PAU – OLORON, POUR LE TRAIN à 1€

pau-OloronBéarn Adour Pyrénées (BAP) lance une pétition qui va peut-être, surprendre quelques uns de nos lecteurs. Son titre : PAU – OLORON, POUR LE TRAIN à 1€
Personnellement, je suis d’accord avec cette pétition que je viens de lire.
C’est pourquoi, je l’ai signée sans hésitation car c’est, j’en suis certaine, une excellent initiative. Et je crois que vous aussi, lecteurs d’AltPy,  serez d’accord.

C’est pourquoi, je vous invite à lire le texte ci-dessous puis à signer en ligne :

http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2015N47322

La pétition :

PAU – OLORON,
POUR
LE TRAIN
à 1€

• Parce qu’environ 12 000 véhicules, soit près de 17 000 usagers, empruntent tous les jours la RN 134 entre Oloron et Pau
• Parce que l’entrée sud de Pau, route de Gan à Jurançon, souffre d’un engorgement chronique à certaines heures de la journée
• Parce que cette situation génère pollution et perte de temps
• Parce que cette route est accidentogène
• Parce qu’actuellement seulement 400 voyageurs en moyenne par jour empruntent la ligne ferroviaire Pau Oloron

BAP et les signataires de cette pétition
réclament au Conseil Régional d’Aquitaine et à son Président :

• L’expérimentation tout le long du trajet ferroviaire Pau-Oloron du tarif unique à 1 euro, comme dans la Région Languedoc Roussillon
• L’aménagement sur cette ligne Pau-Oloron d’une voie de croisement de deux trains par l’utilisation de la deuxième voie existante dans la gare de Buzy
• L’augmentation des fréquences par une rotation plus importante avec deux rames TER, au lieu d’une. Ces deux rames seront nécessaires lors de la mise en service de la ligne Oloron-Bedous

• Ces mesures permettront d’évaluer l’ampleur du report modal de la route vers le rail pour alléger la desserte routière Pau-Oloron et l’entrée sud de Pau.
• Elles peuvent être décidées et mises en œuvre très rapidement. Leur financement peut être assuré par les 35 millions d’euros perçus par la Région Aquitaine (TICPE Grenelle) destinés à financer des infrastructures de transports durables.

Pour conclure,
Une petite suggestion à mes amis de BAP : pourquoi pas, une expérimentation identique pour mesurer le potentiel de l’autoroute Lescar-Langon. 6 mois, non pas à un euro, mais 10 seraient raisonnables ? Et dans 6 mois on aurait 2 données à comparer. D’une part, le déficit actuel et d’autre part, la fréquentation et le résultat potentiels avec un péage à 10euros

– Par Hélène Lafon

Pour signer la pétition en ligne : http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2015N47322

Contacts BAP
– Association Béarn Adour Pyrénées, 21 rue Louis Barthou-64000 PAU
– Site : http://bap-europe.typepad.com/
– Tél : 05 59 82 56 40.
– Mail : bap@pau.cci.fr
www.facebook.com/trainpauoloron

Halte à la volonté pathétique de gâchis pour le Béarn

Capture d’écran 2013-06-22 à 07.40.02Pierre Saubot, Président de l’Association Béarn-Adour-Pyrénées qui milite pour le désenclavement du Béarn, nous livre ici un fervent plaidoyer pour la réalisation de l’axe routier Oloron-Lescar.
Il en appelle à la mise en place d’un partenariat public-privé pour réaliser les déviations de la RN 134 ainsi que la nouvelle route Oloron-Lescar sur fonds privés avec, en contrepartie des péages aux sorties des tunnels du Somport et d’Arbus, complété éventuellement par un abondement payé par l’Etat et le Conseil Général.
Il en appelle aussi à ceux qui veulent faire avancer le débat, à réagir sur le forum uniquement dans le cadre du sujet traité. 

Oui, BAP est pour la sauvegarde des emplois existants et le développement de nouveaux emplois afin de faire baisser le chômage dans notre région;
Oui, BAP est pour la diminution du nombre de morts sur les routes et la baisse de l’ appréhension des usagers;
Oui, BAP est pour la diminution de la production de CO2 et la baisse de la consommation de carburants.

