Henri Bayrou roi du Béarn

henri5bayrou   L’article « Anesthésie Générale » pose un problème récurrent à Pau et au Béarn en général : l’absence de débat politique. Pourquoi ?

Tout d’abord évacuons le problème du débat national évoqué dans l’article. Il existe, et l’opposition y exerce pleinement son rôle. C’est le cas des partis politiques et des syndicats dont on connaît pour certains la pugnacité, mais c’est aussi le cas des media, nombreux, et qui y mettent les moyens. De plus ils sont pour leur grande majorité orientés à gauche voire plus, ce n’est pas un cadeau pour Macron.

La situation paloise est effectivement bien plus triste. Ce n’est pas nouveau et j’ai eu l’occasion de l’écrire à de nombreuses reprises. La cause principale est relativement simples hélas : les citoyens sont endormis.

Henri Bayrou, en dinosaure de la politique en abuse, il a donné du cirque pour distraire le peuple. Le centre des débats se situe maintenant principalement au stade du Hameau, autour d’une bière, ou au Palais des Sports. Les exploits des gladiateurs monopolisent les attentions. Pitoyable.

De plus, et contrairement à ce qui est affirmé, le culturel n’est pas délaissé, au contraire. Si on additionne les budgets de la culture de la CDAPP et celui des différentes communes on obtient un budget excessivement important. Sans doute le plus important. Il suffit de voir le nombre incroyable de salles de spectacles et de manifestations culturelles ! ( « Pau, la gabegie en spectacle : folie au foirail » du 15/2/2016 )

Au sommeil des citoyens il faut rajouter bien sûr le niveau calamiteux des « professionnels de la politique » du secteur. Aucune proposition sérieuse, aucun débat dans les différents domaines susceptibles d’intéresser les Palois :

– la gestion financière laxiste de la ville et de l’agglomération.

– la circulation autour et l’accès à Pau.

– le problème des logements vides et insalubres en centre ville.

– la multimodalité des déplacements.

– …etc.

On décrète le Pays de Béarn, un strate de plus, totalement inutile, pour satisfaire l’ego du roi, et on néglige Tarbes située à quelques kilomètres de l’Agglomération, dans l’indifférence.

Les stratégies électives des uns et des autres consistent à s’en remettre à la couleur de leur maillot, au hasard du vote, et aux alliances de second tour pour essayer d’être élus. Aucun travail programmatique sérieux et suivi. Combien avez vous lu d’articles de fond des opposants dans la presse locale ? Ou sur leurs sites Internet ? Ou sur Alternatives Pyrénées dont les colonnes leur sont largement ouvertes ?

Le cas de David Habib candidat à Pau est significatif : rien avant la campagne des municipales, puis « tchao baby » ensuite. Et il s’est trouvé des électeurs pour fournir à ce déserteur une rente de député …

Pour ce qui est de la LREM qui a rajeuni les élus de France, son cas en Béarn est assez unique. Laminée par les candidats MoDem imposés par l’acte d’allégeance de Bayrou à Macron, elle est inaudible (inexistante ?) alors que les valeurs qu’elle défend, en particulier le renouveau de la classe politique, sont à l’opposé de celles qui sont mises en pratique par Bayrou. Ohé les marcheurs, vous êtes muets ?

Quant à la droite… on ne sait même plus qui la représente.

La conclusion s’impose : nous avons en Béarn les plus mauvais politiciens. Non seulement ils ne travaillent pas les dossiers mais pire, ils n’ont peut être même pas d’idées…

Finalement, ils ont appris qu’ici la patience porte ses fruits, Jean Lassalle, Josy Poeyto et David Habib sont bien députés et Henri Bayrou, roi du Béarn, peut dormir tranquille !

Pour compléter ce panorama catastrophique il faut dire un mot de l’information véhiculée par les media locaux. Télévision, radio ou journaux ne s’intéressent qu’aux jeux du cirque, aux faits divers, et à la publicité pour les stations de ski. Bon la chronique nécrologique a quand même son importance … Est-ce une volonté de ne faire aucune investigation ? De ne vexer personne ? Qu’est ce que l’on doit s’ennuyer quand on est journaliste en Béarn !

Rajoutons la volonté du Maire de Pau de ne pas vraiment jouer la transparence, thème favori sur Alternatives Pyrénées et qui fera l’objet d’une réflexion prochaine.

Quand les citoyens s’éveilleront …

par Daniel Sango

 

Crédit photo : Les divagations NRV de cui cui fit l’oiseau

Législatives en Béarn : En Marche à reculons ?

