Joyeux Noël

Dans le ciel de cette nuit providentielle

Les étoiles luisent telles des chandelles

Enluminant la terre de milliers d’étincelles,

Le regard des enfants de clartés immortelles.

 

Féeriques reflets de la nuit de Noël,

Dans le cœur des enfants plongés dans leur sommeil,

Rêvant de cadeaux et à toutes les merveilles

Trouvés près de la cheminée à leur éveil

Ou sous le grand sapin aux allures si belles.

 

Noël qui chante, Noël qui danse, Noël,

Noël qui enchante et nous encense, Noël,

Celui des enfants et des parents, éternel

Noël de la Paix qui n’a rien d’artificielles,

Célébrée autour du monde et en ribambelle.

 

Joyeux Noël et heureuses Fêtes de fin d’années à vous.

Bien à vous

Samie Louve.

Et si nous parlions d’amour

imgres Il ne se passe pas un jour sans que je ne parle d’amour… et ce n’est pas lassant croyez moi ! Cette émergence qui du point du jour à son autre naissance me fait dire d’elle ou de lui ce verbe aimer, qu’il est ce testament installé depuis que je suis née sur mon humble personne !

« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années », tout le monde connaît n’est-il pas cette réplique tirée d’une pièce de théâtre écrite par un amoureux des mots ? Je n’ai point attendu d’avoir cette valeur là et force est de constater que d’autres que moi en sont imprégnés de cette volonté innée de croire que nous sommes influencés par ce doux phénomène, qui, s’il paraît parfois pour être ambiguïté, n’en est pas moins installé dans nos gênes.

Je n’en ai évidement pas la primeur, je ne me puis me leurrer sur ce que ce fondement, qui n’est pas théorème, apporte de bienfait lorsque tout simplement l’on aime !

Aimer, mieux qu’un discours, une sensation, une sensualité, un appel qui sourdit d’un ventre lourd pour hurler vers la nuit lorsque nous irons l’étreindre. Aimer, en être apprivoisé… de cette peur qui parfois se soumet mais sans être effrayée, alliant le besoin à ce désir ultime de nous sentir heureux d’un bonheur si subtil qu’il efface nos maux, nos rancœurs et souvent nos regrets ! Aimer qui plus que ça, se permet d’ouvrir la parenthèse pour la fermer sur la bienveillante amitié.

Aimer que l’on ne pourra jamais limiter à un poème ou à une dictée, précieux cadeau que ce verbe au long cours qui a su épouser et se faire épouser dans chaque langue parlée, linguistique ou bien géométrique, d’une communauté à l’autre, colorée ou bien encore répertoriée.

Aimer d’un orgasme à son autre, d’un organe à sa membrane ou à ce haut-parleur faisant vibrer les cœurs. Aimer sa femme, son voisin, son prochain, son lapin, son chat, son chien, son âne, de toute son âme… sa fleur même si sans odeur… aimer pour un oui pour un non, un prénom.

Aimer avec satisfaction, sans être impatient… juste un peu clairvoyant, aimer sans être la complice de la servilité… aimer tout simplement et pourquoi pas, jusqu’à l’ultime perfection ?

Samie Louve 

PYC chante Noël

vierge enfantMarie mère de Dieu
accueillez nous dans votre giron bleuté

Le Christ c’est le petit Jésus
S’il continue à faire le diable
sa grand-mère lui a dit

tu mourras comme les voleurs et les assassins
crucifié sur une croix d’olivier
ou écartelé sur une jeep de Daech

le Christ c’est Jésus
Il est le fils de Dieu
Dieu est un ectoplasme sans visage
un sorte de fantôme dont le souffle obscur
a engendré le monde
et fait jaillir le lumière
mais personne sur la terre entre Jéricho et Loudenvielle
ne sait vraiment qui il est
pas même le curé
pas même les pharisiens
pas même les parisiens

Jésus est syrien juif et syriaque
il parle couramment l’araméen, l’occitan bigourdan
et, assez mal, le catalan
il comprend même la langue de l’occupant romain
contre lesquels les gamins lancent des pierres
et les gamines des œillades
mais aussi le grec et le sanskrit

Jésus a manqué à sa petite déesse
elle ne lui a pas pardonné
elle est comme cela généreuse et miséricordieuse
mais aussi un rien païenne et luciférienne
mais implacable et parfois cruelle
son côté manichéen et cathare peut-être

Pour se venger Jésus a décidé de sauver le monde
et de créer une nouvelle religion
qui protège la femme adultère
qui paie l’ouvrier de la 25 ème heure
autant que celui qui fait ses 35 heures
qui chasse les marchands du temple
qui multiplie les pains
et ces drôles d’histoires qui font bailler les enfants
de Nazareth à Lannemezan

il a décidé de sauver le monde
comme un messie barcelenais
comme un messien qui met en musique
les chants des volatils, des paons, des rossignols,
des mésanges et des oiseaux de paradis

sauf les villages d’Ozon et le viaduc de Lanespède
sauf le bataclan et le petit Cambodge
il y avait là il est vrai trop de haines entremêlées
il n’a pas su faire
Ozon cest juste de la méchanceté
une sorte d’appel au secours
il va créer une nouvelle religion dotée d’un nom grec le christianisme
sur facebook il aura 100 000 000 de folowers
soit la totalité des habitants de ce monde de l’an 0

son père c’est ce benêt de Joseph le charpentier du village
le cagot de Bethléem
le frère caché de l’archange de Bordères

