Le Président du SYMAT de Tarbes se fait retoquer par l’A.D.R.I.S.E

carricature_utv 65L’A.D.R.I.S.E adresse une lettre ouverte au Président du SYMAT, suite à son article  paru dans la Dépêche du Midi le 13/01/2014, dans lequel il écrit : « Il faut que la raison l’emporte sur la passion, même si on ne peut pas laisser faire n’importe quoi à nos portes »

Si nous apprécions et respectons l’homme en tant que tel, nous sommes loin d’être d’accord avec cette phrase.

Monsieur le Président, vous semblez avoir oublié les nuisances que nous avons subies et que vous avez également subies entre 2001 et 2003, avec le compostage des boues de la station d’épuration n°3 de Tarbes Est…

Vous faites, sans aucun doute possible, allusion à la future usine de Tri Mécano Biologique qui doit voir le jour à Bordères/Echez.

Avant de dire cela, vous auriez dû expliquer qu’avec cette installation :

· c’est la certitude de nuisances olfactives jour et nuit, quasiment tous les jours de l’année, et dans un rayon allant jusqu’à 3km. Pour vous situer le degré de nuisances olfactives généré par ce type d’installation. Ce que vous avez senti avec le compostage des boues de la station d’épuration n° 3 de Tarbes Est, c’était du Chanel n° 5 !!

· c’est la certitude de la présence de mouches en grandes quantités, dans un rayon pouvant aller jusqu’à 2km.

· c’est la certitude de la détérioration du cadre de vie, de la qualité de l’air, des conditions de travail et de commerce autour de cette installation.

· c’est la certitude de la dévaluation des biens immobiliers, appartements, maisons, commerces, locaux d’entreprise, terrains, dans cet environnement.

· c’est la certitude d’un coût exorbitant, 47,5 millions d’euros sans compter les dépassements liés à l’augmentation de la TVA, du prix des matériaux du BTP et du coût la main d’œuvre.

· c’est la certitude de surcoûts, liés aux nuisances générées, allant de 50 à 120%, habituellement constatés sur ce type d’installation.

Ce projet, s’il voit le jour, aboutira à un gâchis de fonds publics investis hâtivement dans un procédé voué à un échec industriel et financier.

Chez nos voisins Européens, ce procédé – méthanisation des Ordures Ménagères Résiduelles issues du Tri Mécano Biologique – n’est qu’une étape de tri intermédiaire avant enfouissement ou incinération. L’utilisation de ces installations comme moyen de traitement des ordures ménagères n’est plus concevable qu’en France et en Espagne où les règlementations ne sont pas encore adaptées aux préconisations Européennes.

L’ADEME, a d’ailleurs émis plusieurs avis défavorables concernant ces installations.

Les nuisances, le bilan financier négatif, l’impact écologique désastreux, ont été soulignés par les rapports de la Cour des Comptes et particulièrement de la Chambre régionale des comptes du Languedoc Roussillon.

Et maintenant, allez expliquer aux habitants de Bours et du quartier Loubéry, que la raison doit l’emporter sur la passion !!

Que toutes celles et ceux qui se posent des questions sur ce projet et qui veulent être informés de nos actions prennent contact avec l’A.D.R.I.S.E

association.adrise – 06 08 81 81 33 / 05 62 33 46 80

– par le Président de l’A.D.R.I.S.E

Non à la ZAC ECOPARC à Bordères sur l’Echez

CaptureL’association A.D.R.I.S.E a pour vocation de dénoncer les dérives de la gestion des déchets, aujourd’hui en France : scandale environnemental des décharges actuelles ; scandale de l’incinération ; scandale du Tri Mécano Biologique, technologie qui maintient au même niveau qu’aujourd’hui le recours à la mise en décharge et à l’incinération, tout en impliquant de nouvelles dépenses faramineuses, de nouvelles sources de pollution et de risques sanitaires pour la population. Elle milite pour les solutions qui marchent ailleurs en Europe : le tri à la source.

Actuellement, elle soutient les habitants de Bordères sur l’Echez et des communes avoisinantes (Bazet, Oursbelille et les quartiers Nord de Tarbes) qui s’opposent au projet porté par le Grand Tarbes : la création de la ZAC ECOPARC de Bordères. ZAC ECOPARC sur laquelle doivent être construites deux usines de méthanisation : l’une portée par le SMTD65, Tri Mécano-biologique, partout contesté en France, et l’autre, portée par un privé concernant la méthanisation de déchets verts, dont nos voisins Européens ne veulent pas à proximité des habitations. Conséquences : expropriation d’agriculteurs et de propriétaires fonciers, cadre de vie et qualité de l’air gravement détériorés, forte dévaluation des biens immobiliers les plus proches.

Une enquête publique concernant la création de cette ZAC ECOPARC est en cours depuis le 26 juin et se termine le 26 juillet à 21h00.

Comment s’opposer au projet ?

En participant à l’enquête publique pour dire non au projet de la ZAC ECOPARC . Ce qui aura pour effet d’envoyer un « signal très fort » aux élus quant à la mobilisation de la population et de retarder sérieusement la construction des usines.

