L’homosexualité chez les animaux étonne, subjugue, déroute les scientifiques, comme elle les déconcerte chez nous du reste quoiqu’en disent ces derniers se défendant de faire sur le LGBTI de douteuses analyses, et quel que soit le mammifère. Dans le cas des animaux, qu’il s’agisse des pingouins délaissant leurs pingouines, des cigognes dont on sait que certains mâles se passionnent pour le même sexe qu’eux, c’est au tour des moutons d’exciter la curiosité de ces ingénieux messieurs se penchant sérieusement sur le cas des mammifères à toison, coupables d’avoir un comportement contre nature et équivoque chez l’ovin. Une situation banale chez nos amis à plumes ou à poils, elle qui ne fait aucun bruit car nous le saurions depuis qu’ils en usent cependant que cela donne à réfléchir à l’être humain, éclairé, dévoué et si obsédé qu’il est par cet étrange destin qui est d’aimer son prochain du même sexe que soi. Une préférence sexuelle dont on ne s’explique toujours pas d’où elle provient, si elle est acquise ou innée ou encore divine, héréditaire ou complémentaire mais hélas toujours méprisée par de trop nombreux citoyens cherchant chez l’homosexuel la tentation ou le diable qui sommeille. Des moutons gays, ce n’est quand même pas commun avouez… sur un pré ou dans une étable mais toujours si aimable ce doux ovin, petit agneau de Dieu cherchant chez son partenaire masculin quelques menus câlins. Bel animal en vérité, qu’il soit mouton ou bélier ou encore le bouc dont on sait à présent sa préférence pour l’homosexualité, lui qui est devenu malgré lui symbole du malin. Il en fallait bien un de bouc émissaire, dont le pan d’une vie alimente maints bréviaires, il est si fécond et son odeur héréditaire ne rebutant guère ses partenaires quand le mouton lui, docile et abêti est devenu servile au regard des humains. Brave mouton, gay par nature, à la sexualité controversée certes mais qui m’est de plus en plus sympathique et tant pis pour les scientifiques qui s’en trouvent choqués.
Après maints essais chez les humains homos afin de soigner pour la guérir leur troublante sexualité que l’on nomme toujours « maladie », s’en prendrait-on aux moutons gays afin d’éradiquer ce phénomène chez cet animal exceptionnel ne demandant rien que de paître paisiblement avant d’être dégustés gloutonnement lors des Pâques où leur sacrifice éminent sert à fêter un heureux événement, ce mouton gay, serviteur là encore et malgré lui, de savants obstinés.
Quelles que soient les expériences effectuées, sur nos amis sans voix ou sur des humains et les diverses expériences pratiquées, on ne sait comment serviront vraiment celles-ci à soigner les ovins dont l’attitude défraie la chronique et par la même à guérir les humains mais surtout mettront-elle un frein à cette conduite que de nombreux mammifères ont entre eux, leur paraissant être un bien mais en horrifiant toujours, hélas certains ?
Bonne lecture autour de ce que nous offre de vivre notre chère Nature.
Bien à vous.
Samie Louve.
https://www.tdg.ch/savoirs/sciences/Des-animaux-si-gays/story/28814210