LégislativesCeux qui par le passé ont lu mes billets d’humeur savent combien je suis critique vis à vis de cette classe de politiciens « professionnels » ou voulant le devenir, prêts à tout pour être (ré) élus. Le vent d’En Marche semble donc souffler dans la bonne direction. Qu’en est-il en Béarn, et ce dans tous les partis ?

La France est prisonnière de ses élus. Prêts à tout pour continuer leur représentation ils ont été incapables de réformer la France qui est maintenant le mauvais élève de l’Europe. Les partis, creusets de toutes ces compromissions, sont aussi remis en cause. Enfin ! Ce serait donc la fin de ces élus dont on peut décrire quelques traits marquants.

En général ils ont commencé leur carrière jeune, dans la base d’un parti, puis ont appris à ramer, à avaler des couleuvres, à lécher des bottes du puissant pour enfin obtenir l’indispensable sésame : l’investiture. Ensuite si on a choisi l’un des deux ou trois bons maillots, pas besoin d’être brillant, ni d’avoir des idées, il suffit d’être patient, l’alternance leur offrira pitance…

Certains sont plus rapides, ils ont par copinage, ou autre moyen amical, réussi à obtenir le poste d’attaché parlementaire et adopté bien sûr la carte du parti de l’employeur. Ils ont vu qu’être député ou sénateur c’était vraiment un job en or, très agréable. A la première ouverture ils ont passé le pas et obtenu la promotion de leur rêve.

Certains autres ont commencé comme les premiers, mais ils avaient une qualité supplémentaire : la mobilité pour changer d’employeur. Faculté qui peut faire gagner du temps pour gravir les étapes en utilisant au mieux le vent. Et leurs convictions me direz-vous ? Mais non, ne soyez pas mauvaise langue, regardez, ils étaient en avance sur leur temps…

Il y a aussi ceux qui, comme les artistes, sont génétiquement doués, et que papa, élu depuis des décennies, propulse dans le bain grâce à son carnet d’adresses. Ben voyons quel mal y a-t-il a être doué de père en fille pour la politique ?

Certains autres encore ont aussi commencé comme les premiers, mais disposaient d’un atout majeur, c’étaient des femmes. Dans les partis il y a peu de femmes, car l’esprit féminin s’accommode mal de ces magouilles et autres compromissions. C’est la voie royale pour celles qui militent puisque la loi impose une (qualificatif au choix du lecteur) parité.

Ils ont tous, dans leurs mandats, utilisé à fond la démagogie, distribué généreusement moultes subventions, entretenant à grand frais les jeux du cirque, veillant à ne vexer personne, à ne perdre aucune voix, en vue de leur indispensable ré élection.

Une fois élus, ils ont tous le même réflexe : trouver à tout prix un second mandat de manière à ne plus jamais retourner dans la vraie vie. Elu, c’est un sacerdoce disent ils, mais c’est quand même mieux…

En général ils ont un métier, souvent fonctionnaire, dans lequel ils ont peu travaillé et où très souvent, s’ils l’ont fait, n’y ont guère brillé.

Mais les français ont tout compris, et Emmanuel Macron l’a proclamé : tout ça c’est fini ! Place à la société civile, aux chefs d’entreprises, militaires, commerçants, agriculteurs, etc.   qui ont réussi professionnellement, démontrant désintéressement, dynamisme, capacité d’innovation, esprit d’équipe, communication, humanisme, etc. Ils ne feront qu’un ou deux mandats maximum avant de reprendre leurs carrières professionnelles.

Enfin le Béarn va avoir des élus formidables !

Euhhhh, sur la ligne de départ, ça n’a pas l’air d’être vraiment cela…

Même les représentants d’En Marche ont un air de déjà vu et revu… C’est vrai que c’est Bayrou qui a choisi les candidats… Le MoDem serait-il En Marche à reculons ?

Nous allons donc dans les prochains articles, passer en revue les candidats des trois circonscriptions qui briguent nos suffrages (et je suppose que de nombreux rédacteurs le feront aussi). Nous commencerons bien sûr par éliminer les représentants des partis d’extrême droite et d’extrême gauche dont le programme serait mortel pour la France, puis tous ceux dont le parcours vient d’être plus ou moins décrit.

Daniel Sango

Politique – France-Espagne : Vers la rétrogradation des Partis Socialistes ?

