« Arrêtez de nous compliquer l’existence » – Max Moreau


LIRE 2Cette semaine, « Lire » d’AltPy, vous conseille le dernier essai de Max Moreau. « Arrêtez de nous compliquer l’existence » paru aux éditions L’Harmattan.
Avec un tel titre ce pourrait être un roman, voire même un roman policier. Pas du tout
Max Moreau nous y donne 115, préconisations concrètes pour redresser notre économie. 115… de quoi espérer trouver dans cet essai les bonnes solutions.

Ce qu’en dit l’éditeur :
…L’auteur recommande la provocation de l’accroissement de la demande par une offre séductrice qui dissocie l’essentiel de l’accessoire. Il préconise des leviers cohérents et concordants, contributifs aux qualificatifs de l’offre, somme toute une société libérale, humaniste et protectrice. Max Moreau, qui avance méthodiquement ses pions sur l’échiquier économique, invite le lecteur à s’interroger sur les graves problèmes de la croissance et de l’emploi, les limites des gouvernances, et propose dans une logique implacable les pistes pour favoriser l’emploi et provoquer la croissance afin d’améliorer le niveau de vie, qui restent les deux principales inquiétudes des Français….

9782343062402f

Un commentaire sur « « Arrêtez de nous compliquer l’existence » – Max Moreau »

  1. commentaire sur « suspicions », de Max Moreau, éd; L’Harmattan:

    C’est certainement un exercice périlleux que celui de commenter un livre écrit par un homme sympathique, cultivé et sans aucun doute bienheureux, puisqu’il aime les Pyrénées, et y puise ses ressources poétiques et charnelles. Comme nous.
    Assis au pied des montagnes, nous mettons nos yeux dans un roman, « noir », alors que la nuit tombe tardivement dans l’espace de ce début juin. Le lecteur que je suis a fait suite à l’article d’Hélène dans Altpy Lire. C’est la première fois que je commande un bouquin en passant par cette filière. Rien à redire sur la commande, la livraison, tout ad hoc.
    J’ai eu du mal à lire ce roman. Certains aspects m’ont freiné, voire agacé : cette propension à coloriser (« L’énorme autoroute aquatique, nappée de taches ocres et jaunes qui ressemblent aux yeux de graisse d’un bouillon mitonné à la tomate, est sillonnée par une procession de péniches noires, de vapeurs, de goélettes, de steamboats fluviaux et de bricks, et charrie des arbres morts le long de ses rives ; En un amoncellement de bulles végétales vertes, jade, olivines et rousses, de boursouflures mauves et grenat, de coquilles grises, de verrues globulaires pourpres et de protubérances sphériques vineuses, la forêt amazonienne plonge dans le fleuve » p,98)
    Ensuite, l’aspect technologique des matériels d’espionnage et autres engins (avions, hélicoptères…), la facilité de l’agent Colby à installer peinard ses micros intrusifs, à capter comme si de rien n’était les conversations de l’oligarque, des autres malfrats, sans aucun suspens. Et puis tous ces intervenants dans le récit (ne manquent que les yakusi japonais et la maffia chinoise) qui « démesurent « l’amplitude du propos sans offrir au lecteur l’ombre d’une aventure humaine plongée dans le magma imaginatif de l’auteur. Je reste sur ma faim, entre le Canalazzetto, les palais vénitiens de la Sérénissime, dont je suppose et l’espère l’auteur a pu pour certains pénétrer ; N’est pas Paul Morand qui veut. « Un succès n’est souvent que la rencontre d’un homme avec son époque. » (P. Morand, Venises, collection l’imaginaire).
    Je souhaite que ce roman noir plaira à d’autres lecteurs. Je viens de lire sur le Net que Claude Castéran venait de faire paraître un bouquin aux éditions Cairn. Merci à ces béarnais de cœur, mais bon sang, ne vous perdez pas en route.

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