Internet est supposé être le lieu absolu de la liberté. Penser qu’il puisse être censuré est pour certains un mal absolu.
D’autre part pour certains dont les patrons des majors de cette technique c’est un bien aussi précieux que l’eau ou la santé.
Au moins deux sujets polluent cet espace les images violentes du djihadisme et la pornographie.
La pornographie.
Elle est partout gratuitement sur des milliers de sites ou simplement par une demande écrite :
Qui par hasard ou par malsaine curiosité n’est pas tombé sur les centaines de site qui pullulent sur Internet. Et bien sûr les enfants nos enfants avec un imaginaire érotique définitivement détruit. Le sexe humain se construit sur le phantasme encore faut-il que ce phantasme se construise de lui même ou, au plus, par des textes littéraires des tableaux voire des films un peu enlevés .
Autrement tout cela est un jeu malsain où les hommes ont des femmes une image pervertie où le plaisir du toucher et de la discussion amoureuse sont définitivement exclus.
Pour les jeunes, filles ou garçons, voire les très jeunes encore des enfants le mystère de l’amour physique est détruit. Le corps est un objet une sorte de jouet d’où la notion de tabou est définitivement exclue.
Comment imaginer qu’on ne puisse intervenir et bloquer ces images au moins les pires et les plus violentes celles qui donnent la nausée et dégradent ceux qui les regardent et le regard de la société sur elle-même. Le cas échéant en taxant lourdement les fourbisseurs d’accès .
Certes le désir est au cœur des hommes sachons le protéger et ne pas le merchandiser. Protégeons nous .
Inter faeces et urinam nascimur (nous naissons entre la crotte et l’urine) disait Saint-Augustin et alors en quoi est-ce un problème ? nous reproduisons ce que font tous les mammifères
Pour le sexe sur internet qui mélange les organes des excréments et ceux de la reproduction en excluant tous les autres il n’en est pas de même et il y a là un profond traumatisme d’autant que la violence y est souvent mêlée et que ces instincts sont souvent latents ….
Le djihadisme pose le même type de questions sur un registre plus grave mais on en parlera une autre fois .
Pierre Yves Couderc le 16/09/2016