes, nos trains, nos services téléphoniques, notre approvisionnement en électricité sont jugés bons. Seules les infrastructures portuaires sont moins bien classées. La France est aussi classée 8ᵉ pour le socle : « Taille de son marché » qui prend en compte le marché national et sa part dans les marchés internationaux.

3 – L’accès à la technologie est aussi un atout de notre pays (17ᵉ). Elle serait le 4ᵉ pays au monde, pour les connexions fixes à internet pour 100 habitants.

4 – Le socle « Santé et l’éducation primaire » donne à la France la 18ᵉ position. Parmi les données prises en compte, la santé et l’espérance de vie sont bonnes (6ᵉ). Le primaire est moins bien évalué (24ᵉ).

5 – Socle « Innovation » : 19ᵉ. Parmi les données, on peut noter la qualité des instituts de recherche scientifiques (12ᵉ) et les dépôts des brevets qui donnent la quinzième place à la France. La collaboration industrie-université en R&D est jugée plus moyenne : 29ᵉ place.

6 – Le socle « Business sophistication » donne à la France la 22ᵉ place. La mauvaise note va à la capacité à déléguer d’un supérieur vers un inférieur (se reporter à l’annexe 1 pour voir la question posée en anglais) : 52ᵉ place.
Ceci n’est pas sans rappeler le phénomène de verticalité à la française mentionné dans « Démocratie verticale ou démocratie horizontale : Que voulons-nous ? ». En France, on délègue mal. On verra plus loin, que les relations management-salariés sont aussi très mal évaluées. La France, un pays où la population communique mal (politiques inclus) ! Dans ce socle, l’état du développement des clusters (Pôles de compétitivité) est jugé insuffisant (Annexe 2) : 32ᵉ place.

7 – Le socle du « marché financier » situe la France à la 23ᵉ place. Rappel : 23ᵉ est la place moyenne du pays en termes de compétitivité.

A partir de ce socle, nous entrons dans la zone de qui « tire la France vers le bas » en matière de compétitivité.

8 – Le socle « Éducation supérieure et formation » est classé 28ᵉ. Si la France à un fort taux d’éducation dans le secondaire (11ᵉ), celui-ci tombe au 46ᵉ rang mondial dans le « tertiaire » (le supérieur). Au niveau qualitatif, le pays n’est que 34ᵉ pour la préparation des jeunes à un environnement compétitif. La France serait aussi au 55ᵉ rang mondial pour l’accès à internet dans les écoles. Certainement insuffisant.

9 – Les « Institutions » : 32ᵉ sur 144 pays avec un jugement particulièrement sévère pour les dépenses de l’État (72ᵉ) ou encore le poids des contraintes administratives (121ᵉ). La transparence à la française émarge à la 70ᵉ place. Les politiques n’ont pas la confiance des Français : 42ᵉ au classement du socle.

10 – « L’efficacité du marché » donne la 46ᵉ place à la France. L’effet de l’impôt sur les décisions d’investissements est jugé catastrophique et place la France en 135ᵉ position (Annexe 3) et en 132ᵉ position pour le taux de taxation global ( 4). La France est au-bas du tableau. Comme vu précédemment, trop de dépenses de l’État (et de mauvaises dépenses) font trop d’impôts !

A ce stade, nous pouvons nous demander ce qui est pire encore pour la compétitivité de la France !

11 – Freine la compétitivité du pays : « L’efficacité du marché du travail » où la France n’est classée que 61ᵉ. Sont mis en avant comme freins : « la coopération dans les relations de travail employeurs-salarié » : 129ᵉ au classement (Annexe 5) ou encore les  « pratiques d’embauches et de licenciement » trop régulées : 134ᵉ (Annexe 6).

12 – Le dernier socle « Environnement macroéconomique » décerne à la France la 82ᵉ place. Il prend en compte le déficit budgétaire, l’épargne, l’endettement de la Nation. Des éléments connus mais qui projettent la France loin derrière dans le classement.

