L‘écologie est avant tout une science dont l’un des pionniers est Darwin. L’écologie n’étant pas politisée, elle n’est ni de droite ni de gauche ! «Ecologie» politique et économie environnementale : Elle a pris naissance dans les années 1970 sous forme de mouvements, associations, clubs de réflexion, partis politiques, ayant pris conscience, du fait des résultats scientifiques obtenus, du danger pour l’homme de ses comportements. Son objectif est d’analyser, de répertorier, de chiffrer le plus possible, de dénoncer, de combattre et de faire des propositions pour lutter contre toutes les retombées néfastes de la politique économique basée sur la croissance, avec le P.I.B. comme étalon, sur la vie sociale, éthique, physiologique, politique, du fait d’une atteinte à l’environnement. «Ecologie» politique et économie écologique : Elle est une émanation de l’économie environnementale mais se rapproche bien plus du fonctionnement naturel, efficace depuis des milliards d’années. Elle n’a rien à voir avec l‘économie actuelle, même l’économie environnementale. Elle est une toute autre vision du monde. Elle est le passage de l’anthropocentrisme à l’héliocentrisme. Elle est une vision où les conséquences négatives des systèmes de productions ne sont plus considérées comme des « externalités », comme si l’environnement et la population humaine y vivant n’étaient pas inclus dans le système économique. L’homme n’est pas en dehors de son écosystème, il en est un des éléments. La planète est un système adaptatif complexe non linéaire malmené par les activités humaines ; en cause : la croissance. Celle-ci ne peut plus se dérouler dans un monde fini sans entamer la base même du capital naturel et social. Cette seule évidence suffit pour éliminer toute affinité avec la politique actuelle de droite comme de gauche. Cela implique d’intégrer la notion de capital naturel, totalement exclu actuellement, avec le capital social et culturel humain, dans une économie qui reconsidère le «mythique» PIB. La restauration de ce capital est un des objectifs, par exemple, de l’agriculture biologique. Le capital naturel emprunté n’est jamais remboursé et nous payons déjà «des mensualités» : pollution du sol, de l’air, des eaux, santé publique, épuisement des ressources halieutiques, montée du niveau de la mer, réchauffement du climat… Les fondements de cette économie s’appuient sur un certain nombre de constats :
>Une Energie renouvelable, variée, limite les retombées déstabilisantes. L’économie écologique a donc un caractère résolument holistique et transdisciplinaire. Tout phénomène est un ensemble indivisible, la simple somme de ses parties ne suffisant pas à le définir; elle est en opposition avec la pensée réductionniste actuelle qui traite séparément certaines parties seulement. Un bon exemple de cette globalité nécessaire est l’émission C dans l’air de jeudi 10/03, sur les conséquences, la façon de penser, de préparer, d’anticiper, d’organiser, etc., une possible crue centenaire de la Seine au niveau de la région parisienne ! Quant à la gestion d’un risque nucléaire majeur, arrivé et reproductible, c’est consternant, angoissant ; il y a non assistance à personnes en danger ! Bordeaux ne se trouve qu’à 45 km des quatre réacteurs de la centrale du Blayais, très proche de la mer ; elle irradierait toute la zone viticole, les eaux de la Gironde qui débouchent suivant les marées, dans le golfe de Gascogne (zone de pêche) et l‘agglomération bordelaise ! Les deux réacteurs nucléaires de Nogent-sur-Seine sont à 94 kilomètres de Paris ! Cette vision systémique globale du fonctionnement du monde raisonne et résonne au dessus des partis, des états…, universelle, elle est à même de gérer la mondialisation ; elle émet beaucoup de réserves sur l’opportunité de suivre les conseils du Medef en facilitant le licenciement et la flexibilité de l’emploi et des salaires… pour améliorer le sort de l’humanité ! par Georges Vallet Crédit photos : buvettedesalpages.be
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Étiquette : Système
De la culpabilité individuelle à la responsabilité collective, une révolution culturelle est en marche.