En venant au rassemblement (1)  sur la place de la mairie de Bordères sur l’Echez, le mercredi 10 juillet à 18h00. Les participants seront invités à signer une pétition (2), (3). Cette pétition sera remise en main propre au commissaire enquêteur qui tient permanence ce jour-là, jusqu’à 21h00.

– par Altpyrédac d’après communication de A.D.R.I.S.E

(1) Pour connaître les modalités du rassemblement cliquer ICI

(2) La pétition :

 Pétition contre la Déclaration d’Utilité Publique de la ZAC ECOPARC

de Bordères sur l’Echez et sa création

La Communauté d’Agglomérations du Grand Tarbes a pour projet, la création d’une Zone d’Activités Concertées, baptisée ECOPARC, sur la commune de Bordères sur l’Echez. Cette zone est destinée à accueillir prioritairement des entreprises axées sur la thématique environnementale.

Le grand Tarbes possède actuellement 13ha de terrain et veut acquérir d’autres terrains, afin d’arriver à 75ha de superficie, dont 60ha aménagés à proposer aux entreprises.

Pour cela, la CAGT (Grand Tarbes) a prescrit une enquête publique :

–  préalable à une Déclaration d’Utilité Publique (DUP)

–  parcellaire, en vue de délimiter exactement les biens immobiliers à acquérir pour réaliser le projet et d’en rechercher les propriétaires, titulaires de droits réels et autres intéressés.

–  Préalable à l’autorisation, au titre de la loi sur l’eau, des travaux d’aménagement de la zone.

Attendu qu’à l’échelon national :

  • La consommation d’espaces pour les activités humaines non agricoles et forestières s’établit à 80 000ha/an.
  • Cette consommation d’espaces, nettement plus rapide que la croissance démographique, s’explique en majeure partie par la création de Zones d’Activités surdimensionnées.
  • Le Gouvernement, conscient de ce phénomène de disparition irréversible du foncier agricole, a réaffirmé l’objectif de freiner, au niveau national, l’artificialisation nette des espaces agricoles et naturels lors de la conférence environnementale des 14 et 15 septembre 2012.

 Attendu qu’au niveau local, ce projet induit :

  • L’expropriation d’agriculteurs qui travaillent cette terre, pour certains, depuis 3 générations ;
  • La perte de l’outil de travail, alors que les crises alimentaires se suivent et se ressemblent. Et que depuis plusieurs années nos agriculteurs s’organisent pour apporter une réponse qui allie sécurité alimentaire, qualité des produits, création d’emploi et biodiversité de nos campagnes.
  • Des pertes financières énormes, pour les exploitants, qui se projettent financièrement et matériellement, sur plusieurs années, en fonction de la superficie de leur exploitation ;
  • L’annulation de projet(s) en cours, notamment pour certains, l’irrigation pilotée respectueuse de l’environnement et allant dans le sens du Grenelle de l’environnement ;
  • La remise en cause de projet(s) d’installation de jeune(s) agriculteur(s) ;
  • La destruction de terres agricoles qui figurent parmi les meilleures du département en terme de rendement (150quintaux/ha en moyenne).

Par l’achat de tous les terrains disponibles jusqu’aux limites entre les communes de Bordères sur l’Echez et Oursbelille, alors que ce n’est pas justifié.

Leur vocation nourricière sera irrémédiablement annihilée, alors que le grand défi des décennies à venir sera celui de nourrir 10 milliards d’êtres humains.

  • La destruction des emplois directs et indirects liés à l’activité agricole de cette zone.
  • Qu’il n’y a aucune assurance sur la création de 700 emplois nouveaux, puisqu’il va s’agir de transfert d’activité, comme sur d’autres ZAC du département.
  • Que les chasseurs, ardents défenseurs de la nature et des traditions, qui contribuent à la gestion de la faune et à la régulation des espèces, vont perdre 75ha de territoire, sur lequel ils exercent le droit ancestral de chasser.
  • Que dans cette Déclaration d’Utilité Publique, à aucun moment, dans l’étude d’impact/prise en compte de l’environnement dans le projet, il n’est fait mention de l’usine de TMB-méthanisation (UVT65). Alors que cette usine devrait voir le jour sur le site de la ZAC ECOPARC. Et que ce projet est déjà inscrit dans les textes et connu de tous les élus depuis le 14 décembre 2012. Sachant que son fonctionnement produit de très fortes nuisances et détériore le cadre de vie et la qualité de l’air que respirent les riverains, sur tous les sites où s’implantent ces installations.

Je soussigné,  ………………………………………………………………………….  commune ……………………………………………………………..  dit NON à la Déclaration d’Utilité Publique de la ZAC ECOPARC de Bordères sur l’Echez et à sa création.

Signature :

 

(3) Pour ceux qui ne pourront être présents au rassemblement, pour signer la pétition il suffit de :
– compléter le coupon joint, directement à l’écran, et de l’envoyer à l’adresse mail ci-après :
pref-zac-ecoparc@hautes-pyrenees.gouv.fr , en nous mettant en copie invisible (CCI) association.adrise@gmail.com
ou
– envoyer la pétition et le coupon dument signé par courrier postal à :
Madame le Commissaire Enquêteur – Mairie – 65320 Bordères sur l’Echez
ou
– signer la pétition en ligne, c’est ICI
Attention, tout document réceptionné après le 26 juillet à 17h30 ne pourra pas être pris en considération.