Mais sa mère c’est Marie la plus belle fille de la Samarie et de la Judée réunie
âgée juste de 16 ans quand il vint au monde ,
les vipères du village disent que c’est pour cacher l’enfant de Marie-Madeleine la déesse

miséricordieuse aux yeux pervenches

Gabriel, Gabrielle (les anges n’ont pas de sexe), à dit à Marie

qu’un enfant lui naîtra sans que Joseph l’ait connue,
et Marie profonde et naïve comme l’Adour et le Jourdain réunis
elle l’a cru ,elle a accueilli sa parole

Elle s’en est néanmoins ouverte à sa cousine qui avec sa profession de soignante connait toute ses histoires de femmes, des histoires de femelles disent les hommes que toutes ces choses inquiètent,

Et PYC de dire à Marie-Madeleine
Mon ange ; mon petit chat
ma sublime infirmière, ma petite femelle

fais comme ta cousine Marie

ouvre toi à l’amour et au pardon
accueille au moins ma parole
accepte de te promener avec moi
les voisins n’y verront que du feu
comme le premier jour avec ton calcanéum en miette
sur le chemin au dessus de Bagnères
accueillez moi, pourquoi pas, entres bras dans votre giron bleuté
et le monde sera sauvé
et le jour de crucifixion
Je saurai que je tomberai dans vos bras

et qu’avant trois jours
avant que le paon n’ait chanté trois fois
je serai de nouveau parmi vous trois
aux eaux de Capvern ou à la foire de Trie-sur-baise

Pierre-Yves Couderc

Tournay juste 3 jours avant
et n’importe comment elle fera comme elle le veut,,
encore que parfois les mots se font chaires

Le Bonheur de Samie Louve

panneau signalétique rue MarettesBeaucoup de monde, des idées plein la tête et des envies aussi autour de ce Festival dont le thème du Bonheur en a séduit plus d’un. Les amoureux des livres, à la découverte de nouveaux ou anciens écrits, de la poésie aussi. Des curieux pour rencontrer au Palais Beaumont des auteurs locaux, régionaux, et autres conférenciers et écrivains venus de Paris sur l’invitation de la Mairie de Pau … Du monde oui, beaucoup de monde s’est déplacé durant ces trois jours pour prendre du bonheur ce qu’il avait à offrir dans les allées où les stands d’éditeurs, des libraires étaient bien achalandés … chargés de précieuses destinées et de tant de mots qu’ils illuminaient les salles surchauffées … des espaces vivants, vibrants, si rayonnants, des bras chargés d’ouvrages et leurs illustrations et des auteurs ravis de mettre leurs plumes à contribution pour une dédicace, aimable et vivifiante, sourire aux lèvres, sachant que leurs écrits iraient orner les bibliothèques ou autres tables de nuit des passionnés des mots et de la poésie.

A ce Bonheur auquel j’ai participé et duquel je suis partie enchantée, j’ai offert avec d’autres amis de la Poésie un poème lors d’une lecture au Café Littéraire… dont le titre n’aura pas surpris puisque c’est de lui qu’il s’agit, du Bonheur. Permettez que je le partage avec vous tandis que sur moi il demeure le goût, l’humeur et la douce sensation réunis durant ces longues heures où toutes et tous nous faisions tout pour le trouver … ou le retrouver ce Bonheur qui nous sied !

  Le Bonheur,

 A la naissance de l’amour j’ai vu le jour, ouvert mes yeux tout troubles et brumeux … j’ai regardé autour, puis face à moi en braillant mon désarroi vers ce paysage merveilleux me regardant de ses grands yeux, frissonnante et ce sourire précieux accompagnant les gens heureux …

A la naissance de l’amour, de ma poitrine à mes oreilles, j’ai senti comme un bruit sourd, puis de ma voix, allez savoir pourquoi, jaillir des cris de peur, des cris de joie … je ne sais pas … je me suis mise à pleurer, hurlant de tout mon corps afin que de ses bras elle l’entoure, revigorant mon être de ses beaux atours que mes mains potelées et maladroites serraient tandis qu’elle fredonnait l’apaisante ritournelle d’une maman à son enfant.

A la naissance de l’amour, de ses doigts délicats caressant mon visage comme s’il fut le dernier, elle murmurait de doux présages … je fus séduite mon regard posé sur elle souriant à mon silence puis me suis mise à babiller à mon tour, allez savoir pourquoi, quelques mots d’amour , ceux que j’avais entendus lorsqu’elle les murmurait en caressant son ventre avant que je sois née … c’était comme dans un livre d’images, dans cet océan de tendresse où je me trouvais, me parvenaient tous les souhaits merveilleux qu’elle me destinait.

Je me suis endormie sous la caresse de ses doigts délicats … et ce refrain que je garde en moi en me disant …  quel bonheur de me trouver là !

 

©Samie Louve.

Des lavandières

gaveorthezDes lavandières et des pêcheurs d’azur.

Alors les Philippines, les nouveaux chouans en bonnets rouges, l’Ukraine, toute cette lourdeur, toute cette angoisse qui rôde. Et Novembre qui n’en finit pas de finir.

Il n’est pas interdit de se rappeler qu’on est, aussi, au pays de Jules Supervielle et de Saint-John Perse qui ne sont pas que des lycées. Du très subtile et très agreste Francis Jammes également.

De Jean-Michel Larqué et du Moscato show aussi.

Alors passer le pont, passer les ponts, se noyer dans le gave,

Se gaver de noyades juste pour trouver des jupons auxquels se raccrocher.

Il doit, c’est certain, rester des lavandières et des pêcheurs d’azur…

– par PYC, Oloron.