Le conte des trois réseaux

hélène fromentHistoires de 3 réseaux un petit conte philosophique et moderne, une sorte de conte voltairien et branché.

Cette histoire sentimentale, ridicule et tragique, est celle de trois réseaux,Trois comme le loup et les trois petits cochons ou la charmants boucle d’or perdue au fonds des bois et qui trouve refuge dans la maison hospitalière de trois ours

1: les nombreux réseaux des sites de rencontre au sein desquels les âmes solitaires trouvent leurs âmes sœurs. Un business qui marche et qui répond à une véritable utilité sociale.  Même si, en contrepartie il brise beaucoup de liens établis.
Dans les circonstances de l’espèce plutôt un site haut de gamme pour personnes de bon niveau

2: un site de de sorties participatives actif sur tout le pays mais particulièrement sur le 64 entièrement autogéré dénomme Amiez. Le cas échéant ce site peut également servir à trouver un compagnon ou une compagne

3: le présent site qui, avec le second, a la particularité d’être autogéré et managé par une association Plutôt haut de gamme et sans doute un peu trop alois et qui aurait certainement avantage à s’ouvrir au moins à la Bigorre et au pays basque. Et j’oserais dire à s’ouvrir un peu plus à l’humain au delà des histoires d’impôts et de circulation.

Monsieur PYC presque un étranger puisque oloronais y signe de nombreuses chroniques plutôt sur un mode culturel et, depuis des mois, avec un unique objet ses amours contrariées avec un ange descendu du ciel une infirmière un rien luciférienne de la région des baronnies. L’idée étant néanmoins de toujours développer un thème spécifique au delà de ce fond sentimental. Une sorte de procédé littéraire qui amuse, ou pas, le lecteur, les souffrances du jeune Werther à la sauce pyrénéenne.

Il avait promis de ne pas y revenir pour enfoncer sa douleur et son affreuse mélancolie mais comme le temps grisâtre tout cela remonte dans sa conscience, cela pourrait s’appeler le masochisme… ou l’art se soigner sa dépressions. Et puis ces chronique là il est bien probable qu’elle les lit.

Donc comme une vielle habitude PYC avait gardé son abonnement au site de rencontre et, de temps en temps, y jetait un œil.
Un jour de la fin de 2014 une personne bigourdane vint sur son profil. Par politesse il répondit à un message et rapidement le dialogue s’installa. La dame écrivait bien et avait beaucoup d’esprit il la pensait tarbaise et donc un peu éloignée et urbaine. Elle parlait même de Houellebecq comme du Proust du 21 ème siècle.

De fil en aiguilles il se rencontrèrent à Pau par un samedi pluvieux, contrairement à beaucoup de fois, la dame dame petite et avec un look un peu sévère était, néanmoins, bien plus avenante et jolie que sur la photo et dotée d’un accent des plus charmants. A l’époque elle avait le pied blessé et claudiquait un peu. Avec beaucoup d’esprit et beaucoup de peps. De plus elle était sensible à la littérature ce qui était un bon point pour PYC notamment par ses écrits sur Altpy mais aussi surtout des poèmes sur un autre site plus littéraire qui semble aujourd’hui volatilisé ….rapidement des livres furent échangés entre eux.

Et puis la dame vint à Oloron PYC une fois alla chez elle et une une très belle relation s’établit entre eux. Pour les détails vous repasserez.

Sur un différend a priori un peu léger une certaine incompréhension s’établit entre eux mais dans la morale de chacun, en dehors d’engagements explicites, il est difficile de savoir qui est l’autre (c’est d’ailleurs un des charmes des amours naissantes). Mais de fait refuser une demande qui vous semble un peu étrange et avec des alternatives est toujours une erreur.
Et au retour des vacances dans une histoire très compliquée un autre homme était entré dans sa vie notamment par une sortie sur le site. Amiez que je lui avais indiqué même si la vérité est un peu plus complexe et ne sera pas ici développée.

Pendant des mois, conformément à sa demande, je m’abstins de rentrer en contact et pour Noël je pris la liberté de lui envoyer un petit cadeau puis des lettres qui ne furent pas mal accueillies, même on s’appela au téléphone comme de vieux amis avec un fond de tendresse. C’était déjà plus qu’espéré et suffisait à mon bonheur.

Et là stupidement j’allais voir un peu trop souvent qui était son nouvel ami comme un adolescent stupide ce qui finit par tout faire éclater avec une violence certaine qui, je le pense, lui déplût. Mais de fait l’imprudent, le fautif c’était moi.

Alors comme dans toute fable il faut une morale c’est que les réseaux amènent beaucoup aux relations humaines mais que, mal ou imprudemment utilisés, ils brisent les gens et qu’on voit des adolescents se tuer pour cela…

Mais la morale c’est avant qu’il conviendrait de la connaître avant.

La seconde question c’est pourquoi je me suis tellement attaché à ma petite déesse des baronnies espiègle enfantine mais au caractère très élaboré au point de ne plus avoir qu’elle d’horizon…
Là le bon Dieu auquel je crois peu, un nouveau Freud à tout le moins pourraient me donner une réponse…
Les alternatives ne seront pas ici développées .

Pierre Yves Couderc le 02/03/2016.