Etat de guerre entre Pedro Sanchez et Pablo Iglesias
Etat de guerre entre Pedro Sanchez et Pablo Iglesias

L’observation des PS français et espagnol fait apparaître des similitudes inquiétantes pour les dirigeants de ces formations. Tous les deux sont actuellement « débordés » sur leur gauche. Seraient-ils trop « conservateurs » et pas assez « anti-austérité »  ?

La situation française du PS vient de nous offrir un spectacle d’un genre surprenant avec 30 députés de son « aile gauche » essayant de mettre en place une motion de censure contre un gouvernement composé principalement de « camarades du parti » ! Une situation incroyable qui en d’autres temps, celui où l’honneur et la cohérence passait avant tout, aurait conduit à l’exclusion du parti des signataires, et à la démission du patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis, qui ne tient pas ses troupes.

Face à cette « vendetta », soulevée par le projet de loi Travail, qui a aussi de multiples traductions dans la rue, le gouvernement va utiliser le 49.3 pour le « faire passer ». Une décision peu démocratique que d’imposer une loi en faisant fi du Parlement !
Que penser par ailleurs, à l’heure des réseaux sociaux, de tels archaïsmes que le 49,3, mais aussi des ordonnances que nous promet Alain Juppé, s’il venait à être élu ?

Le PS est donc bousculé par sa gauche. Les 56 signataires du projet de motion de gauche vont-ils aller plus loin et tenter de déborder le processus présidentiel qui voudrait imposer, en ne passant pas par une primaire, le Président Hollande comme candidat du PS ?

N’allons-nous pas voir émerger une regroupement des frondeurs du PS avec le reste de la gauche (Ecologistes et communistes) ? Une candidature, anti-austérité, à gauche du PS ne serait-elle pas une conséquence logique de la contestation, au Parlement comme dans la rue ?

En tout cas, pour la gauche au pouvoir, les 12 mois qui s’ouvrent, seront loin d’être de tout repos.

Ce qui se passe en Espagne devrait inquiéter le PS français. Les élections du 26 juin au « Congrès des Députés » sont, en effet, celles de tous les dangers pour le PSOE (Parti Socialiste Ouvrier Espagnol) qui, lui aussi, se voit débordé à sa gauche par PODEMOS. Les adhérents de cette formation viennent en effet de voter, à une écrasante majorité  de 98%, la constitution d’une coalition avec IU (Izquierda Unida), petit parti minoritaire « écolo-communiste », qui pourrait, avec ses quelques députés, permettre à la coalition PODEMOS-IU de passer devant le PSOE en nombre d’élus au Congrès.

Si c’était le cas, alors qu’il y a 6 mois, Pablo Iglesias, leader de PODEMOS, demandait à Pedro Sanchez, secrétaire général du PSOE, d’une façon peu académique par voie de presse, de lui attribuer un poste de Vice-Président, c’est tout à fait l’inverse qui pourrait se produire aux nouvelles élections.

D’ailleurs, sans attendre, Pablo Iglesias n’a-t-il pas déjà proposé un poste de Vice-Président à Pedro Sanchez pour former un gouvernement de « cambio y progreso », dès le mois de juin !

Si la coalition PODEMOS-IU venait à passer devant le PSOE, gageons que cela donnerait des idées aux 56 élus qui étaient disposés, à mettre en place la motion de censure de gauche, contre la loi Travail. Le 26-J (comme disent les Espagnols) sera aussi important pour la France.

– par Bernard Boutin

crédit photo : AMERICA 2.1

Le rejet des politiques

imgresLa percée historique du Front National au premier tour des élections régionales ne repose pas vraiment sur des convictions ou une adhésion de la part des électeurs mais comporte un message pourtant très clair que tous les politiques seraient bien inspirés de prendre en compte.

La responsabilité des partis politiques est évidente, leur comportement fait d’oppositions, d’arrangements en sous-main et autre compromis place le curseur du changement non pas du côté des électeurs mais de leur côté.

Rappelons les chiffres des élections régionales (reconstitués sur les trois régions de l’Aquitaine)

Participation : 49,09%
PS                      en 2010 : 46,52 %                                en 2015 : 30,39%
Droite               en 2010 : 32,00%                                 en 2015 : 27,19%
FN                     en 2010 : 8,02%                                    en 2015 : 23,23%

Alors, changement, remise en cause, renouvellement, révolution, sursaut, bouleversement, reconstruction, les mots sont nombreux pour faire comprendre aux politiques qu’ils sont disqualifiés et qu’ils doivent absolument se ressaisir.

Mais que veulent alors signifier les électeurs ? A les entendre les motifs de leur mécontentement peuvent être listés ainsi :

  • Le débat ne se situe pas au niveau des idées ni des convictions.