Trop d’État, trop gourmand, dépensant mal. Trop d’impôts à tous les niveaux. Des comptes nationaux calamiteux. Un marché du travail trop rigide. Pas assez de dialogue entre les politiques et les citoyens, entre les patrons et leurs salariés. La France était 3 ou 4ᵉ puissance mondiale au lendemain de la guerre. Les institutions de la Vᵉ république auraient-elles précipitées le déclin de la France et continueraient-elles à le faire ? Les « 30 glorieuses » ne camouflaient-elles pas en fait le « chant du Cygne (gaulois) » ?

– par Bernard BOUTIN

*Le programme de la « Journée Nationale de l’Ingénieur » du jeudi 2 avril à compter de 16h à l’EISTI située sur le campus palois. Entrée gratuite et libre pour tout le monde. Venez y nombreux. Le sujet est extrêmement actuel.

16H00 – Accueil
16H15 – Allocution d’accueil par Laurence LAMOULIE, Directrice de l’EISTI (Ecole internationale des sciences du traitement de l’information), Campus de Pau et par René BEAUSSIER, Président Union Régionale Ingénieurs et Scientifiques -IESF- du Bassin de l’Adour accompagné de Baptiste COMTE, Vice-Président Bureau Régional des Elèves-Ingénieurs Pyrénées
16H45 – Table ronde
 « Ingénieurs, scientifiques, décideurs publics : Des coopérations pour gagner en compétitivité » 
– ESC Pau : Youssef ERRAMI, Pr de Management
– AVENIA : Jérôme PORFIRIO, Directeur du Pôle de compétitivité
– UPPA : Christophe DERAIL, Vice-Président délégué valorisation de la recherche
17H45 – Réalisation d’un étudiant-ingénieur de l’EISTI, Nicolas DAGES, sur le Cloud Computing
18H00 – Témoignages d’industriels 
« Etre compétitif ! Oui, mais comment ?« 
– TIGF : Pierre CHIQUET, Ingénieur gisement et Guilhem CAUMETTE, ingénieur HSEQ
– HAULOTTE Groupe : Pierre SAUBOT, Président du Conseil d’Administration et Directeur Général
– TURBOMECA : Manuel SILVA, Chef de Projet Recherche et Technologie
19H45 – Cocktail

S’inscrire à la JNI à Pau mais aussi à Tarbes

Nota et précautions : Le « Global Compétitive Index 2013/2014 du World Economic Forum » est complexe à analyser et demanderait une « thèse ». La méthodologie ne m’est pas apparue clairement (par manque de temps). Il est annoncé 15.000 entrepreneurs sondés sur 144 pays. Je n’ai su trouver combien ont été sondés sur la France. Cet index est-il « statistiquement significatif à l’échelle d’un pays ? ». Ceci dit, nous pouvons retenir les grandes tendances ressorties des « socles ».

(Annexe 1) La question était : In your country, how do you assess the willingness to delegate authority to subordinates? [1 = not willing at all—senior management takes all important decisions; 7 = very willing—authority is mostly delegated to business unit heads and other lower-level managers].
(Annexe 2) In your country, how widespread are well-developed and deep clusters (geographic concentrations of firms, suppliers, producers of related products and services, and specialized institutions in a particular field)? [1 = nonexistent; 7 = widespread in many fields]
(Annexe 3) (In your country, to what extent do taxes reduce the incentive to invest? [1 = significantly reduce the incentive to invest; 7 = do not reduce the incentive to invest at all])
(Annexe 4) (Total tax rate,% profit :This variable is a combination of profit tax (% of profits), labor tax and contribution (% of profits), and other taxes (% of profits)
(Annexe 5) (In your country, how would you characterize labor-employer relations? [1 = generally confrontational; 7 = generally cooperative]
(Annexe 6) (In your country, how would you characterize the hiring and firing of workers? [1 = heavily impeded by regulations; 7 = extremely flexible]

crédit photo : http://www.ruedeschamps.net

Bassin de l’Adour : Importance de l’Ingénieur sur le développement technologique et économique de la région

Capture d’écran 2014-04-16 à 15.02.55A l’occasion de la Journée nationale de l’ingénieur, qui s’est tenue à l’ENSGTI à Pau le 3 avril 2014, Franck METRAS, Directeur scientifique d’HELIOPARC, est intervenu sur l’innovation et la recherche scientifique, clefs de notre compétitivité sur un plan international. Il nous livre ici ses observations après 10 ans de pratique dans le cadre de la technopole.