L’humanité, au cours de sa longue histoire, a quitté le comportement solitaire de la majorité des espèces, pour une gestion sociale donc collective, étape cruciale dans la nature et la qualité des rapports entre les individus. L’individualisme lié à la vie solitaire était remplacé par une gestion systémique. Ce fait, biologiquement acquis au cours de l’évolution, est en progression dans le domaine culturel mais a du mal à s’imposer.
Le moins qu’on puisse dire est que la situation économique et sociale ne fait qu’empirer. On peut s’interroger.
Chacun accuse chacun, à tour de rôle, d’en être la cause !
Haro, successivement, sur les : agriculteurs, notaires, élus, enseignants, banquiers, éboueurs, grands patrons, collectivités territoriales, chômeurs, routiers, homosexuels, juifs, arabes…, les retraités.., le CO2, le climat, le chat du voisin, l’arbre de la voisine.., même les insectes ont leur part !!
«Diabolisés» séparément, il est normal qu’ils réagissent à tour de rôle.
Cette «culpabilité» stigmatisée, de chacun séparément, ne peut conduire qu’à une contestation corporatiste se transformant en une révolte commune. Serait-ce un objectif politique recherché ?
C’est, en fait, la «responsabilité» de tous, du fait des interrelations et interactions incohérentes de plus en plus nombreuses entre les uns et les autres. Dans cette manière de vivre ensemble les nouvelles technologies ont largement leur part !
LA CAUSE, comme Rome, est l’objet de tous nos ressentiments ; il faut l’identifier et la supprimer, si nécessaire : le roi est coupable, on le décapite, une tuile nous tombe sur la tête, la cause en est le vent, supprimons le !! Les dépenses de l’Etat sont trop élevées : il faut les diminuer, tout de suite, en sacrifiant l’immédiat : la santé, la famille, les générations futures, la culture.., à ce but supérieur ; des modèles mathématiques viennent chiffrer les économies. Comme si le roi, le vent, la santé, la famille, la culture…. était «La seule CAUSE» !
Héritée d’Aristote, la pensée rationnelle, répandue dans le monde occidental surtout, est marquée par une approche linéaire : il convient de séparer le plus possible (analyse), de dénombrer, en partant d’un tout pour arriver à ce qu’on suppose être plus «simple» !!
Descartes en a été le promoteur au 17ème siècle.
Ce principe du réductionnisme a été la base de la méthode scientifique. Pour comprendre la réalité il faut commencer par isoler les divers composants. L’approche «linéaire» considère qu’à un problème donné, il y a une cause antécédente bien précise ; on recherche ensuite une solution «simple et immédiate».
La simplification est un mécanisme d’autoprotection pour gagner en résistance mentale et se protéger du doute déstabilisateur.
Cette démarche «primitive» a été nécessaire car elle a enrichi énormément la connaissance ; elle a été une étape dans l’approche de celle de la constitution de la réalité, mais la compréhension (synthèse) de la fonctionnalité globale est en attente.
La fragmentation du savoir entraîne la surspécialisation, d’où une difficulté de communication grandissante entre les spécialistes et un isolement des disciplines les unes des autres d’une part et du monde réel, d’autre part.
Cette pensée, bien ancrée, conduit actuellement, sur n’importe quel sujet, à faire appel aux «experts», aux spécialistes : politique étrangère, économie, finance, etc.
L’expert, en somme, représente la forme laïcisée du principe de transcendance.
Son savoir et sa neutralité le placent, croit-on, au-dessus des querelles et des criailleries démagogiques. En réalité, tout cela est faux car :
• Bien souvent, ce statut d’expert est totalement usurpé.
• Il n’existe pas, c’est humain, d’expert totalement neutre.
• L’expert, en admettant sa connaissance précise dans un domaine, ne tient jamais compte des conséquences que les mesures qu’il préconise peuvent engendrer dans les domaines gérés par d’autres experts, donc finalement sur l’ensemble de la collectivité.
• Les experts «perroquets» sont nombreux !
Dans la pyramide de verres qui représente la société, l’expert prétend, pour rembourser la dette, qu’il faut retirer plusieurs verres à la base !
L’expert, pour faire «scientifique», fournit des données chiffrées ; il a confiance en un modèle mathématique permettant de prévoir, organiser et contrôler les conséquences de nos actions. Or, ces données ne représentent qu’une infime partie des composants interactifs du système.