En même temps BAP est attentif à l’évolution du contexte régional :

Heureusement, le tunnel du Somport a été réalisé;
Heureusement, l’autoroute A65 a été réalisée, entièrement financée sur fonds privés, ce qui devrait interdire à quiconque, sauf éventuellement les actionnaires du concessionnaire, de faire la moindre remarque sur l’intensité du trafic actuel;
Heureusement, l’autoroute de Saragosse vers Huesca et Jaca continue à se rapprocher du Somport;
Heureusement, les déviations de Sarance et de Bedous ont été terminées et quelques travaux trop lents sont en cours entre Pau et le Somport.

Il y a même maintenant un péage sur l’autoroute A63 entre Bordeaux et Bayonne.

Nous sommes parfaitement conscients du montant des déficits publics et de la dette de notre pays en ce moment.Faut-il pour autant mettre la tête dans le sable comme les autruches, brider notre imagination et stopper tous investissements porteurs de développement durable et donc d’avenir pour les générations futures, alors que l’argent est encore très bon marché ? Pour moi, non.

Je tiens donc à défendre les idées suivantes :

1) Il faut finir le travail commencé et réalisé à 90% entre Bordeaux et Saragosse et donc accélérer la sécurisation de la RN 134 entre le Somport et Pau, la réalisation des déviations en vallée d’Aspe et autour d’Oloron et de la nouvelle route Oloron Lescar pour désenclaver le Béarn et avoir la totalité des retombées attendues.
2) Il faut éviter un effet d’aubaine qui reporterait artificiellement une trop grande partie du trafic de la côte atlantique et de la côte méditerranéenne vers la vallée d’Aspe.
3) Il faut rapprocher la Soule et Oloron de Pau et de Lescar.
4) il faut rapprocher les touristes et les amateurs de neige du Haut Béarn par le nord et par le sud.
5) Il faut rapprocher la Bigorre et le Béarn de la plateforme logistique de Saragosse.

Pour cela je propose de lancer tout de suite un appel d’offre, dans le cadre d’un partenariat public-privé innovant et équilibré, pour réaliser le plus rapidement possible les déviations et la sécurisation de la RN 134 et la nouvelle route Oloron-Lescar sur fonds privés avec , en contrepartie un péage à la sortie du tunnel du Somport et un autre à la hauteur du tunnel d’Arbus, complété éventuellement par un abondement payé par l’Etat et le Conseil Général puisque les frais d’entretien du réseau existant diminueront mécaniquement, grâce à ces nouvelles infrastructures.

C’est plus facile de trouver une bonne solution pour toutes les parties en période de basse conjoncture: il faut donc faire vite pour être prêts et bien rebondir quand l’économie générale ira mieux.

D’après des calculs simples et vérifiables, la réalisation de ces projets , sans tenir compte de développements futurs , toujours hypothétiques donc contestables par des esprits chagrins, apporterait , peu de temps après leur mise en service, les économies suivantes:

– 40000 km parcourus en moins par an;
– 4 millions de litres de carburants consommés en moins par an;
– 8500 tonnes de CO2 produites en moins par an;
– 25 millions d’€ économisés par les usagers par an (en tenant compte du temps gagné, mais compensé partiellement par les péages).

C’est d’ailleurs parce que le retour sur investissement est excellent qu’il doit être facile d’obtenir un bon PPP.

Qui peut, de bonne foi, refuser d’étudier ces idées sans approche idéologique ?
Qui peut continuer à mépriser nos voisins aragonais en continuant à leur tourner le dos au moment où ils ont particulièrement besoin de nous et nous d’eux et en reniant nos engagements vis à vis d’eux?
Qui peut prendre le risque d’assumer cette indignité et d’insulter l’avenir?

Vis à vis de mes contemporains, de mes enfants et de mes petits-enfants, certainement pas moi.

 Merci de votre attention.

– par Pierre Saubot

PS : pour mieux faire avancer le débat, merci de réagir au sujet traité.
BAP et Pierre Saubot ont aussi beaucoup à dire sur d’autres sujets , de toutes tailles, en Bigorre et en Béarn, concernant la route, le fer, l’air et l’économie numérique et nous le ferons régulièrement. Merci de votre patience.