« On nous dit et répète que l’avenir de la France réside dans l’innovation et la recherche scientifique clefs de notre compétitivité sur un plan international ; c’est vrai et les solutions passent notamment par la création et le développement notamment de PME les premières créatrices d’emplois dans notre pays. Dans ma position de Directeur scientifique d’Hélioparc à Pau je peux observer, à partir des données que j’ai collationnées depuis plus de 10 ans, si des ingénieurs créent des entreprises au sud de l’Aquitaine ; ma réponse est oui ; ils sont de diverses origines et interviennent dans des domaines variés. Mais dans un premier temps je tiens à rappeler ce qu’un Président de l’Agence Nationale pour la Création d’Entreprises (ANCE) m’a fait découvrir à l’occasion d’une conférence qu’il avait donnée à l’ESC de Pau il y a quelques années et au cours de laquelle il avait abordé la question : « Pourquoi ne crée-t-on pas suffisamment d’entreprises technologiques en France ? » Voilà ce qu’il avait répondu.

« Les raisons semblent provenir du fonctionnement même du système éducatif français qui élimine en hiérarchisant ce qui induit chez les élèves et leurs familles la crainte de l’échec et ce d’autant plus que l’économie moderne réclame un niveau d’étude de plus en plus élevé. C’est dommageable car l’expérience montre en revanche que si 60% environ des créateurs d’entreprise réussissent lors de leur premier essai, 80% d’entre eux réussissent après un premier échec. L’échec ne doit pas être considéré en tant que tel mais comme une première expérience dont on peut tirer profit. Par ailleurs, en France plus on va loin dans les études moins on est tenté par la création d’entreprise notamment à l’issue d’études supérieures en particulier d’ingénieur et ce d’autant plus que le statut ainsi acquis est plus protecteur : 0% de création par les énarques, 1% par les polytechniciens et les fonctionnaires !….Il en résulte qu’on crée plus une entreprise par nécessité que par tempérament ou prédisposition de créateur ; mal être dans l’entreprise, licenciement économique, chômage de plus ou moins longue durée, recherche d’une indépendance dans son travail…..sont autant de moteurs que l’on retrouve d’ailleurs dans 99% des cas de création d’entreprise aux Etats Unis. »

Dans sa conférence, le Président de l’ANCE précisait également « qu’aux Etats Unis une majorité d’entreprises sont créées par des autodidactes mais que celles créées par des diplômés de l’enseignement supérieur sont plus pérennes et donc plus aptes à grossir ».

Pour en revenir aux constations que j’ai pu faire sur un échantillons de 160 créations d’entreprises par des ingénieurs diplômés au cours des 10 dernières années je suis en mesure d’apporter quelques modulations au contenu des propos précités et ce en 5 questions réponses.

1ère question – Les ingénieurs créent-ils des entreprises ? Réponse – Oui ; de 2003 à 2013 sur environ 160 entreprises créées sur Hélioparc, 40 soit 25% sont des entreprises technologiques créées par des ingénieurs.

2ème question – Quelles sont leurs origines en termes de formation ? Réponse – Elles sont très variées : Ecole centrale, Ecoles des mines, Ecoles de chimie, INSA, CESI, ENI, Ecole supérieure d’agriculture, Ecoles étrangères (Algérie, Mexique)…

3ème question – Dans quels secteurs d’activités les entreprises sont-elles créées ? Réponse – Ici encore dans des secteurs très variés : les géosciences, l’électronique, l’environnement, la maîtrise de l’énergie ( diagnostic énergétique, domotique), la gestion de l’eau, la création de logiciels ou progiciels, le design d’intérieur d’avion, la communication, les technologies du Web…….On retrouve là bien sûr les thématiques principales d’Hélioparc.