• Ceci contribue à développer la croyance que nous pouvons identifier «la cause» et comprendre la réalité en disséquant et en isolant des variables.
• Prendre des décisions en s’appuyant sur des chiffres signifie que les données non chiffrables ne rentrent jamais en compte ; pourtant leurs retombées sont souvent bien plus importantes, influentes et dévastatrices.
Cette démarche analytique est de plus en plus présente :
• En politique, dans les réseaux sociaux, on ne fait qu’analyser les échecs point par point car c’est facile et «rémunérateur» (argent et audience) ; la critique règne en maître dans tous les domaines, le «y a qu’à» débouche toujours sur une solution simple et ponctuelle ; trop de CO2, «il y a qu’à» le séquestrer ou le diminuer…..!!Trop de dépenses publiques, il faut réduire l’allocation chômage !!
La pulvérisation des problèmes et des réponses non élaborées dans une démarche synthétique globalisante est vouée à l’échec car tout est lié.
• Depuis des décennies, tout explose, tout se «pulvérise», on en est arrivé aux nanoparticules ! Or, les résultats extraordinaires obtenus, souvent stériles pour la collectivité, pourraient avoir un intérêt majeur si on les introduisait dans une synthèse constructive, globalisante, enrichissante pour la collectivité, donc, pour chacun.
Si la démarche linéaire a eu et a encore son efficacité dans les domaines très restreints de la vie courante immédiate, l’explosion de la démographie, la quantification, la fréquence et l’extension des échanges dans le monde entier, imposent de transformer complètement la gestion des problèmes ; ils ne peuvent absolument plus être solutionnés par ce raisonnement linéaire : finance, climat, pollution, santé, circulation, urbanisation, agriculture….
La pensée linéaire a atteint ses limites, le fonctionnement du monde n’est pas linéaire il est systémique.
Le concept de système remonte aux années 1940 ; il a d’abord été abordé par les physiciens: recherches sur l’intelligence artificielle (1959), mise au point d’une théorie sur la dynamique des systèmes (1971)….
L’approche systémique a accompagné la naissance de l’écologie. Elle a engendré le concept d’écosystème, élargi plus tard au concept d’écosociosystème lorsque le concept d’environnement, initialement confiné au milieu naturel, a intégré les aspects économiques, sociaux et culturels.
Un système est composé d’éléments reliés entre eux par un réseau de transport et de communication ; notre société, le monde, sont des systèmes et ils sont complexes car :
• Ouverts, et assurés par des relations et actions mettant en jeu : Matière, Energie, Information.
• Il en résulte des qualités dites émergentes, donc créatives, que les parties ne possèdent pas.
La découverte du nouveau n’a jamais été «individuelle» mais l’émergence d’une lente maturation collective dans le temps et l’espace.
• La résistance au changement est assurée par des mécanismes de régulation agissant par petites touches et non par des ruptures.
Si le raisonnement linéaire conduit à l’analyse, à l’individualisme, au monopole, donc à la compétition et aux antagonismes, la démarche systémique conduit à la synthèse, la diversité, la collégialité, la reconnaissance de l’intérêt de l’autre, l’empathie, et la force de l’union.
Amoindrir l’autre, c’est s’amoindrir soi-même car on en dépend.
C’est le seul raisonnement viable dans un monde globalisé.
Un exemple de réflexion intéressante est fourni par un ancien élève de l’ENA (texte de Bernard Zimmern en 2005). On peut lire : «Si le savoir spécialisé est indispensable, le cloisonnement de la connaissance et la fragmentation des savoir-faire sont autant de pièges dont il faut se garder.»
Pire que cela, cet ancien ajoute: «Dans un système entièrement consacré à la réplication de ce qui est, où tout est fourni et obligatoire, ce qu’il faut penser, la façon de le penser et de l’exprimer, où la contrainte de temps prédomine, analyse et synthèse constituent non seulement une perte de temps mais aussi et surtout un risque et un coût. La réflexion, la compréhension globale sont à proscrire, parce qu’elles sont inutiles et dangereuses.»