  • Que ce soit la droite ou la gauche cela ne change rien à la gestion du pays.

  • Le chômage continue de progresser.

  • Ils sont incapables de maîtriser les dépenses.

  • Les impôts (comme le chômage) persistent à augmenter.

  • Les magouilles, les arrangements entre amis n’ont jamais été aussi connus (Voir le tribunal arbitral pour Tapie et autres nominations de complaisance).

  • Ils sont incapables de mettre en place les réformes promises. Les départements qui devaient disparaître sont maintenus. Avec la création des présidents délégués dans les régions, l’administration de celles-ci sera identique à ce qu’elle était auparavant. Le nombre des communes ne sera pas réduit. Le mille-feuille s’épaissit quand il devrait diminuer.

  • Ils se servent. Une des premières décisions, votée à l’unanimité des conseillers régionaux lors de la dernière mandature a été d’augmenter de 18% leurs indemnités au prétexte que la population était plus importante.* A combien se montera la prochaine augmentation car cette fois-ci la population va être encore plus importante ?

  • Dans les circonstances les plus dramatiques, ils se couvrent de ridicule en affichant leur désunion. Comme si ce drame constituait seulement une occasion de bénéficier d’une tribune.

  • La dette du pays ne cesse de progresser.

  • Ils s’opposent au cumul des mandats et font tout pour ne pas s’y soumettre.

  • Ils sont incapables de mettre un terme aux honteuses et gigantesques rémunérations des grands patrons.

  • La classe politique est incapable de se renouveler.

  • Ils refusent le non renouvellement des mandats.

  • La transparence n’est pas effective.

  • Le mode de scrutin des régionales est incompréhensible et de nature à décourager le citoyen.

Cette liste n’a pas la prétention d’être exhaustive, elle comporte les griefs qui sont le plus souvent formulés par les électeurs lors des enquêtes des médias.

Le message devrait être entendu. L’électeur sait très bien ce qu’il fait et le choix des élections régionales pour manifester son mécontentement n’est pas un hasard. En effet les compétences de cette instance ne sont  pas de nature à modifier le quotidien de chacun et apparaît, de ce fait, comme de moindre conséquence.

Le coup de semonce est cette fois-ci particulièrement violent. Les politiques devraient enfin comprendre. Il est très probable que le second tour de ces régionales sera bien différent du premier. Nous verrons.

Pau, le 8 décembre 2015
par Joël Braud

*Dix huit pour cent – 21 février 2013 – Alternatives Paloises

Comment réussir en politique?

2251444319   Le feuilleton tragi-comique des municipales bat son plein, et depuis quelques semaines c’est le PS qui fait la une des journaux locaux. Il faut dire que du côté du candidat Habib ça déménage!

Louis de Fontenelle, sympathique secrétaire de la section du PS de Pau se confie sur la dénonciation par David Habib de l’accord avec André Duchateau dans Sud Ouest du 6 janvier. Dans le souci de donner un meilleur éclairage à ses propos, les morceaux choisis ont été placés dans un ordre différent de celui de SO:

« J’ai cru à cet accord et je l’ai défendu. Je n’étais pas le seul. »

 « Je trouve qu’on crève des petites magouilles politiques, des promesses non tenues. Voilà la crise politique. Les gens ne nous font plus confiance. Depuis combien d’années le PS parle de rénovation ? Les décisions se prennent à Paris, dans l’entre-soi. »

 « Dans la procédure d’investiture entre André Duchateau et David Habib, j’ai trouvé Solférino trop interventionniste. J’ai eu le sentiment que les dés étaient pipés dès le départ. Je n’ai pas supporté non plus qu’on me tape gentiment dans le dos en me disant de faire attention à mon avenir au sein du parti. »

 « Tout cela m’a fait réfléchir sur le sens de l’engagement politique, la loyauté, l’exemplarité et le courage. »

 « On a l’impression que pour réussir en politique, il faut d’abord se transformer soi-même. »

 « Pour gagner en mars, la gauche doit se rassembler. Je serai dans la campagne dès lundi, sans aucune hésitation »

 « On ne peut pas rester des militants godillots. »

La question reste posée: va-t-il réussir en politique?

par Daniel Sango

Pau Municipales 2014 – ça chauffe au PS !

Capture d’écran 2013-09-19 à 21.55.41Lundi 16 septembre, Alternatives Pyrénées avait mis en ligne un questionnaire pour départager les candidats PS, créant ainsi une espèce de primaire virtuelle. La question était simple : Si le prochain maire est socialiste, qui défendra le mieux les intérêts de la ville et de l’agglomération ? David Habib, André Duchateau ou Jean-François Maison.