4ème question – Quand l’ingénieur crée-t-il son entreprise ? Réponse – Rarement au sortir de sa formation d’une part parce que sa formation ne le prépare pas à une création immédiate d’autre part parce qu’étant protégé sur le marché de l’emploi il a tout intérêt, ainsi que son Ecole, à se « placer » très vite et à gagner confortablement sa vie plutôt que de prendre le risque de créer sa propre activité et de « galérer » quelques années dès le début de sa carrière. Donc en règle générale l’ingénieur crée son entreprise après un certain nombre (ou un nombre certain) d’années d’expérience professionnelle ce qui nous conduit à la dernière question.

5ème question – Pourquoi l’ingénieur prend-il le risque de créer son entreprise ? Réponse – Dans les différents cas que j’ai pu observer j’élimine d’emblée, parmi les raisons évoquées dans mon introduction, le licenciement économique et le chômage dont les ingénieurs sont relativement protégés au moins pendant une grande partie de leur carrière. Par contre je retiens les deux raisons suivantes :
– le mal être dans l’entreprise dont il est salarié – manque de reconnaissance de ses qualités ou de ses compétences ou de ses initiatives au cours du déroulement de sa carrière ; refus d’entrer ou de rester dans une certaine routine ;
– des raisons plus pro actives – la prise de conscience de ses capacités liées à son expérience professionnelle conjuguée à un besoin de plus de liberté dans l’action et l’initiative et à l’apparition d’opportunités socio-économiques. Ainsi sur Hélioparc avons-nous connues la vague des créations dans les multiples applications nées d’Internet ou plus récemment dans les problèmes liés à la maîtrise de l’énergie sous des formes variées.

En conclusion et en résumé et pour répondre à l’interrogation principale de cette table ronde, on peut dire que l’importance de l’ingénieur dans le développement technologique et économique de notre région peut prendre la forme, rarement en début de carrière mais plutôt après quelques années d’expérience professionnelle, d’un créateur d’entreprise a consonance technologique et partant, d’un créateur d’emplois.

Remarque Les données dont je fais état dans cette note concernent des activités essentiellement dans les services c’est-à-dire peu capitalistiques. Les créations demandant des moyens lourds comme on les rencontre par exemple en chimie relèvent de site tel que celui de Chemstartup mis en place à Lacq. »

– par Franck METRAS
Directeur scientifique de la technopole Hélioparc
Avril 2014-04-15

Béarn-Bigorre : Et, si on célébrait l’innovation et l’esprit d’entreprise ?

Capture d’écran 2014-03-24 à 20.54.45Jeudi 3 avril de 16h30 à 19h30, se tiendra à Pau, comme dans 25 villes de France, la deuxième « Journée Nationale de l’Ingénieur ». Une occasion pour rappeler que sans Jean Féger (SNEAP), Roger Charpentier (ARELEC), Joseph Szydlowski (Turboméca), George Messier (Messier Automobiles) et bien d’autres, l’activité économique de notre région serait fort peu industrielle.

L’Union des Scientifiques et Ingénieurs de France et sa représentation locale, l’URISBA*, vous convient à la découverte de l’ENSGTI (Ecole Nationale Supérieure en Génie des Technologies Industrielles) située au milieu du campus palois de l’UPPA.

S’en suivra une présentation par Georges Fremy, ingénieur et chercheur auprès du GRL-Arkema qui vient de recevoir le très prestigieux titre de « L’ingénieur de l’année pour un projet industriel » attribué par l’Usine Nouvelle.

Une table ronde sur l’esprit d’entreprise, l’innovation, « l’importance de l’ingénieur sur le développement technologique et économique de la région » clôturera cette deuxième « Journée Nationale de l’Ingénieur ». Participeront à cette table ronde, des représentants des écoles d’ingénieurs locales (CESI, ENSGTI, ENIT, EISTI), d’entreprises comme TOTAL et TURBOMECA et de la CCI ainsi que de l’Inspection Académique.

Une entrée gratuite et ouverte à tous pour un bol d’air frais, innovant et créateur qui nous changera de la morosité nationale. Un cocktail clôturera la JNI.

– par Bernard Boutin

PS : Plus sur l’évènement et comment s’inscrire : http://www.iesf-jni.org/evenements-regions/pau/

ou sur www.urisba.com

* URISBA : Union Régionale des Ingénieurs et Scientifiques du Bassin de l’Adour