Discréditant la réflexion et l’analyse, tout concourt à écarter les gens de la réalité. Le résultat en est un conditionnement à la perte de sens.
Il manque un grand synthétiseur. Sera-t-il un prix Nobel, un HGM (Humain Génétiquement Modifié), un hybride homme-machine ou une machine douée d’intelligence artificielle ?
– par Georges Vallet
Crédits photos: mediaculture.fr
Descartes, si tu savais! 1+1 fait bien plus que 2 !!
Depuis au moins une quarantaine d’années la situation financière et économique n’est pas brillante, les répercussions sociales et environnementales sont catastrophiques. Si, jadis, par périodes, il en a été de même, la maîtrise, aujourd’hui, est devenue de plus en plus difficile et incertaine, les mêmes remèdes ne produisant plus les mêmes effets.
Cette crise globale et persistante n’est pas conjoncturelle mais systémique.
Les économistes dominants, français entre autres, sont attachés à un cartésianisme culturel, analytique et mécaniste; ils pensent que l’économie ou l’entreprise, peut se ramener à un assemblage mécanique de composants quantifiables.
Ils ne veulent pas s’adapter à l’évolution du réel qu’ils ont pourtant contribué à modeler.
Des «Lumières» nous éclairent pourtant: prix Nobel, professeurs d’économie, experts…! Malgré cela l’efficacité n’est pas au rendez-vous : des avis partagés, aucune vision globale sauf fragmenter et faire des économies de gestion ; les mesures appliquées sont ponctuelles : allongement de la durée de cotisation pour la retraite, baisse des charges pour les entreprises, non remplacement des fonctionnaires, baisse du remboursement des médicaments,…, j’en passe et des plus importantes!
Il y a par contre une nécessité incontournable : il faut croître !
Déjà obèses et hypertendus, car gros mangeurs, nous subissons périodiquement des attaques cardiaques. Les médecins insistent : « il faut manger vite et le plus possible, tout de suite, c’est le seul moyen de vous en sortir » ! C’est délirant !
L’étude de la nature et de son économie, au cours de l’histoire, est passée du domaine descriptif aux domaines fonctionnel et relationnel.
Dans cette dernière étape, on s’est aperçu que l’être vivant : animal, végétal, champignon, bactéries, virus, n’était jamais seul, qu’il dépendait des autres et avait une histoire.
Ce fut une véritable révolution culturelle.
« Exister, c’est être relié : relations à Soi, aux autres (la Communauté), au monde (la Nature) et à l’absolu (le Divin). » dit Marc Halevy.
« Alors que, comme pour la variole, un seul agent pathogène provoquait une seule maladie, il faut aujourd’hui sortir de cette logique causale simple et voir les choses autrement » Remy Slama, épidémiologiste de la reproduction à l’Inserm.
Il existe une quantité immense de déterminants à l’origine des maladies : biologiques, chimiques, physiques, sociaux, comportementaux… Ils se combinent les uns avec les autres. En outre, leurs effets peuvent s’ajouter, être différés dans le temps, au point de s’exprimer parfois sur les générations suivantes !
Les réponses thérapeutiques font appel à la pluridisciplinarité: spécialistes des sciences de l’environnement, des sciences humaines et sociales, de la toxicologie, des sciences fondamentales, de l’épidémiologie….
« Il faut prendre en considération le patient dans toutes ses dimensions » Karine Clément cardiologue.
Par exemple, des publications récentes montrent que la flore intestinale: « représente 100 milliards de bactéries. Ses 3 millions de gènes interagissent avec notre propre génome » Karine Clément. L’alimentation, les agents toxiques, les médicaments, la pollution atmosphérique, les infections, la sédentarité ou le stress, … modifient la santé et le psychisme.
L’analogie avec l’économie culturelle est frappante ; elle est malade aussi et les économistes n’ont pas pris en considération le patient dans toutes ses dimensions, ils n’ont pas pris en compte tous les déterminants !
Si, comme Descartes, on découpe le système pour le démonter, on coupe du même coup les interactions et, donc, on tue la complexité qui fait valeur : prétendre étudier un animal en «reconstituant» son milieu de vie en laboratoire, couper en deux une forêt par une route, sur le forum, D.Sango évoquait la SNCF, le millefeuille administratif, pensons à Alstom, à L’Europe que certains veulent faire éclater….)