Mercredi à 18h, au moment de la clôture du sondage, David Habib obtenait 37 % des votes, André Duchateau 36 % et Jean-François Maison 27 %.

Il est déjà étonnant de voir David Habib « virer » légèrement en tête alors même que le lectorat d’Alternatives Pyrénées, ex-Alternatives Paloises, est quasiment uniquement composé d’habitants de Pau et de son agglomération. On aurait pu s’attendre à ce qu’André Duchateau, premier adjoint à la Maire de Pau, recueille plus de voix que le Maire de Mourenx.

Mais, là où le résultat surprend plus encore, c’est par le nombre important de votants : 1.443 en tout !

Du côté des partisans des 3 candidats, il semble qu’il y a eu une très forte mobilisation pour faire passer leur poulain en « pole position ». Des instructions « d’en haut », pour participer au sondage, n’auraient-elles pas été données ? Il nous a même été rapporté que des SMS de relance ont été envoyés.

Et, à ce jeu, le Maire de Mourenx a des réseaux aussi importants qu’André Duchateau : 535 votants contre 522. Mourenx n’est pourtant pas Pau !

Quant à Jean-François Maison qui recueille 386 voix, son score a réalisé un très surprenant « come-back » dans la journée de mercredi. A ce moment-là, la mobilisation était totale.

Une chose est certaine, même si David Habib s’exprime peu, ceux qui croient en lui n’hésitent pas à occuper le terrain. La guerre fait rage dans les coulisses du PS.

– par Bernard Boutin

PS : ce sondage a indiscutablement été « sous influence » avec des évolutions très prononcée des scores de chacun, au fur et à mesure que le temps s’écoulait. Il ne faut y attacher qu’une importance relative. A en retenir principalement : David Habib a presque toujours viré en tête et le nombre de votants est très important.

Capture d’écran 2013-09-19 à 21.55.41

Le PS et l’Allemagne : Une lettre au Consul général d’Allemagne à Bordeaux

Capture d’écran 2013-04-30 à 20.17.07Thibault Chenevière réagit, dans lettre adressée à Monsieur Consul général d’Allemagne à Bordeaux, aux positions prises par le PS dans le cadre des relations franco-allemandes.

« Depuis quelques jours, les dirigeants du Parti Socialiste, l’un des principaux partis politiques français dont est issu le Président de la République, ont tenu des propos particulièrement choquants sur l’Allemagne et les relations franco-allemandes.

On a entendu parler de « confrontation avec l’Allemagne« , « d’affrontement démocratique » et de « l’intransigeance égoïste de la chancelière Merkel« .

Face à ces dérapages inacceptables de certains leaders politiques, je tenais à vous réaffirmer le caractère stratégique, historique et humaniste qui nous unit à l’Allemagne et au peuple allemand.

La relation entre nos peuples est une histoire unique au monde. Jamais deux pays qui se sont autant fait la guerre n’ont bâti patiemment, à force de volonté politique, d’échanges et de projets, une relation aussi forte.

Nos relations ne sont pas que des relations économiques, fiscales ou politiques. Nos destins sont mêlés et ils doivent le rester.

Dans mon pays, en pleine crise nationale, certains ont décidé d’accuser l’autre. Leur rhétorique est malheureusement connue : « si la France est malade, c’est à cause de l’Europe, de l’Allemagne, des marchés, du système bancaire…voire de l’étranger ».

A l’opposé, je pense que l’axe franco-allemand est stratégique. Il est le coeur battant de l’Europe. La réponse à la crise que traverse l’Europe passe en grande partie par l’accord entre la France et l’Allemagne. C’est par un rapprochement économique, industriel, fiscal et social de plus en plus important entre nos deux pays que nous renforcerons la construction de l’Union européenne.

Dans cette stratégie, la France ne pourra peser que si elle maitrise son budget et réduit son endettement astronomique.

Comme de nombreux Français, je tenais à vous transmettre, par ces quelques propos, ma croyance en la France, en l’Allemagne et en l’union de nos deux pays, quels que soient les aléas des conjonctures et les calculs à court terme de certains. »

– par Thibault Chenevière
le 29 avril 2013
www.thibault-cheneviere.com

NDLR : Thibault Chenevière est Vice Président Parti Radical Pyrénées Atlantiques, Délégué national et membre de l’Union des Démocrates et Indépendants (UDI)