Malgré le contexte budgétaire et la confusion soigneusement entretenue entre bons investissements et mauvaises dépenses, le Béarn ne veut pas être l’oublié de l’aménagement du territoire dont nous avons payé notre part dans le reste de la France et rester un cul de sac, sans ouverture vers l’Aragon et le reste de l’Espagne. L’association Béarn Adour Pyrénées a donc actualisé et hiérarchisé son point de vue et continue son combat pour la réalisation d’infrastructures de désenclavement.
B.A.P a toujours été et reste favorable à tout rétablissement de passages de trains en Vallée d’Aspe et jusqu’en Espagne.
Toutefois, compte-tenu du nombre de passagers qui utilisent actuellement le train Pau-Oloron et le bus Oloron-Bedous et compte-tenu des contraintes budgétaires, Europe, Etat, Région, Département, il nous semble judicieux de tenir compte des priorités suivantes :
1/ finir la sécurisation et les déviations de la RN 134 entre Oloron et Le Somport y compris le contournement d’Oloron (Gabarn-Gurmençon).
2/ faire la nouvelle route Oloron-Lescar, le diffuseur de Morlaas/Berlanne et le doublement de la route de Bordeaux de Sauvagnon à Lons .
3/ constituer les réserves foncières et lancer l’enquête publique pour le barreau direct LGV, Mont-de-Marsan/Pau/Tarbes.
4/ planifier dans le bon ordre, avec le bon calendrier, après étude circonstanciée, la réalisation de la LGV Mont-de-Marsan/Pau, la réouverture de la voie ferrée Oloron-Canfranc et la traversée centrale des Pyrénées par le Béarn.
Sans oublier d’autres combats que nous continuons ou amorçons, mais nous ne pouvons les citer tous, nous persistons dans nos demandes indispensables pour obtenir dans notre région une baisse des accidents, une baisse du chômage, une baisse de la consommation d’énergies fossiles et une baisse des rejets de gaz carbonique.
Nous voulons démontrer, malgré tout, et au risque de sembler à contre-courant, qu’il est possible de concilier sécurité des personnes, croissance de l’emploi et respect de l’environnement.
Citation que s’attribuent de nombreuses personnes: « Nous ne savions pas que c’était impossible, nous l’avons fait ».
Maxime de BAP: « Tout le monde dit que c’est impossible, nous le demandons, quand même. »
– par Pierre Saubot
Président de Béarn Adour Pyrénées