Une science s’est investie dans la compréhension des relations entre les déterminants vivants et non vivants : c’est l’écologie. Elle en a déduit que l’ensemble de l’univers et de notre planète, avec son vivant, était formé par l’emboîtement (poupées gigognes) hiérarchisé de systèmes complexes, en étroite dépendance les uns avec les autres, régulant trois flux : Energie, Matière, Information, dans le temps et l’espace, suivant l’évolution de l’environnement.
Il importe de bien faire la différence entre compliqué et complexe :
Compliqué naît de l’assemblage mécanique d’éléments externes, c’est uniquement quantitatif : beaucoup d’éléments, beaucoup de paramètres, beaucoup de règles, beaucoup d’opérations, etc …Quand tout s’enchaîne linéairement la certitude est au bout !
La complexité naît de l’émergence organique de processus internes. L’enchainement est en réseau avec rétroactions, la résultante est incertaine.
Pour Descartes tout était « compliqué ».
Un Airbus est compliqué; une forêt, un homme, le climat, l’économie, l’Europe…sont complexes.
La complexité mesure la capacité d’un système à devenir plus que la somme de ses parties. Elle s’appuie sur la quantité, l’intensité et la fréquence des interactions entre les constituants. La complexité, et non le compliqué, engendre des propriétés émergentes, c’est-à-dire des propriétés qui surgissent du fait de ces interactions entre les constituants sans appartenir en propre à aucun d’eux. 1+1 fait toujours plus que 2 : H2 et O = eau !
Un être vivant est plus que la somme de ses cellules, une forêt plus que l’ensemble des arbres, une pensée intelligente plus que la somme de ses neurones. L’Europe pourrait-être plus que la somme de ses états !
Une entreprise est plus que la somme des composantes humaines et financières.
Avec la globalisation, la mondialisation et «l’internetisation» le nombre des acteurs : hommes, entreprises, marchés, échanges, a considérablement augmenté. La quantité, l’intensité, la fréquence des interactions entre ces acteurs a cru exponentiellement, sans régulation, le tout largement amplifié par le jeu malsain des médias, d’où le déséquilibre systémique. C’est l’explication profonde des turbulences d’aujourd’hui mises en exergue par les résultats alarmants des dernières élections. Nos « sciences économiques», analytiques et mécanistes, sont incapables d’anticiper ces immenses convulsions systémiques actuelles. Elles demandent à leur environnement humain de «se réformer» sans imaginer que c’est à elles de le faire !
« Une entreprise est un système ouvert, en prise permanente avec son milieu…. le milieu économique global connaît une transformation profonde… une bifurcation systémique, semblable à la métamorphose d’une chenille en papillon….nous vivons le passage d’une logique économique (industrialisation, financiarisation, standardisation) à une tout autre logique économique (qualité, durabilité, créativité). » Marc Halévy, «Un univers complexe. L’autre regard sur le monde ».
La réussite financière d’une entreprise n’est pas pas seulement liée à la baisse quantitative des charges, des employés et de leur salaire, au management « expéditif » agressif, mais à la qualité des produits, à la compétence des collaborateurs, la qualité des rapports humains, horizontalement et verticalement: confiance, respect, sécurité, bien-être du personnel apportent l’essentiel : l’envie d’aller travailler, de collaborer, de se perfectionner et de créer, valeurs non chiffrables retrouvées pourtant dans les bilans !
Concrètement, chaque entreprise doit apprendre à élever son niveau de complexité afin de se mettre au diapason de la réalité systémique du monde réel.
Une lueur d’espoir :
L’ESSEC a lancé la » chaire Edgar Morin de la complexité » le 11 mars 2014, au grand amphithéâtre du campus de Cergy.
« Lors de cette leçon inaugurale il nous introduira à la compréhension et la maîtrise des enjeux de la notion de complexité et de son utilité pour aborder les réalités du monde contemporain. »
– par Georges Vallet
crédit photos:studyramagrandesecoles.com